escale à Saint Martin
Saint-Martin : l'escale est plus technique que touristique quoique...
arrivée à
Marigot Bay, Saint Martin
Marigot
Le
vieux fort Saint-Louis qui domine la ville de
Marigot.
Moment à ne pas
rater : le marché du matin
Visitez Marigot en
et le musée
La
navigation depuis la Guadeloupe s’est bien passée : sauf que le vent, très
faible, était de nord-ouest, oui oui , de nord-ouest ! et l’alizé
amorphe…
En
attendant l’ouverture du pont levant de Sandy Ground
(8h15-
14h30-17h30)
nous prenons quelque repos … une fois à l’intérieur, c’est le calme plat.
Il
faut savoir qu’il y a deux ponts, un du côté hollandais et un du côté français.
Nous
pouvons entrer ou sortir du lagon par les deux ponts sans frais mais l’ancrage
dans le lagon du côté hollandais ainsi que le mouillage dans Simpson Bay
encourent des frais d’environ 10 $U.S. par semaine; les autorités du port y
veillent !
Bon
nous voilà donc bien ancrés du côté français dans le lagon avec
la promesse de belles nuits calmes et la possibilité de nager autour du bateau.
Il
y a un temps pour rêver, il y a un temps pour naviguer et il y a un temps pour
travailler. Nous sommes à la période de …« travailler ».
Il
faut profiter de notre passage à St Martin pour effectuer certains travaux en
attente : l’anémomètre ne fonctionne pas, la robinetterie de l’évier de la
cuisine laisse filtrer l’eau, la pompe du frigo est à remplacer, acheter la
peinture antifouling, il faut aussi penser aussi au changement du chargeur des
batteries principales et de l’alternateur pour améliorer notre ampérage.
Pourquoi
à St Martin ?
Parce
que St Martin est hors taxe, que les pièces sont plus faciles à trouver et que
leurs prix sont compétitifs. Plusieurs navigateurs y font un long séjour pour
régler différents problèmes sur leur bateau.
Le
capitaine passera du haut du mât au fond des coffres, en usant de toute sa
débrouillardise, pour réparer, remplacer, brancher, fignoler, les ajouts au
bateau.
Les
premiers jours à St Martin sont aussi marqués par un événement annuel, les
régates Heineken. Plusieurs catégories de bateaux y sont inscrites.
Le
départ se fait de la baie de Simpson et la course dure trois jours. Le jour du
départ, la fébrilité est dans l’air. Les capitaines font des choix de voilure,
surveillent la ligne imaginaire de départ, négocient les petits vents présents
et sont impatients du départ, en attente du coup d’envoi.
Plusieurs
équipages rivalisent d'élégance et de talent à chaque virement de
bord...
Petit tour d'horizon sur notre nouvelle escale
Saint-Martin,
dans la partie nord de l'île et dont les habitants sont appelés les "
Saint-Martinois ", est une collectivité d'outre-mer française depuis le 15
juillet 2007. Avant cette date, elle faisait partie intégrante du département
d'outre-mer de la Guadeloupe, tandis que la partie Sud de l'île faisait partie
de l'une des cinq régions des Antilles néerlandaises (en cours de dissolution
progressive depuis juillet 2007, interrompue depuis) sous le nom de
Sint-Maarten.
anse
Marcel et marina de Longvilliers sur la côte nord
Aujourd’hui,
nous avons pris l’autobus, 1$ le passage, pour une balade à Philipsburg qui nous
fait découvrir une petite ville charmante aux maisons colorées, aux multiples
boutiques et restaurants. Un peu à l’écart du centre, on retrouve des magasins
d’électronique et d’équipements de bureaux. Tout pour combler le moindre
besoin.
Il
fait une journée splendide; un paquebot est à l’ancrage. C’est vraiment
intéressant pour les touristes de se retrouver dans cet ancrage. Ils sont
accueillis sur un magnifique débarcadère; une plage de sable blanc, sur tout le
littoral de la ville, invite avec ses restaurants, sa promenade en bord de mer,
ses facilités de parasols et de chaises longues; le marché plein air débordant
de souvenirs, attire par ses couleurs et son atmosphère festive; les excursions
toutes plus attirantes les unes que les autres sont l’affaire de taxis ou de
mini bus. En prime, à deux pas de la plage, deux casinos ouvrent leurs portes à
ceux qui sont lassés de la chaleur.
C’est
le temps aussi de prévoir le matériel pour le prochain carénage car si nous
réalisons nos projets, nous serons au Venezuela pour le carénage et le matériel
s’y fait rare. Donc, prévoir, prévoir, prévoir, c’est le mot d’ordre.
Nous
consacrons tout de même quelques heures par jour à la détente et ces moments
sont pimentés par le décollage des gros porteurs de l’aéroport Princes Juliana.
Ils passent si bas parfois au-dessus de nos têtes que le train d’atterrissage
est visible et le bruit assourdissant.
La
semaine où le volcan islandais a fait des siennes en 2010 cela a été le calme
absolu!
Chaque
jour est consacré aux travaux sur le bateau…
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