dimanche 20 avril 2014

LES OEUFS DE PAQUES

 
 clochesarome
 

Pourquoi des oeufs à Pâques ? 

La tradition d'offrir des œufs à Pâques remonte à l'Antiquité : Les Égyptiens et les Romains offraient des œufs peints au printemps car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance.

Mais l'Eglise avait instauré au IVe siècle l'interdiction de manger des oeufs pendant le Carême. Et comme les poules continuaient à pondre, les oeufs pondus depuis le début du Carême ne pouvant être mangés, ils étaient alors décorés et offerts.

Donc puisque que le Carême interdisait toute consommation de produits animaux, y compris les oeufs.
Mais les
poules continuaient bien sûr leur production. Le stock d'oeufs devenant important, il fallait donc, à Pâques, les distribuer généreusement !
 
 














 
et le lapin alors ?

"On trouve des traces du «lapin de Pâques» jusque dans l’Antiquité, 3500 ans avant Jésus-Christ. Au départ on parlait plus d’un lièvre, symbole d'abondance, de prolifération et de renouveau. La tradition d'associer le lapin et les œufs serait d'origine allemande et alsacienne et celle de les offrir en chocolat serait une initiative des commerçants du XVIIIe siècle qui trouvaient l'idée intéressante après les privations du Carême.
Le mythe du lapin apportant des œufs aux enfants serait né d’une légende allemande : une pauvre, trop pauvre pour offrir des douceurs à ses enfants, aurait décoré et caché des œufs dans le jardin avant d’y envoyer ses enfants. Ceux-ci, apercevant un lapin, pensèrent que c’était lui qui avait pondu les œufs… "
C'est-y pas tout mignon?

Le lapin de Pâques est un personnage imaginaire qui, selon la tradition, distribue, la veille du matin de Pâques, des œufs colorés et des œufs en chocolat. Il s'agit d'un lapin, Easter Bunny en anglais ou un lièvre, Osterhase en allemand.

 
 
Et les cloches ?

Enfants, nous sommes perméables aux belles histoires. L’une d’entre elles était reliée au temps pascal.
Le Jeudi saint, les cloches partaient pour Rome. À l’office du jour, la clochette était remplacée par la crécelle, petit instrument au son soudain bien étrange pour des habitués à la clochette. Et les cloches revenaient deux jours plus tard, le Samedi saint, à midi. En 1900, elles ne sont de retour que trois jours plus tard, à Pâques.
Dans Le Monde illustré du 28 mars 1891, l’imaginatif Maurice Lefebvre raconte:
"Les cloches s’en vont à Rome.
"Pendant trois jours entiers, on ne les entendra plus.
"Et nos jeunes imaginations crédules se mettaient à la torture pour "deviner par quel mystérieux chemin elles étaient parties, les trois "cloches de la vieille église qui bourdonnent encore à nos oreilles "et nous apportent, loin du nid paternel, les souvenirs joyeux ou "lugubres de l’enfance.
"Nous les voyions jadis, en rêve, se glisser la nuit, comme des "échappées de pension, hors des ogives de la grande tour.
"Nous les apercevions ensuite calmes, majestueuses, attendant, "assises sous le porche monumental, les cloches des églises "environnantes et celles des villages voisins.
"Elles arrivaient l’une après l’autre ou deux à deux, suivant les "paroisses. Il y en avait des jeunes, éblouissantes de fraîcheur, "resplendissantes dans leur robe d’airain, dandinant coquettement "leur gracieux battant, — telle une marquise du temps jadis sa "haute canne de jonc à pomme d’or ciselé. D’autres, au contraire, "les vieilles villageoises, toussotant d’une voix fêlée, se traînaient "péniblement, appuyées sur leur battant ébréché, et laissant pendre "derrière elles leur corde déroulée, aux folles mèches grises. […]
"Chacune alors, troussant sa corde sans bruit et ceignant ses reins, "prenait son vol silencieux à la suite des guides choisis, comme une "armée qui s’élance sur le pas de son chef.
"Un long bruissement, harmonieux comme un accord de harpes, "marquait seul ce départ, et la troupe d’airain s’estompait à "l’horizon, distançant déjà les pauvres vieilles clochettes "asthmatiques qui se hâtaient à l’envi pour n’être point "abandonnées en route.
"Bientôt le ciel était libre, les retardataires elles-mêmes avaient "disparu.
"Seul, au sommet du haut clocher pointu, perché sur la croix, le "vieux coq de cuivre, préposé à la garde du monument, prenait en "l’absence des maîtresses du saint logis possession de son empire "éphémère. Il tournoyait sur son axe, important et joyeux, "répondant par des grincements rogues aux salutations "respectueuses et aux psalmodies dolentes du vent son compère.

* * *
" Les cloches sont de retour.
C’est dimanche ! Dans la splendeur dorée du matin nouveau, au milieu des airs joyeusement ébranlés par leur carillon triomphal, résonnent les accents sacrés.
Les cloches sont revenues de Rome, et toutes à la fois, de la cathédrale aux églises, de la ville aux villages, comme des commères jacassantes, elles racontent à leurs ouailles leur voyage lointain."
 


















 

VIVE PAQUES



Image : Envoyer une carte Joyeuses Pâques !


Vive Pâques !



Pâques est l’événement le plus important de l’histoire chrétienne. Commémorant la résurrection de Jésus-Christ, la fête de Pâques est un grand moment de réjouissances pour toutes les communautés catholiques, protestantes et orthodoxes.
Cette date mouvante est fixée au premier dimanche après la pleine lune, qui suit l’équinoxe de Printemps.

Les origines de Pâques

Emprunté à l’hébreu Pessa’h, Pâques est un synonyme de liberté, de renaissance, symbolisant le grand bonheur lié à la libération du peuple juif de l’emprise égyptienne et à la naissance d’Israël, à l’époque de Moïse.
Cette fête rappelle également l’époque glorieuse où Jésus de Nazareth est entré dans la ville de Jérusalem afin de
rendre honneur à son peuple, quelques jours avant sa crucifixion. Marquant la fin du Carême, Pâques célèbre surtout la miraculeuse résurrection du Christ, trois jours après sa mort. Aujourd’hui, cette période joyeuse est l’occasion pour tous les chrétiens de se rendre à l’église pour communier. Elle est aussi souvent choisie pour célébrer les baptêmes.

Une celebration païenne

En plus de sa signification religieuse, la fête de Pâques est aussi ancrée dans les coeurs comme étant la fête du Printemps, du renouveau et de la vie.
L’oeuf en est le symbole, en tant que promesse de renaissance.
C’est la raison pour laquelle, depuis l’Antiquité, la coutume de s’offrir des oeufs décorés perdure pendant la période pascale. On raconte aussi que tous les oeufs pondus depuis le début du Carême, n’ayant pas été mangés (l’oeuf était un aliment interdit pendant le Carême), étaient conservés pour ensuite être décorés et offerts pour Pâques. Aujourd’hui, l’oeuf est en chocolat ou en sucre !

Qui amene les oeufs ?

En France, ce sont les cloches pardi ! Tandis qu’elles sonnent chaque jour de l’année pour appeler les fidèles à assister à la messe, les cloches des églises doivent pourtant rester silencieuses pendant la période de Pâques (du jeudi au samedi saint). On raconte qu’elles en profitent pour partir à Rome se faire bénir et qu’à leur retour, le dimanche matin, elles ramènent des oeufs multicolores aux enfants sages. Sur leur passage, elles déposent des friandises dans tous les coins des jardins, que les enfants se font un plaisir de trouver  ! En Alsace et en Allemagne, ce sont les lièvres qui apportent des chocolats.

Le repas pascal

La fête de Pâques est l’occasion de déguster un bon repas.
Dans les familles, on prend un grand plaisir à se réunir autour d’une belle table, décorée avec des jeunes branches, de la mousse et des petites fleurs.
L’agneau pascal, souvent cuisiné sous la forme d’un gigot, trône généralement au centre de la table. Cette viande est sacrée en période de Pâques car elle rappelle le sacrifice de l’agneau d’Abraham pour démontrer sa soumission à Dieu, énoncé dans la bible.
 Joyeuses Pâques à toutes et à tous !

lundi 14 avril 2014

RAMEAUX





hier c’était le dimanche des Rameaux




Image : Carte "Dimanche des Rameaux"
 
 
 
Le dimanche des Rameaux est un jour de fête pour la communauté chrétienne.
Il est célébré, comme son nom l’indique, le dernier dimanche avant Pâques et inaugure la Semaine Sainte.

L’entree de Jesus à Jerusalem

Le dimanche des Rameaux est un jour symbolique qui commémore l’entrée solennelle de Jésus au sein de la ville de Jérusalem. Selon les évangiles, Jésus avait prévu de réaliser son entrée pendant la période de fête de Pessa’h, la Pâque juive. Il avait donc organisé avec soin son arrivée sur un petit âne en signe de modestie, accompagné de ses deux de ses disciples. Acclamé par les foules, qui brandissaient des branches d’arbres en signe de joie, le messie traversa les rues de la ville remplies de branches de palmier, de vêtements et autres offrandes symbolisant l’amour et le respect.
Cette fête est à la fois très joyeuse et chargée d’émotion, car peu de temps après ce grand moment de joie, Jésus fut arrêté pour être mis à mort. C’est pourquoi le dimanche des Rameaux commémore également la Passion du Christ et sa mort sur la croix.
 

La célébration

Afin de se remémorer l’histoire du Christ, on célèbre aujourd’hui cette fête avec une grande messe de bénédiction des Rameaux.
Ces branchages symboliques, signes de vitalité et de renouveau, sont distribués dans les églises en souvenir de ce jour glorieux. Souvent tressées et ornées de rubans rouges, les feuilles sont couplées à la couleur sang afin de rappeler le triste jour de sa mort. En France et dans le monde, on a pour tradition d’exposer des rameaux verdoyants à l’intérieur des maisons.
Selon les pays et régions, les branchages choisis varient. En France, on coupe des branches de buis, de laurier ou d’olivier. Au Québec, ce sont plutôt des rameaux de palmier. Au Vietnam, ce sont des feuilles de cocotier et dans l’Europe de l’Est, des branches de saule.

mercredi 9 avril 2014

Lucy l'éléphant




Je viens de lire " ne t'éloigne pas" de Harlan Coben
Il y est question de cet étrange bâtiment !

Lucy l'éléphant, Margate, New Jersey, Etats-Unis   



Construction plutôt inédite de six étages en forme d'éléphant par J.V. Lafferty en 1881 à Margate city au New Jersey. Construite dans le but d'attirer des visiteurs et des acheteurs dans cette ville à l'époque.

Cette structure mesure 65 pieds de haut, 60 pieds de long et 18 pieds de largeur. Pèse environ 90 tonnes et est composé de près d'un million de morceaux de bois. Lucy a la tête et la forme d'un éléphant d'Asie. Elle a des défenses, caractéristique des éléphants mâles, mais maintenant elle est considérée comme une femelle.

Lucy a servi au fil des années de restaurant, de bureaux d'affaires, de chalet à un médecin, de taverne mais maintenant Lucy est désormais ouverte au public dans toute sa gloire pachyderme.

Lafferty a construit plusieurs bâtiment en forme d'éléphant mais Lucy est le plus ancien exemple de l'architecture zoomorphe et le plus gros éléphant dans le monde. Et en 1976 elle a reçu la désignation de "National historic Landmarck".

39°19'14.90"N 74°30'42.05"W
        
  

mardi 8 avril 2014

IL Y A 70 ANS...





Résistance, j’écris ton nom

C’était il y a 70 ans…

,
giles perrault resistance
Le 6 juin, ce fut la grande déferlante sur les plages normandes. Des héros par milliers. De la musique militaire à gogo. Du solennel, du hiératique, du cérémonial. De l’émotion aussi. Alors ne jouons ni les cyniques, ni les procureurs de l’Histoire, le Débarquement a libéré les espoirs et ravivé notre flamme nationale éteinte en 1940, notre funeste année zéro. Gilles Perrault, écrivain, grand reporter, déçu de l’Union de la Gauche qui le fit passer du PS au PC en un temps qui semble si lointain, vient de publier chez Plon-Fayard son Dictionnaire amoureux de la Résistance.
Ouvrage indispensable à lire sur les plages d’Utah ou d’Omaha Beach en ces jours de commémoration. Dictionnaire à fleur de peau, foutraque, sensible, hors des sentiers de la gloire, courageux par certaines de ses entrées, remonté sur d’autres, mais toujours à hauteur d’homme. L’ex-para qui a quitté la robe d’avocat pour devenir un auteur à succès n’a rien perdu de son capital d’indignation. On aime Perrault pour sa pugnacité à déterrer les dossiers éprouvants et à mettre en lumière les héros ordinaires de la Résistance. Pour ceux qui ont appris la Seconde Guerre Mondiale en lisant Drôle de jeu de Roger Vailland (Prix Interallié 1945) et Les Combattants du petit bonheur d’Alphonse Boudard (Prix Renaudot 1977), ce dictionnaire amoureux emprunte les mêmes chemins buissonniers.
L’emphase n’est pas son rayon. Perrault n’a pas la mémoire sélective, cette terrible maladie de l’après-guerre, il n’oublie pas la diversité de la Résistance, ce grand n’importe quoi qui lui fait écrire « c’est le miracle de la Résistance, son originalité et son charme. A-t-on jamais vu dans notre histoire une aventure collective présentant une telle disparate humaine ? ». Les amateurs de ligne claire risquent d’être fortement déçus. Car la Résistance, c’est la marge, les extrêmes, les irréconciliables, les fortes têtes : les métèques et les aristos, les cocos et les camelots, les prolos et les intellos, les cathos et les bouffeurs de curés, le sang mêlé en somme. De la mauvaise graine qui poussait à l’ombre des fridolins. Perrault les aime ces moutons noirs qui ont osé braver l’impensable, juste relever la tête car l’uniforme vert-de-gris leur donnait la nausée. On sent poindre chez Perrault le regret de ne pas avoir eu 20 ans en 1940. Dans notre époque aseptisée, on désapprouverait ce bellicisme honteux. On ne comprendrait rien aux motivations profondes de ces gamins, cette extraordinaire communion de corps et d’esprit qui fait aujourd’hui encore notre fierté.
Sans eux, sans cette poignée d’hommes et de femmes, à Londres ou à Paris, notre drapeau aurait été souillé à jamais. Ils resteront pour toujours cette lumière durant les années noires d’Occupation. Perrault leur rend hommage sans tirer des larmes et sans oublier personne. Son dictionnaire n’élude rien des dangers, de la violence, des haines, des trahisons, des ambitions, il restitue pourtant un puissant goût du bonheur. Car il faut l’aimer la vie pour la risquer, la perdre le plus souvent. Perrault se méfie des donneurs de leçons, il ne magnifie pas l’héroïsme qui n’est jamais d’un seul bloc. Je me rappelle une de ces anecdotes qu’il a racontée dans un vieux reportage télé des années 80. Un Gi s’était planqué le D-Day dans les toilettes au fond d’un jardin de Sainte-Marie-du-Mont, il avait attendu patiemment la fin des combats pendant des heures. Perrault soulignait fort justement que s’il avait manqué de courage ce jour-là, une semaine après, il avait, peut-être, fait preuve d’une témérité exemplaire lors de cette longue et exténuante Bataille de Normandie.
Dans son livre, Perrault s’attache à montrer cette complexité-là. Il est parfois taquin quand il met à l’honneur les résistants de l’Ile de Batz « la méconnue, l’oubliée, l’escamotée, la toujours occultée par sa grande petite voisine ». « L’ile de Sein, c’est donc le quart de la France » selon le bon mot du Général. Perrault déniche des personnages hauts en couleur, célèbres ou moins connus comme cette Jeanne Bohec surnommée la plastiqueuse à bicyclette. Il réhabilite avec panache la mémoire du Colonel de La Rocque qui était loin d’être insignifiant, comme l’avait hâtivement qualifié Paxton. Et puis il émeut quand il rappelle le destin de Marcel Rayman, instructeur des FTP de la MOI, l’un des dix de l’Affiche Rouge, écrivant ses derniers mots à sa mère, avant d’être fusillé au mont Valérien : « Je ne puis te dire qu’une chose, c’est que je t’aime plus que tout au monde et que j’aurais voulu vivre rien que pour toi. Je t’aime, je t’embrasse, mais les mots ne peuvent dépeindre ce que je ressens. […] Je t’adore et vive la vie ». Je me répète, un dictionnaire indispensable.
Dictionnaire amoureux de la Résistance, Gilles Perrault, Plon-Fayard.




vendredi 4 avril 2014

NELSON A TRAFALGAR


 


     


    

J'aime beaucoup raconter cette histoire !!!!


on prête  cette histoire, cette légende, à l'amiral Nelson lors d'un combat maritime particulièrement grave : TRAFALGAR ...






Il ne montrait aucune peur lorsqu'il faisait face à ses ennemis. Un jour, alors qu'il naviguait , il vit un bateau ennemi approcher. Son équipage était très nerveux. Il cria:

"Allez me chercher ma chemise rouge!"

Le premier officier alla chercher la chemise rouge du capitaine qui aussitôt l'enfila. Il mena alors son équipage à la bataille et tua tous les ennemis. Ce soir-là, tous les hommes étaient assis dehors et fêtaient leur victoire. L'un d'eux demanda au capitaine:

"Sir, pourquoi avez-vous demandé pour votre chemise rouge avant la bataille?"

Le capitaine répliqua, "Si j'avais été blessé pendant l'attaque, mon sang n'aurait pas paru sur la chemise. Alors les hommes auraient continuer de se battre sans peur."

Tous les hommes le regardèrent avec admiration, "Quel homme courageux!"

Comme le soleil se levait le lendemain matin, les marins virent non pas un ou deux mais DIX bateaux ennemis qui approchaient. L'équipage regardait dans un silence horrifié, et attendait les ordres du capitaine.
Il regarda les 10 bateaux tranquillement sans peur, il regarda ensuite son premier officier et cria calmement:

" Allez me chercher mon pantalon marron!"

jeudi 3 avril 2014