“Autant en emporte le vent”, une saga mythique
Révélée sous les traits de Scarlett O’Hara, divine pimbêche sudiste, Vivien Leigh remporte l’Oscar de la meilleure actrice en 1940 pour ce film de Victor Fleming.
Le gros livre de Margaret Mitchell ne cachait pas ses sympathies pour le Sud. Le Rhett Butler du livre était le portrait craché de Clark Gable : aucun problème, donc. Pour Scarlett, après avoir fait tourner des bouts d'essai à toutes les grandes comédiennes de l'époque (de Katharine Hepburn à Paulette Goddard, la mieux placée), Selznick, le producteur, choisit, alors que le tournage avait commencé (on tournait l'incendie d'Atlanta), une Anglaise semi-inconnue, Vivien Leigh.
Les metteurs en scène, eux, valsèrent. Victor Fleming signa finalement le film après l'abandon ou le renvoi de George Cukor et de Sam Wood. Autant en emporte le vent fut une réussite commerciale sans précédent et continue d'avoir ses fans éperdus. Leigh et Gable sont parfaits, c'est vrai : impossible d'oublier Scarlett, ruinée, se faisant une robe avec les rideaux de Tara, sa chère propriété. Ni Rhett, lassé des caprices de sa bien-aimée, qui lui lance : « Frankly, my dear, I don't give a damn ! » (traduction : « Franchement, ma chère, j'en ai rien à cirer ! »).
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