JO Paris 2024 : l’histoire des Jeux en affiches pour entrer au musée ou... rester à la porte de l’histoire
À l’occasion de la révélation de l’affiche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ce lundi, retour sur les affiches inoubliables. Ou vite oubliées.
L’affiche officielle a, au fil des éditions, trouvé sa place dans le dispositif de communication des Jeux olympiques. Elle traverse les années avec plus ou moins de réussite.
La plus symétrique
Mexico 1968. Les lignes en noir et blanc, celles d'une piste, tournent autour du nom de la ville. Pedro Ramirez Vazquez, Eduardo Terrazas et Lance Wyman glissent juste un peu de couleurs pour symboliser les anneaux. L'affiche, comme les Jeux, s'incrustera.
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La plus artistique
La série d'anneaux empilée par London 2012. Elle pourrait avoir été saisie dans un pub à une heure de pointe. Prête à donner le tournis. Celui de jours de fête.
La plus colorée
Emil Huber saisit un athlète qui au comble de l'effort, regard fermé, corps tendu tient d'une main ferme une branche de laurier. Le fond de l’affiche des Jeux d’Amsterdam en 1928 est perturbé comme un ciel de Vincent Van Gogh à Auvers-sur-Oise.
La plus dépouillée
Les anneaux juste accompagnés d'un léger reflet. Juste surmontés du titre Montréal 1976. Sobre. Classique. Souvent utilisé ensuite.
L'historique : Athènes 1896
Il n'y a pas eu d'affiche pour accompagner les premiers Jeux de l'ère moderne. C'est la couverture du rapport officiel qui traversera les années. Symbolique (avec l'Acropole, le stade panathénaïque, le rameau d'olivier, la date 776 avant notre ère renvoyant aux premiers Jeux olympiques antiques).
La plus symbolique
La couronne d'olivier, symbole des Jeux de l'Antiquité sur le fond bleu des JO d'Athènes 2004. Le symbole est fort, clair.
Les Françaises
En 1900, c'est une escrimeuse toute de noir vêtue, portant les armes traditionnelles (fleuret, épée, sabre) qui, bien qu'aucune femme ne soit inscrite en compétition (elles n'entreront en Jeux qu'en 1924). En 1924, l'affiche de Jean Droit fige des athlètes effectuant le salut olympique.
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La première
La première affiche « officielle » date de Stockholm en 1912. Signée Olle Hjortzberg fait, porter par des figurants, des drapeaux. La nudité des protagonistes a été l'objet de critiques.
La plus sportive
Helsinki célèbre les JO de 1952 avec la statue de bronze du coureur finlandais Paavo Nurmi (9 médailles d'or entre 1920 et 1928, du 1.500 au 10.000 m). La statue court sur le globe.
La plus fouillis
Los Angeles 1984. Robert Rauschenberg a, dans une étoile, glissé des images. L'œil se perd. Les couleurs se disputent. Le message s'éteint.
La plus conceptuelle
L'affiche des Jeux de Rio de Janeiro en 2016. Le mouvement unit la nature et les athlètes. Symboles de diversité et d'harmonie.
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