Depuis l'annonce par le préfet Stanislas Cazelle d'une "seconde phase de reconfinement" beaucoup plus stricte pour tenter de freiner une épidémie galopante, les touristes ont été invités à quitter l'île antillaise. A peine plus de 20% de la population y est vaccinée et "l'augmentation des contaminations se traduit par une explosion des formes graves" de Covid-19 et une saturation des hôpitaux, selon les mots d'Emmanuel Macron.
Désormais, les plages sont interdites, les déplacements limités à un kilomètre autour du domicile et les commerces non-alimentaires fermés. Les hôtels doivent également fermer -sauf ceux accueillant des professionnels et des résidents du territoire-, ainsi que les locations saisonnières.
"Ils ont fait comprendre qu'on devait partir" : les touristes quittent la Martinique dépassée par le Covid
MESURES D’URGENCE - La Martinique est fortement impactée par la quatrième vague de Covid-19. Face à la dégradation de la situation, le préfet a invité les touristes à "quitter le territoire". Depuis la métropole, il a fallu s'organiser en urgence pour les évacuer.
La rédaction de LCI - En pleine période estivale, les hôtels comme les clubs de vacances s’étaient progressivement vidés depuis quinze jours. Ils vont désormais complètement fermer leurs portes. Face au fort rebond épidémique qui impacte la Martinique, le préfet a annoncé dans la nuit que le territoire allait entrer dans une "deuxième phase de confinement".
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VARIANT DELTA : LA FRANCE FACE À UNE QUATRIÈME VAGUE
Il a également invité "toutes les personnes en situation de tourisme qui sont vulnérables à quitter le territoire". Au lendemain de cette déclaration, à Orly, le vol d'Air Caraïbes en provenance de Fort-de-France était complet.
On est content d'être partis parce qu'on n'aurait rien pu faire"Ils ont fermé l’accès aux plages, on n'a plus le droit de se déplacer à plus d’un kilomètre. Ils ont clairement fait comprendre aux touristes qu’ils devaient partir d’ici", explique un jeune touriste en sortant de l’aéroport, dans le reportage en en-tête. Face aux restrictions de plus en plus strictes, certains avaient même prévu de rentrer plus tôt. "On est content d'être partis parce qu'on n'aurait rien pu faire", avoue une vacancière.
Depuis le renforcement des mesures sanitaires, il y a quinze jours, notamment le couvre-feu à 19h, les vacances en Martinique avaient été déconseillées. Beaucoup de touristes ont raccourci leur séjour ou annulé leur voyage.
En pleine période estivale, les hôtels comme les clubs de vacances s’étaient progressivement vidés depuis quinze jours. Ils vont désormais complètement fermer leurs portes. Face au fort rebond épidémique qui impacte la Martinique, le préfet a annoncé dans la nuit que le territoire allait entrer dans une "deuxième phase de confinement".
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Il a également invité "toutes les personnes en situation de tourisme qui sont vulnérables à quitter le territoire". Au lendemain de cette déclaration, à Orly, le vol d'Air Caraïbes en provenance de Fort-de-France était complet.
"Ils ont fermé l’accès aux plages, on n'a plus le droit de se déplacer à plus d’un kilomètre. Ils ont clairement fait comprendre aux touristes qu’ils devaient partir d’ici", explique un jeune touriste en sortant de l’aéroport, dans le reportage en en-tête. Face aux restrictions de plus en plus strictes, certains avaient même prévu de rentrer plus tôt. "On est content d'être partis parce qu'on n'aurait rien pu faire", avoue une vacancière.
Depuis le renforcement des mesures sanitaires, il y a quinze jours, notamment le couvre-feu à 19h, les vacances en Martinique avaient été déconseillées. Beaucoup de touristes ont raccourci leur séjour ou annulé leur voyage.
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Néanmoins, selon Jean-Pierre Mas le président du syndicat Les entreprises du voyage, "il n'y aura pas de problème de retour des touristes". "Ceux qui restaient vont pouvoir rentrer avec les vols d’Air France, d’Air Caraïbes et d’Air Corsaire, qui vont certainement renforcer leur programme de vols, déplacer les billets d’avion", explique-t-il.
En Martinique, les contaminations explosent avec un taux d'incidence de près de 1200 cas positifs pour 100.000 habitants. C'est six fois plus qu'en métropole. En parallèle, moins de 20% des Martiniquais sont vaccinés.
Néanmoins, selon Jean-Pierre Mas le président du syndicat Les entreprises du voyage, "il n'y aura pas de problème de retour des touristes". "Ceux qui restaient vont pouvoir rentrer avec les vols d’Air France, d’Air Caraïbes et d’Air Corsaire, qui vont certainement renforcer leur programme de vols, déplacer les billets d’avion", explique-t-il.
En Martinique, les contaminations explosent avec un taux d'incidence de près de 1200 cas positifs pour 100.000 habitants. C'est six fois plus qu'en métropole. En parallèle, moins de 20% des Martiniquais sont vaccinés.
Covid-19 en Martinique : "On s'occupe du rapatriement de tous les touristes", assure un représentant d'agences de voyage...
Les touristes sont appelés à rentrer chez eux rapidement, car l'île est sujette à une forte croissance de l'épidémie de Covid-19 et les hôpitaux sont saturés.
"On s'occupe du rapatriement de tous les touristes en Martinique", tandis que ceux qui ont annulé leur voyage seront remboursés intégralement par "leur tour-opérateur ou leur agence de voyages", a affirmé mardi 10 août sur franceinfo Jean-Pierre Mas, président des Entreprises du voyage (EDV).
Le préfet de Martinique a en effet appelé à rapatrier les touristes le plus tôt possible, alors que l'île est soumise à un reconfinement strict pour trois semaines depuis lundi soir, après une recrudescence vive de l'épidémie de Covid-19. Les touristes vulnérables et non vaccinés sont appelés à rentrer chez eux au plus vite.
Des billets d'avion aux tarifs élevés
"Aujourd'hui, les touristes sont quelques centaines" sur place, a indiqué Jean-Pierre Mas, alors que nombre d'entre eux étaient partis à l'annonce du premier confinement. "Les compagnies aériennes vont mettre en place des vols supplémentaires pour assurer les rapatriements", a-t-il poursuivi. "Il reste des places dans des tarifs relativement élevés, entre 650 et 750 euros, mais il y a de la place pour rentrer", a affirmé le président des Entreprises du voyage. "On n'aura pas des aéroports engorgés", a-t-il ajouté, en précisant que les compagnies vont s'adapter à la demande.
Si les touristes abrègent leur séjour, "l'agence de voyages assure le rapatriement et peut rembourser la part de séjour qui n'est pas effectuée, si la durée de séjour est importante", a expliqué Jean-Pierre Mas. Les touristes partis sans agence doivent négocier avec leur hébergeur. "Pour rentrer, il faut qu'ils se rapprochent de la compagnie aérienne auprès de laquelle ils avaient réservé pour trouver un nouveau billet d'avion", a détaillé le professionnel. Selon lui, "c'est une seconde année difficile" pour les entreprises du voyage. "La Martinique est une destination importante qui avait déjà subi une très forte baisse cet été."
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