jeudi 28 juin 2018

QUE FAIRE EN MER ?






Comment les skippers de la Golden Globe vont s’occuper ?

des idées pour nous aussi navigateurs et plaisanciers...
ACTUALITÉ
Pièces de théâtre, livres audio, la Bible… Les skippers qui vont bientôt s’élancer des Sables-d’Olonne (Vendée), pour la Golden Globe Race, un tour du monde à la voile et en solitaire sans aucune technologie moderne, ont fait le plein de divertissements. Et leurs passe-temps sont souvent très intellos.
Des cassettes audio et des livres
Impossible pour les skippers d’embarquer avec leurs iPods ou leurs ordinateurs. Alors, pour se distraire pendant les huit mois où ils seront en mer, ils ont fait le plein de bouquins et de cassettes audio. « On en avait tous plus ou moins dans nos garages, précise Philippe Péché, le skipper morbihannais de 57 ans, sponsorisé par PRB. On a mis à contribution tous nos amis et nos supporters pour qu’ils fouillent dans leurs cartons. Mais il a fallu tester toutes les cassettes parce que certaines ne fonctionnaient plus. »
C’est comme ça qu’il a déniché « des perles rares ». À bord de son bateau, le skipper écoutera donc des pièces de théâtre d’Agatha Christie, de Simenon et même des livres audio. Mais, comme pour la nourriture, la variété a du bon. Le skipper a donc prévu de se déhancher aussi sur du Johnny, Julien Clerc, Bob Marley, Rod Steward ou Nougaro.
Du temps pour… la littérature
Le doyen de la course, Jean-Luc Van den Heede, 73 ans, partira avec une trentaine de livres. « J’ai amené les trois tomes des essais de Montaigne. Ça risque de me prendre un peu de temps, confie-t-il. Et comme parfois, on ne comprend pas tout du premier coup »
Pour s’occuper et se cultiver, Jean-Luc Van Den Heede, le doyen de la course, emmène trois essais de Montaigne. 
Sur son bateau, Jean-Luc Van Den Heede, embarque avec une trentaine de livres. (Photo : Ouest-France)
Antoine Cousot, le Noirmoutrin de 47 ans, a, lui aussi, fait le plein de littérature française :  Proust, Victor Hugo, Mallarmé… À côté de ces classiques, le skipper amène des bouquins d’auteurs qui ont fait la conquête de l’ouest comme Walden, de Henry David Thoreau, qui a construit une cabane dans le Massachusetts et y a vécu deux ans. « Le but, c’est d’avoir le choix, confie-t-il. J’ai aussi de l’aquarelle et on m’a même filé un ukulélé. Mais, j’hésite à l’emmener. »
 Et un harmonica ???
Antoine Cousot a aussi glissé des œuvres de Victor Hugo et de Marcel Proust dans ses bagages. (Photo : Ouest-France)
Du temps pour… lire la Bible
Pour Philippe Péché, l’objectif est de profiter de ces huit mois en mer pour s’imprégner de la religion catholique. « Je suis croyant mais peu pratiquantraconte-t-il. J’ai amené une bible parce que j’ai bien envie de me concentrer un peu plus là dessus. » Et, en plus des psaumes et passages que le navigateur se « forcera » à lire, il prévoit de dévorer L’Odyssée et La mythologie grecque.
« En fait, tous les classiques qu’on n’a jamais le temps de lire. J’aimerais mettre à profit le temps que je vais passer sur l’eau pour faire des choses à fond. Parce que, contrairement au quotidien, on ne sera pas pressé. »
Du temps pour… continuer d’apprendre à naviguer
Susie Goodall, la benjamine et la seule femme de la course, veut profiter du temps où elle sera en mer pour se perfectionner. L’Anglaise de 28 ans partira donc avec des bouquins sur la voile. Et lorsqu’on lui demande si ce n’est pas un peu tard pour se former, la skippeuse assure qu’il n’y a pas d’inquiétude à avoir. « Je connais par cœur mon bateau. »
À bord, elle s’est aussi organisée pour pouvoir faire du yoga et du cross fit. L’objectif, « devenir un peu plus costaud ».
Du temps pour lire… ses propres livres
L’Américain de la course, Istvan Kopar, 65 ans, amène plus d’une centaine de livres, en plus de ses 100 cassettes. Parmi eux : son propre bouquin. « Je suis aussi auteur », confie-t-il. Le navigateur a écrit ses mémoires dans Kihivas. Un livre où il retrace son aventure de 1990, seul, au bout du monde, à bord d’un voilier.
Le skipper n’amène d’ailleurs que des livres qu’il connaît. « Je ne veux partir qu’avec des bons livres, lance-t-il. Et surtout, je n’aime pas les surprises. » À côté du sien, ce sont donc des bouquins d’Hemingway, Jack London, William Faulkner, Tolstoï ou Flaubert qui meubleront son navire.

mercredi 20 juin 2018

SAISON CYCLONIQUE 2018



saison cyclonique 2017
KATIA, MARIA ET JOSE 8 SEPTEMBRE 2017


Les premiers prévisionnistes à s'exprimer sont ceux de l'université du Colorado aux Etats-Unis, particulièrement réputée dans ce domaine. Les chercheurs s'attendent ainsi à voir 14 systèmes nommés (tempêtes et ouragans) contre 12 en moyenne dont 7 ouragans (6,5 en moyenne). Les météorologistes du Colorado estiment qu'il pourrait y avoir 3 ouragans majeurs sur le bassin Atlantique. Si la moyenne habituelle est de deux, on se rappellera qu'en 2017, 6 ouragans majeurs ont transité dans l'Atlantique (Harvey, Irma, José, Maria, Lee, Ophelia).


Si ces prévisions sont assez proches des moyennes, on constate qu'en ce qui concerne le nombre de jours d'activité des perturbations, les météorologistes anticipent un fort dépassement. Ils estiment par exemple que le nombre de jours cumulés des ouragans pourrait atteindre 30 jours contre 21,3 en moyenne. Les universitaires américains prévoient également que le nombre de jours d'activités des ouragans majeurs s’élèveraient à 7 jours (3,9 de moyenne).
Certes il est encore tôt pour dire exactement comment se déroulera la saison et il ne s'agit que de prévision à deux mois du début officiel de la saison. Il faut cependant rappeler que le premier système nommé en 2017, la tempête Arlène, est né le 19 avril 2017. D'autres prévisions aussi sérieuses paraîtront dans les semaines à venir. Le plus important en attendant est de se constituer son kit d'urgence. La saison cyclonique s'achèvera en principe le 30 novembre 2018.

POUR RAPPEL

LISTE DES PHÉNOMÈNES 2018

Alberto – Beryl – Chris – Debby – Ernesto – Florence – Gordon – Helene – Isaac – Joyce – Kirk – Leslie – Michael – Nadine – Oscar – Patty – Rafael – Sara – Tony – Valerie – William

lundi 18 juin 2018

C PARTI POUR LE BAC 2018



un zéro pointé n’est pas une note éliminatoire au bac, mais bon courage pour vous rattraper avec les autres épreuves…Aucun brouilleur d’ondes ne se trouve dans les salles d’examens car c’est interdit. En revanche, des détecteurs sont déployés au hasard dans certains centres d’épreuves afin de repérer les téléphones allumés. une rumeur soutient que si un élève ou un professeur décède dans l’année en cours, toute la classe se verrait attribuer le précieux diplôme. Malheureusement pour les esprits tordus, cela n’arrivera pas.Une autre rumeur voudrait que les professeurs de philosophie délivrent au hasard les notes lors du baccalauréat. Les plus sadiques d’entre eux s’amuseraient même à jeter les copies dans un escalier, avant de donner une note correspondant à la marche sur laquelle la copie finirait par atterrir. Franchement, un peu de bon sens…Enfin, si la copie est perdue par le correcteur la seule chose qui vous arrivera dans ce cas-là, c’est de repasser l’épreuve en question…

vendredi 15 juin 2018

75 BALAIS LE ROCKER







les 75 ans de Johnny Hallyday







https://www.lci.fr/musique/a-quoi-va-ressembler-la-messe-anniversaire-pour-les-75-ans-de-johnny-hallyday-vendredi-15-juin-2090503.html

Vidéos




Johnny, l'hommage des fans

BFM TV - Il y a 2 heures


L'anniversaire de Johnny Hallyday se prépare à la Madeleine

BFM TV - Il y a 2 heures



mardi 12 juin 2018

DISPARU IL Y A 20 ANS












on a tous en nous quelque chose de Tabarly

cette légende tellement française


Éric Tabarly : « Naviguer, c’est accepter les contraintes que l’on a choisies. C’est un privilège. La plupart des humains subissent les obligations que la vie leur a imposées. »
Éric Tabarly : « Naviguer, c’est accepter les contraintes que l’on a choisies
C’est un privilège. La plupart des humains subissent les  obligations 
que la vie leur a imposées. »

Il y a vingt ans, le marin disparaissait, dans la nuit du 12 au 13 juin 1998. En mer, et comme il avait vécu. En homme libre qui ne se harnachait pas. Ou rarement. Éric Tabarly a construit sa légende de son vivant, sa mort l’a fait entrer dans la mythologie. Pas que celle des marins. Celle d’un pays tout entier.


Sa parole publique était assez rare et légèrement zozotante, l’œil frisait souvent, le sourcil fronçait, aussi… Éric Tabarly aimait la compagnie des hommes qu’il choisissait et ne se répandait pas en palabres inutiles, préférant houle à foule et compagnonnage à bavardage. La petite histoire veut qu’il n’ait pas crié quand sa poitrine a été heurtée par un élément de gréement de son bateau fétiche qui l’a balancé par-dessus bord, dans un traître coup de roulis en cette nuit du 12 au 13 juin 1998. Lui qui en était avare, aurait prononcé des mots inaudibles dans le fracas tempétueux… Elle raconte aussi qu’il aurait sans doute tonné à gorge déployée une de ses chansons préférées du répertoire de Piaf une fois à bon port et attablé en camaraderie. L’instant de partage n’est jamais venu.
Un noir d’encre, le vent qui forcit sur une mer d’Irlande qui s’énerve pendant le convoyage de Pen Duick avec quelques amis vers l’Écosse, une manœuvre mille fois répétée qui tourne mal, et voilà le plus célèbre des marins français qui fait son trou dans l’eau comme le premier plaisancier venu…
Voilà le conseil qu’il donnait à son fidèle ami, le voilier Victor Tonnerre. Vingt ans après la disparition du marin d’exception Éric Tabarly, il ouvre la boîte à souvenirs. Tant et tant à dire…