vendredi 25 septembre 2020

CHRONIQUE D'UN VOYAGEUR ANGOISSÉ...

 


Impossible d'obtenir des test PCR de moins de 72h, les voyageurs pris en otage par des délais trop longs

"Moi, le tout compris, c'est fini !", Kevin, 34 ans, doit partir en Martinique mi-octobre : impossible de reporter ou d'annuler sans tout perdre ou presque. Un stress absolu et pas de vacances, notamment à cause des tests PCR de moins de 72h irréalisables.

Etes-vous certains de pouvoir réaliser un test PCR COVID et obtenir un résultat en moins de 72H, aujourd'hui ? mission quasi impossible en Normandie, aucune certitude, gros risque, stress et parfois grosses pertes d'argent pour les voyageurs.
Etes-vous certains de pouvoir réaliser un test PCR COVID et obtenir un résultat en moins de 72H, aujourd'hui ? mission quasi impossible en Normandie, aucune certitude, gros risque, stress et parfois grosses pertes d'argent pour les voyageurs. • © Delphine Goldsztejn/Maxppp
"C'est le rêve d'une vie qui s'écroule !", explique Kévin Moreau, un habitant de Besny-sur-Mer, tout près de Caen. Un sentiment d'injustice le tiraille depuis une semaine, depuis qu'il voit sur les images des journaux télévisés des gens agglutinés aux comptoir des compagnies aériennes pour embarquer vers les DOM-TOM, alors qu'ils attendent encore des résultats de tests Covid-PCR qui n'arrivent pas dans leurs boites mail, au moment prévu.
"J'ai réalisé tout seul devant ma télé que la galère s'annonçait pour nous alors que ce voyage (ndlr : il part le 20 octobre prochain en Martinique) c'est le rêve de toute une vie, et des économies sur plusieurs années pour mes parents."
 

J'ai téléphoné à tous les laboratoires du Calvados : aucun ne peut s'engager ni à me donner un rendez vous 72 heures avant mon départ- un samedi à 14H- et encore moins de me fournir le résultat en 48Heures. Et c'est partout pareil alors je fais comment ?

Kévin Moreau, voyageur vers la Martinique


Une semaine qu'il retourne la situation dans tous les sens. Sans résultats.

Des tests de moins de 72H: un mirage? 


Dans 4 semaines, le 20 octobre, il doit donc s'envoler d'Orly pour Fort de France avec la compagnie Corsair. Ce voyage tout compris, acheté chez Carrefour Voyages en décembre dernier, à une époque ou le Covid n'existait pas, ne prévoit pas la clause "annulation crise sanitaire. Le remboursement total n'est plus possible depuis le 14 septembre (fin de validation des demandes imposé par décret). Certes, selon les conditions générales de vente,  il peut encore tout annuler, jusqu"à 22 jours avant le jour J. "Mais Carrefour Voyages m'explique que je perds alors 50% de la somme totale soit 1600 euros."
 

Je ne m'imagine pas annoncer à ma mère qui est auxilliaire de vie et qui gagne 1200 euros par mois péniblement qu'elle va perdre 1600 euros, comme ça, d'un coup. C'est des années d'économie pour eux et c'était le premier grand voyage de leur vie. Sans vous raconter notre vie, c'est aussi offrir à mon beau-père, son mari, un retour sur ses origines. Il n'y est jamais allé, faute d'argent. Le ciel nous tombe sur la tête! 

Kévin Moreau, voyageur pour la Martinique

Aucune dérogation : ce test doit être de 72H maximum, heure pour heure, à l'embarquement


Depuis le 10 juillet dernier, un protocole sanitaire très strict est mis en place pour accéder aux territoires d'Outre-Mer. Et dans beaucoup de pays du monde entier. Seul les Maldives viennent d'alléger leurs obligations.

C'est deveu un véritable cauchemar pour les voyageurs. Il faut se présenter à l'embarquement avec "Un test RT-PCR de détection du Covid-19 réalisé 72h avant ", comme l'indique la compagnie Corsair sur son site internet

Pour cela, très officiellement, Corsair annonce un partenariat avec un groupe privé regroupant 850 laboratoires
Une réalité qui a été efficace jusque mi-août. Depuis l'engorgement est tel dans les labos, que le partenariat n'a plus de sens. Il faut ,en plus, avoir acheté son billet d'avion chez Corsair, en direct, et pas dans un packaging de voyagiste. 

" Effectivement, on teste les gens qui voyagent avec nous, avec billlet acheté en direct mais ils ne sont même plus prioritaires depuis la priorisation pour les personnels de santé et les gens avec symptômes et ordonnances. C'est une règle fixée par le ministère de la Santé et les ARS. Impossible donc pour nos clients de prendre rendez-vous. Même sous les tentes que nous avons installées à Orly, il n'y a absolulent rien de garanti et l'attente est très très longue", confie la direction du siège de la compagnie Corsair. 
 
Dans l'organisation de la priorisation voulue par le gouvernement, les voyageurs ne sont absolument pas recensés. Et quand on sait qu'actuellement même les prioritaires attendent 5 jours, voire plus, pour recevoir le mail et le résultat du test PCR....tout devient compliqué
Dans l'organisation de la priorisation voulue par le gouvernement, les voyageurs ne sont absolument pas recensés. Et quand on sait qu'actuellement même les prioritaires attendent 5 jours, voire plus, pour recevoir le mail et le résultat du test PCR....tout devient compliqué • © ARS Normandie

La DGS, la direction  générale de la Santé à Paris, nous précise également qu'aucun voyageur muni d'un titre de voyage ne peut, depuis cette mi-septembre, être considéré comme prioritaire pour un résultat en 48H dans un laboratoire ou au CHU, ni même pour un rendez-vous de prélèvement.
Sachant que les test en drive, à Caen par exemple, est désormais limités à 100 doses par jour pour maîtriser l'engorgement en aval : les chances pour Kévin se réduisent encore un peu plus et toujours aucune perspective rassurante.

"D'ici mi-octobre, je peine à croire que ça va aller en s'améliorant. Les chiffres augmentent chaque semaine et la grippe va bien se rajouter là-dessus."

Corsaire confirme également que leur situation est encore plus compliquée avec ce voyage en "tout compris" vendu par un voyagiste : il  sera impossible pour Kévin s'il est bloqué à attendre son mail du laboratoire, d'embarquer dans un prochain vol, sans frais. Cette formule, là aussi, n'est proposée qu'aux achats en direct.

 

En résumé, si on lâche tout maintenant, on perd 1600 euros et si on prend le risque d'essayer et que nous n'avons finalement pas la preuve d'un test négatif en notre possession au comptoir de l'aéroport, on perd tout : soit 3200 euros ! Entre me couper une jambe ou un bras, je ne sais plus!

Kévin Moreau, voyageur vers la Martinique

Cette situation ubuesque vécue par des milliers de voyageurs qui veulent rejoindre les Antille ou la Réunion s'est donc aggravée ces derniers jours avec le délai des 72 H devenu un mythe. 

D'autres destinations ( notamment en Afrique) sont concernées.
Des élus des Dom-Tom s'en sont émus à l'Assemblée nationale pour que la réglementation évolue, que les délais s'allongent. Même si au niveau médical, on se doute qu'ils perdront alors tout leur sens.

L'incohérence commence à énerver beaucoup de monde, certains se rappellent de l'affaire des masques et des dossiers sensibles du printemps, en pleine crise sanitaire.
 


Le stress monte partout chez les voyageurs...et voyagistes

Moi je dois partir en février aux Antilles, j'ai engagé de l'argent dans ce voyage et quand je vois la situation aujourd'hui, je ne suis pas tranquille. Dois-je annuler? Vais-je perdre de l'argent ? La semaine dernière, une personne qui travaille dans un laboratoire de Caen me racontait que des clients ont perdu 15000 euros, comme ça. D'autres pètent les plombs dans les files d'attente dans une crise de panique.

Pierre-Marie, futur voyageur pour les Antilles


Les agences de voyage sont en première ligne. Un réseau d'agences français a lancé une pétition en ligne pour faire évoluer la réglementation  : "PCR moins de 72 h : le nouveau crash test des voyages ?"
 

Tout ça va nous plonger encore plus dans la crise. C'est franchement dissuasif pour tous ceux qui veulent voyager. Je suis ouverte deux heures par jour et ne gère plus que des annulations. J'ai vendu 2 voyages pour Noël, une catastrophe. On ne voit plus personne sauf pour des problèmes de remboursement. C'est un manque de cohésion total ce délai de 72H qui ne correspond à rien de réel sur le terrain. Du coup, les gens s'imagine qu'on se fait du beurre en gardant leur argent mais c'est dingue ! Notre secteur ne se remettra jamais du Covid si on ne nous facilite pas un peu les choses.

Anne-Claire ,directrice d'une agence de voyage indépendante en Normandie



Acheter son billet en direct c'est différent ?

Même si les agences de voyage s'en défendent en mettant en avant les conditions générales de vente et la responsabilité de l'acheteur, il y a tout de même une différence entre acheter une formule tout compris où on ne maîtrise pas les négociations entre la compagnie aérienne, l'hôtel et les loueurs de voiture. 

Les compagnies aériennes sont très conciliantes sur les reports quand le billet a été acheté en direct sur leur site ou à leur comptoir. 

" Nous reportons jusqu'en décémbre 2021 les voyages de cet automne mais si le billet a été acheté en direct", affirme Corsair. Des accords sont passés avec certains voyagistes, également. Mais comment le client peut avoir cette information ?  

Du côté de Carrefour Voyages, notre demande d'information sur les possibilités de report sans frais de tels voyages  sont encore à l'étude.
Mais, la solution doit-elle venir des voyagistes ? Beaucoup se retournent vers le gouvernement et pointent un cafouillage administratif qui rouvre les cicatrices de débats douloureux, notamment sur le port du masque.


 

MÉTÉO CALME...

 Vert sur vert 

Tout est clair

                                 Rouge sur rouge 

                                 Rien ne bouge


Notons que nous avons bien commencé l'alphabet grec et en sommes à bêta après alpha !!!!!!!!





BILLET D'HUMEUR

 



On n'est pas chez les bisounours 


https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=7nKQ0Zyh9E0


SEQUENCE NATURE🐙🐋🐧

 


Des phoques… français !  

Marc Giraud : "On en trouve surtout dans la partie nord du pays. Il y avait des phoques-moines en Méditerranée, mais ils ont complètement disparu aujourd'hui. Il subsiste deux espèces en France : les phoques gris, que l’on voit par exemple à Molène, et les phoques dits "veaux marins", très célèbres pour se reproduire en Baie de Somme. 

On peut les observer en train de "bananer" : quand la mer monte, pour ne pas se refroidir les parties les plus sensibles, la tête et la queue, le phoque montre les deux. On trouve des phoques dans les Sept-Îles, ou au Mont-Saint-Michel, et parfois dans des cours d'eau. 

Le phoque "veau marin" peut remonter les cours d'eau jusqu'à 500 km de la mer ! Les gens pensent qu'il est perdu ou qu'il est malade. En fait, c’est normal, il se plaît aussi en eau douce. 

Des baleines, requins et mêmes des dauphins tout près de chez nous 🐳🐋🐬🦈

"Près des côtes, on peut observer des dauphins en prenant le bateau. On a vu cet été des globicéphales en Baie de Canche, en Normandie. Ça a fait le buzz parce qu'on n'est pas habitués. 

Avec le confinement, les animaux avaient moins peur des bruits de moteur, et on a vu des baleines, et des cachalots à quelques kilomètres de Nice. Il y a de telles richesses autour de nous !"  

De véritables cabinets de curiosité dans des flaques d’eau

"Crabes, crevettes, anémones de mer, ces animaux que l'on trouve dans des petites mares d’eau sont un passionnant résumé de la vie des océans à portée de regard. Les herbes, posidonie en Méditerranée, ou les herbiers, les zostères en Atlantique sont de véritables pouponnières qui abritent des poissons, des hippocampes ou des coquillages… 

Que des animaux petits, mais "très costauds", qui doivent s’adapter aux conditions de vie très changeantes dans ces espaces : les variations importantes de température, de salinité en cas de pluie… 

C’est pour cela que les coquillages, les huîtres et les moules sont solides et armés, pour résister à la montée de la mer et aux marées."

Les étoiles de mer : des animaux qui n’ont aucun sens 

"C'est un échinoderme comme les oursins. Si on la regarde, elle a l'air allongé. Mais en fait, elle est debout. Elle a des centaines de petits pieds souples avec des ventouses au bout. 

Autrement dit, elle a "des pieds plein les bras". 

C'est comme ça qu’elle l'avance. Elle a l'air d'être allongée, mais en fait, elle est debout. Elle n'a aucun sens ! 

C'est un animal pentaradié : elle est divisée en cinq. Nous, humains, sommes symétriques avec une moitié de chaque côté, ce qui est le plus banal. 

Conséquences ? Quand elles bougent, on ne sait pas si elles avancent ou si elles reculent… Et comme les lézards, elles ont des facultés d'automutilation ou d’autorégénération incroyables : parfois, on voit des étoiles de mer avec un bras en moins ou alors avec deux, car quelquefois, il repousse bifide."

Lire l’évolution humaine 

À travers de petits poissons capables de sortir de l'eau, on peut lire l’évolution humaine. "Quand on regarde ces poissons qui sortent de l’eau, comme nos très lointains ancêtres, on a nos origines en face des yeux… Nous-mêmes avons encore de la mer en nous : le plasma sanguin est très étrangement semblable à l'eau de mer. Lorsque l'on pleure, cette eau salée, c'est un peu notre mer perdue. Et nous sommes constitués à 60 % d'eau. 

Notre cerveau dont nous sommes si fiers, c'est même 80 % de "flotte". De quoi nous remettre à notre place ! 

La blennie est un poisson qui a une espèce de nageoire ventrale divisée en deux, comme une béquille de vélo. Elle peut donc se poser sur le sol. Et la blennie coiffée sort de l'eau pour dormir à la belle étoile. Une adaptation qui s’est faite de génération en génération, au fil de la sélection naturelle."  

Les coquillages, pas si immobiles

"Les chapeaux chinois (berniques en bretagne, patelles ou arapèdes en Méditerranée) ont la faculté de s’arrimer très fermement aux rochers… Seul l’huîtrier-pie arrive à le déloger. 

Et ces coquillages, malgré les apparences, se déplacent : la nuit, ils broutent des algues situées à 50 cm maximum de leur point d’arrimage. 

Après leur repas, ils reviennent toujours à la même place pour dormir dans la journée. On peut même parfois voir les traces de leurs déplacements sur les rochers." 

Les petits crabes dans les moules : un crustacé qui se tape l’incruste

"La moule se nourrit en filtrant l’eau. Donc le petit crabe n’est pas une proie, mais un parasite. On l’appelle crabe "petit-pois" : il en a la taille et la rondeur. Souvent, il est arrivé dans la moule petit et y est resté. C’est un crustacé qui se tape l’incruste ! 

Pour se nourrir, il attend que les particules aspirées par la moule lui arrivent dans les mandibules sans rien faire. Mais pour se reproduire, le mâle est obligé de sortir de la moule pour aller chercher une femelle. Il prend alors un risque : que la moule dans laquelle est la femelle, se referme trop vite ! 

Ces deux petits crabes qui s’accouplent dans une moule, sont considérés au Japon, comme un symbole de fidélité."

Les éponges : pas vraiment végétales 

"L'éponge est un amas de cellules indifférenciées. Lorsque c’est écrit 100% végétal dessus, c’est une erreur. L’éponge est un animal, mais très étrange : 

si une vague l'écrase, elle l'éclate et en fait plusieurs éponges. Au contraire, si plusieurs éponges se réunissent, elles refont un seul individu.



 

Cette étrangeté nous ramène au stade de l'évolution des premières cellules qui commençaient à s'organiser."

  • ÉCOUTER | Le Temps d'un Bivouac sur les animaux de bord d                                                                                                    🐣🐤🐥🐦🕊🦅🦜🦚🦉🐤🦜🐧🦅

Parallèlement du souci chez les oiseaux 

Pourquoi des milliers d’oiseaux meurent-ils mystérieusement un peu partout dans le monde ?


Russie, États-Unis, Espagne…. Un peu partout dans le monde, des oiseaux sont retrouvés morts par centaines sans qu’aucune explication n’ait encore été trouvée. Les enquêtes piétinent, les hypothèses se multiplient, mais d’ores et déjà certaines pistes ont été écartées.

C’est une vidéo macabre tournée en Russie qui vient rajouter du mystère au mystère. Le 20 septembre dernier, alors qu’il se promenait dans les rues de la ville de Balakovo, sur la Volga, un homme a été surpris de découvrir, jonchés sur le sol, des centaines de cadavres d’oiseaux.

Selon l’auteur de la vidéo, aucune trace de balle ni de signe de violence n’était décelable sur les lieux. Alors que des vétérinaires, dépêchés sur place, planchent actuellement sur les causes d’une telle hécatombe, les habitants de la ville, eux, n’ont pas tardé à suggérer un certain nombre d’hypothèses susceptibles d’expliquer pourquoi un si grand nombre de corneilles ont perdu la vie au même moment.

5G, pollution, feux d’artifice…

Selon certains résidents locaux, les feux d’artifice entendus peu, avant à proximité de la zone, peuvent ainsi être à l’origine du drame. Mais pour d’autres, ce sont des phénomènes naturels, type vents violents ou collision accidentelle entre deux volées d’oiseaux, qui seraient à l’origine de ce triste spectacle.

Certains habitants sont allés jusqu’à incriminer les émissions d’usines, la pollution et la 5G… alors même que cette dernière n’est pas encore arrivée en Russie. Pour l’heure, les vétérinaires ont exclu l’hypothèse de la grippe aviaire, de l’ornithose et de la bronchite infectieuse.

Mais l’enquête continue, à l’instar de celles menées pour les mêmes raisons aux États-Unis et en Espagne.

Des poumons endommagés ?

Merlebleus, moineaux, merles noirs, Tyrannidae, Pioui de l’Ouest… De l’autre côté de l’Atlantique et des deux côtés de la frontière qui sépare le Mexique des États-Unis, le bilan des volatiles retrouvés morts est encore plus dramatique. Plusieurs centaines de milliers d’oiseaux y ont en effet perdu la vie, et les raisons d’un tel massacre confinent à l’énigme.

Des témoins et des scientifiques racontent avoir remarqué un comportement inhabituel chez certains de ces passereaux peu avant leur mort : les oiseaux cherchaient de la nourriture et des insectes au sol alors qu’ils chassent traditionnellement dans les arbres ou les buissons.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la sécheresse et les incendies qui frappent cette partie du continent américain pourraient expliquer le phénomène. (Photo : Capture Écran Facebook / U.S. Forest Service-Santa Fe National Forest)

Selon les premiers éléments de l’enquête, la sécheresse et les incendies qui frappent cette partie du continent américain pourraient expliquer le phénomène. Les passereaux, obligés de commencer leur migration plus tôt que prévu, n’auraient pas accumulé assez de graisse pour leur long voyage… et, épuisés, seraient morts sur place.

Dans le même temps, la fumée aurait également pu endommager leurs poumons ou les forcer à modifier leur trajet. Pour autant, la biologiste et professeur à l’université du Nouveau-Mexique, Martha Desmond l’assure sur la chaîne de télévision CNN : « Quelque chose d’autre se passe, en dehors des événements météo ».

Percutés par un avion ou un éclair ?

Si les évènements météo ne peuvent pas tout expliquer, alors pourquoi ne pas se tourner vers l’explication humaine ? C’est du moins ce qu’ont cherché à faire des enquêteurs suisses après la découverte de « plus de 100 étourneaux » décédés, dans le village thurgovien de Triboltingen.

Si l’Université de Berne, qui s’est vue remettre les corps pour autopsies, a estimé que les causes de leur mort étaient des traumatismes « semblant découler d’un choc », impossible en revanche de percer le mystère de la source de ce fameux « choc ».

Les étourneaux ont-ils été percutés par un avion ? Un éclair ? Un camion ? Comme le relate LeMatin.ch , ce jour-là « le ciel était légèrement nuageux et le temps doux ». Impossible donc d’envisager la piste de l’éclair. Quant à l’avion, les étourneaux volent à trop basse altitude pour avoir pu en percuter un. Si la thèse du camion n’est pas impossible selon les enquêteurs, ces derniers la jugent tout de même « improbable ».

Aujourd’hui encore donc, le mystère quant à ces décès reste entier. Ultime coup de massue à l’enquête : les autorités ont choisi de clore le dossier, les oiseaux « n’ayant pas été empoisonnés et ne souffrant d’aucune maladie »

« Les pigeons tombent du ciel comme des pierres »

Plus tôt cette année, fin mars 2020, à Barcelone en Espagne, des dizaines de cadavres de pigeons ont également été retrouvés dans une rue du quartier d’Eixample.

Une vidéo massivement partagée sur les réseaux sociaux en mai dernier, affirmait que leur mort était due au déploiement de la 5G dans les alentours. « Les pigeons tombent du ciel comme des pierres, cela se passe près des antennes 5G », pouvait-on lire notamment dans un tweet.

@FarhangNamdar (Photo : Capture Écran Twitter / @FarhangNamdar)

Mais après enquête, et une fois les résultats d’autopsie tombés, les autorités ont cette fois-ci pu résoudre l’énigme. Excluant toute responsabilité des antennes 5G, ces dernières ont conclu à la probabilité d’une intoxication alimentaire.

Un mois plus tôt, des centaines de pigeons avaient été retrouvées morts dans les mêmes circonstances près de Barcelone. Il s’agissait là d’un empoisonnement…

PROPOS D'UN DÉSESPÉRÉ...🙄😖😳😵🤒🤧🤫🤥🤭🧐

 

Coronavirus : lassé par les mesures restrictives, Nicolas Bedos lance un appel à la rébellion et provoque un tollé


Le réalisateur Nicolas Bedos a publié un texte appelant à "vivre, quitte à mourir" sur les réseaux sociaux, en exhortant à mener une vie sans les gestes sanitaires qui font partie de notre quotidien depuis l'apparition de la pandémie de coronavirus. Un texte salué par certains et décrié par d'autres, notamment par le ministre de la Santé Olivier Véran qui n'a pas hésité à adresser une réponse cinglante à l'acteur français.

"Bon, allez, soyons francs : Arrêtez tout. TOUT. Les masques. Les confinements", commence Nicolas Bedos dans un texte sur fond noir, publié sur Twitter ce jeudi 24 septembre. En quelques heures seulement, le réalisateur a suscité des milliers de réactions d'internautes en appelant à "vivre, quitte à mourir", malgré la crise du coronavirus.


Des réactions divisées

Un message jugé "irresponsable" et "criminel" par certains internautes, ou au contraire porteur d'espoir pour d'autres. "On ne dit pas que cette saloperie de Covid-19 n'est pas grave mais qu'on nous infantilise à tort sous de faux prétextes", défend par exemple un commentateur. "Faudra (sic) dire ça aux familles des morts, aux vivants avec des séquelles lourdes et aux fragiles... j'en fais partie et j'ai pas envie de finir en réa à cause d'imbéciles qui prônent la liberté de câlins", tacle un autre.





"Vivez à fond, tombez malades, allez aux restaurants, engueulez les flicaillons, contredisez vos patrons et les lâches directives gouvernementales, exhorte par exemple le fils de Guy Bedos. Nous devons désormais vivre, quitte à mourir (nos aînés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions). On arrête d’arrêter. On vit. On aime. On a de la fièvre. On avance. On se retire de la zone grise. Ce n’est pas la couleur de nos cœurs", poursuit-il.


Nicolas Bedos s'engage en faveur de l'euthanasie

Nicolas Bedos a été plutôt actif sur les réseaux durant l'été. Début juillet, il publiait une première photo hilarante d'OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noireAvant d'être très marqué par le décès de Gisèle Halimi, sa "marraine adorée". Début août, il ironisait sur ses vacances dans "la maison la plus stupide de France", puis s'improvisait influenceur beauté avec un tuto soleil qui vaut de déplacement. Peu après, il saluait ses "chers petits trolls aigris" après le piratage de son compte Twitter, avant de revendiquer son droit à l'impertinence après une blague jugée douteuse. Son dernier post s'avère donc très sérieux. Sur son compte Instagram, l'acteur prend la parole et s'engage en faveur de l'euthanasie. Avec des mots simples et forts. "On en fait tant pour notre arrivée sur Terre... et si peu pour notre sortie", explique-t-il notamment. "Nos derniers souvenirs sont précieux comme la vie qu'ils contiennent. La dernière page engage la qualité et le sens du livre".

Une tempête tropicale « zombie » errait dans l'Atlantique - MétéoMédia

mercredi 23 septembre 2020

Perros-Guirec. Tous les sentiers rouverts sur le site naturel de Ploumanac'h | Le Trégor


Perros-Guirec. Tous les sentiers rouverts sur le site naturel de Ploumanac’h

Sur le site naturel de Ploumanac'h à Perros-Guirec, des zones de quiétude avaient été créées pour préserver la faune et la flore. Elles sont levées.

Les barrières ont été enlevées la semaine dernière sur le site naturel de Ploumanac'h à Perros-Guirec.
Les barrières ont été enlevées la semaine dernière sur le site naturel de Ploumanac’h à Perros-Guirec. (©Le Trégor)

En mai, au lendemain du déconfinement, des zones de quiétude avaient été créées sur le grand site naturel de Ploumanac’h à Perros-Guirec. L’accès au Squewell, à la Poudrière, au chemin de lande et au chaos de Pors Rolland était interdit au public pour préserver la faune et la flore.

Tous les espaces ont rouvert la semaine dernière. « Les périodes de reproduction sont terminées », indique Quentin Le Hervé, garde du littoral.

Le site de Pors Rolland était, lui, accessible depuis la mi-juin :

Il y avait peu d’espèces à nicher. Ce n’était pas pertinent de le laisser fermer.

Lire aussi : Perros-Guirec. Des zones interdites sur le sentier de Ploumanac’h

Une expérience positive

Un bilan de l’expérimentation doit être tiré mais le guide du littoral met déjà en avant « une expérience positive ». Elle pourrait être réitérée.

Un travail de sensibilisation auprès du public devra être mené. C’est le seul bémol de cette initiative :

On est un peu déçu par une petite partie des usagers qui contestent l’utilité de cette fermeture ».

Et Quentin Le Hervé de rappeler que l’interdiction portait « sur seulement 2 % du site ».

Lire aussi : Perros-Guirec. Loto du patrimoine : 350 000 € pour l’Île aux Moines

Sur France 3

L’expérimentation de la Maison du littoral a suscité l’intérêt de Thalassa, le magazine de la mer de France 3. Une équipe de journalistes a réalisé un reportage à Ploumanac’h. La date de diffusion n’est pas encore connue.