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l’heure du succès arrive en 2021, lorsqu’il photographie, sans s’en rendre compte sur l’instant, le visage de Poséidon, le dieu grec des mers, jaillissant d’une vague, à Lesconil dans le Sud Finistère. Immédiatement, le succès est phénoménal. « Elle est devenue virale en 24 h et elle est vue par plusieurs millions de personnes dans le monde. Elle a été reprise au Brésil, en Israël, en Russie, aux USA… C’était de la folie. Encore aujourd’hui, on m’en parle. »
Dans le manoir de Keranden, tiers lieu landernéen, Mathieu Rivrin est depuis plusieurs jours dans le rush. « Le livre Tempêtes sort le 18 octobre mais il était en prévente. On a fait + 659 % par rapport à notre objectif fixé, sourit le photographe. On a vendu 1 649 livres, et donc j’ai 1 649 dédicaces à faire avant de les expédier. » La rançon du succès.
« Il y a tellement de vagues qui me rendent fou »
Ce qui lui vaut, bien entendu, une succession de sollicitations médiatiques. Depuis, il a rencontré Yann Arthus Bertrand, fait du drone pour un film avec Thomas Pesquet, a participé à des Racines et des Ailes, a un projet avec Thalassa cet hiver… Sans oublier la publication du beau livre Tempêtes aux éditions Ouest-France.
Ce n’est pas pour autant que le succès lui fait tourner la tête et il compte bien rester fidèle à son domaine de prédilection, même s’il se voit bien, plus tard, aller dans les terres. Les monts d’Arrée, les chaos de Huelgoat, les forêts l’attire aussi. Et à plus long terme encore, ses futures destinations pourraient être internationales. « Il y a tellement de vagues qui me rendent fou. Je pense à l’Australie, à Bali, à la vague de Teahupoo en Polynésie, celle de Nazaré au Portugal… »
Mais pour cela, il faudra, comme lors des tempêtes bretonnes, faire preuve de patience.
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