vendredi 25 août 2023

 

Les Sept-Îles, au large de Perros-Guirec, « une mosaïque remarquable d’habitats imbriqués »


Par Elodie Papin

L’extension de la réserve naturelle des Sept-Îles, au large de Perros-Guirec (22), passée en juillet de 280 à 19 700 hectares, sera « inaugurée », vendredi par le ministre Christophe Béchu. Sami Hassani, responsable de la conservation à Océanopolis, partage son regard sur la riche biodiversité de l’archipel, et revient sur l’avis donné sur l’extension par le conseil scientifique de la réserve, qu’il préside.

Pour Sami Hassani, président du conseil scientifique de la réserve des Sept-Îles, « les 19 700 hectares permettent d’englober de nombreux habitats sensibles : bancs de maërl, herbiers de zostères, forêts de laminaires. »
Pour Sami Hassani, président du conseil scientifique de la réserve des Sept-Îles, « les 19 700 hectares permettent d’englober de nombreux habitats sensibles : bancs de maërl, herbiers de zostères, forêts de laminaires. » (Photo Guy Bescond - Océanopolis)

Pourquoi la réserve naturelle nationale des Sept-Îles a-t-elle été étendue, passant de 280 à 19 700 hectares, en incluant une large zone marine ?

Il y a une volonté de l’État d’augmenter la surface des aires marines protégées. Et derrière cette politique générale, il y a une réalité : les enjeux marins sont forts. C’est très riche les Sept-Îles. Il y a une mosaïque d’habitats imbriqués, qui est remarquable. Ce n’est pas pour rien qu’il y a de grands prédateurs : des oiseaux comme les fous de Bassan ou des phoques gris. Cette faune s’alimente en mer.

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