vendredi 18 juillet 2003

L'AFFAIRE ROSWELL


L'affaire Roswell
 

L'affaire Roswell est sans doute le cas, en matière d'OVNI, qui a le plus passionné le public et remporté ainsi un franc succès. Il se révèle être un marché énorme. En effet, des dizaines de livres ont été publiés sur le sujet et les télévisions du monde entier y ont consacré des heures de reportages. La ville de Roswell compte aujourd'hui 2 musées sur les extraterrestres et un merchandising énorme s'est créé autour du mythe des petits hommes verts.


Etudier l'affaire de Roswell est très délicat, car plusieurs versions existent, en plus des nombreux canulars qui ont été inventés autour de cette histoire, sans parler des affrontements entre croyants et sceptiques.


En premier lieu, il faut revenir sur les événements eux-mêmes dans le but d'établir une chronologie logique. Ensuite, il convient de citer les témoignages des personnes qui ont participé de près ou de loin à l'affaire ainsi que de s'intéresser à la fameuse vidéo de l'autopsie de l'extraterrestre. La troisième partie sera une explication des événements et de tout ce qui a suivi.

L'HISTORIQUE DE L'AFFAIRE



1- LE CADRE GEOGRAPHIQUE


On désigne par Roswell, l'affaire mais aussi le lieu des événements de juillet 1947 alors que le crash est censé s'être produit à côté de la ville de Corona au Nouveau Mexique. Roswell est en fait le nom de la base militaire la plus proche.


2- LA CHRONOLOGIE DES FAITS


Le mercredi 2 juillet, William "Mac" Brazel, propriétaire d'un ranch au Nouveau Mexique, entend, au cœur d'une nuit orageuse, une grande explosion. Le lendemain, en promenant ses chèvres, il découvre un tas de débris éparpillés sur une grande zone. Surpris par l'aspect de ces débris, il en ramasse quelques-uns qu'il ramène à son ranch, les montrant à ses voisins et à sa famille.


Le dimanche 6 juillet, il va avertir le shérif du comté de Chaves : George Wilcox. Celui-ci avertit alors la base militaire de Roswell : le " Roswell Army Air Field ".


Le lundi 7 juillet, deux militaires se rendent sur les lieux du crash : il s'agit du major Jesse Marcel et du capitaine Sheridan Cavitt qui inspectent les débris. Les deux hommes ramènent quelques échantillons à la base.


Le 8 juillet, le colonel Blanchard ordonne de boucler le périmètre du crash. Les débris sont ramassés et emmenés par camion à la base de Roswell d'où ils seront transférés par avion aux bases militaires de Fort Worth et de Wright Field.


Lors de cette journée, un deuxième site aurait été découvert par des "archéologues" qui auraient observé l'épave d'un vaisseau avec quatre corps humanoïdes. Ce site aurait été rapidement balisé par les forces militaires.


Ce même 8 juillet, l'armée publie, par le porte-parole de la base, Walter Haut, un communiqué officiel annonçant qu'elle serait en possession de débris d'origine extraterrestre. Cette déclaration émane de William Blanchard, le commandant de la base de Roswell, et entraîne immédiatement une effervescence de toute la presse du pays qui se rue dans la région.




Mais quelques heures après le premier communiqué, un second est diffusé sous l'ordre du brigadier-général Roger Ramey qui prend l'affaire en main. Ramey annonce que le colonel Blanchard s'est trompé et qu'après examen des débris, il s'agirait, non pas d'une soucoupe volante, mais des restes d'un ballon météorologique couplé à un réflecteur radar.


Ce communiqué satisfait la presse et l'incident de Roswell tombe dans l'oubli.


C'est plus de 30 ans plus tard que l'affaire rebondit lorsque Charles Berlitz et l'ufologue William L. Moore (qui fait également appel aux recherches du physicien nucléaire Stanton Friedman) publient en 1980 un livre basé sur une enquête minutieuse réalisée à partir du milieu des années 70. Ils ont réussi à retrouver les témoins de l'époque et ont reconstitué une histoire où il serait question de soucoupe volante et d'extraterrestres et non pas de ballon météo.


Ce livre est un succès et contribue largement à répandre la rumeur selon laquelle l'armée américaine occulterait les événements de Roswell, notamment le fait qu'une soucoupe volante se serait bien écrasée.


En 1994, une antenne du Congrès américain, le General Accounting Office (GAO) demande aux militaires une enquête officielle sur l'affaire Roswell. Le colonel Richard Weaver rend un rapport qui désigne les débris comme ceux d'un ballon du projet classé top secret " Mogul ". Ce projet élaboré pendant la guerre froide devait servir au repérage d'une éventuelle activité nucléaire de la part des militaires soviétiques. Le système était constitué de ballons qui portaient des réflecteurs radars et des détecteurs acoustiques, le tout étant lancé à très haute altitude.


Cependant l'affaire n'en reste pas là, car en mai 1995, le producteur Ray Santilli affirme posséder une preuve visuelle d'un crash extraterrestre en 1947 : c'est un film de l'autopsie d'un des corps récupérés après le crash.


Suite à la diffusion de ce film, une partie de l'opinion publique en vient à croire à un complot militaire pour taire la vérité. Un nouveau rebondissement a cependant lieu : le film est un faux et la thèse des petits hommes verts tombe à l'eau car les ufologues sont tournés en dérision par ce canular. Officiellement, c'est donc la thèse du ballon top secret qui prévaut.

TEMOIGNAGES ET FILM DE L'AUTOPSIE


1- LES TEMOIGNAGES


Beaucoup de témoins furent entendus, ou encore cités par les auteurs des nombreux ouvrages sur l'extraterrestre de Roswell. D'après les livres, on peut constater que de nombreux récits de témoins se recoupent et convergent dans le même sens, comme on va le voir :


Le premier témoin d'importance est William "Mac" Brazel qui a trouvé les débris et par lequel tout a commencé. Il est dit que Brazel aurait été conduit par l'armée à la base de Roswell dans le but de le convaincre de modifier son témoignage à propos des débris, afin que celui-ci concorde enfin avec l'histoire du ballon.


Auparavant, William "Mac" Brazel avait raconté dans le journal de Roswell que les débris ressemblaient à du papier aluminium que l'on pouvait écraser mais qui reprenait toujours sa forme initiale. Selon lui, il était impossible de découper ce matériau.


Loretta Proctor : c'est la voisine de Brazel. Elle fut parmi les premières personnes à voir les débris. Elle parle d'un morceau qui ressemblait à du bronze ou du plastique, de couleur marron clair : " La pièce était légère comme du bois de balsa, elle faisait 10 cm de long et juste un peu plus large qu'un stylo ".


Elle mentionne aussi des sortes de hiéroglyphes, et une sorte de bande adhésive sur les morceaux.


Bessie Brazel, la fille de William "Mac" Brazel. Elle parle aussi de la ressemblance avec l'aluminium ainsi que du ruban adhésif. Elle déclare que les pièces avaient une largeur de la taille d'un ballon de basket et qu'elles ne pouvaient être tordues.


Bill Brazel, le fils de William "Mac" Brazel. Il cite également la ressemblance avec le papier aluminium et son extrême solidité. Il évoque aussi la ressemblance avec le bois de balsa.


Glenn Dennis, un employé de l'entreprise des pompes funèbres de la ville au moment des événements. Alors qu'il se rendait à l'hôpital de la base militaire, il aperçut les débris dans une ambulance : il parle d'acier inoxydable et de signes évoquant des hiéroglyphes. Il affirme avoir été contacté par les militaires qui voulaient savoir comment conserver des corps très abîmés. Glenn Dennis cite aussi une infirmière qui aurait pratiqué un examen des corps et qui lui en aurait donné la description. Cette infirmière n'a jamais été retrouvée, et Glenn Dennis refusera de donner son identité pour la protéger.


Jesse Marcel : major à la base de Roswell, il fut l'un des premiers militaires à voir les débris et était convaincu que ce n'étaient pas les débris d'un ballon. Jesse Marcel est mort en 1986. Il a cité des baguettes en I ainsi que des hiéroglyphes.


Sheridan Cavitt: capitaine à la base de Roswell, il accompagnait Jesse Marcel. Il est convaincu depuis le début qu'il s'agit d'un ballon météorologique et cite aussi des feuilles d'aluminium ainsi que les baguettes an I.


2- LE FILM DE L'AUTOPSIE


L'origine de ce film remonte à 1992. Le producteur Ray Santilli s'était rendu à Cleveland pour acheter des bobines d'un film sur la première apparition d'Elvis Presley en 1955. Le vendeur de bobines s'appelait Jack Barnett, ancien cameraman de l'armée. D'après Santilli, il lui proposa une autre bobine où l'on pouvait voir l'autopsie d'un extraterrestre.


Ce film a été diffusé pour la première fois le 5 mai 1995 au Museum of London où une centaine de personnes étaient présentes : des représentants des médias ainsi que des ufologues, en résumé des acheteurs potentiels.


C'est un document de 17 minutes en noir et blanc dont la qualité est plus que médiocre. Dans ce film, on voit deux médecins portant des masques et un cameraman dans une salle où l'on pratique l'autopsie d'un corps humanoïde dont la taille avoisine les 1,20 m. La tête et le ventre sont disproportionnés, le sexe est indéfini. Mis à part une plaie à la jambe, aucune autre blessure n'est visible. Le cadavre aurait été récupéré dans l'épave de l'engin qui se serait écrasé à Roswell en 1947. Ce film a fait le tour du monde et les chaînes de télévision de plus de 25 pays ont acheté les droits de diffusion à prix d'or (ce film aurait rapporté plus de 25 millions de dollars au producteur Ray Santilli). La projection de ce film s'accompagnait de débats où l'on discutait de son authenticité, débats au cours desquels, à la surprise générale, c'étaient les vrais experts en OVNI qui émettaient des doutes au sujet du document.


En effet, aucun visage n'a été identifié sur cette vidéo. Même la personne se trouvant à l'extérieur de la salle d'autopsie porte un masque. Pour quelle raison ?

EXPLICATION DE LA SUPERCHERIE



1- LE CRASH


L'affaire Roswell repose sur le double communiqué de l'armée. En effet, si le second message avait été le seul publié, jamais cette histoire n'aurait dépassé la région de Roswell et l'encre n'aurait pas ainsi coulé à flots.


Dès le début, c'est le scepticisme qui aurait dû s'appliquer. En 1947, les bandes dessinées de science-fiction remportaient un large succès et de nombreuses personnes avaient cru voir des soucoupes volantes. Avant Roswell, la dernière observation retentissante remontait à peine au 24 juin. Un homme d'affaire américain, Kenneth Arnold, avait cru voir des OVNI alors qu'il volait à bord de son avion privé. Il s'agissait selon lui d'objets volants de forme arrondie, en formation et qui réfléchissaient la lumière du soleil. Après l'enquête, on découvrit qu'il ne s'agissait que de prototypes américains appelés " crêpes volantes ".


En imaginant que l'un de ces prototypes se soit écrasé et ait été découvert par un fermier, on aurait eu alors de fortes chances d'obtenir le même genre d'histoire que celle de Roswell deux semaines après.


De plus, l'immense majorité des cas d'observations d'OVNI reposait sur des témoignages et non pas sur des preuves matérielles. Roswell ne déroge pas à la règle.


Il ne faut pas chercher bien loin pour découvrir les premières aberrations dans cette affaire puisque la chronologie des événements montre tout simplement que les premiers témoins commencèrent à parler à la fin des années 70, soit près de 30 ans après. Pourquoi un tel silence de 30 ans et surtout pourquoi attendre l'intervention des journalistes ou des ufologues pour tout raconter ? S'il s'était vraiment agi d'un OVNI et si le gouvernement avait voulu étouffer l'affaire, cela aurait tout de même fini par éclater quelque temps après. Non, au lieu de cela, les témoins sont restés silencieux pendant 30 ans, durant lesquels ils ont pu oublier des détails, en rajouter et surtout s'échanger des informations. On a ainsi aujourd'hui un grand nombre de témoins mais beaucoup tiennent leurs informations de seconde main. En plus, parmi tous ceux qui affirment avoir eu des débris en leur possession, plus aucun n'en possède aujourd'hui, avançant tout simplement que l'armée les a repris ou qu'ils ont disparu. Et c'est là le plus gênant car il n'existe pas le moindre fragment de preuve matérielle pour étayer tous ces témoignages.


Et si les premiers témoins (Jesse Marcel, Sheridan Cavitt et William Brazel) font de brèves descriptions des débris, on remarque que plus le témoin se trouve éloigné du cœur des faits, plus il devient précis dans son témoignage, ce qui est un comble.


Un autre fait amusant est de constater que les témoins décrivent des éléments, très solides, dont l'apparence évoque du bois, de l'aluminium, du nylon ou encore des bandes adhésives. Cela fait plus penser à un cerf-volant qu'à un vaisseau spatial qui a dû parcourir des milliards de km à des vitesses folles et supporter le choc de l'entrée dans l'atmosphère.


On peut aussi citer les témoignages très divergents en ce qui concerne la zone du crash et ses dimensions.


Que les hommes aient une vision différente des distances est peut-être acceptable, seulement dans de telles proportions, c'est impensable !


Pour terminer, il convient de dire aussi que beaucoup de témoins actuels parlent au nom des vrais témoins, décédés depuis, comme c'est le cas pour le major Jesse Marcel. On peut aussi douter de la crédibilité du témoignage d'une femme qui n'avait que 12 ans lors des faits
2- L'AUTOPSIE


Au sujet du film


Il est pratiquement acquis aujourd'hui que c'est un faux, et on va en voir les différentes raisons.


· Dès le début, les ufologues, les personnes les plus disposées à croire, furent les plus sceptiques et les plus réticents vis-à-vis de ce document vidéo.


· Jack Barnett, l'homme qui aurait filmé l'autopsie en 1947 et vendu le film en 1992 à Ray Santilli, est mort en 1967, d'où un gros problème de crédibilité.


· Personne n'a jamais vu les bobines originales du film. Ce ne sont que des copies sur cassette qui ont circulé. Néanmoins, un échantillon de la bobine originale a été confié à la société Kodak pour analyse. Le fragment daterait bien de 1947. Hélas, ce fragment ne montre aucune image et a pu être prélevé sur n'importe quel autre film de 1947. Le producteur Ray Santilli ne répondit même pas aux demandes réitérées pour obtenir un échantillon avec une image complète.


Le film et la manière dont se déroule l'autopsie sont aussi très bizarres. Selon d'anciens caméramans professionnels, rien ne correspond aux standards d'époque en matière de films d'autopsies.


· D'abord le film est en noir et blanc, alors que la couleur était déjà utilisée à l'époque.


· Durant l'autopsie, le cameraman se déplace alors que dans les procédures officielles, il y avait deux caméras fixes.


· De plus, on note l'absence du photographe qui prenait toujours des clichés pendant que le film se tournait.


La qualité du film est vraiment déroutante, comme si le souci était de ne pas trop en montrer : le comble pour une autopsie !


Le chirurgien Joseph A. Bauer (Cleveland) a étudié le film et publié un article à son sujet, dans lequel il précise que les ciseaux de chirurgien ne doivent jamais être tenus par le pouce et l'index comme c'est le cas dans le film. Que lors d'une dissection, on doit éponger et irriguer les tissus, ce dont il n'est pas question dans la vidéo.


Bref, ce n'est pas une autopsie mais une " boucherie " qui aurait détruit tous les organes et empêché d'en savoir plus.


Au sujet de l'extraterrestre


Les témoins parlent d'un corps mince, de mains avec 4 doigts et des ventouses, d'absence de lobes aux oreilles et d’yeux légèrement bridés. Dans le film de l'autopsie, on constate que le corps du prétendu extraterrestre est gros, que sa main porte 6 doigts, qu'il a des lobes aux oreilles et que ses yeux sont noirs et non bridés.


Il y a une trop grande différence entre l'aspect extérieur et l'aspect intérieur du cadavre. L'extérieur est complètement humanoïde (même les os visibles dans les blessures) alors que l'intérieur présente un caractère complètement étranger (aucun organe ressemblant à ceux d'un corps humain).


Et même si toute confirmation était inutile, des spécialistes en effets spéciaux pour le cinéma signalent que ce corps est un mannequin car sa position n'est pas celle d'un homme allongé sur une table : le mannequin aurait été conçu pour être mis en position debout.


Un dernier argument mais de poids : le vaisseau a été brisé en milliers de morceaux malgré la solidité de ses composants. Si l'être de la vidéo avait été à son bord, comment se fait-il qu'il n'ait eu qu'une légère blessure à la jambe, blessure qui n'aurait d'ailleurs pu entraîner son décès.






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Eléments anatomiques
Témoignages
Film de l'autopsie
Corps
mince
gros
Mains
4 doigts avec ventouses
6 doigts
Oreilles
pas de lobes
lobes
Yeux
légèrement bridés
non bridés

Cf. les deux vidéos jointes (disponibles uniquement dans le rapport d'origine).


Après avoir bien examiné nos documents, nous avons constaté une différence frappante entre les documents photos et les vidéos : sur la photo ci-dessus, on peut voir que la jambe gauche du cadavre est blessée alors que sur les vidéos la plaie est située sur la jambe droite. (ndc : cette constatation s'explique sans doute aisément par le fait que la photo extraite du film a été inversée au tirage.)


Une deuxième autopsie ?


Elle a été visionnée par quelques personnes mais n'a jamais été présentée au grand public.


Cette vidéo présente une autopsie réalisée dans l'urgence sous une tente très mal éclairée.


· La créature sur la table n'est pas la même que celle de la première autopsie.


· Les médecins ne portent aucune protection mais leurs visages ne sont toujours pas identifiables.


· Lors de la première diffusion de cette vidéo, on pouvait lire, dans le coin inférieur droit, l'incrustation suivante :



<><> </><><> </> <><> </><><> </> <><> </>
RESTRICTED ACCESS
A01 CLASSIFICATION
SUBJECT 1 of 2
JULY 30 th 1947





* Cette incrustation a disparu dans les projections suivantes après que sa crédibilité a été mise en cause.


* Le code RESTRICTED ACCESS n'existe pas dans la classification militaire américaine.


* Le code A01 CLASSIFICATION est lui aussi inconnu dans la classification militaire américaine.


* Le format de la date ne correspond pas à celui utilisé par l'armée américaine. En effet, cette dernière utilise le format Jour-Mois-Année. La date aurait donc dû apparaître sous la forme : 30 JULY 1947.


Une séquence de cette deuxième autopsie montre des débris de l'ovni sous une tente.


· Les débris ne correspondent pas aux témoignages de l'époque (en particulier les morceaux avec des empreintes de mains).


· L'un des débris longuement montré dans la vidéo ressemble au débris décrit par les témoins (par exemple Jesse Marcel). Mais s'il lui ressemble quant à la forme, ce n'est le cas ni pour les dimensions ni pour les figures qui apparaissent à sa surface.
Le major Jesse Marcel présentant l'un des débris
(8 juillet 1947, bureau du brigadier général Roger Ramey, Fort Worth)



CONCLUSION


Pour résumer, l'affaire Roswell fut un formidable battage médiatique, pour rien !


Mais si aujourd'hui, l'on est certain que le film de l'autopsie est un faux et qu'il n'a été que le fruit d'un producteur opportuniste abusant de la naïveté des gens et de leur grand intérêt pour les petits hommes verts, que penser du crash de Roswell en lui-même ?


Des témoignages bizarres surgissant 30 ans après les faits et absolument aucune preuve matérielle ; le plus fort, c'est que sans les contradictions de l'armée dans ses communiqués, jamais personne n'aurait porté le moindre intérêt au crash de Roswell.


Voilà pourquoi aujourd'hui la théorie du ballon est la plus probable malgré un doute qui subsiste et subsistera encore longtemps car les gens croient fermement aux OVNI (85% des Américains sont convaincus qu'il s'est passé quelque chose à Roswell).

samedi 5 juillet 2003

LE VOYAGEUR IMPRUDENT


Le voyageur imprudent        

ou le paradoxe de Barjavel



Le paradoxe du grand-père ou paradoxe temporel est une expérience de la pensée dont le but est de rendre compte du caractère problématique ou improbable du voyage dans le temps rétrograde : un être humain retourne dans le passé et tue son grand-père avant même que ce dernier ait eu des enfants.

Le voyageur temporel n'a donc jamais pu venir au monde. Mais, dans ce cas, comment a-t-il pu effectuer son voyage et tuer son grand-père ? Cette question a stimulé l'imagination d'auteurs de science-fiction et de philosophes tentant d'apporter une réponse plausible à l'un des grands mystères modernes, à la limite de l'entendement humain.

Qu'advient-il donc du chrononaute ? Il peut être confronté, à son retour, à une nouvelle réalité dans laquelle il n'existe pas, être aspiré dans le néant ou encore ne pas réussir à perpétrer son acte (le fait que le chrononaute existe au moment où il s'apprête à tuer son grand-père, prouve que son grand-père va survivre à cette tentative de meurtre, puisque autrement le voyageur temporel n'aurait lui-même jamais existé et ne serait pas là pour s'apprêter à tuer son grand-père (le passé mène invariablement au présent). Les possibilités sont nombreuses et rien n'empêche d'en imaginer d'autres…

 
Historique

Ce paradoxe semble apparaître pour la première fois sous cette forme exacte dans un ouvrage de René Barjavel, Le Voyageur imprudent, en 1944. Mais des paradoxes au moins aussi redoutables avaient déjà été soulevés quelques années auparavant par Robert Heinlein, en particulier dans By His Bootstraps (1941).

Barjavel laisse le lecteur en suspens dans cette twilight zone avant la lettre sur laquelle il termine son livre. L'apparition de la théorie d'Hugh Everett en 1957 apporta — en tout cas si on l'admettait — une résolution élégante du paradoxe. Des auteurs de science-fiction comme Roger Zelazny dans son cycle des princes d'ambre mais aussi Keith Laumer, Alfred Bester, Damon Knight, Fredric Brown, Clifford D. Simak et beaucoup d'autres mirent cette idée à profit, ainsi que la série de science-fiction Code Quantum. Ces idées ont davantage servi la littérature de science-fiction que la physique, mais on pourra cependant se reporter à l'expérience de Marlan Scully. Également, ce thème est largement développé dans la série de BD Universal War One de Denis Bajram.

Solution


Il existe plusieurs solutions pour tenter de résoudre le paradoxe du grand-père, dont notamment celle passant par la théorie des mondes possibles:

  1. En tuant son ancêtre, nous entraînerions une modification du futur et une ramification de l'espace-temps. Ceci soutient la thèse des univers parallèles et des univers bulles (ou branches). En d'autres termes, une ligne de causalité irait de t¹ (moment où mon grand-père meurt si j'effectue mon voyage dans le temps) à t² (moment où j'effectue mon voyage dans le temps, impliquant donc une autre ligne de causalité allant de t² à t¹ éventuellement instantanée), et une autre ligne de causalité irait de t¹ à t³ (moment dans lequel je n'existe pas puisque mon grand-père est mort en t¹). Or, selon cette théorie des mondes possibles, t² et t³ n'appartiennent pas au même monde, ce qui permet de résoudre la contradiction (je ne suis pas à la fois non-né et vivant en t², mais vivant en t² et mort en t³).

Donc, si la thèse des univers parallèles est prise en compte et qu'une ramification ou bifurcation de l'espace-temps est entraînée, dans l'univers parallèle « original » le futur se déroulerait comme on le connaît ; mais dans un autre futur, nous n'existerions pas.

Cela pose toutefois un autre problème à résoudre: comment t¹ peut appartenir à deux mondes différents, deux chaînes de causalité distinctes et contradictoires, l'une dans laquelle mon grand-père vit et dans laquelle je nais, pour ensuite revenir dans le passé et tuer mon grand-père, et l'autre dans laquelle mon grand-père meurt et dans laquelle je ne reviens pas dans le passé puisque je ne suis jamais né? Pour expliquer ce paradoxe, la théorie des mondes possibles doit donc ici admettre l'interaction entre au moins deux mondes[1]

Variante


Le paradoxe du « grand-père » ou paradoxe de Barjavel soutient l'hypothèse dans laquelle nous tuerions notre grand-père. Cependant, nous pourrions retourner dans le passé et nous tuer nous-mêmes. Ainsi il ne s'agirait plus d'un « suicide », mais plutôt du meurtre d'une autre personne à savoir soi-même. Les paradoxes temporels montrent ainsi la limite du vocabulaire des langues actuelles.

Cas particulier


Un cas intéressant est celui où un voyageur temporel ayant causé des dégâts graves, on tente de remédier aux problèmes en détruisant le dispositif de voyage dans le temps avant qu'il ne soit utilisé. C'est par exemple ce qui arrive à la fin d'un épisode de La Ligue des justiciers, ou quand les Animorphs neutralisent un ennemi avant qu'il n'utilise la machine à remonter le temps. Curieusement, ce cas particulier se résout : dans le cas de la ligue des justiciers, l'utilisation de la machine conduit à sa destruction avant son utilisation, donc une incohérence. Mais l'auto-destruction de la machine au moment de la tentative d'utilisation est cohérente (même si l'appareil s'auto-détruit sans aucune raison dans sa propre ligne de temps). Finalement tout se passe comme si l'histoire faisait un raisonnement par l'absurde et choisissait l'option cohérente (conforme au Principe de cohérence de Novikov) après être arrivée à une contradiction.

Dans un épisode de la série Futurama, Fry remonte dans le temps grâce à une fissure temporelle, et malgré le conseil du professeur Farnsworth, il va à la rencontre de son grand-père. Il décide finalement de l'enfermer dans un abri pour le protéger et ainsi assurer sa descendance, mais il se trouve que l'abri était dans une zone d'essais nucléaires. Quand Fry apprend la mort de son grand-père, il s'étonne de ne pas avoir disparu, mais on voit plus tard qu'il avait couché avec sa grand-mère. Fry est donc son propre grand-père !

Dans le même genre, dans la série de science-fiction humoristique britannique Red Dwarf, le héros humain Dave Lister est en fait son propre père (ce qui empêche, dit-il, l'extinction de l'humanité). De plus, les enfants qu'il a eus avec son double féminin d'une autre dimension sont donc ses fils mais aussi ses demi-frères ...

Le film de Disney Bienvenue chez les Robinson y fait sans doute allusion puisque Lewis, un génie de douze ans, voit arriver devant lui Wilbur Robinson qui vient du futur grâce à une machine à remonter le temps conçue par son père... qui est le futur Lewis, comme on ne l'apprend qu'à la fin... ! Lewis utilise sa future invention pour observer son propre abandon devant un orphelinat étant bébé, mais n'intervient pas pour interroger sa mère biologique sur son geste : il sait qu'il risquerait de compromettre bien des choses à commencer par la venue au monde de Wilbur et s'évite ainsi un “paradoxe du grand-père“.


Autre cas, le dernier film Star Trek de J.J.Abrams en 2009 nous fait le récit d'un voyage temporel. En effet, Néro, en passant dans le trou noir qu'a créé Spock revient 129 ans en arrière, et tue alors George Kirk, au moment de la naissance de son fils, James Tiberius Kirk. Or, dans le passé originel d'où vient Néro, George Kirk n'a pas été tué par un romulien (Néro) venu du futur, et a alors vieilli aux côtés de son fils. Le paradoxe s'explique (sous l'explication de Spock) par le fait que c'est une réalité parallèle qui s'est formée au moment du passage dans le vortex. Ainsi, ce qui s'est passé pendant les 129 ans avant l'entré de Néro dans le trou noir ne s'est tout simplement jamais passé ! et c'est un présent vierge qui se façonne dans cette nouvelle réalité. Ainsi, il n'y a pas vraiment de paradoxe.

Articles connexes



Notes et références


  1. Alain Cohen & Philippe Boulanger, Trésor des paradoxes, Paris, Éditions Belin, octobre 2007, 541 p. (ISBN 2701146755) , (Chapitre 16, les paradoxes temporels)

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lundi 30 juin 2003

SAINT BRENDAN


Île de Saint-Brendan

Carte de l'Atlas d'Abraham Ortelius (1570) montrant l'île de S. Brandani au large des côtes américaines.


Carte française de 1707 mentionnant « l’Isle de St Borondon », à l'ouest de l'archipel des Canaries.
L’île de Saint-Brendan est une île fantôme située à l'ouest de l'Europe, qui selon la tradition irlandaise aurait été découverte par saint Brendan de Clonfert ; le premier écrit qui la mentionne et qui ait été préservé jusqu'à l'époque contemporaine est la Navigatio Sancti Brendani Abatis (Voyage de saint Brendan, abbé[1]), qui remonte au XIIe siècle.
L'île apparaît sur de nombreuses cartes du XIIIe au XVIIIe siècle, en différents points de l'océan Atlantique (au large de la côte ouest de l'Irlande, ou comme « huitième île » de l'archipel des Canaries - Christophe Colomb raconte dans son journal de bord que les habitants de l'île d'El Hierro prétendaient qu'une île apparaissait à l'ouest, une fois par an -, etc.). Elle a été activement recherchée par les explorateurs espagnols au cours du XVIe siècle, sous le nom d’isla de San Borondón. En 1520, au cours de sa tentative de circumnavigation, Fernand de Magellan donne le nom de « baie de Samborombón » à une baie située à l'embouchure du río de la Plata, pensant que cet accident géographique marquait l'endroit d'où l'île de Saint-Brendan s'était détachée. Elle est encore mentionnée dans des récits de voyage de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
En 1976, l'explorateur Tim Severin a entrepris de reproduire le voyage de saint Brendan, à bord d'un currach en cuir, afin d'en vérifier la faisabilité ; il est parvenu à débarquer à Terre-Neuve, et prouve que le voyage est techniquement possible.

Notes et références

  1. Dernière édition en langue française : La navigation de Saint Brendan, Ian Short et Brian S. Merrilees (éd.), Honoré Champion, 2006, 206 p.

Articles connexes

mardi 3 juin 2003

AUX ILES VIERGES




Au pays des flibustiers, cap sur les BVI: Virgin Gorda

Après 4j, la météo est favorable, l’équipage aguerri, nous mettons le cap sur les vierges britanniques.
Une navigation de 13h nous emmène sur le site majestueux des Baths à Virgin Gorda où l’amoncellement de rochers de granit forme un labyrinthe naturel où alternent piscines naturelles d’émeraude et sable blanc. C'est tout simplement époustouflant. Cela ressemble aux Seychelles ou à l'île Lavezzi en Corse oou les rochers de Ploumanac'h sur la côte de Granit Rose....
Idéal pour les parties de cache cache.







Tortola soper hole




Les îles vierges britanniques sont constituées de 4 grandes îles (Tortola, Virgin Gorda, Jost Van Dyke et Anegada) qui se succèdent et ne se ressemblent pas.
Jadis, les BVI étaient le refuge des très célèbres flibustiers John Hawkins, puis Francis Drake, qui bondissaient sur les flottes espagnoles en provenance de l’Amérique du sud, alourdies d’or et remplissaient leur cale et leur bourse. Aujourd’hui, elles sont le repère de la plus grande flotte de bateaux de location Moorings, qui à 8000€/la semaine en pleine saison n’hésite pas à remplir ses coffres de dollars américains.
Cependant, il règne dans toutes ces îles une douceur de vivre, même si c’est le bassin le plus fréquenté au monde par les bateaux de plaisance, il y a toujours l’un ou l’autre mouillage naturel où planter son ancre.





La vie est nulle sans bulle: little Jost Van Dyke



A 1/2h de marche, on s'éclate dans le jacuzzi naturel.
 

 


Virgin Gorda: Saba rock


Le Saba rock est avant tout un très beau mouillage où une famille est venue y installer ce qui aujourd'hui est le plus beau resort de l'île.

Au restaurant du Saba rock resort, situé sur un minuscule ilôt, on y sert le meilleur pina colada de toutes les Caraïbes.
Les plats sont pantagruéliques, à l'américaine. Les fruits de mer en entrée sont tous panés et les saveurs sont à la fois british (sauce sucrée) et créole (noix de coco).
Les appartements "éco" forment un très beau complexe exclusif où même les grains de sable sont alignés en rang serré ... et çà se voit.


 


L'archipel des îles Vierges se trouve à l'extrême nord des Petites Antilles. Virgin Gorda, Tortola, Anegada et Jost Van Dyke forment les principales îles britanniques ou BVI. St John, St Thomas et St Croix forment les îles américaines ou USVI.


L'entrée en USVI, comme sur tout autre territoire américain, nécessite un visa spécifique. N'en disposant pas, nous nous limiterons donc aux Iles Vierges Britanniques.

Anciens repères de flibustiers, ces îles renferment quantité de criques, de lagons et de grottes. Déclarées possessions britanniques dès 1672, elles avaient comme principale activité la canne à sucre et le coton. Depuis l'abolition de l'esclavage, ces plantations ont quasiment disparues. Depuis quelques années, l'essor du tourisme et du nautisme ont permis aux îles de prospérer.


Spanish Town, Virgin Gorda

après 18h de navigation depuis Saint Martin



VIRGIN GORDA



Les Baths

Après une traversée plus longue que prévue depuis Saint Martin du fait d'une mer formée, nous mouillons devant Spanish Town à Virgin Gorda pour y faire nos formalités d'entrée. Le mouillage est ''tax free'' et sur ancre, contrairement à la majorité des Vierges. Les Baths, classés National Park, ne sont qu'à 2 nautiques de là, aussi préférons-nous faire cette distance en annexe plutôt que de mouiller au milieu de dizaines de bateaux sur bouée réglementée. Nous nous rendons sur ce site de bonne heure matinale afin d'éviter le rush des touristes, américains pour la plupart, car passé 11h c'est une véritable invasion !

Nous amarrons notre annexe à 50m du rivage, chaussons palmes, masques et tubas et continuons à la nage jusqu'à la plage, les annexes y étant interdites. Les Baths n'ont pas volé leur dénomination ! ''Baignoires'' en anglais, ce sont en effet d'énormes blocs de granit ronds qui amoncelés les uns sur les autres forment des piscines d'émeraude. Nous nous engageons dans ce labyrinthe naturel et allons d'émerveillement en émerveillement. L'eau y est chaude et translucide sur fond de sable blanc. En continuant ce labyrinthe on débouche sur Devil's Bay ou la Baie du Diable, belle à couper le souffle. Puis très vite les groupes de touristes affluent, aussi nous nous précipitons à l'eau équipés de nos palmes masques et tubas pour une observation des fonds sous-marins. La faune et la flore sont magnifiques. Corail, poissons et relief offrent un superbe spectacle.



Savanna Bay

Après quelques jours devant Spanish Town, nous levons l'ancre à la recherche d'un autre lieu idyllique. Nous arrivons au large d'une grande baie très calme bordée par une longue plage de sable blanc. L'endroit ne semble pas recherché par les plaisanciers : pas de bouée, pas de bateau, juste du calme avec un décor carte postale et quelques habitations superbement intégrées dans la végétation. L'accès n'est en effet pas des plus aisé. La baie est protégée de la houle du large par une longue barrière de corail parallèle à la côte.  Il y a seulement une petite passe étroite pour les audacieux ! Son passage nécessite la participation de l'ensemble de l'équipage : le capitaine à la barre, le second à l'avant à la ''vigie'' . Nous avons une bonne visibilité et le soleil n'est pas de face. Nous avons donc de bonnes conditions pour négocier au mieux cette passe sinueuse. A faible vitesse, nous parvenons à rejoindre la zone de mouillage au pied du promontoire de Kattiche Point. Cette zone ne peut permettre le mouillage que d'un seul bateau et nous sommes ces chanceux !! Mouillés dans à peine 3 m de fond juste entre deux récifs coralliens, nous voilà au paradis. La houle dehors, le lac à l'intérieur, les aquariums autour, la plage de sable blanc bordée de cocotiers le long … pourquoi devrions-nous quitter cet Eden ? Les bateaux passent au large sans même jeter un coup d'oeil par ici, dommage pour eux mais tant mieux pour nous. Dans ce havre de paix nous bénéficions même d'une connexion internet super débit, c'est la cerise sur le gâteau ! Une petite pensée pour ces îles francophones ou malheureusement l'internet est si peu accessible à contrario de l'ensemble des autres îles anglophones...

Voilà déjà 4 jours que nous sommes scotchés ici sans aucune envie d'en partir. Aucune obligation, aucun timing, c'est le bon côté du voyage … Les Iles Vierges ne se résument pourtant pas à Savanna Bay aussi  nous décidons nous à lever l'ancre.



Necker Island

Nous mouillons pour la nuit devant Necker Island, petite île cerclée de coraux au nord de Gorda Sound. C'est une île privée et on nous le rappelle à notre souvenir. Nous tentons d'y débarquer en annexe juste pour une baignade au bord de la plage mais rapidement on nous demande de faire demi-tour. L'île a été rachetée par une grosse fortune et les bungalows qui y ont été construits accueillent un tourisme haut de gamme. Les fonds sont particulièrement beaux et poissonneux. Dommage pour les nombreuses langoustes entraperçues mais elles ne finissent pas dans notre assiette, ici c'est un parc protégé alors pas touche !



ANEGADA



Anegada est une île plate de 350 habitants au nord de Virgin Gorda à l'extrême est des Iles Vierges et entourée par une barrière de corail. En théorie les fonds sont superbes et très poissonneux et regorgent de langoustes. C'était donc une destination incontournable ! Malheureusement nous arrivons dans des conditions très moyennes : l'eau est laiteuse, le sable fin comme de la farine en suspension dans l'eau ne permet pas grand chose. Jean remonte néanmoins deux belles langoustes, cela faisait si longtemps que nous en avions presque oublié leur douce saveur !



TORTOLA



Le temps devient de plus en plus maussade, les pluies alternent avec des ciels nuageux, les températures de l'air et de l'eau ont même baissées. Le seul point positif à ce changement de temps est cette onde fraîche qui pénètre nos cabines au petit matin.

D'abord mouillés à Trellis Bay, nous nous rendons ensuite à la ville principale de Tortola : Road Town. Cette île la plus peuplée des BVI avec ses 10 000 habitants renferme la plus grande concentration de marinas des Petites Antilles, pour la plupart autour de Road Harbour. La majorité des pontons sont réservés aux ''bare-boats'', bateaux de location des compagnies Moorings, Sunsail, Footlose, etc … C'est ici le royaume de la location de bateau : monocoques, multicoques, petits et grands, toute la flotille est représentée. A cette époque de la saison, c'est donc l'un des endroits idéal pour visiter des bateaux à la vente. En effet, les agences de loc' revendent leur stock de bateaux en fin de défisc en fin de saison. Comme le temps n'invite pas à la balade et comme une idée nous trotte depuis un certain temps nous visitons quelques unités...quant à moi, je rêve de plus d'espace, plus de stabilité mais prudente, reste consciente qu'il y a de fortes chances que nous continuions avec Eolis ce qui n'est déjà pas si mal. Toutefois, comme dit le capitaine « si nous n'avions pas été un peu fous et rêveurs, serions-nous ici aujourd'hui ? »

Le temps est toujours à la pluie, inutile de rester aux Vierges plus longtemps.

samedi 31 mai 2003

A SAINT MARTIN


Saint Martin
Après une escale de 24 heures à Saint Barthélémy qui nous déçoit, nous décidons de rallier tout de suite Saint Martin. Il n’était pas prévu de passer tant de temps sur cette île franco-hollandaise. Mais le séjour fut si varié et si agréable que les quatre semaines se sont passées sans que nous nous en apercevions.


 Marigot est la capitale du côté français, puis nous allons mouiller à l’Anse Marcel

Des centaines de poissons colorés nageaient autour de nous, l’eau est claire et chaude : un vrai bonheur et une grosse envie de recommencer.


Au cours de nos différentes sorties sous-marines, nous avons vu des langoustes, des lambis, des murènes, une raie pastenague, un poisson-pierre, plein de poissons tropicaux aux couleurs magnifiques et surtout … un requin nourrice. Il avait beau dormir du sommeil du juste sous son rocher, le palpitant  s’est mis à battre trop vite ...pourtant il paraît que ce sont des bêtes mignonnes comme tout ! Nous, nous voulons bien mais il faisait quand même plus de deux mètres et nous l'avons trouvé impressionnant.

l’îlet Tintamare au nord de St Martin.
C’est un endroit encore sauvage. 
les touristes des day-carters utilisent l’argile blanche récupérée dans le bush derrière la plage pour se faire des applications sur le corps. Gommage génial, soins dignes des grands établissements de thalassothérapie !
Le lendemain, plutôt que de rester devant l’îlet,nous partons  vers Anguilla dont nous longeons la côte avant de rentrer en début d’après-midi sur St Martin.
C’est la première fois que nous faisons de la voile pour faire de la voile et pas pour aller quelque part et c'est très agréable.

C’est aussi la période du carnaval et des mardis de Grande-Case où nous écoutons de la musique dans la rue, regardons passer les fanfares et mangeons dans des lolos ou au Calmos Café,

De notre séjour à St Martin, nous gardons de supers souvenirs : le charme de l’île et de ses plages, la découverte du milieu sous-marin et du plaisir de la plongée

jeudi 27 février 2003

EN DOMINIQUE

 
 
 
2003



 





Au détour d'une route, nous empruntons le chemin de randonnée qui traverse une bonne partie de l'île jusqu'à la rivière d'or. Rafraîchissant par cette chaleur tropicale.



Cimetière dominicain sur les hauteurs de Roseau, la capitale.








Au fond du village de Castle Bruce, face à l'Atlantique.


A l'est de la Dominique, nous traversons le "carib territory". Les Caraïbes dispersés dans l'île, furent regroupés dans une réserve d'environ 2000 hectares, située sur la côte au vent. On estime leur nombre aujourd'hui à environ 3000. A la suite des métissages avec les anciens esclaves, seuls quelques centaines ont conservé leur caractère ethnique originaire: teint jaune, cheveux noirs et lisses, yeux bridés. Ils vivent de culture de bananes, d'ananas et de vannerie vendues aux touristes.    Les échanges sont très sympathiques.  Ils nous font visiter sa maison et nous offrent 2 bananes et 1 goyave.

Les habitations des Caraïbes sont de très petites cases en bois et/ou en tôles. La latrine se trouve au fond du jardin derrière des morceaux de tissus. La pauvreté est palpable.

Fin de journée dans les spas naturels du village de Wotten Waven. La nature sauvage et le relief volcanique offrent une eau souffrée naturellement chauffée par les entrailles de la terre. Cette eau minéralisée a tous les atouts d'un bain relaxant que nous apprécions d'autant plus que nous n'avons pas vu de baignoire depuis 1 an.