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samedi 10 mars 2018
AU PAYS MAYA
vendredi 9 mars 2018
LE FRUIT DU BAOBAB
Pourquoi les Américains raffolent du fruit du baobab
Magazines de santé, émissions de télévision dédiées au bien-être, sites internet spécialisés sur les vertus des produits naturels sains… La plupart de ces médias américains ne se lassent pas de vanter les mérites d'un aliment : le « superfruit ».
Derrière cette appellation se cache le « pain de singe » ou fruit du baobab. Un produit connu de longue date en Europe, mais que les États-Unis ont adopté avec enthousiasme ces dernières années.
Un « superfruit »
Le « superfruit » en question possède, il est vrai, toutes les qualités pour séduire les consommateurs soucieux de leur corps. Chargé d'antioxydants, de nutriments et micronutriments, de protéines, de magnésium, six fois plus riche en vitamine C qu'une orange, contenant trois fois plus de calcium que le lait et six fois plus de potassium que la banane, il régénère et stimule les défenses immunitaires, aide à lutter contre la fièvre et possède en outre des propriétés anti-inflammatoires.
Ses avantages ne s'arrêtent pas là. Les fibres solubles qu'il contient soulagent le système digestif, tandis que la pulpe du baobab est bénéfique à la flore intestinale. Autant de bénéfices qui en font un aliment tout particulièrement recommandé aux sportifs ou aux personnes convalescentes, afin de favoriser la récupération.
Considéré comme un aliment prébiotique, il s'est vite invité dans le programme diététique des sportifs américains, notamment les coureurs de longues distances, comme le médaillé de bronze des jeux Olympiques de Rio sur marathon, Galen Rupp, ou les joueurs NBA, soumis à des cadences d'enfer tout au long de la saison (82 matches de saison régulière et des voyages à travers tout le pays).
L'arbre de vie
Encore récent, cet engouement des consommateurs américains autour du fruit de « l'arbre de vie », tel qu'est surnommé le baobab, est à mettre au crédit d'un naturopathe belge, originaire d'Ostende. Installé à Santa Barbara (Californie) depuis 22 ans.
« J'ai toujours été passionné par les plantes médicinales, les ingrédients qui les composent et j'ai toujours cherché à en savoir davantage, explique Luc Maes, fondateur de la marque Kaibae, commercialisant depuis 2014 de la pulpe de baobab déshydratée. En ce qui concerne le fruit du baobab, j'ai tout de suite été intéressé par sa composition, sa chimie. Et je me suis aperçu de sa richesse, mais aussi de l'importance du baobab en Afrique, qui est un arbre respecté, un arbre de légende. J'étais fasciné. »
Le naturopathe entrevoit immédiatement les possibilités du superfruit et décide de se pencher sur son utilisation. « Plus je m'y intéressais, plus je découvrais ses bénéfices pour la santé. Mais je voyais aussi avec surprise que les baobabs étaient de moins en moins nombreux en Afrique, car ils poussaient dans des régions de grande pauvreté, où ils étaient abattus pour être commercialisés sous forme de charbon. Je me suis alors dit que nous avions la possibilité d'inverser ce cycle, tout en aidant les populations locales. »
Avec l'aide d'une connaissance travaillant dans l'humanitaire et le développement agricole en Afrique, Luc Maes, et son épouse Barbara, partent à la rencontre des « anciens » et « sages » des différentes communautés, afin de mettre en place une chaîne d'approvisionnement et de production, notamment dans le Nord du Ghana. « Les gens là-bas n'avaient pas l'habitude qu'on les respecte et leur donne un salaire pour leur travail. Nous avons mis en place un partenariat efficace, qui vise à la replantation des arbres, au respect de l'environnement et des habitants. »
Les fondateurs de Kaibae en ont même tiré un film documentaire, intitulé The Lost Crop, primé dans de nombreux festivals, afin de montrer la réalité de leur action sur le terrain.
Success-story
Parallèlement, le naturopathe enchaîne les contacts auprès de l'industrie alimentaire et de l'industrie cosmétique, afin d'obtenir les certifications pour la commercialisation de sa poudre de baobab (laquelle se consomme en complément, diluée dans un verre d'eau ou saupoudrée sur un dessert), mais aussi d'huile destinée à régénérer la peau. Et en 2014, les premiers produits apparaissent sur les étagères des magasins. « Depuis, notre courbe de progression est confidentielle, mais constante. Nous travaillons cependant sur d'autres produits, à savoir la noix de cacay en Colombie ou le varech à Zanzibar ».
Rançon du succès, l'idée de Luc et Barbara Maes a, depuis, été imitée par de nombreuses sociétés, ayant mis en place le même système de partenariat avec des communautés au Bénin, en Côte d'Ivoire ou au Togo.
Une concurrence autour logique, puisque le fruit du baobab s'est désormais fait une place chez les célébrités d'Hollywood, à commencer par l'actrice Charlize Theron, originaire d'Afrique du Sud, ou encore Vivienne Westwood, Jude Law, et Kirsten Dunst qui ne jurent plus que par les bénéfices du superfruit.
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