jeudi 13 janvier 2022

PERROS-GUIREC

 

À Perros-Guirec, dix ans de mouillage offerts aux « héros du port »


En refermant les portes du bassin du port de Perros-Guirec, laissées ouvertes par mégarde, Tyffanie et Titouan ont sauvé des centaines de bateaux, début janvier. Pour les remercier, la Ville leur offre leur place au port pendant dix ans.

Tyffanie Renaud et Titouan Galle ont sauvé des centaines de bateaux, en refermant les portes du port, début janvier. Pour les remercier, la Ville leur offre leur place au port, pendant dix ans.
Tyffanie Renaud et Titouan Galle ont sauvé des centaines de bateaux, en refermant les portes du port, début janvier. Pour les remercier, la Ville leur offre leur place au port, pendant dix ans. (Photo Ville de Perros-Guirec)

Grâce à leur sang-froid et leur débrouillardise, de nombreux bateaux ont été sauvés in extremis, dans le port de Perros-Guirec. Dans la nuit du 4 au 5 janvier, alors que l’eau descend dangereusement dans le bassin du port, dont les portes sont restées ouvertes après le malaise d’un agent, Tyffanie Renaud et Titouan Galle ont su agir vite et bien pour limiter les dégâts qui restent à évaluer.



Le port de Perros-Guirec se vide de son eau après un oubli de fermeture de portes


Un agent a quitté son poste avant de fermer les portes du port de Perros-Guirec (22), dans la soirée du mardi 4 janvier. Résultat, le niveau de l’eau est descendu d’1,5 m et de nombreux bateaux se sont retrouvés à sec.





Dans la matinée du mercredi 5 janvier, le niveau de l’eau était remonté. Les structures des pontons ont été arrachées pendant la nuit par les bateaux qui, à sec, se sont mis à pencher.
Dans la matinée du mercredi 5 janvier, le niveau de l’eau était remonté. Les structures des pontons ont été arrachées pendant la nuit par les bateaux qui, à sec, se sont mis à pencher. (Photo Camille André)



Les dégâts auraient pu être pires sans ces deux personnes qui se sont aperçues du problème car l’embarcation sur laquelle elles vivent s’est mise à pencher aux alentours de 23 h. « Voyant que les feux étaient restés verts, j’ai couru au poste de commande, il n’y avait personne donc j’ai fermé et appelé la police », témoigne Titouan Galle. Limitant la descente de l’eau, déjà passée de 2,5 m à 1 m.

Jean-Paul Tréguier à bord de son voilier Dufour 39 qui sort, a priori, indemne de sa nuit privé d’eau.
Jean-Paul Tréguier à bord de son voilier Dufour 39 qui sort, a priori, indemne de sa nuit privé d’eau. 


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