Gabriel Attal, qui Ă©tait le plus jeune Premier ministre, comprend qu’il a vĂ©cu le sommet de sa carriĂšre a 34 ans. Et que c’est fini .
MĂȘme s’il se maintenait Ă Matignon jusqu’au 7 juillet prochain, date du second tour des Ă©lections lĂ©gislatives anticipĂ©es, Gabriel Attal pourrait Ă©chapper de peu Ă une prestigieuse distinction habituellement dĂ©volue aux premiers ministres. Pour ĂȘtre Ă©levĂ© grand-croix de l’ordre national du MĂ©rite et accrocher une rosette bleue Ă son veston, il lui faudrait franchir le cap des six mois passĂ©s Ă la tĂȘte du gouvernement, le 9 juillet prochain. Une gageure depuis qu’Emmanuel Macron a sonnĂ© le glas de la XVIe lĂ©gislature de la Ve RĂ©publique.
En cas de nouvel Ă©chec Ă©lectoral, le meilleur espoir de la majoritĂ© ferait pire qu’Ădith Cresson et rejoindrait Bernard Cazeneuve dans la catĂ©gorie des Ă©phĂ©mĂšres chefs de gouvernement...
L’impossibilitĂ© de mener cette rĂ©forme faute de rĂ©unir les parlementaires en CongrĂšs Ă Versailles est pourtant la consĂ©quence la plus immĂ©diate de la dissolution de l’AssemblĂ©e nationale...
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