vendredi 24 octobre 2014

BUG DE 2038 .......................





Code informatique : vous avez craint le bug de l’an 2000, attendez de voir celui de 2038



Bug de l'an 2038


Illustration du phénomène. La valeur décimale de la date deviendra négative à 03:14:08 UTC.
En informatique, le bug de l'an 2038 est un problème similaire au bug de l'an 2000 qui pourrait perturber le fonctionnement d'ordinateurs 32 bits le à h 14 min 7 s, temps universel1.
Le problème concerne des logiciels qui utilisent la représentation POSIX du temps, dans lequel le temps est représenté comme un nombre de secondes depuis le à minuit (0 heure). Sur les ordinateurs 32 bits, la plupart des systèmes d'exploitation concernés représentent ce nombre comme un nombre entier signé de 32 bits, ce qui limite le nombre de secondes à 231 - 1, soit 2 147 483 647 secondes (01111111 11111111 11111111 11111111 en binaire). Ce nombre maximum sera atteint le à h 14 min 7 s (temps universel). Dans la seconde suivante, la représentation du temps « bouclera » (10000000 00000000 00000000 00000000 en binaire) et représentera -2 147 483 648 en complément à deux, et ainsi, l'ordinateur affichera la date du .
Les logiciels concernés sont très nombreux car la norme POSIX, inspirée des systèmes UNIX, a été utilisée pour de nombreux programmes écrits en langage C pour de nombreux systèmes d'exploitation. Sur les systèmes d'exploitations de type Unix représentant le temps par un entier de 32 bits non signé (conforme à la norme POSIX), la date limite est située en 2106 et non en 2038. Ces système d'exploitations sont toutefois minoritaires. Le passage à un timestamp sur 64 bits introduirait une nouvelle date butoir se situant à l'an 292 277 026 596 ap. J.-C. (soit environ 21 fois l'âge de l'univers) et résoudrait donc le problème, car les 64 bits permettraient à l'ordinateur de pousser la limite à: 263 - 1 secondes.
Dans le domaine applicatif, le problème s'est révélé dès les années 2010 comme celui de l'an 2000 s'était révélé dès les années 1980 avec les échéanciers des plans à long terme (les tableurs utilisent depuis des dates soit glissantes, soit en format long).
Il n'existe pas de correctif simple et unique pour ce problème, car les timestamps sur 32 bits sont présents aussi dans plusieurs formats de fichiers actuels (par exemple le format ZIP). Un changement de représentation dans les ordinateurs rendrait inopérants les programmes exploitant l'actuelle équivalence entre la représentation interne et le format de fichiers. Beaucoup de travail sera donc nécessaire « en coulisses » pour que rien ou presque n'apparaisse en surface, ce qui avait déjà été le cas à l'approche de l'an 2000.

jeudi 23 octobre 2014

AUX GRENADINES

Tout d'abord, les Grenadines, c'est quoi ?
Non, non, ce n'est pas le lieu de fabrication du fameux sirop rouge (quoique ?)... Les Grenadines, accompagnées de leur grande soeur Saint-Vincent, sont des petites îles paradisiaques formant un archipel indépendant depuis 1979. On y parle anglais, le pays étant sous protectorat britannique, rattaché au Commonwealth.

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"Saint Vincent and the Grenadines", minuscule pays situé au sud de la Martinique et de Sainte-Lucie, est un pays où il fait bon naviguer.
Il représente un peu le but ultime de tout plaisancier sur place : croiser au large de ses lagons turquoises, escorté de dauphins, baleines et autres tortues imbriquées...


Outre Saint-Vincent, île-continent abritant la capitale Kingstown, on découvre du nord au sud : Bequia (ou Békoué), Mustique, Canouan, Mayreau et Union Island. Sans oublier les Tobago Cays, petit paradis terrestre que vous allez bientôt découvrir...
Première île sur notre périple : Bequia.
En bon touristes, on a tout d'abord commencé par se faire entub... euh embarquer par des taxis locaux... On a très vite préféré l'option autostop. Tout au long de notre séjour, on a rencontré des gens d'une gentillesse rare, ouverts, et toujours souriants...

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PETIT NEVIS


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Baignade à Industrial Bay. Le nom ne fait pas rêver, mais bon, on n'a pas fait les difficiles.


On descend directement tout au sud de l'archipel : la perle des Caraïbes : les Tobago Cays. Petit archipel des Grenadines, paradis des plaisanciers et royaume des tortues marines. Ilets de rêve, fonds marins incomparables, un décor de carte postale où que le regard se porte...
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Carole, Emilie et Nestor chassent les requins...



Départ pour Mayreau : la pauvreté saute aux yeux...
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Bar rasta "Chez Robert"... Incontournable.
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Clifton, la ville principale, très animée ce soir là : musique à fond dans les rues, tout le monde s'apprête à faire la fête !


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Petit détour par Canouan, où là encore la pauvreté cotoie la richesse des hôtels de luxe...




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Rara Avis au crépuscule dans la baie de Canouan.







Etape à Mustique, île aussi petite que huppée, fréquentée par des stars en manque de dépaysement : le décor change du tout au tout... C'est mignon, mais très artificiel.
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Clifton, la ville principale, très animée ce soir là : musique à fond dans les rues, tout le monde s'apprête à faire la fête !


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Petit détour par Canouan, où là encore la pauvreté cotoie la richesse des hôtels de luxe...

Climat très sec, il pleut rarement sur ces îles minuscules.

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Rara Avis au crépuscule dans la baie de Canouan.







Etape à Mustique, île aussi petite que huppée, fréquentée par des stars en manque de dépaysement : le décor change du tout au tout... C'est mignon, mais très artificiel.
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Superbe barrière de corail : tortues, requin, coraux...

MAYREAU
Contraste de l'autre côté de l'île : un paradis pour américains obèses qui sirotent leur cocktail assis sur leur frite flottante près de leur yacht...












Arrêt à Union Island, île la plus méridionale de l'archipel, qui marque la frontière avec Grenade.

Superbe barrière de corail : tortues, requin, coraux...

Apéro au Basil Bar avec notre équipage, où Mick Jagger a ses habitudes. Il était même pas là pour nous accueillir.

Retour vers Saint-Vincent, l'île principale de l'archipel, et mouillage au port de la capitale de Saint-Vincent et les Grenadines : Kingstown.
Pas âme qui vive... On n'a croisé que ce vendeur de jus/fruits et légumes/CD gravés au bord de la route.

CHATAM UNION Petit tour de l'île... Les locaux jouent au cricket sur la plage... J'ai jamais rien compris à ce sport
Toujours à St-Vincent, voici Walliabou Bay, lieu de tournage du célèbre film "Pirates de Caraïbes".





PETIT BORDEL
Les Français ont quand même laissé quelques traces à St-Vincent. Bienvenue à Petit Bordel. Notre navire mouillait d'ailleurs dans Petit Bordel Bay... Ca devait être sympa comme bled au XVI ° siècle !




Voilà pour le cadre. Mais quid du navire ? On ne croise pas dans ces eaux tropicales sur une coquille de noix, moussaillons ! Il y a environ un an, de bouche à oreille, nous avons entendu parler d'une association permettant à des stagiaires de découvrir le monde de la voile. Initialement, la très brestoise association des "Amis de Jeudi-Dimanche" (initialement le Père Jaouen l'avait appelée Association de la Jeunesse Délinquante!) aidait à la réinsertion de jeunes délinquants ou toxicomanes en les faisant travailler à la rénovation de vieux voiliers, pour finalement les couper de leur quotidien et leur apprendre à naviguer, de la Bretagne aux Antilles. Un seul homme est à l'origine de ce bel espoir depuis 1954, le père Michel Jaouen, 90 ans, et toujours bon pied bon oeil.
Les deux bateaux de l'association, Rara Avis et Bel Espoir II, naviguent chaque année entre Brest et les Antilles, et embarquent à l'occasion quelques stagiaires d'un nouveau genre, amoureux de la mer, passionnés de vieux gréements ou simples touristes pour quelques jours qui deviennent pour eux inoubliables...

Vous vous sentez déjà dans l'ambiance ? Alors je vous invite à nous suivre dans un périple de dix jours à bord, destination : les Grenadines...

MORPION


Morpion island, pourquoi morpion ?





La plus petite île des Caraïbes: morpion island





mercredi 22 octobre 2014

MOUSTIQUE & Cie

Ile Moustique, les coulisses du rêve


Au mouillage de l'île Moustique depuis deux jours, nous sommes subjugués par la beauté et la pureté des paysages. Il ne manque plus que le nain Tatoo accompagné par son inséparable Mister Rourque pour que l'île fantastique soit au rendez-vous de nos fantasmes; un véritable royaume des Télétubbies ou des Bisounours.
Il est vrai que ce sont les plus belles plages de sable impalpable que nous ayons rencontrées depuis le début du périple: eau transparente à souhait, réserve naturelle, l'île regorge de spots de snorkeling où foisonnent les plus beaux poissons tropicaux, les palmiers sont parfaitement alignés sur la plage.
Le gazon est tondu dans les règles de l'art, les autochtones se baladent en chemise blanche et bermuda dans des minimokes ou des voiturettes de golf.
Le paradis sur terre ou presque.
L'image est vraiment idyllique, l'archétype du bonheur tropical un peu écœurant.
Lieu de résidence de Mike Jagger, David Bowie, la famille royale d'Angleterre, les villas en bord de plage sont somptueuses, les demeures au dessus des collines complètement hors norme.
"L'île fut vraisemblablement aperçue par les Espagnols à la fin du xve siècle avec les autres îles environnantes qu'ils nomment « Los Pájaros » (Les Oiseaux).
Au xviie siècle, ces îles deviennent des repaires de pirates puis des lieux de plantation de canne à sucre mais Moustique ne reste pas habitée en permanence en raison de l'absence d'eau douce.
En 1958, Moustique est achetée pour 45000 dollars par Lord Glenconner qui la transforme en lieu de villégiature. En 1960, la princesse Margaret accepte en cadeau de mariage une parcelle sur laquelle elle fait construire une villa, Les Jolies Eaux, qu'elle occupera à de nombreuses reprises.
En 1989, la « Mustique Company » est créée afin de faire prospérer et protéger l'île en l'aménageant et en gérant les infrastructures (routes, eau, électricité, aéroport, etc.). Les actionnaires de la Mustique Company ne peuvent être que des résidents de l'île. Cette société a construit jusqu'à 89 villas qui sont louées en général à des personnes fortunées (célébrités diverses, membres de familles royales, etc…)." in Wikipédia.
Quelques magasins hors de prix: 4 baguettes et 6 pains au chocolat pour 35 €.
Et surtout, son petit village de pêcheurs tellement pittoresque: un vrai bidonville au paradis, avec ses maisonnettes délabrées et sordides. Les sanitaires sont complètement pourris, les conditions d'hygiène déplorables. Ces pêcheurs saisonniers vivent dans des masures, à deux pas des luxueuses propriétés, entassés les uns sur les autres dans la crasse. Une simple palissade de bambou et on passe de la Cité de la joie à l'île fantastique.
Comment un microcosme aussi réduit, un ilot aussi minuscule que Moustique, où tout le monde se connaît, peut-il tolérer pareille situation?
200.000 ou 300.000 euros suffiraient pour tout rénover.
La moindre villa en location à Moustique coûte 10.000 dollars la semaine. Le caractère saisonnier des travailleurs justifierait-il cette misère ?
Quelle indifférence doit-on manifester pour rejoindre tous les jours le magasin 'd'objets d'art' sur le chemin du village de pêcheurs ?
L'île aurait-elle besoin de cela pour garantir son authenticité ?
Les choses sont sans doute beaucoup plus simples: l'égoïsme ordinaire, l'aveuglement ou la justification de l'inacceptable, mettant en avant le caractère volontaire de l’habitat des pêcheurs et de leur démarche saisonnière (il ont choisi de venir).
Hier soir, c'était la fête sur la colline. Dans des maisons qui ressemblent à des palais, illuminées par des milliers de lampes scintillantes, des torches brulaient par dizaines, des écrans géants éclairaient le ciel.
En bas, au village des pêcheurs, devenu sans doute malgré lui l'équivalent du village africain à l'expo de 53, un pêcheur retraité tente d'extirper son vieux fauteuil roulant de la glaise qui colle à ses roues.
La misère est intolérable, elle l’est d’autant plus quand elle vient se juxtaposer à des images dégoulinantes de paradis sur papier glacé

 


Money, Money, Money


 

 


Première expérience de pêche à la traîne



La première expérience de pêche à la traîne s'était soldée par un échec cinglant. Il était nécessaire de reprendre la main. A Bequia, nous avons trouvé un shipchandler spécialisé en fournitures de pêche. Là nous sommes tombés sur ce petit bout de plastique rose ressemblant vaguement à un calamar (il n'y a que les poissons pour s'y tromper). 1/4 d'heure plus tard, Jean fait banco sur un barracuda de belle taille qui finira dans nos gosiers, mariné au citron vert et au lait de coco. 

TOBAGO CAYES (brouillon)




LES TOGAGOS CAYS
 
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Les Tobago Cays sont composés de cinq ilots perdus
dans une multitude de coraux, accessibles par de
multiples passes et protégés par une barrière de
corail : “ le fer à cheval” et le récif de “la fin du
monde”. Des noms qui font rêver … et les images aussi.

MAYREAU Mayreau
MAYREAU

C’est une réserve protégée. Les boat boys sont
omniprésents pour le pain, les langoustes, le poisson,
les glaçons, les cakes à la banane … mais à des
prix exorbitants. La négociation est de rigueur . On
y vend également des tee shirts , des paréos.

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C’est une vision du paradis. La couleur de l’eau est
exceptionnelle , tous les tons de bleus sont représentés.

MAYREAU

 Il existe une zone délimitée par des petites bouées
blanches ou l’on peut voir des tortues en quantité. Elles
ont l’habitude des admirateurs et du coup elles sont
peu farouches. Nous pouvons nager de concert, poser
légèrement les deux mains sur la carapace . Je suppose
que si elles restent dans cette zone c’est parce qu’elle
est riche en herbe à tortue.

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 Nous changeons de mouillage tout en restant dans
les Cays pour profiter au maximum de ces magnifiques
paysages. Les plongées et les baignades se succèdent
au gré de nos envies.



Toute une vie sous marine s’offre à nos yeux : des tortues,
des poissons perroquets, des poissons coffres, des sergents majors,
et tant d’autres … des raies léopards, des requins nourrices, les
éponges, les coraux, les vers marins, les mollusques, les
crustacés, les étoiles de mer, les oursins …



C’est un monde magique. 



Après les formalités, nous partons à la conquête

d’autres petites iles. Nous nous arrêtons devant

Morpion qui porte bien son nom.

MORPION

Elle est toute petite avec juste une paillote dessus.

Un vrai conte de fées . Sa petite sœur se nomme

Punaise, ce qui donne une idée de sa surface. Ensuite

vient Petit saint Vincent . un peu plus grande, c’est

la dernière ile des Grenadines dépendant de St Vincent

avec une immense barrière de corail. Nous faisons une

courte escale, le temps de déjeuner , de se prélasser sur

les confettis de sable, et de faire un “smorkelling “

dans le reef. ( j’ai appris qu’il a un terme en français :

PMT palme, masque,tuba)