● L'adieu à un monstre sacré. Bien plus qu’un acteur, Alain Delon était un mythe, une icône, un héros français dont le visage et le nom ont fait le tour du monde. Il s'est éteint hier dans sa maison de Douchy, à 88 ans, laissant derrière lui 88 films (aussi) et une vie extrêmement romanesque. De «Plein Soleil» à «Astérix aux Jeux olympiques», en passant par «Le Guépard» et «Borsalino», retour sur une carrière exceptionnelle.
● Des hommages par milliers. À l’annonce du décès de l’acteur, les réactions ont plu. Emmanuel Macron a rendu hommage à «un monument français», qui a «fait rêver le monde», et Rachida Dati à un «ami cher». Thierry Frémaux, Michel Drucker ou Paul Belmondo - le fils de Jean-Paul, dont il était si proche - ont aussi salué sa mémoire. Une autre légende du cinéma français, Brigitte Bardot, a évoqué «un vide abyssal que rien ni personne ne pourra combler», quand Claudia Cardinale a fait part de sa «tristesse beaucoup trop intense».
● Un crépuscule digne d'un film noir. «Mon bonheur, c’est entre Moteur ! et Coupez !», déclarait Alain Delon. Pourtant, son dernier film en tant qu’acteur remontait à 2008. Ces derniers mois, ses enfants se déchiraient autour de leur père, placé sous curatelle renforcée. «Je veux mourir», avait-il déclaré aux policiers venus enquêter après une plainte d'Alain-Fabien et Anthony, les fils se sentant mal aimés, et Anouchka, la préférée. |
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