CHEZ POL

 aussi • Cérémonie d'ouverture des JO • El Niño va réchauffer le printemps • Voyage de Hidalgo à Tahiti • Une nouvelle plainte contre Depardieu • Le grand malaise des chefs d’établissement • Kémi Séba visé par une procédure de déchéance de nationalité • Pourquoi le patron Tracfin a été évincé • Polémique sur l'affiche des JO • L'appartement de Karl Lagerfeld

Capture d'écran X/@HugoCouturier Hors protocole Complaisance à l’égard du Hamas, quenelle, injures… L'examen d'une proposition de loi contre les discriminations et l’antisémitisme a viré au pugilat à l’Assemblée hier, avant d'être adoptée à l'unanimité des 107 votants (Renaissance, Horizons, MoDem, PS, LR, Écologistes et Liot). Les députés LFI, communistes et RN, eux, se sont abstenus. Et une scène a particulièrement tourné, quand Meyer Habib, habitué des esclandres, s'est approché du ministre de la Justice, qui siégeait au banc du gouvernement, avant d'être éloigné par les huissiers. Des images qui pouvaient laisser croire à une tension entre les deux hommes. Mais selon l'entourage du ministre, contacté par Chez Pol, point de polémique dans cette saynète étrange. Avant de descendre en furie voir EDM, Habib, en défendant l'un de ses amendements, a lu les insultes qu’il dit avoir reçues ces derniers jours. «À la fin, il était ému et est descendu en direction du ministre pour lui donner les feuilles avec les insultes», raconte l'entourage de Dupond-Moretti. Sauf que, rappelle notre interlocuteur, «la règle est que vous ne pouvez pas donner des documents de la main à la main dans l'hémicycle, ça doit passer par les huissiers qui font le transport de documents». Un cérémonial qu'Habib, député depuis 2013, ne pouvait pourtant pas ignorer. Dupond-Moretti a ensuite demandé aux huissiers de l'hémicycle de laisser le député des Français de l'étranger, proche de Benyamin Netanyahou, lui donner sa pochette. Puis le garde des Sceaux a repris la parole et le cours de la discussion de la proposition de loi.

Oui allô, passez-moi le service juridique s'il-vous-plaît.

On termine avec notre jeu du jour. Qu'est-ce que Jordan Bardella a essayé, en vain, d'interdire aux députés RN ? • De faire des sorties racistes • De contester la ligne officielle du parti • De parler de la Russie dans les médias Ça aurait pu être vrai mais c'est faux.  Pour retrouver les articles de Chez Pol, c'est juste ici  • De voter contre la constitutionnalisation de l'IVG Mais tout à fait ! Le Point raconte que le président du RN a tenté d'imposer aux députés de son camp de ne pas voter contre la constitutionnalisation de l'IVG. Signe de son autorité : 11 d'entre eux ont tout de même voté contre, en faisant le groupe parlementaire qui a le moins soutenu cette révision constitutionnelle.    Pour retrouver les articles de Chez Pol, c'est juste ici  • De participer à un événement organisé par Reconquête • De faire passer un salarié du parti pour un assistant parlementaire