mercredi 3 juin 2009

DU MARIN

nous nous préparons tranquillement en baie du Marin à peaufiner tout ce qu il faut avant de mettre le cap au sud sur le Venezuela

pour la convivialité et surtout pour la SECURITE nous sommes près de dix bateaux maintenant à nous préparer pour descendre ensemble et passer la saison de conserve (ou de concert-je ne sais plus comment ça s'écrit? ) vous n'êtes pas sans savoir les problemes rencontrés l'an passé à Caracas en 2008 par nos amis - Jean est relativement confiant mais TRES raisonnable quant à ses escales prévues ! il est ensuite question que je revienne en septembre voir maman, peut etre lui aussi - on verra bien - j' essaierai de vous tenir au courant dans la mesure du possible - l antenne wifi ça passe quand ça veut!!

vendredi 22 mai 2009

CAP AU SUD !

nous sommes finalement restés une semaine aux Saintes!

Puis escale -terrriblement houleuse - en rade de Rodney (Porthmouth) à la Dominique où j'ai acheté pour 50 biwis de beaux bons fruits à un grand Blacck venu en pagaie sur sa planche...

Puis aujourdhui en baie de St Pierre, également trés trés rouleur, avec possibilité wifi pour 4 euros les 24 h - mais ça passe pas terrible...- ce qui équivaut aux 5 dollars demandés à St Pierre et que j'avais refusé!!! -

j ai envoyé un mail à vos amis de taraavana, comme ça ils auront notre adresse pour nous répondre


j espère que votre descente se passe bien - beaucoup de pluie sans doute les premiers jours... etes vous encore au Marin?


nous y serons dans quelques jours


voilà la sono du port qui monte à fond la caisse : ça promet pour la nuit !

mercredi 29 avril 2009

DE MARTINIQUE A LA GUADELOUPE




 
Les Petites Antilles






Après le mouvement de grève du « collectif du 5 février » les magasins ont rouvert progressivement mais c’est la valse des étiquettes avec des hausses de 20 jusqu’à 70 % par rapport aux prix pratiqués avant la grève!… si bien que personne n’y comprend plus rien, ou, plutôt si, les hens comprennent qu’ils ont été « couillonnés » (sic)! La grève a bon dos, tout ce qui ne va pas ici dit que « c’est la faute à la grève » ! C’est surtout le tourisme qui en a souffert avec une baisse du taux d’occupation des hôtels à 28 % alors que c’était la pleine période touristique…


La Martinique


Nous sommes dans la baie du Marin ,et dans celle, toute proche, de Ste Anne : plages de sable blanc, cocotiers, chaleur du soleil et de l’accueil : un cocktail fort agréable.



Mouillage à Grande Anse

C’est un mouillage de rêve, le bateau est inondé de soleil…
Longue et belle plage familiale en hémicycle, superbe frise de sable doré bordée de cocotiers, depetites maisons aux tons pastel : les Antilles comme on les aime ! Le site possède un certain charme, son pouvoir de séduction reposant sans doute sur sa simplicité. Le « front de mer » a été aménagé pour les piétons et bordé de petits carbets, nom donné aux cabanes de pécheurs.

C’est à partir du mouillage dans la Grande Anse sur la côte ouest que nous louons une voiture pour visiter "l’Habitation Clément": Ce terme d’"Habitation" désigne l’ensemble des terres et des bâtiments qui formaient un domaine d’exploitation agricole. L’Habitation Clément est une distillerie. La maison de maître est intacte et superbement meublée.

Tout un musée retrace l’histoire de la fabrication du rhum. Les martiniquais sont fiers de leur rhum blanc (AOC depuis 1996) et s’offusquent quand on le confond au rhum industriel qui n’est qu’un sous-produit de la canne à sucre obtenu à partir de la mélasse.

Les embouteillages sur les routes martiniquaises sont tellement monstres que nous avons failli faire demi-tour et rendre au loueur sa Twingo jaune pourrie. Finalement nous allons quand même jusqu’au bout de la presqu’île de la Caravelle où il reste quelques ruines d’une gigantesque habitation sucrière : le Château Dubuc. Toutes ces grandes exploitations se sont effondrées avec l’abolition définitive de l’esclavage en 1848 suite à un décret préparé par Victor Schœlcher.

Nous font une haie d’honneur tout autour de l’étrave. Il fait beau et doux, le bateau avance bien sur une mer d’huile et des dauphins
Nous traversons ensuite la rade pour aller mouiller en face en baie des Flamands sous le fort Saint Louis, édifice de conception « Vauban » élevé au XVIIème siècle à l’emplacement d’un ancien fortin en bois afin de protéger l’île des attaques hollandaises et britanniques, entièrement taillées dans le basalte acheminé de Saint-Pierre. Au début du XXème siècle le fort servie un temps de cadre au seul zoo de l’île si bien qu’y survivent quelques iguanes abandonnés là à leur sort !
Une petite plage a été aménagée sou le fort. Nous allons faire quelques courses au Leader Price puis faire notre clearance de sortie chez le shipchandler, comme ça nous serons en règle…
Nous traversons la fameuse place de la Savane (où la statue de Joséphine n’a toujours pas retrouvé sa tête, la pauvre), nous faisons un petit tour à la cathédrale et à la bibliothèque Schoelcher.
La cathédrale est un bel édifice de style roman byzantin dont la première construction remonte à 1671 mais qui fut détruite à plusieurs reprises par différents séismes et incendies avant sa reconstruction en 1890. A l’intérieur, avec sa structure métallique légère se révèle très agréable
Avec ses vitraux retraçant la vie de saint Louis et stalles funéraires des premiers gouverneurs français.
La bibliothèque Schœlcher est un magnifique édifice à structure métallique, d’abord monté) Paris en 1897 pour être présenté à l’Exposition Universelle de 1889, en même temps que la tour Eiffel, puis transportée ensuite pièce par pièce à Fort-de-France : le façade extérieure, admirablement rénovée, en fait le plus beau monument de la ville, un endroit lumineux grâce à un système de verrières permettant un éclairage permanent. De nuit, la façade illuminée est encore plus magique…

Notre dernier mouillage en Martinique fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la terrible éruption de la Montagne Pelée.
Très peu de vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000 morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan.
Surnommée autrefois le « Petit Paris des Antilles », celle qui fut, au XIXème siècle , la capitale économique et culturelle de la Martinique, connut un destin tragique en raison de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 : la cité fut dévastée en 90 secondes, comme tout ce qui était encore vivant à ce moment précis sur terre et même sur mer, sur plus de soixante km2 : 30.000 habitants périrent asphyxiés ou carbonisés et Saint-Pierre fut enfouie sous les nuées ardentes (gaz et cendres)… Un siècle plus tard, la petite ville s’est reconstruite autour des ruines de son passé prestigieux. La vie a repris, mais le cité porte toujours les stigmates de son supplice et n’ose même plus compter sur les promesses des politiciens locaux qui avaient décidé de mettre en œuvre un vaste programme de restauration et de mise en valeur du patrimoine… un juste retour des choses, pourtant, pour une ville qui reste une des plus attachantes de l’île par son histoire tragique, certes, mais aussi par son site et l’atmosphère nostalgique qui s’en dégage…
La catastrophe n’a épargné qu’un seul survivant, un cordonnier, un certain Cyparis, qui avait été jeté en prison la veille pour bagarres en état d’ébriété ! Il fut par la suite gracié et engagé par le cirque Barnum !… La suite a été volontairement gommée… Seules quelques vieilles photos, accrochées aux murs du petit musée, montrent les recherches et la bénédiction des cadavres, préférant oublier les pilleurs qui ont mis la main basse sur la fortune colossale enfouie sous terre…

Les Saintes

Pour arriver de jour dans l’archipel des Saintes nous quittons le mouillage de St Pierre au nord de la Martinique vers une heure du matin. La mer, dans le canal de la Dominique, est très agitée et la houle nous prend de travers. Nous sommes d’autant plus secoués que les grains avec leurs rafales se succèdent.

Tout se calme quand nous longeons la Dominique, bien à l’abri derrière ses hautes montagnes couvertes de forêt tropicale.
Il nous faut même faire du moteur faute de vent. Et rebelote dès que nous entrons dans le canal des Saintes : les alizés et une méchante houle que rien n’arrête depuis l’Afrique nous malmène à nouveau pour quelques heures.

Des petites cases très colorées et des scooters pour se déplacer. La rade des Saintes étant une des plus belles au monde,

La destination est prisée et plusieurs dizaines de bateaux y sont au mouillage.
L’îlet Cabrit est inhabité.

Au Fort Napoléon, qui domine l’archipel : photos ! On aperçoit des iguanes qui se prélassent au soleil sur les remparts.
Et puis le musée retrace l’histoire mouvementée des lieux : encore des histoires avec les Anglais !

Marie-Galante

Marie-Galante, comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est : il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au moteur. Notre EOLIS tape sur les vagues et affronte courageusement la mer pour nous mener à St Louis sur la côte ouest. On se console en se disant que le retour se fera à la voile au portant, c'est-à-dire vent arrière...

Marie-Galante était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui. Marcel, un marie-galantais « spécialiste de la visite de l’île » nous emmène chez le Père Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois meilleur qu’avec le sirop de canne. Le tour a continué pour finir chez Marcel avec une nouvelle dégustation de Ti’Punch. Hic ! Nous en sommes repartis avec des légumes et des fruits de son jardin.
Sur le marché de St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous régalons.



La Guadeloupe

Escale sur le « papillon » !
La Pointe à Peter ( en créole, La Pwent)
Mouillage en rade de Pointe-à-Pitre à l‘île aux Cochons.
Le mouillage devant l’entrée de la marina est maintenant réglementé et doit se faire sur des corps morts payants!
Aussi les plaisanciers ont trouvé la parade quand ils ne veulent pas aller en marina à 30 euros par jour et mouillent en face devant ce petit îlot charmant où il y a une très belle plage dont on peut fouler le sable…

Barbara a essayé la recette du blaff de poissons antillais : immangeable … c'était trop salé !
Le centre de Pointe-à-Pitre est moche, limite bidonville pour ses faubourgs.
Nous pouvons passer des coups de fils depuis la zone WIFI d’un café de la marina.

mardi 7 avril 2009

MONTSERRAT

 l'île volcanique de Montserrat: très impressionnant

 

Lîle volcanique de Montserrat (la soufrière de Galway) porte encore les stigmates de son éruption en 1995 qui entraîna plusieurs victimes et l'évacuation de tout le sud de l'île en ce compris sa capitale Plymouth. Depuis, l'accumulation des laves d'andésite forme un important dôme qui, en s'effondrant à plusieurs reprises provoque des coulées "pyroclastiques". Ces écoulements projettent des tonnes de cendres à plus de 10.000m d'altitude. Nous empruntons un chemin qui grimpe pendant 2 bonnes heures de marche pour observer la vue sur la vallée. C'est très impressionnant.




lundi 6 avril 2009

DU MARIN VERS ANTIGUA


nous sommes sur le départ pour Antigua ; dernières courses au supermarché puis mouillage cet après-midi après avoir fait le plein des cales en eau (un euro les cent litres!) devant le pont levant de la Rivière Salée qui ouvre demain à 5 h- ensuite 44 milles jusqu à Jolly Harbour Marina à Antigua, le lendemain, après avoir fait les formalités de clearance d entrée et fait viser nos passeports cap sur notre lagon paradisiaque de Spanish Point à Barbuda - pour jouer aux Robinson une à deux semaines, selon le nombre de "bêtes à cornes" encore sur place à pêcher!!

hors réseau naturellemnt, même pas de wifi là bas


A St Martin je pourrai à nouveau me connecter


 


ci-joint ma chronique des dernières semaines


amicalement

 





Après le mouvement de grève du « collectif du 5 février » les magasins ont rouvert progressivement mais c’est la valse des étiquettes avec des hausses de 20 jusqu’à 70 % par rapport aux prix pratiqués avant la grève!… si bien que personne n’y comprend plus rien, ou, plutôt si, les hens comprennent qu’ils ont été « couillonnés » (sic)! La grève a bon dos, tout ce qui ne va pas ici dit que « c’est la faute à la grève » ! C’est surtout le tourisme qui en a souffert avec une baisse du taux d’occupation des hôtels à 28 % alors que c’était la pleine période touristique…

La Martinique


Nous sommes dans la baie du Marin, et, dans celle, toute proche, de Ste Anne : plages de sable blanc, cocotiers, chaleur du soleil et de l’accueil : un cocktail fort agréable.


Mouillage à Grande Anse

C’est un mouillage de rêve, le bateau est inondé de soleil…
Longue et belle plage familiale en hémicycle, superbe frise de sable doré bordée de cocotiers, depetites maisons aux tons pastel : les Antilles comme on les aime ! Le site possède un certain charme, son pouvoir de séduction reposant sans doute sur sa simplicité. Le « front de mer » a été aménagé pour les piétons et bordé de petits carbets, nom donné aux cabanes de pécheurs.

C’est à partir du mouillage dans la Grande Anse sur la côte ouest que nous louons une voiture pour visiter "l’Habitation Clément": Ce terme d’"Habitation" désigne l’ensemble des terres et des bâtiments qui formaient un domaine d’exploitation agricole. L’Habitation Clément est une distillerie. La maison de maître est intacte et superbement meublée.

Tout un musée retrace l’histoire de la fabrication du rhum. Les martiniquais sont fiers de leur rhum blanc (AOC depuis 1996) et s’offusquent quand on le confond au rhum industriel qui n’est qu’un sous-produit de la canne à sucre obtenu à partir de la mélasse.

Les embouteillages sur les routes martiniquaises sont tellement monstres que nous avons failli faire demi-tour et rendre au loueur sa Twingo jaune pourrie. Finalement nous allons quand même jusqu’au bout de la presqu’île de la Caravelle où il reste quelques ruines d’une gigantesque habitation sucrière : le Château Dubuc. Toutes ces grandes exploitations se sont effondrées avec l’abolition définitive de l’esclavage en 1848 suite à un décret préparé par Victor Schœlcher.

Nous font une haie d’honneur tout autour de l’étrave. Il fait beau et doux, le bateau avance bien sur une mer d’huile et des dauphins
Nous traversons ensuite la rade pour aller mouiller en face en baie des Flamands sous le fort Saint Louis, édifice de conception « Vauban » élevé au XVIIème siècle à l’emplacement d’un ancien fortin en bois afin de protéger l’île des attaques hollandaises et britanniques, entièrement taillées dans le basalte acheminé de Saint-Pierre. Au début du XXème siècle le fort servie un temps de cadre au seul zoo de l’île si bien qu’y survivent quelques iguanes abandonnés là à leur sort !
Une petite plage a été aménagée sou le fort. Nous allons faire quelques courses au Leader Price puis faire notre clearance de sortie chez le shipchandler, comme ça nous serons en règle…
Nous traversons la fameuse place de la Savane (où la statue de Joséphine n’a toujours pas retrouvé sa tête, la pauvre), nous faisons un petit tour à la cathédrale et à la bibliothèque Schoelcher.
La cathédrale est un bel édifice de style roman byzantin dont la première construction remonte à 1671 mais qui fut détruite à plusieurs reprises par différents séismes et incendies avant sa reconstruction en 1890. A l’intérieur, avec sa structure métallique légère se révèle très agréable
Avec ses vitraux retraçant la vie de saint Louis et stalles funéraires des premiers gouverneurs français.
La bibliothèque Schœlcher est un magnifique édifice à structure métallique, d’abord monté) Paris en 1897 pour être présenté à l’Exposition Universelle de 1889, en même temps que la tour Eiffel, puis transportée ensuite pièce par pièce à Fort-de-France : le façade extérieure, admirablement rénovée, en fait le plus beau monument de la ville, un endroit lumineux grâce à un système de verrières permettant un éclairage permanent. De nuit, la façade illuminée est encore plus magique…

Notre dernier mouillage en Martinique fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la terrible éruption de la Montagne Pelée.
Très peu de vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000 morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan.
Surnommée autrefois le « Petit Paris des Antilles », celle qui fut, au XIXème siècle , la capitale économique et culturelle de la Martinique, connut un destin tragique en raison de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 : la cité fut dévastée en 90 secondes, comme tout ce qui était encore vivant à ce moment précis sur terre et même sur mer, sur plus de soixante km2 : 30.000 habitants périrent asphyxiés ou carbonisés et Saint-Pierre fut enfouie sous les nuées ardentes (gaz et cendres)… Un siècle plus tard, la petite ville s’est reconstruite autour des ruines de son passé prestigieux. La vie a repris, mais le cité porte toujours les stigmates de son supplice et n’ose même plus compter sur les promesses des politiciens locaux qui avaient décidé de mettre en œuvre un vaste programme de restauration et de mise en valeur du patrimoine… un juste retour des choses, pourtant, pour une ville qui reste une des plus attachantes de l’île par son histoire tragique, certes, mais aussi par son site et l’atmosphère nostalgique qui s’en dégage…
La catastrophe n’a épargné qu’un seul survivant, un cordonnier, un certain Cyparis, qui avait été jeté en prison la veille pour bagarres en état d’ébriété ! Il fut par la suite gracié et engagé par le cirque Barnum !… La suite a été volontairement gommée… Seules quelques vieilles photos, accrochées aux murs du petit musée, montrent les recherches et la bénédiction des cadavres, préférant oublier les pilleurs qui ont mis la main basse sur la fortune colossale enfouie sous terre…

Les Saintes

Pour arriver de jour dans l’archipel des Saintes nous quittons le mouillage de St Pierre au nord de la Martinique vers une heure du matin. La mer, dans le canal de la Dominique, est très agitée et la houle nous prend de travers. Nous sommes d’autant plus secoués que les grains avec leurs rafales se succèdent.

Tout se calme quand nous longeons la Dominique, bien à l’abri derrière ses hautes montagnes couvertes de forêt tropicale.
Il nous faut même faire du moteur faute de vent. Et rebelote dès que nous entrons dans le canal des Saintes : les alizés et une méchante houle que rien n’arrête depuis l’Afrique nous malmène à nouveau pour quelques heures.

Des petites cases très colorées et des scooters pour se déplacer. La rade des Saintes étant une des plus belles au monde,

La destination est prisée et plusieurs dizaines de bateaux y sont au mouillage.
L’îlet Cabrit est inhabité.

Au Fort Napoléon, qui domine l’archipel : photos ! On aperçoit des iguanes qui se prélassent au soleil sur les remparts.
Et puis le musée retrace l’histoire mouvementée des lieux : encore des histoires avec les Anglais !

Marie-Galante

Marie-Galante, comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est : il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au moteur. Notre EOLIS tape sur les vagues et affronte courageusement la mer pour nous mener à St Louis sur la côte ouest. On se console en se disant que le retour se fera à la voile au portant, c'est-à-dire vent arrière...

Marie-Galante était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui. Marcel, un marie-galantais « spécialiste de la visite de l’île » nous emmène chez le Père Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois meilleur qu’avec le sirop de canne. Le tour a continué pour finir chez Marcel avec une nouvelle dégustation de Ti’Punch. Hic ! Nous en sommes repartis avec des légumes et des fruits de son jardin.
Sur le marché de St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous régalons.



La Guadeloupe

Escale sur le « papillon » !
La Pointe à Peter ( en créole, La Pwent)
Mouillage en rade de Pointe-à-Pitre à l‘île aux Cochons.
Le mouillage devant l’entrée de la marina est maintenant réglementé et doit se faire sur des corps morts payants!
Aussi les plaisanciers ont trouvé la parade quand ils ne veulent pas aller en marina à 30 euros par jour et mouillent en face devant ce petit îlot charmant où il y a une très belle plage dont on peut fouler le sable…

Barbara a essayé la recette du blaff de poissons antillais : immangeable … c'était trop salé !
Le centre de Pointe-à-Pitre est moche, limite bidonville pour ses faubourgs.
Nous pouvons passer des coups de fils depuis la zone WIFI d’un café de la marina.













samedi 4 avril 2009

MARTINIQUE



 

Les Petites Antilles





Après le mouvement de grève du « collectif du 5 février » les magasins ont rouvert progressivement mais c’est la valse des étiquettes avec des hausses de 20 jusqu’à 70 % par rapport aux prix pratiqués avant la grève!… si bien que personne n’y comprend plus rien, ou, plutôt si, les hens comprennent qu’ils ont été « couillonnés » (sic)! La grève a bon dos, tout ce qui ne va pas ici dit que « c’est la faute à la grève » ! C’est surtout le tourisme qui en a souffert avec une baisse du taux d’occupation des hôtels à 28 % alors que c’était la pleine période touristique…

La Martinique


Nous sommes dans la baie du Marin ,et dans celle, toute proche, de Ste Anne : plages de sable blanc, cocotiers, chaleur du soleil et de l’accueil : un cocktail fort agréable.


Mouillage à Grande Anse

C’est un mouillage de rêve, le bateau est inondé de soleil…
Longue et belle plage familiale en hémicycle, superbe frise de sable doré bordée de cocotiers, depetites maisons aux tons pastel : les Antilles comme on les aime ! Le site possède un certain charme, son pouvoir de séduction reposant sans doute sur sa simplicité. Le « front de mer » a été aménagé pour les piétons et bordé de petits carbets, nom donné aux cabanes de pécheurs.

C’est à partir du mouillage dans la Grande Anse sur la côte ouest que nous louons une voiture pour visiter "l’Habitation Clément": Ce terme d’"Habitation" désigne l’ensemble des terres et des bâtiments qui formaient un domaine d’exploitation agricole. L’Habitation Clément est une distillerie. La maison de maître est intacte et superbement meublée.

Tout un musée retrace l’histoire de la fabrication du rhum. Les martiniquais sont fiers de leur rhum blanc (AOC depuis 1996) et s’offusquent quand on le confond au rhum industriel qui n’est qu’un sous-produit de la canne à sucre obtenu à partir de la mélasse.

Les embouteillages sur les routes martiniquaises sont tellement monstres que nous avons failli faire demi-tour et rendre au loueur sa Twingo jaune pourrie. Finalement nous allons quand même jusqu’au bout de la presqu’île de la Caravelle où il reste quelques ruines d’une gigantesque habitation sucrière : le Château Dubuc. Toutes ces grandes exploitations se sont effondrées avec l’abolition définitive de l’esclavage en 1848 suite à un décret préparé par Victor Schœlcher.

Nous font une haie d’honneur tout autour de l’étrave. Il fait beau et doux, le bateau avance bien sur une mer d’huile et des dauphins
Nous traversons ensuite la rade pour aller mouiller en face en baie des Flamands sous le fort Saint Louis, édifice de conception « Vauban » élevé au XVIIème siècle à l’emplacement d’un ancien fortin en bois afin de protéger l’île des attaques hollandaises et britanniques, entièrement taillées dans le basalte acheminé de Saint-Pierre. Au début du XXème siècle le fort servie un temps de cadre au seul zoo de l’île si bien qu’y survivent quelques iguanes abandonnés là à leur sort !
Une petite plage a été aménagée sou le fort. Nous allons faire quelques courses au Leader Price puis faire notre clearance de sortie chez le shipchandler, comme ça nous serons en règle…
Nous traversons la fameuse place de la Savane (où la statue de Joséphine n’a toujours pas retrouvé sa tête, la pauvre), nous faisons un petit tour à la cathédrale et à la bibliothèque Schoelcher.
La cathédrale est un bel édifice de style roman byzantin dont la première construction remonte à 1671 mais qui fut détruite à plusieurs reprises par différents séismes et incendies avant sa reconstruction en 1890. A l’intérieur, avec sa structure métallique légère se révèle très agréable
Avec ses vitraux retraçant la vie de saint Louis et stalles funéraires des premiers gouverneurs français.
La bibliothèque Schœlcher est un magnifique édifice à structure métallique, d’abord monté) Paris en 1897 pour être présenté à l’Exposition Universelle de 1889, en même temps que la tour Eiffel, puis transportée ensuite pièce par pièce à Fort-de-France : le façade extérieure, admirablement rénovée, en fait le plus beau monument de la ville, un endroit lumineux grâce à un système de verrières permettant un éclairage permanent. De nuit, la façade illuminée est encore plus magique…

Notre dernier mouillage en Martinique fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la terrible éruption de la Montagne Pelée.
Très peu de vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000 morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan.
Surnommée autrefois le « Petit Paris des Antilles », celle qui fut, au XIXème siècle , la capitale économique et culturelle de la Martinique, connut un destin tragique en raison de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 : la cité fut dévastée en 90 secondes, comme tout ce qui était encore vivant à ce moment précis sur terre et même sur mer, sur plus de soixante km2 : 30.000 habitants périrent asphyxiés ou carbonisés et Saint-Pierre fut enfouie sous les nuées ardentes (gaz et cendres)… Un siècle plus tard, la petite ville s’est reconstruite autour des ruines de son passé prestigieux. La vie a repris, mais le cité porte toujours les stigmates de son supplice et n’ose même plus compter sur les promesses des politiciens locaux qui avaient décidé de mettre en œuvre un vaste programme de restauration et de mise en valeur du patrimoine… un juste retour des choses, pourtant, pour une ville qui reste une des plus attachantes de l’île par son histoire tragique, certes, mais aussi par son site et l’atmosphère nostalgique qui s’en dégage…
La catastrophe n’a épargné qu’un seul survivant, un cordonnier, un certain Cyparis, qui avait été jeté en prison la veille pour bagarres en état d’ébriété ! Il fut par la suite gracié et engagé par le cirque Barnum !… La suite a été volontairement gommée… Seules quelques vieilles photos, accrochées aux murs du petit musée, montrent les recherches et la bénédiction des cadavres, préférant oublier les pilleurs qui ont mis la main basse sur la fortune colossale enfouie sous terre…

Les Saintes

Pour arriver de jour dans l’archipel des Saintes nous quittons le mouillage de St Pierre au nord de la Martinique vers une heure du matin. La mer, dans le canal de la Dominique, est très agitée et la houle nous prend de travers. Nous sommes d’autant plus secoués que les grains avec leurs rafales se succèdent.

Tout se calme quand nous longeons la Dominique, bien à l’abri derrière ses hautes montagnes couvertes de forêt tropicale.
Il nous faut même faire du moteur faute de vent. Et rebelote dès que nous entrons dans le canal des Saintes : les alizés et une méchante houle que rien n’arrête depuis l’Afrique nous malmène à nouveau pour quelques heures.

Des petites cases très colorées et des scooters pour se déplacer. La rade des Saintes étant une des plus belles au monde,

La destination est prisée et plusieurs dizaines de bateaux y sont au mouillage.
L’îlet Cabrit est inhabité.

Au Fort Napoléon, qui domine l’archipel : photos ! On aperçoit des iguanes qui se prélassent au soleil sur les remparts.
Et puis le musée retrace l’histoire mouvementée des lieux : encore des histoires avec les Anglais !

Marie-Galante

Marie-Galante, comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est : il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au moteur. Notre EOLIS tape sur les vagues et affronte courageusement la mer pour nous mener à St Louis sur la côte ouest. On se console en se disant que le retour se fera à la voile au portant, c'est-à-dire vent arrière...

Marie-Galante était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui. Marcel, un marie-galantais « spécialiste de la visite de l’île » nous emmène chez le Père Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois meilleur qu’avec le sirop de canne. Le tour a continué pour finir chez Marcel avec une nouvelle dégustation de Ti’Punch. Hic ! Nous en sommes repartis avec des légumes et des fruits de son jardin.
Sur le marché de St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous régalons.



La Guadeloupe

Escale sur le « papillon » !
La Pointe à Peter ( en créole, La Pwent)
Mouillage en rade de Pointe-à-Pitre à l‘île aux Cochons.
Le mouillage devant l’entrée de la marina est maintenant réglementé et doit se faire sur des corps morts payants!
Aussi les plaisanciers ont trouvé la parade quand ils ne veulent pas aller en marina à 30 euros par jour et mouillent en face devant ce petit îlot charmant où il y a une très belle plage dont on peut fouler le sable…

Barbara a essayé la recette du blaff de poissons antillais : immangeable … c'était trop salé !
Le centre de Pointe-à-Pitre est moche, limite bidonville pour ses faubourgs.
Nous pouvons passer des coups de fils depuis la zone WIFI d’un café de la marina.

lundi 30 mars 2009

CREATION D'UNE ILE

Découverte amusante dans le Pacifique Sud


 
 
Le Yacht 'Maiken' voyageait dans le Pacifique Sud quand ils aperçurent une chose bizarre.
Il y avait du sable dans l'eau, et le sable flottait à la surface
des vagues ...

 

 

 

Regardez ces photos et essayez de vous imaginer la sensation d'expérimenter ce phénomène de près.

 
 






Ce n'est pas une plage, ce sont des pierres volcaniques flottant sur l'eau.


 
 
 




La trace laissée par le yacht... à travers le sable.
Et ils aperçurent ... derrière eux ... de la poussière et de la vapeur s'élevant de l'océan ...




Et pendant qu'ils regardaient ...


Un panache de poussière noire ...













Une nouvelle île s'est formée ...







Impressionnant !


Pouvez-vous imaginer la sensation d'être les premiers


et les seuls à avoir vu une nouvelle île se créer ...
où il n'y avait rien avant ?

jeudi 26 mars 2009

ATTENTION AU PTEROIS VOLITANS !

UN POISSON-LION A L’AQUARIUM DE LA GUADELOUPE


L’Aquarium de la Guadeloupe expose un poisson lion (Pterois volitans) dans un de ses bassins : cette espèce venimeuse, connue également sous le nom de « rascasse volante », est arrivée dans les eaux marines guadeloupéennes en septembre 2010 et présente un danger si on le touche, car son venin est fort et potentiellement dangereux.



UN POISSON LION A L’AQUARIUM DE LA GUADELOUPE
Dans l’objectif de sensibiliser le grand public aux risques liés à l’invasion de cette espèce exotique
menaçant l’équilibre écologique des récifs coralliens et la biodiversité, des panneaux explicatifs ont
été installés à proximité du bassin en question. Cette exposition a été réalisée en partenariat avec la
DIREN Guadeloupe et l’Université Antilles Guyane.

Une invasion très rapide

En 1992, 6 Pterois s’évadent d’un aquarium public dans les eaux de Floride. Leur reproduction et adaptation à ce milieu marin est si rapide qu’en 2010, presque la totalité de la Mer des Caraïbes et
toute la Floride est envahie. Des individus sont repérés à Saint-Martin en juillet 2010 et en Guadeloupe en septembre 2010.
Comment le reconnaître ? Ce poisson fait partie de la famille des rascasses. Il possède un corps rayé verticalement de bandes
blanches et rouges (ou marrons). Ses nageoires pectorales sont en forme d’éventails. Son front
porte des antennes courtes. Sa taille maximale atteint près de 45 cm.
Peu farouche, le Pterois se laisse volontiers approcher par les plongeurs. S'il se sent menacé, il
dresse ses nageoires, se fait menaçant et peut alors piquer si l'on s'approche de lui.
Où le rencontrer ? Le Pterois est un poisson typique des récifs coralliens, mais on peut également l’observer sur tous
les fonds rocheux depuis la surface jusqu’à 150 m de profondeur. De moeurs nocturnes, il s’abrite
dans la journée dans les cavités du récif. Les jeunes Pterois peuvent également se rencontrer, à
faible profondeur, sur des rochers situés en bordure de plages, dans les herbiers de Phanérogames
marines et les mangroves.
Une menace pour la Caraïbe Prédateur vorace capable d’avaler toute proie, poissons et crustacés, de moins de 15 cm, le Pterois
est une véritable menace pour l’abondance des poissons des Caraïbes. Sa reproduction rapide et
l’absence de prédateurs dans la Caraïbe risque d’avoir de fortes répercutions sur la biodiversité des
récifs coralliens.
Si vous voyez un poisson lion Relevez le site de plongée et la profondeur, la zone approximative du récif, le nombre et leur
activité au moment de l’observation. Prévenez l’Aquarium de la Guadeloupe ou la DIREN ou l’UAG*.
Que faire en cas de piqûre ? La piqûre est très douloureuse et peut conduire à un état de choc. Si vous êtes en plongée,
interrompez-la immédiatement. Dès que possible, baignez la blessure avec de l’eau aussi chaude
que supportable ou approchez un point chaud de la blessure (cigarette, bougie…) pendant 15 à 30
min et alternez si possible avec une point froid.
Désinfectez la blessure (bétadine, savon), puis faites examiner par un médecin rapidement. Si un
état de choc apparaît, appelez le SAMU (15).

* Aquarium de la Guadeloupe : 05 90 90 92 38 / aquarium-guadeloupe@wanadoo.fr
DIREN (Direction Régionale de l'Environnement) : 05 90 41 04 56 (Franck Mazéas) /
franck.mazeas@developpement-durable.gouv.fr
UAG (Université Antilles-Guyane) : 05 90 48 30 02 (Claude Bouchon) / claude.bouchon@univ-ag.fr
Un poisson-lion, également connu sous le nom de rascasse volante (Pteroïs
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes.

Un poisson-lion, également connu sous le nom de rascasse volante (Pteroïs
volitans), a été capturé pour la première fois ce matin à proximité de la pointe
Mahaut à Pointe-Noire par les agents du Parc national de la Guadeloupe.
Il est donc confirmé que ce poisson aperçu une seule fois le mois dernier par un
plongeur déjà au large de Pointe-Noire est bien présent et va proliférer dans nos
eaux.
L'animal pêché aujourd'hui sera remis pour étude aux chercheurs de l'Université
Antilles-Guyane.
Ecosystème menacé
Le poisson-lion, superbe rascasse originaire du Pacifique et de l'océan Indien, est
une espèce envahissante particulièrement prolifique et résistante qui s'est
rapidement répandue dans la Caraïbes après la destruction d'un aquarium de
Floride par un cyclone en 1992.
Considéré comme dangereux pour l'homme, il représente surtout une redoutable
menace pour notre écosystème marin : ses longues épines contiennent un venin
puissant. Il n'a quasiment pas de prédateur et il est capable de s'attaquer à
plusieurs dizaines d'espèces présentes sur nos récifs.
Maigre consolation : l'animal est comestible et sa chair savoureuse... Mais il y a
peu de chance que sa capture, lorsque les pêcheurs auront appris à le reconnaître,
suffisent à compenser les pertes qu'il ne manquera pas d'occasionner dans les
ressources de poissons pêchés sur nos côtes. 

mercredi 25 février 2009

LA GALETTE




Pierre Léon Bouisset, né le 23 décembre 1824 à Lacaune (Tarn) et mort le 10 novembre 1900 à Montpellier, est un officier militaire français, auteur du chant de La Galette. Ce chant est devenu l'hymne traditionnel des élèves officiers de l'école militaire de Saint-Cyr.