samedi 4 janvier 2025

C DANS L'AIR 4 JANVIER

Darmanin et Retailleau face au narcotrafic




Darmanin durcit le ton face aux narcotrafiquants. 

En déplacement à Marseille, le ministre de la Justice a dévoilé une série de propositions pour intensifier la lutte. Il souhaite notamment isoler les principaux dealers en prison en s'inspirant des conditions de détention appliquées aux condamnés pour terrorisme. Gérald Darmanin veut aussi améliorer la coopération judiciaire internationale, notamment à Dubaï, où se cachent toujours des barons de la drogue.



Le nouveau gouvernement poursuit donc son offensive autoritaire. La nomination de Darmanin à la Justice permet de s’aligner à la politique répressive de son homologue à l’Intérieur, Bruno Retailleau. « Les problèmes de la police, ce sont les moyens de la justice », a déclaré Darmanin. Parmi leurs cibles : la DZ mafia, organisation criminelle marseillaise structurée, entreprenante, devenue un label arrivant à transformer en quelques heures des très jeunes en tueurs.


Ce ne sont pas que les métropoles qui sont gangrenées par ces trafics. Certaines villes moyennes de province souffrent de l'activité et de la rivalité de certains gangs dans leurs quartiers. Anne Vignot, maire écologiste de Besançon, en appelle à l'Etat pour « un travail à mener de manière systémique ». L'édile souhaite plus de sévèrité avec les consommateurs, tout en posant la question de la dépénalisation de certaines drogues.


Justement, depuis le 1er avril dernier, l'usage récréatif du cannabis est autorisé en Allemagne. Cette légalisation reste toutefois encadrée et continue de diviser la société allemande. Aux Pays-bas, l'usage et la revente de cannabis sont quant à eux réglementés mais non légalisés. Le marché noir reste donc la principale source d'approvisionnement du pays. Une législation encore loin de celle du Portugal qui, en 2001, est devenu le premier pays au monde a décriminaliser l'usage de toutes les drogues.


Alors, les mesures annoncées par Gérald Darmanin seront-elles efficaces ? Comment les villes moyennes de province peuvent-elles lutter contre le narcotrafic ? Où en est-on de la dépénalisation des drogues en Europe ?


Rendez-vous à 17.45 sur France 5. Vous pouvez nous poser dès maintenant vos questions sur Twitter avec le hashtag #cdanslair ou sur notre site : http://bit.ly/EmissionCdanslair.



Commentaires 

La drogue perdure parce que :

- pauvreté 

- société trop oppressive

- état de santé mentale général

- utilisation récréatives notamment dans la jet set

- résistance a la pression de la fonction ou de l'emploi 

- sur utilisation des anti douleurs dans la santé qui amène une résistance, ce qui amène les consommateurs vers la drogue

- impunité de la délinquance en col blanc 

Combattre la drogue uniquement sur le plan repressif est une funeste connerie. Le seule moyen de mettre fin a ce trafique, c'est qu'elle ait moins de clients. Parce que sur beaucoup de points cité plus haut, la politique sous Macron a causé des aggravation (destruction de l'hôpital public, remboursement de médicament moins efficace, suppression de fonctionnaire de santé, fermeture d'hôpitaux... explosion de la pauvreté et de précarité...) et donc une augmentation du traffic. Mellez ça au changement de génération de parrain et vous aurez un mélange explosif. La violence appelant la violence, la méthode Darmanain risque de causer des fusillades avec pertes civiles et policière évitable.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire