"C dans l'air" mardi 17 octobre 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux
Caroline Roux vous donne rendez-vous sur France 5 ce mardi 17 octobre 2023 à 17:30 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.
17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mardi 17 octobre 2023, Caroline Roux recevra : Jean-Michel Blanquer (ancien ministre de l'Education nationale).
Jean-Michel Blanquer est ancien ministre de l’Education nationale. Alors que sa parole est rare, il a finalement publié une tribune ce dimanche dans le Figaro intitulée “Quand cesserons-nous de nous vouloir coupable ?” dans laquelle il réagit à l’attaque islamiste menée par un jeune fiché S dans le lycée Gambetta d’Arras qui a ôté la vie à un professeur et sur les guerres menées contre Israël et l’Arménie, qui selon lui, “forment une réalité unique”.
L'assassinat du professeur Dominique Bernard intervient près trois ans jour pour jour, après celui de Samuel Paty, mais le contexte n'est plus le même. Ce nouvel attentat vient conforter ceux qui craignent une importation en France de la guerre entre Israël et le Hamas. Pour le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, “une atmosphère de djihadisme, de passage à l'acte, est évidente depuis samedi dernier”. La France est donc passé en alerte “urgence attentat”, niveau le plus élevé du dispositif Vigipirate et prévoit de déployer 7 000 soldats d'ici lundi sur le territoire. Des policiers ont donc été déployés aux portes des lycées et des collèges.
Ce lundi lors d'un déplacement organisé au lycée parisien Charlemagne, l’actuel ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal est revenu sur l'alerte à la bombe qui a touché le matin même le lycée Gambetta d'Arras, où est mort Dominique Bernard vendredi. Selon le ministre, cette alerte est la "168e alerte à la bombe adressée à nos établissements scolaires depuis la rentrée, depuis le 4 septembre". "C'est absolument inadmissible et inacceptable. On l'a vu ces dernières semaines, ce sont des menaces qui visent à intimider, à faire peur, et je veux être extrêmement clair et ferme sur ce sujet: il y aura une action et une réaction" a affirmé Gabriel Attal.
Jean-Michel Blanquer, ancien ministre de l’Éducation nationale, reviendra sur l’attaque islamiste d’Arras qui a ôté la vie à un professeur et sur l’état de l’école en France face aux menaces terroristes.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Wassim Nasr, journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24.
Soren Seelow, journaliste spécialiste des questions de terrorisme au Monde.
Audrey Goutard, cheffe de service enquête et reportage à France Télévisions.
Louis Hausalter, journaliste politique à Marianne.
Le thème de l'émission : Terrorisme
Deux morts. C'est le bilan de l'attentat hier soir à Bruxelles, dont l'auteur présumé, un Tunisien de 45 ans connu des services de police, est mort ce mardi matin lors de son arrestation. L'homme a pris pour cible des supporters suédois présents dans la capitale belge pour le match Belgique-Suède (qui a été arrêté). La Suède cristallise depuis plusieurs mois la colère des islamistes pour plusieurs profanations du Coran. « Nous sommes devenus une cible prioritaire » avait souligné en juillet dernier le Premier ministre suédois Ulf Kristersson. À l'heure actuelle, il n'y a donc aucun lien entre cet attentat et les événements en cours en Israël et à Gaza.
Sept ans après l'attentat de mars 2016 (qui a couté la vie à trente-cinq personnes), la Belgique fait donc à nouveau face au terrorisme islamique sur son sol. Et avec elle, c'est toute l'Europe qui craint une résurgence d'attentats alors que la situation au Proche-Orient risque de s'embraser. En France, le niveau d'alerte est au maximum. Face à la menace, Gérald Darmanin a annoncé hier soir le renforcement des effectifs à la frontière belge ainsi que doublement des effectifs policiers mobilisés pour le match France-Écosse ce soir à Lille.
Pendant ce temps, l'enquête se poursuit concernant l'attentat d'Arras. Alors que l'assaillant, Mohammed Mogouchkov, son frère et son cousin sont présentés au magistrat instructeur, la polémique monte autour de l'expulsion annulée du meurtrier et de sa famille. Arrivé en France avant l’âge de 13 ans, Mohammed Mogouchkov bénéficiait d’une protection absolue et n’était pas expulsable. Une disposition que Gérald Darmanin regrette aujourd’hui. Marine Le Pen comme François Hollande et d'autres politiques estiment cependant que l'expulsion aurait pu se faire car la loi l'autorise « en cas de comportements de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de l'État ».
La situation au Proche-Orient amplifie en tout cas le risque terroriste. Aujourd'hui, le Hamas a diffusé la vidéo d'une otage franco-israélienne. En réponse, Emmanuel Macron a appelé à une « libération immédiate » et « sans conditions ». La question des otages (et avec elle le casse-tête diplomatique) est donc cruciale avant l'offensive israélienne. Pour éviter que le conflit ne s'exporte, le président américain Joe Biden à quant à lui décidé de se rendre demain mercredi 18 à Israël .
Alors, que savons-nous de l'attentat d'hier à Bruxelles ?
L'État aurait-il pu expulser le terroriste d'Arras avant qu'il ne passe à l'acte ?
Comment résoudre la question des otages du Hamas ?
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