L'affaire Roswell
Etudier
l'affaire de Roswell est très délicat, car plusieurs versions existent, en plus
des nombreux canulars qui ont été inventés autour de cette histoire, sans
parler des affrontements entre croyants et sceptiques.
En premier lieu,
il faut revenir sur les événements eux-mêmes dans le but d'établir une
chronologie logique. Ensuite, il convient de citer les témoignages des
personnes qui ont participé de près ou de loin à l'affaire ainsi que de
s'intéresser à la fameuse vidéo de l'autopsie de l'extraterrestre. La troisième
partie sera une explication des événements et de tout ce qui a suivi.
L'HISTORIQUE DE L'AFFAIRE
1- LE
CADRE GEOGRAPHIQUE
On désigne par
Roswell, l'affaire mais aussi le lieu des événements de juillet 1947 alors que
le crash est censé s'être produit à côté de la ville de Corona au Nouveau
Mexique. Roswell est en fait le nom de la base militaire la plus proche.
2- LA
CHRONOLOGIE DES FAITS
Le mercredi 2 juillet,
William "Mac" Brazel, propriétaire d'un ranch au Nouveau Mexique,
entend, au cœur d'une nuit orageuse, une grande explosion. Le lendemain, en
promenant ses chèvres, il découvre un tas de débris éparpillés sur une grande
zone. Surpris par l'aspect de ces débris, il en ramasse quelques-uns qu'il
ramène à son ranch, les montrant à ses voisins et à sa famille.
Le dimanche 6
juillet, il va avertir le shérif du comté de Chaves : George Wilcox. Celui-ci
avertit alors la base militaire de Roswell : le " Roswell Army Air Field
".
Le lundi 7
juillet, deux militaires se rendent sur les lieux du crash : il s'agit du major
Jesse Marcel et du capitaine Sheridan Cavitt qui inspectent les débris. Les
deux hommes ramènent quelques échantillons à la base.
Le 8 juillet, le
colonel Blanchard ordonne de boucler le périmètre du crash. Les débris sont
ramassés et emmenés par camion à la base de Roswell d'où ils seront transférés
par avion aux bases militaires de Fort Worth et de Wright Field.
Lors de cette
journée, un deuxième site aurait été découvert par des "archéologues"
qui auraient observé l'épave d'un vaisseau avec quatre corps humanoïdes. Ce
site aurait été rapidement balisé par les forces militaires.
Ce même 8
juillet, l'armée publie, par le porte-parole de la base, Walter Haut, un
communiqué officiel
annonçant qu'elle serait en possession de débris d'origine extraterrestre.
Cette déclaration émane de William Blanchard, le commandant de la base de
Roswell, et entraîne immédiatement une effervescence de toute la presse du pays
qui se rue dans la région.
Mais quelques
heures après le premier communiqué, un second est diffusé sous l'ordre du
brigadier-général Roger Ramey qui prend l'affaire en main. Ramey annonce que le
colonel Blanchard s'est trompé et qu'après examen des débris, il s'agirait, non
pas d'une soucoupe volante, mais des restes d'un ballon météorologique couplé à
un réflecteur radar.
Ce communiqué
satisfait la presse et l'incident de Roswell tombe dans l'oubli.
C'est plus de 30
ans plus tard que l'affaire rebondit lorsque Charles Berlitz et l'ufologue
William L. Moore (qui fait également appel aux recherches du physicien
nucléaire Stanton Friedman) publient en 1980 un livre basé sur une enquête
minutieuse réalisée à partir du milieu des années 70. Ils ont réussi à
retrouver les témoins de l'époque et ont reconstitué une histoire où il serait
question de soucoupe volante et d'extraterrestres et non pas de ballon météo.
Ce livre est un
succès et contribue largement à répandre la rumeur selon laquelle l'armée
américaine occulterait les événements de Roswell, notamment le fait qu'une
soucoupe volante se serait bien écrasée.
En 1994, une
antenne du Congrès américain, le General Accounting Office (GAO) demande aux
militaires une enquête officielle sur l'affaire Roswell. Le colonel Richard
Weaver rend un rapport qui désigne les débris comme ceux d'un ballon du projet
classé top secret " Mogul ". Ce projet élaboré pendant la guerre
froide devait servir au repérage d'une éventuelle activité nucléaire de la part
des militaires soviétiques. Le système était constitué de ballons qui portaient
des réflecteurs radars et des détecteurs acoustiques, le tout étant lancé à
très haute altitude.
Cependant
l'affaire n'en reste pas là, car en mai 1995, le producteur Ray Santilli
affirme posséder une preuve visuelle d'un crash extraterrestre en 1947 : c'est
un film de l'autopsie d'un des corps récupérés après le crash.
Suite à la
diffusion de ce film, une partie de l'opinion publique en vient à croire à un
complot militaire pour taire la vérité. Un nouveau rebondissement a cependant
lieu : le film est un faux et la thèse des petits hommes verts tombe à l'eau
car les ufologues sont tournés en dérision par ce canular. Officiellement,
c'est donc la thèse du ballon top secret qui prévaut.
TEMOIGNAGES ET FILM DE L'AUTOPSIE
1- LES
TEMOIGNAGES
Beaucoup de
témoins furent entendus, ou encore cités par les auteurs des nombreux ouvrages
sur l'extraterrestre de Roswell. D'après les livres, on peut constater que de
nombreux récits de témoins se recoupent et convergent dans le même sens, comme
on va le voir :
Le premier
témoin d'importance est William "Mac" Brazel qui a trouvé les débris
et par lequel tout a commencé. Il est dit que Brazel aurait été conduit par
l'armée à la base de Roswell dans le but de le convaincre de modifier son
témoignage à propos des débris, afin que celui-ci concorde enfin avec
l'histoire du ballon.
Auparavant, William "Mac" Brazel avait
raconté dans le journal de Roswell que les débris ressemblaient à du papier
aluminium que l'on pouvait écraser mais qui reprenait toujours sa forme
initiale. Selon lui, il était impossible de découper ce matériau.
Loretta Proctor
: c'est la voisine de Brazel. Elle fut parmi les premières personnes à voir les
débris. Elle parle d'un morceau qui ressemblait à du bronze ou du plastique, de
couleur marron clair : " La pièce était légère comme du bois de balsa,
elle faisait 10 cm de long et juste un peu plus large qu'un stylo ".
Elle mentionne aussi des sortes de hiéroglyphes, et
une sorte de bande adhésive sur les morceaux.
Bessie Brazel,
la fille de William "Mac" Brazel. Elle parle aussi de la ressemblance
avec l'aluminium ainsi que du ruban adhésif. Elle déclare que les pièces
avaient une largeur de la taille d'un ballon de basket et qu'elles ne pouvaient
être tordues.
Bill Brazel, le
fils de William "Mac" Brazel. Il cite également la ressemblance avec
le papier aluminium et son extrême solidité. Il évoque aussi la ressemblance
avec le bois de balsa.
Glenn Dennis, un
employé de l'entreprise des pompes funèbres de la ville au moment des
événements. Alors qu'il se rendait à l'hôpital de la base militaire, il aperçut
les débris dans une ambulance : il parle d'acier inoxydable et de signes
évoquant des hiéroglyphes. Il affirme avoir été contacté par les militaires qui
voulaient savoir comment conserver des corps très abîmés. Glenn Dennis cite
aussi une infirmière qui aurait pratiqué un examen des corps et qui lui en
aurait donné la description. Cette infirmière n'a jamais été retrouvée, et
Glenn Dennis refusera de donner son identité pour la protéger.
Jesse Marcel :
major à la base de Roswell, il fut l'un des premiers militaires à voir les
débris et était convaincu que ce n'étaient pas les débris d'un ballon. Jesse
Marcel est mort en 1986. Il a cité des baguettes en I ainsi que des
hiéroglyphes.
Sheridan Cavitt:
capitaine à la base de Roswell, il accompagnait Jesse Marcel. Il est convaincu
depuis le début qu'il s'agit d'un ballon météorologique et cite aussi des
feuilles d'aluminium ainsi que les baguettes an I.
2-
LE FILM DE L'AUTOPSIE
L'origine
de ce film remonte à 1992. Le producteur Ray Santilli s'était rendu à Cleveland
pour acheter des bobines d'un film sur la première apparition d'Elvis Presley
en 1955. Le vendeur de bobines s'appelait Jack Barnett, ancien cameraman de
l'armée. D'après Santilli, il lui proposa une autre bobine où l'on pouvait voir
l'autopsie d'un extraterrestre.
Ce film a été
diffusé pour la première fois le 5 mai 1995 au Museum of London où une centaine
de personnes étaient présentes : des représentants des médias ainsi que des
ufologues, en résumé des acheteurs potentiels.
C'est un
document de 17 minutes en noir et blanc dont la qualité est plus que médiocre.
Dans ce film, on voit deux médecins portant des masques et un cameraman dans
une salle où l'on pratique l'autopsie d'un corps humanoïde dont la taille
avoisine les 1,20 m. La tête et le ventre sont disproportionnés, le sexe est
indéfini. Mis à part une plaie à la jambe, aucune autre blessure n'est visible.
Le cadavre aurait été récupéré dans l'épave de l'engin qui se serait écrasé à
Roswell en 1947. Ce film a fait le tour du monde et les chaînes de télévision
de plus de 25 pays ont acheté les droits de diffusion à prix d'or (ce film
aurait rapporté plus de 25 millions de dollars au producteur Ray Santilli). La
projection de ce film s'accompagnait de débats où l'on discutait de son
authenticité, débats au cours desquels, à la surprise générale, c'étaient les
vrais experts en OVNI qui émettaient des doutes au sujet du document.
En effet,
aucun visage n'a été identifié sur cette vidéo. Même la personne se trouvant à
l'extérieur de la salle d'autopsie porte un masque. Pour quelle raison ?
EXPLICATION DE LA SUPERCHERIE
1- LE
CRASH
L'affaire
Roswell repose sur le double communiqué de l'armée. En effet, si le second
message avait été le seul publié, jamais cette histoire n'aurait dépassé la
région de Roswell et l'encre n'aurait pas ainsi coulé à flots.
Dès le début,
c'est le scepticisme qui aurait dû s'appliquer. En 1947, les bandes dessinées
de science-fiction remportaient un large succès et de nombreuses personnes
avaient cru voir des soucoupes volantes. Avant Roswell, la dernière observation
retentissante remontait à peine au 24 juin. Un homme d'affaire américain,
Kenneth Arnold, avait cru voir des OVNI alors qu'il volait à bord de son avion
privé. Il s'agissait selon lui d'objets volants de forme arrondie, en formation
et qui réfléchissaient la lumière du soleil. Après l'enquête, on découvrit
qu'il ne s'agissait que de prototypes américains appelés " crêpes volantes
".
En imaginant que
l'un de ces prototypes se soit écrasé et ait été découvert par un fermier, on
aurait eu alors de fortes chances d'obtenir le même genre d'histoire que celle
de Roswell deux semaines après.
De plus,
l'immense majorité des cas d'observations d'OVNI reposait sur des témoignages
et non pas sur des preuves matérielles. Roswell ne déroge pas à la règle.
Il ne faut pas
chercher bien loin pour découvrir les premières aberrations dans cette affaire
puisque la chronologie des événements montre tout simplement que les premiers
témoins commencèrent à parler à la fin des années 70, soit près de 30 ans
après. Pourquoi un tel silence de 30 ans et surtout pourquoi attendre
l'intervention des journalistes ou des ufologues pour tout raconter ? S'il
s'était vraiment agi d'un OVNI et si le gouvernement avait voulu étouffer
l'affaire, cela aurait tout de même fini par éclater quelque temps après. Non,
au lieu de cela, les témoins sont restés silencieux pendant 30 ans, durant
lesquels ils ont pu oublier des détails, en rajouter et surtout s'échanger des
informations. On a ainsi aujourd'hui un grand nombre de témoins mais beaucoup
tiennent leurs informations de seconde main. En plus, parmi tous ceux qui
affirment avoir eu des débris en leur possession, plus aucun n'en possède
aujourd'hui, avançant tout simplement que l'armée les a repris ou qu'ils ont
disparu. Et c'est là le plus gênant car il n'existe pas le moindre fragment de
preuve matérielle pour étayer tous ces témoignages.
Et si les
premiers témoins (Jesse Marcel, Sheridan Cavitt et William Brazel) font de
brèves descriptions des débris, on remarque que plus le témoin se trouve
éloigné du cœur des faits, plus il devient précis dans son témoignage, ce qui
est un comble.
Un autre fait
amusant est de constater que les témoins décrivent des éléments, très solides,
dont l'apparence évoque du bois, de l'aluminium, du nylon ou encore des bandes
adhésives. Cela fait plus penser à un cerf-volant qu'à un vaisseau spatial qui
a dû parcourir des milliards de km à des vitesses folles et supporter le choc
de l'entrée dans l'atmosphère.
On peut aussi
citer les témoignages très divergents en ce qui concerne la zone du crash et
ses dimensions.
Que les hommes aient
une vision différente des distances est peut-être acceptable, seulement dans de
telles proportions, c'est impensable !
Pour terminer,
il convient de dire aussi que beaucoup de témoins actuels parlent au nom des
vrais témoins, décédés depuis, comme c'est le cas pour le major Jesse Marcel.
On peut aussi douter de la crédibilité du témoignage d'une femme qui n'avait
que 12 ans lors des faits
2-
L'AUTOPSIE
Au sujet du film
Il est
pratiquement acquis aujourd'hui que c'est un faux, et on va en voir les différentes
raisons.
· Dès le début,
les ufologues, les personnes les plus disposées à croire, furent les plus
sceptiques et les plus réticents vis-à-vis de ce document vidéo.
· Jack Barnett,
l'homme qui aurait filmé l'autopsie en 1947 et vendu le film en 1992 à Ray
Santilli, est mort en 1967, d'où un gros problème de crédibilité.
· Personne n'a
jamais vu les bobines originales du film. Ce ne sont que des copies sur
cassette qui ont circulé. Néanmoins, un échantillon de la bobine originale a
été confié à la société Kodak pour analyse. Le fragment daterait bien de 1947.
Hélas, ce fragment ne montre aucune image et a pu être prélevé sur n'importe
quel autre film de 1947. Le producteur Ray Santilli ne répondit même pas aux
demandes réitérées pour obtenir un échantillon avec une image complète.
Le film et la
manière dont se déroule l'autopsie sont aussi très bizarres. Selon d'anciens caméramans
professionnels, rien ne correspond aux standards d'époque en matière de films
d'autopsies.
· D'abord le
film est en noir et blanc, alors que la couleur était déjà utilisée à l'époque.
· Durant
l'autopsie, le cameraman se déplace alors que dans les procédures officielles,
il y avait deux caméras fixes.
· De plus, on
note l'absence du photographe qui prenait toujours des clichés pendant que le
film se tournait.
La qualité du
film est vraiment déroutante, comme si le souci était de ne pas trop en montrer
: le comble pour une autopsie !
Le chirurgien
Joseph A. Bauer (Cleveland) a étudié le film et publié un article à son sujet,
dans lequel il précise que les ciseaux de chirurgien ne doivent jamais être
tenus par le pouce et l'index comme c'est le cas dans le film. Que lors d'une
dissection, on doit éponger et irriguer les tissus, ce dont il n'est pas
question dans la vidéo.
Bref, ce n'est
pas une autopsie mais une " boucherie " qui aurait détruit tous les
organes et empêché d'en savoir plus.
Au sujet de l'extraterrestre
Les témoins
parlent d'un corps mince, de mains avec 4 doigts et des ventouses, d'absence de
lobes aux oreilles et d’yeux légèrement bridés. Dans le film de l'autopsie, on
constate que le corps du prétendu extraterrestre est gros, que sa main porte 6
doigts, qu'il a des lobes aux oreilles et que ses yeux sont noirs et non
bridés.
Il y a une trop
grande différence entre l'aspect extérieur et l'aspect intérieur du cadavre.
L'extérieur est complètement humanoïde (même les os visibles dans les
blessures) alors que l'intérieur présente un caractère complètement étranger
(aucun organe ressemblant à ceux d'un corps humain).
Et même si toute
confirmation était inutile, des spécialistes en effets spéciaux pour le cinéma
signalent que ce corps est un mannequin car sa position n'est pas celle d'un
homme allongé sur une table : le mannequin aurait été conçu pour être mis en
position debout.
Un dernier
argument mais de poids : le vaisseau a été brisé en milliers de morceaux malgré
la solidité de ses composants. Si l'être de la vidéo avait été à son bord,
comment se fait-il qu'il n'ait eu qu'une légère blessure à la jambe, blessure
qui n'aurait d'ailleurs pu entraîner son décès.
Eléments anatomiques
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</>
Témoignages
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</>
Film de l'autopsie
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</>
Corps
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</>
mince
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gros
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</>
Mains
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</>
4 doigts avec
ventouses
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</>
6 doigts
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</>
Oreilles
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</>
pas de lobes
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</>
lobes
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</>
Yeux
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</>
légèrement
bridés
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</>
non bridés
| <><>
</>
Cf. les deux vidéos jointes (disponibles uniquement dans
le rapport d'origine).
Après avoir bien
examiné nos documents, nous avons constaté une différence frappante entre les
documents photos et les vidéos : sur la photo ci-dessus, on peut voir que la
jambe gauche du cadavre est blessée alors que sur les vidéos la plaie est
située sur la jambe droite. (ndc : cette constatation s'explique sans doute
aisément par le fait que la photo extraite du film a été inversée au tirage.)
Une deuxième autopsie ?
Elle a été visionnée
par quelques personnes mais n'a jamais été présentée au grand public.
Cette vidéo
présente une autopsie réalisée dans l'urgence sous une tente très mal éclairée.
· La créature
sur la table n'est pas la même que celle de la première autopsie.
· Les médecins
ne portent aucune protection mais leurs visages ne sont toujours pas
identifiables.
· Lors de la
première diffusion de cette vidéo, on pouvait lire, dans le coin inférieur
droit, l'incrustation suivante :
RESTRICTED ACCESS
A01 CLASSIFICATION
SUBJECT 1 of 2
JULY 30 th 1947
| <><>
</>
* Cette
incrustation a disparu dans les projections suivantes après que sa crédibilité
a été mise en cause.
* Le code RESTRICTED ACCESS n'existe pas dans la
classification militaire américaine.
* Le code A01 CLASSIFICATION est lui aussi inconnu dans
la classification militaire américaine.
* Le format de la date ne correspond pas à celui utilisé
par l'armée américaine. En effet, cette dernière utilise le format
Jour-Mois-Année. La date aurait donc dû apparaître sous la forme : 30 JULY
1947.
Une
séquence de cette deuxième autopsie montre des débris de l'ovni sous une tente.
· Les débris ne
correspondent pas aux témoignages de l'époque (en particulier les morceaux avec
des empreintes de mains).
· L'un des
débris longuement montré dans la vidéo ressemble au débris décrit par les
témoins (par exemple Jesse Marcel). Mais s'il lui ressemble quant à la forme,
ce n'est le cas ni pour les dimensions ni pour les figures qui apparaissent à
sa surface.
Le major Jesse Marcel présentant l'un des débris
(8 juillet 1947, bureau du brigadier général Roger Ramey, Fort Worth)
Le major Jesse Marcel présentant l'un des débris
(8 juillet 1947, bureau du brigadier général Roger Ramey, Fort Worth)
CONCLUSION
Pour résumer,
l'affaire Roswell fut un formidable battage médiatique, pour rien !
Mais si
aujourd'hui, l'on est certain que le film de l'autopsie est un faux et qu'il
n'a été que le fruit d'un producteur opportuniste abusant de la naïveté des
gens et de leur grand intérêt pour les petits hommes verts, que penser du crash
de Roswell en lui-même ?
Des témoignages
bizarres surgissant 30 ans après les faits et absolument aucune preuve
matérielle ; le plus fort, c'est que sans les contradictions de l'armée dans
ses communiqués, jamais personne n'aurait porté le moindre intérêt au crash de
Roswell.
Voilà pourquoi
aujourd'hui la théorie du ballon est la plus probable malgré un doute qui
subsiste et subsistera encore longtemps car les gens croient fermement aux OVNI
(85% des Américains sont convaincus qu'il s'est passé quelque chose à Roswell).