Elle offre des cadeaux aux 200 passagers d’un avion au cas où son bébé pleure
Une jeune femme a réussi à attendrir tout un avion. Début février, lors d’un vol entre Séoul (Corée du Sud) et San Francisco (États-Unis), cette maman a distribué des sacs remplis de petits cadeaux au cas où son bébé de quatre mois pleurerait pendant le trajet.
La démarche est très généreuse mais aussi surprenante. La mère d’un nourrisson de quatre mois, inquiète à l’idée qu’il pleure pendant un vol de dix heures entre Séoul (Corée du Sud) et San Francisco (États-Unis), a voulu prévenir les passagers de cette possibilité.
Elle a donc distribué près de 200 sacs remplis de petits cadeaux à tous les passagers, avant le décollage. À l’intérieur, des bouchons d’oreilles, des bonbons et gâteaux, ainsi qu’une petite note d’explication.
Ce petit mot, écrit en anglais, a été rédigé à la manière d’un enfant.
« Bonjour, je m’appelle Junwoo et j’ai quatre mois. Aujourd’hui, je vais aux États-Unis avec ma maman et ma mamie, pour voir ma tante. Je suis un peu nerveux, et effrayé car c’est mon tout premier vol. Ce qui veut dire que je pourrais pleurer, ou faire trop de bruit. Je vais essayer de voyager silencieusement, mais je ne peux pas faire de promesses. Veuillez m’en excuser. Donc ma maman a préparé des sacs cadeaux pour vous ! Il y a des bonbons, et des bouchons d’oreilles. Utilisez ce sachet quand ce sera trop bruyant, à cause de moi. Bon voyage. Merci. »
Réactions sur les réseaux sociaux
L’idée a été très appréciée dans l’avion. Dave Corona, l’un des passagers du vol, a pris des photos de ces sacs, et les a postées sur Facebook. Sur le réseau social, des internautes ont réagi au message posté par le voyageur.
Beaucoup d’entre eux ont souligné que le geste était respectueux et généreux. Mais pour quelques-uns, il n’était pas forcément nécessaire. Une internaute, du nom de Aubrey Anne, a commenté la publication, expliquant « que c’était un beau geste. Mais les gens doivent être plus compréhensifs pendant les vols, et ne pas faire mettre mal à l’aise les parents et les enfants bruyants », car selon la jeune femme, « on a tous été bébés à un moment de notre vie ».
Le nourrisson en question, lui, n’a pas crié de tout le voyage.
Comment une baleine a-t-elle pu s’échouer dans la jungle amazonienne ?
ACTUALITÉ
La carcasse d’une baleine à bosse a été retrouvée au Brésil, au milieu des arbres de la forêt amazonienne. Des chercheurs, envoyés sur place pour autopsier l’animal, ne savent toujours pas avec certitude comment il est arrivé là.
C’est une étonnante découverte qu’ont faite des scientifiques brésiliens, ce vendredi 22 février. Au milieu des arbres de la forêt amazonienne, sur l’île de Marajó, au nord-est du Brésil, une équipe de biologistes a trouvé le cadavre d’une baleine à bosse. Les images diffusées sur Instagram et Facebook par l’ONG brésilienne Bicho D’água sont surprenantes. On y voit l’imposante carcasse du cétacé, échouée au milieu d’une mangrove marécageuse. Pour le moins inhabituel de trouver un tel animal au milieu de la jungle alors que son habitat naturel est évidemment l’océan…
Long de huit mètres pour un poids de dix tonnes, le cétacé ne présentait pas de blessures apparentes. Les chercheurs de l’organisation ont été appelés sur place pour autopsier l’animal et tenter de lever le mystère de son échouage à cet endroit. Sur Facebook, ils expliquent qu’il s’agit d’un jeune spécimen de baleine à bosse âgé d’environ un an. À cette époque de l’année, elles migrent logiquement vers l’Antarctique.
Si les photos et la vidéo ont de quoi surprendre, les chercheurs de l’association Bicho D’água expliquent que la plage se trouve à 15 m du corps. Les biologistes émettent l’hypothèse que l’animal ait pu être emporté par la marée. Des tests médico-légaux sont en cours pour déterminer les causes exactes de sa mort. Il pourrait s’agir d’un baleineau qui voyageait avec sa mère et qui s’est perdu, selon les scientifiques. Il était même probablement déjà mort lorsque son corps a été emporté sur l’île.
mardi 26 février 2019
Comment l’île Robinson Crusoé protège sa nature unique au monde
Elle est universellement célèbre grâce au roman de Daniel Defoe. Mais que sait-on vraiment de l’île Robinson Crusoé, dans le Pacifique sud ? Visite d’un lieu unique au monde, que sa population protège intelligemment depuis un siècle.
Dans l’océan Pacifique sud, l’archipel chilien Juan Fernandez, célèbre pour son île Robinson Crusoé, a un écosystème unique au monde. Pour assurer sa survie, la population protège l’environnement depuis déjà près d’un siècle, mais veut désormais passer à la vitesse supérieure.
Situé à 700 km des côtes chiliennes, ce territoire doit une partie de sa légende à la littérature : un marin écossais abandonné là au début du XVIIIe siècle, Alexander Selkirk, y passa quatre ans seul et inspira à Daniel Defoe (1660-1731) son célèbre roman Robinson Crusoé.
Les deux îles principales – 50 km² chacune – s’appellent d’ailleurs… Robinson Crusoé et Alexander Selkirk. L’archipel compte en outre un îlot, Santa Clara, et une seule localité, San Juan Bautista, fondée en 1877 par le baron suisse Alfredo Van Rodt sur Robinson Crusoé et qui compte un millier d’habitants. En 1977, l’Unesco a classé Réserve de biosphère ces terres isolées où près de 65 % des espèces végétales sont endémiques.
La protection de l’environnement y est devenue une préoccupation accrue ces dernières années. Car arbres et fleurs propres à l’archipel sont menacés par les plantes invasives et par l’introduction au fil du temps d’animaux domestiques, chiens et chats notamment.
Mais elle n’est pas nouvelle. Les habitants de Juan Fernandez ont prouvé dès 1935 leur capacité à agir efficacement pour l’environnement, en sauvant les langoustes Jasus frontalis, une espèce locale qui les nourrissait depuis un siècle, grâce à une batterie de mesures : pêche sous-marine interdite, capture uniquement à l’aide de casiers en bois, taille minimale à respecter, femelles avec des œufs rejetées à la mer.
Langouste durable
« À l’époque, les captures ont baissé de 75 % », se souvient Wilson Gonzalez, 75 ans, fils et petit-fils de pêcheurs. « C’est la première pêche durable d’Amérique du Sud », se félicite Daniel Gonzalez, le président du syndicat des pêcheurs de Juan Fernandez, qui a délaissé sa vie confortable de Santiago pour revenir sur sa terre natale après le tsunami de 2010 qui avait fortement touché San Juan Bautista.
Principale source de revenus de l’archipel, entre 80 000 et 100 000 langoustes sont expédiées chaque année de Juan Fernandez, essentiellement vers la Chine où elles se vendent jusqu’à 200 dollars pièce.
Avec le temps, l’otarie de Juan Fernandez (Arctocephalus philippii), une autre espèce endémique considérée comme presque éteinte il y a 40 ans, s’est elle aussi refait une santé et on compte désormais 30 000 de ces mammifères.
Forte de ces succès, la population de l’archipel, accompagnée par des ONG et l’État chilien, souhaite aujourd’hui aller plus loin pour préserver l’environnement. Un Parc marin Juan Fernandez, une des aires marines protégées les plus importantes du Pacifique, a été inauguré il y a un an, empêchant toute activité humaine sur 262 000 km², l’équivalent de 40 % du territoire français.
Puffins à pieds roses
Des mesures ont aussi été prises pour ménager le puffin à pieds roses (Ardenna creatopus), une espèce d’oiseau menacée selon l’Union internationale de la conservation de la nature (UICN). L’archipel Juan Fernandez est l’un des seuls lieux de reproduction de cet oiseau qui migre à partir des États-Unis et du Canada. L’éclairage urbain a été adapté pour ne pas le désorienter. « Les habitants ont aussi pris des mesures pour modifier les lumières dans leurs maisons. Ils prennent conscience » du problème, se félicite Pablo Manriquez, de l’ONG locale Oikonos.
Les autorités se sont par ailleurs engagées à protéger les zones de nidification de cet oiseau, des cavités souterraines à la racine des arbres, parfois très proches des habitations. Et la ministre de l’Environnement chilienne, Carolina Schmidt, qui s’est récemment rendue sur l’île, a intégré la protection de ces zones à un Plan de sauvegarde national des espèces en danger.
Parallèlement, les autorités travaillent à la sauvegarde du colibri rouge, une espèce endémique, mais menacée par les chats et par la quasi-disparition de son arbre préféré, le « luma » (Amomyrtus luma), étouffé par des espèces invasives comme les ronces.
La gestion des déchets, un casse-tête
Parmi les nouveaux défis de l’archipel figure la gestion des déchets, un casse-tête pour les autorités locales. Elles incinèrent 315 tonnes d’ordures par an et cette quantité pourrait augmenter avec la progressive ouverture au tourisme, même si arriver jusqu’à Juan Bautista reste compliqué. Les avions qui assurent la liaison transportent au maximum huit personnes (avec du kérosène pour le retour en cas d’impossibilité d’atterrir) et les billets sont chers, environ 800 dollars l’aller-retour.
Alex Munoz, le directeur Amérique latine du projet de protection des océans « Pristine Seas » lancé en 2008 par National Geographic, a signé un accord avec la ministre de l’Environnement et les autorités locales pour éradiquer le plastique à usage unique d’ici à 2020 : bouteilles et emballages seront remplacés par l’équivalent en verre, papier ou carton.
Les sacs plastique, quant à eux, sont déjà interdits depuis août 2018 comme ailleurs au Chili, le premier pays d’Amérique du Sud à avoir pris une telle mesure.
Parmi les plus engagées, les femmes qui, pendant les longues absences des hommes partis en mer, gèrent l’approvisionnement de l’archipel assuré deux fois par mois par liaison maritime. « Nous voulons être un exemple pour le monde ! », s’enflamme la présidente de l’association des femmes de l’île, Inès Retamal. « Cela fait dix ans que je travaille avec Juan Fernandez, et l’une des bonnes choses, c’est que les habitants sont très conscients de la nécessité de prendre soin de l’environnement, se réjouit Alex Munoz. Nous avons la principale matière première : la volonté de changement. »
A l’extrême Sud de la Martinique c'est notre mouillage favori : Sainte-Anne et sa Réserve Naturelle qui comprend les îlets Hardy, Percé, Burgaux et Poirier. Cinq espèces d’oiseaux marins viennent s’y reproduire de mars à décembre. Sternes fuligineuses
Sternes bridées
Noddis bruns
Puffins d’Audubon
Pailles en queue
C’est l’un des plus importants sites de nidification des Petites Antilles. Afin de protéger et de préserver la tranquillité des oiseaux, l’accès et la circulation des personnes y sont interdits dans un périmètre de 100 mètres, périphérique à l’ensemble des îlets. Un périmètre de 300 m réglemente le mouillage.
Des animaux marins inconnus découverts au Costa Rica
ACTUALITÉ
Le Costa Rica, petit État d’Amérique centrale, est connu pour être pionnier de la protection de l’environnement. Il a fait de sa nature préservée et de sa biodiversité exceptionnelle une vitrine nationale. Des scientifiques viennent encore d’y trouver de nouvelles espèces animales marines.
Pénétrer une nature intacte, s’inviter dans un écosystème préservé, c’est précisément ce qui fait l’attrait du Costa Rica.
Ce petit pays de 51 100 km² et de 4,8 millions d’habitants, abrite à lui seul 6 % de la biodiversité mondiale. Sa situation privilégiée sur l’isthme américain, entre le Nicaragua au nord et le Panama au sud, l’Atlantique et le Pacifique, en fait un couloir biologique extraordinaire. Une arche de Noé installée sur trois chaînes volcaniques, riche de 850 espèces d’oiseaux, 180 d’amphibiens et 220 de reptiles, 34 000 insectes et 230 mammifères, sans compter les 12 000 espèces de plantes, selon l’Institut national de la biodiversité. Chaque année, de nouveaux spécimens sont découverts. C’est une nouvelle fois le cas.
Des animaux totalement inconnus
À bord du navire de recherche océanographique Falkor, des scientifiques de l’Institut océanographique Schmidt, ont récemment plongé dans les eaux du Costa Rica et ont découvert un trésor de nouvelles espèces étranges de toutes formes et de toutes tailles, près du parc national Isla del Coco. En effectuant 19 plongées sous-marines télécommandées, dont certaines à des milliers de mètres de profondeur, ils ont acquis des connaissances sans précédent sur cet écosystème sous-exploré.
Leurs travaux ont documenté un certain nombre de différents microbes, huîtres, étoiles fragiles, coraux, poissons, poulpes, requins et raies, dont quatre nouvelles espèces de coraux d’eau profonde et six animaux qui étaient auparavant totalement inconnus.
« Chaque plongée continue de nous étonner, a déclaré le Dr Erik Cordes, écologiste des grands fonds marins à la Temple University de Philadelphie, dans un communiqué relayé par le site américain dédié aux informations scientifiques, IFL science. Nous avons découvert des espèces de coraux pierreux qui construisent des récifs à plus de 800 mètres de profondeur sur deux monts sous-marins différents. Les signalements les plus proches de cette espèce proviennent des eaux profondes autour des îles Galápagos. Comprendre comment cet habitat fonctionne nous aidera à comprendre comment fonctionne la planète dans son ensemble », ajoute-t-il.
« Cette nouvelle recherche appuiera les efforts du Costa Rica pour conserver cet extraordinaire univers, en fournissant une base de référence des espèces et des écosystèmes incroyables que l’on trouve dans les zones profondes », estime, de son côté, Wendy Schmidt, co-fondatrice de l’Institut océanographique Schmidt sur son site internet.
Un modèle contre le réchauffement climatique
Mais la tâche devient de plus en plus difficile car la pollution humaine n’épargne malheureusement pas non plus cette partie du monde. À une profondeur de 3 600 mètres, les scientifiques ont, en effet, également découvert la présence de déchets d’origine humaine. Alors que les industries de la pêche et de l’énergie se tournent de plus en plus vers les grands fonds marins, les chercheurs préviennent que l’empreinte humaine risque de s’intensifier dans cet endroit unique au monde.
Pour protéger l’écosystème, les chercheurs espèrent que leurs récentes découvertes inciteront les autorités à créer une nouvelle zone marine protégée autour des monts sous-marins.
Le Costa Rica, qui a inscrit le « droit à un environnement sain et écologiquement équilibré » dans sa Constitution il y a vingt ans déjà, voudrait aussi devenir un modèle international de lutte contre le réchauffement climatique.
Voici près de soixante titres pour se souvenir en musique de Michel Legrand, disparu à l'âge de 86 ans
Les Demoiselles de Rochefort, Peau d’Ane, les Parapluies de Cherbourg mais aussi Yentl, les Moulins de mon cœur... on a tous en nous une chanson de Michel Legrand. Une image arrêtée. Quelques notes de musique.
On sait parfois moins que c'est Michel Legrand qui a signé la musique du dessin animé "Oum le dauphin", ou encore "Il était une fois la vie". Qu'il a accompagné Stan Getz ou Stéphane Grappelli. Curieux de tout, "passionné de la vie" comme il se définissait lui-même, il avait "l'ambition folle de devenir un compositeur classique" avait-il confié à Augustin Trapenard il y a quelques mois.
Ecouter Michel Legrand, c'est retrouver pour chacun des souvenirs éloignés, c'est fredonner en marchant, se plonger dans le regard de Barbara Streisand, jouer au chat et à la souris avec Steve McQueen, voir tourbillonner les jupes roses et jaunes de Catherine Deneuve et Françoise Dorléac, admirer Yves Montand jouer avec son parapluie... à chacun ses images.
Voici plus de quatre heures de musique pour vous (re)faire votre cinéma.