mardi 8 septembre 2020

😭 2020 ANNÉE RECORD TEMPÊTES

 

L’annĂ©e 2020 approche le record de tempĂȘtes de 2005 dans l’ocĂ©an Atlantique





La saison cyclonique bat son plein dans l’ocĂ©an Atlantique. De nombreuses tempĂȘtes ont dĂ©jĂ  pu ĂȘtre observĂ©es, Ă  tel point que le centre de prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques amĂ©ricain a presque fait le tour des lettres pour leur attribuer un nom…



Paulette et RenĂ©… Ce sont les deux derniĂšres dĂ©pressions tropicales qui se sont formĂ©es dans l’Atlantique, le 7 septembre dernier. Deux tempĂȘtes qui portent Ă  17 le nombre d’Ă©pisodes mĂ©tĂ©orologiques similaires en 2020.

L’annĂ©e 2020 approche le record de tempĂȘtes de 2005 dans l’ocĂ©an AtlantiqueLa saison cyclonique bat son plein dans l’ocĂ©an Atlantique. De nombreuses tempĂȘtes ont dĂ©jĂ  pu ĂȘtre observĂ©es, Ă  tel point que le centre de prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques amĂ©ricain a presque fait le tour des lettres pour leur attribuer un nom…Paulette et RenĂ©… Ce sont les deux derniĂšres dĂ©pressions tropicales qui se sont formĂ©es dans l’Atlantique, le 7 septembre dernier. Deux tempĂȘtes qui portent Ă  17 le nombre d’Ă©pisodes mĂ©tĂ©orologiques similaires en 2020.

Un record qui dĂ©passe pour l’instant le bilan de la saison cyclonique de 2005, Ă  la mĂȘme pĂ©riode. Cette annĂ©e-lĂ , la cĂŽte Atlantique du continent nord amĂ©ricain avait, au final, vu pas moins de 31 tempĂȘtes se succĂ©der. Parmi elles, l’ouragan Katrina, fin aoĂ»t, au cours duquel plus de 1 800 personnes avaient perdu la vie le long de la cĂŽte sud des États-Unis.

La saison cyclonique 2020 est pourtant encore loin d’ĂȘtre terminĂ©e, puisqu’elle devrait atteindre son pic aux alentours du 10 septembre, mais devrait s’Ă©tendre jusqu’Ă  fin novembre.

En 2005, l’ouragan Katrina avait ravagĂ© la Nouvelle-OrlĂ©ans. (Photo : Menahem Kahana / AFP)

BientĂŽt plus de nom possible pour les tempĂȘtes ?

Comme lors de la saison 2005, les chercheurs du National hurricane center (NHC), centre de prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques situĂ© aux États-Unis, Ă  Miami, en Floride, devraient manquer de lettres pour attribuer des noms aux tempĂȘtes. L’organisme dispose en effet d’une liste de 21 prĂ©noms prĂ©vus par saison, par ordre alphabĂ©tique.

Si les prĂ©visions sont Ă©tablies pour les cinq prochaines annĂ©es (jusqu’Ă  2025), en 2020, le nombre de tempĂȘtes devrait dĂ©passer celui de prĂ©noms disponibles. La solution : attribuer des lettres de l’alphabet grec. Ainsi, en 2005, les six derniers cyclones avaient portĂ© les noms d’Alpha, Beta, Gamma, Delta, Epsilon et Zeta.

Selon le mĂ©tĂ©orologiste amĂ©ricain Steve Bowen, les quatre derniers noms de la liste 2020 devraient ĂȘtre utilisĂ©s prochainement et « le passage Ă  l’alphabet grec semble inĂ©vitable ».

Selon le mĂ©tĂ©orologiste Steve Bowen, les 21 noms de tempĂȘte prĂ©vus par le National Hurricane Center devraient ĂȘtre utilisĂ©s. (Photo : Capture d’Ă©cran Twitter / @SteveBowenWx)

Le mois dernier, l’agence amĂ©ricaine d’observation ocĂ©anique et atmosphĂ©rique (NOAA) avait prĂ©dit une saison des ouragans « extrĂȘmement active » aux États-Unis. Au cours d’une annĂ©e normale, environ deux tempĂȘtes ont lieu avant le mois d’aoĂ»t. Cette annĂ©e, il y en a dĂ©jĂ  eu neuf : un record qui fait de la saison des ouragans de 2020 l’une des plus actives jamais enregistrĂ©es aux États-Unis.

Et en France ?

Les tempĂȘtes Paulette et RenĂ© ne devraient pas concerner les dĂ©partements des Antilles. Mais en 2020, la France mĂ©tropolitaine n’est pas en reste. Entre fĂ©vrier et mars, pas moins de onze tempĂȘtes, dont sept en fĂ©vrier, ont touchĂ© l’hexagone, comme Dennis.

« Entre fin fĂ©vrier et dĂ©but mars, on a eu six tempĂȘtes en sept jours, expliquait en mai Ă  La Nouvelle RĂ©publique FrĂ©dĂ©ric Dosnon, de la direction de la climatologie et des services climatiques Ă  MĂ©tĂ©o France. C’est une sĂ©rie trĂšs serrĂ©e qui est rare dans nos archives qui recensent 354 tempĂȘtes depuis 1980. »

Pour le NOAA, l’augmentation des tempĂȘtes est Ă  mettre sur le compte de tempĂ©ratures de surface de la mer plus chaudes que d’habitude, combinĂ©es aux conditions de vent, mais aussi au rĂ©chauffement de l’atmosphĂšre et de la haute-mer, Ă  cause de l’activitĂ© humaine.


ON L'APPELLE PAULETTE...

Et elle n'est pas chouette...




AnnĂ©e record pour les tempĂȘtes de l’Atlantique alors que deux nouveaux systĂšmes se forment en une journĂ©e


La tempĂȘte tropicale Paulette s’est formĂ©e dans l’est de l’ocĂ©an Atlantique

▪ TempĂȘte tropicale Paulette: Ă€ 11 h, ce systĂšme et ses vents de 40 mi / h Ă©taient Ă  environ 1375 milles Ă  l’est des Ăźles sous le vent du nord, se dĂ©plaçant d’ouest-nord-ouest Ă  6 mi / h. Les vents de force de tempĂȘte tropicale s’Ă©tendent Ă  environ 70 miles du centre.




«Un mouvement gĂ©nĂ©ral vers l’ouest-nord-ouest vers le nord-ouest Ă  une vitesse lĂ©gĂšrement plus rapide est attendu au cours des prochains jours», indique l’avis de 11 heures. «Un lĂ©ger renforcement supplĂ©mentaire est attendu au cours des prochains jours.

Le prochain avis aura lieu Ă  17 h.

▪ DĂ©pression tropicale n ° 18: Cette tempĂȘte porte des vents d’environ 35 mph, mais il devrait s’agir d’un ouragan d’ici la fin de la semaine.

Dans un avenir plus immĂ©diat, il se dĂ©place ouest-nord-ouest Ă  environ 10 mi / h, Ă  environ 185 miles Ă  l’est des Ăźles du Cabo Verde Ă  8 heures du matin Un avertissement de tempĂȘte tropicale est en vigueur pour les Ăźles du Cabo Verde, oĂč des pluies de 2 Ă  5 pouces sont attendues Ă  mardi.

Une autre perturbation s’est formĂ©e au large de la cĂŽte ouest de l’Afrique avec une probabilitĂ© de 40% de formation de tempĂȘtes au cours des cinq prochains jours.





C'Ă©tait trop beau ces 2 semaines de beau temps...

Beaucoup d'activitĂ© sur l'Est de la zone de dĂ©veloppement majeure. 
Les 2 perturbations sur l'Est Atlantique ont Ă©tĂ© classĂ© en dĂ©pression. Elles devraient passer au stade de tempĂȘte aujourd'hui et donc nommĂ©es (Paulette et RenĂ© ). Cela mĂšnera Ă  17 le nombre de cyclones nommĂ©s au 7 septembre ... un chiffre encore jamais vu dans le passĂ©. Il faudra probablement avoir recours Ă  l'alphabet Grec d'ici la fin de la saison pour continuer Ă  nommer les cyclones ... comme en 2005.
Je men souviens trĂšs bien, avec Jean sur notre Alubat EOLIS III nous avions subi la tempĂȘte GAMMA, le pilote avait lĂąchĂ©,  et nous Ă©tions partis en crabe Ă  sec de toile au plus fort des vents de 72 nƓuds...puis dĂ©rivĂ© et arrivĂ©s Ă  la Barbade...

La position actuelle toujours trĂšs au nord de l'anticyclone devrait permettre Ă  ces 2 systĂšmes de remonter assez rapidement vers le nord et donc Ă©pargner l'arc antillais.
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Par contre, une nouvelle perturbation est prĂ©vue pour sortir d'Afrique en milieu de semaine. La quasi totalitĂ© des modĂšles globaux la dĂ©veloppent assez rapidement dans l'Atlantique. La question de sa trajectoire est beaucoup moins Ă©vidente puisqu'elle dĂ©pendra de l'Ă©volution de 2 systĂšmes prĂ©cĂ©dents et de leur interaction avec les hautes pressions sur l'Atlantique. 

D'autre part plusieurs dĂ©pressions continentales sortiront des US cette semaine rendant la prĂ©vision de la pression en Atlantique trĂšs dĂ©licate (et donc de la prĂ©vision de trajectoire de cette future perturbation). Celle lĂ  devra ĂȘtre surveillĂ©e avec beaucoup d'attention parce qu'elle devrait ĂȘtre un bon candidat pour une menace sur l'arc antillais !

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La tempĂȘte tropicale RenĂ© s’est formĂ©e dans l’ocĂ©an Atlantique, devenant la premiĂšre tempĂȘte nommĂ©e R de l’Atlantique jamais enregistrĂ©e, alors que la saison des ouragans extrĂȘmement active de l’annĂ©e se poursuivait.

RenĂ© s’est formĂ© lundi, battant le prĂ©cĂ©dent record dĂ©tenu par Rita en 2005, formĂ© le 18 septembre.

RenĂ© a pris forme au large des cĂŽtes de l’Afrique de l’Ouest, tandis qu’une seconde tempĂȘte, Paulette, s’est formĂ©e plus tĂŽt le mĂȘme jour dans l’Atlantique central, loin des terres.

Le mois dernier, la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a prĂ©dit une saison des ouragans «extrĂȘmement active» aux États-Unis dans une annĂ©e dĂ©jĂ  record pour les tempĂȘtes. Dans une annĂ©e normale, il y a gĂ©nĂ©ralement deux tempĂȘtes avant aoĂ»t qui sont nommĂ©es. Cette annĂ©e, il y a dĂ©jĂ  eu neuf tempĂȘtes nommĂ©es, un record qui fait de la saison des ouragans de 2020 l’une des plus occupĂ©es jamais enregistrĂ©e aux États-Unis.

La NOAA a attribuĂ© cette activitĂ© Ă  des tempĂ©ratures de surface de la mer plus chaudes que d’habitude dans la mer Atlantique et des CaraĂŻbes, combinĂ©es aux conditions de vent. Il est Ă©galement de plus en plus Ă©vident que le rĂ©chauffement de l’atmosphĂšre et de la haute mer, causĂ© par l’activitĂ© humaine, crĂ©e des conditions plus propices Ă  des ouragans plus destructeurs.

Le Centre national amĂ©ricain des ouragans a Ă©mis un avertissement de tempĂȘte tropicale pour les Ăźles du Cap-Vert en raison de la menace de RenĂ©.

Lundi soir, RenĂ© Ă©tait situĂ© Ă  environ 115 miles (180 km) Ă  l’est des Ăźles et se dĂ©plaçait ouest-nord-ouest Ă  12 mph (19 km / h). Ses vents maximums soutenus Ă©taient de 40 mph (65 km / h)

Les prévisionnistes ont déclaré que les vents maximums soutenus de Paulette étaient de 40 mph (65 km / h) avec un léger renforcement attendu au cours des prochains jours.

La tempĂȘte Ă©tait centrĂ©e Ă  environ 1 220 miles (1 965 km) Ă  l’ouest des Ăźles Cabo Verde, au large des cĂŽtes du SĂ©nĂ©gal, et se dĂ©plaçait vers le nord-ouest Ă  3 mph (6 km / h). Ce n’est pas actuellement une menace pour la terre.







lundi 7 septembre 2020

FERNANDO DE NORONHAA

 CORONAVIRUS

ACTUALITÉ

Cette Ăźle paradisiaque n’accueille que des touristes ayant dĂ©jĂ  contractĂ© le Covid-19

Par LĂ©o ROUSSEL

SituĂ©e au large du BrĂ©sil, la seule Ăźle habitĂ©e de l’archipel Fernando de Noronha a rouvert aux touristes dĂ©but septembre. ParticularitĂ©, elle n’accueille que des visiteurs qui ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© infectĂ©s par le coronavirus.

Des plages idylliques, 21 Ăźles volcaniques paradisiaques, une eau turquoise… L’archipel Fernando de Noronha, situĂ© au large du BrĂ©sil, a tout pour faire rĂȘver. FermĂ©e pendant cinq mois en raison de la pandĂ©mie de coronavirus, la seule Ăźle habitĂ©e de l’archipel a rouvert ses portes aux visiteurs le 1er septembre. Seule condition nĂ©cessaire : que ces derniers aient contractĂ© le Covid-19 au prĂ©alable.

Prouver sa contamination

Une mesure annoncĂ©e par les autoritĂ©s de l’Ăźle pour « garantir la protection de tout le monde » : touristes, acteurs du tourisme et habitants. Pour cela, chaque visiteur devra ĂȘtre en mesure de prouver qu’il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© contaminĂ© par le nouveau coronavirus et qu’il en est sorti guĂ©ri. Deux tests sont jugĂ©s recevables par les autoritĂ©s locales : le test PCR et le test sĂ©rologique. Ces derniers devront avoir Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s au moins 20 jours avant l’arrivĂ©e sur l’Ăźle.

Par ailleurs, pour pouvoir circuler librement sur l’Ăźle, les touristes devront se soumettre Ă  un second test, auquel ils devront ĂȘtre nĂ©gatifs, ou bien ils seront obligĂ©s d’observer une pĂ©riode de quarantaine. Un bracelet d’identification sera remis Ă  chacun.

Ces quelques dĂ©marches supplĂ©mentaires s’ajoutent Ă  la taxe destinĂ©e Ă  la conservation de l’environnement, qui doit ĂȘtre rĂ©glĂ©e lors de l’arrivĂ©e dans l’archipel.

Les autoritĂ©s misent sur l’immunitĂ©

Le BrĂ©sil reste le deuxiĂšme pays le plus touchĂ© au monde par le coronavirus, le premier en AmĂ©rique latine, avec prĂšs de 3,8 millions de cas et 120 000 dĂ©cĂšs. Courant aoĂ»t, le pays a tout de mĂȘme rouvert ses frontiĂšres et ses vols internationaux.

L’archipel de Fernando de Noronha, trĂšs prisĂ© par la jet-set brĂ©silienne et Ă©trangĂšre, a quant Ă  lui fait le choix de relancer son activitĂ© en limitant son accĂšs, et en misant sur la possible immunitĂ© des touristes dĂ©jĂ  contaminĂ©s. Pourtant, plusieurs cas de rĂ©infection ont pu ĂȘtre observĂ©s dans le monde. Face Ă  ces doutes, Guilherme Rocha, administrateur de l’Ăźle, s’est expliquĂ© : « Nous constatons que ces cas de rĂ©infection sont trĂšs rares et trĂšs discutables. Il y a des doutes. Les connaissances actuelles indiquent que quelqu’un qui a dĂ©jĂ  eu cette maladie est immunisĂ©. »

À l’heure actuelle, aucun dĂ©cĂšs n’a Ă©tĂ© Ă  dĂ©plorer sur l’Ăźle, qui Ă©tait fermĂ©e depuis le 21 mars. Les habitants partis hors de l’Ăźle avaient eu l’autorisation de revenir Ă  la fin du mois de juin.

Pour ceux qui n’ont pas Ă©tĂ© touchĂ©s par le Covid-19, il faudra donc s’armer de patience avant de pouvoir profiter des paysages paradisiaques de Fernando de Noronha