jeudi 11 mars 2021

11 MARS 2020 TOUT ÇA POUR ÇA ....





Confinement, fermetures d’écoles, interdictions de rassemblements... l’Europe vit au rythme de l’épidémie de coronavirus devenue une pandémie d’après l’OMS. Alors que l’Italie est en quarantaine, la France (1 784 cas, 33 morts) redoute aussi l’engorgement des hôpitaux, mais les autorités assurent que le pays est préparé à une augmentation des cas.

→ Notre nouveau direct : Coronavirus, la France entre dans son 17e jour de confinement

⇒ 19 h 00 : Le récap de la journée

♦ Le bilan de ce soir est de 110 000 personnes contaminées dans le monde et 4 200 morts. L’OMS considère désormais que l’épidémie a atteint le stade de pandémie et s’inquiète de l’inaction internationale.

♦ L’Italie débloque 25 milliards d’euros pour faire face au confinement de l’ensemble de sa population et aux répercussions économiques de cette mesure. Le pays compte 10 100 personnes contaminées dont 827 morts.

♦ En Espagne, les cas ont presque quadruplé depuis dimanche pour dépasser les 2 000 contaminations.

♦ De premiers cas mortels ont été enregistrés aujourd’hui en Irlande, en Albanie, en Bulgarie, en Indonésie et en Suède.

♦ En France, le gouvernement se prépare au pic de l’épidémie et décide de suspendre toutes les visites extérieures dans les Ephad et unités de soins de longue durée. Un essai clinique va être lancé dans les prochains jours avec 3 200 malades en Europe. La Corse ferme tous ses établissements scolaires jusqu’au 29 mars.

♦ Confrontés aux craintes d’une crise économique majeure, les grands argentiers de la planète ont annoncé des aides massives. Ce qui n'a pas empêché les bourses européennes ou Wall Street de perdre du terrain mercredi.

→ À LIRE. Lutte contre le coronavirus : « Personne n’a la volonté de faire les choses dans son coin »

⇒ 18 h 45 : La France tente un essai clinique contre le coronavirus

Le gouvernement a annoncé la mise en place d’un essai clinique pour mesurer l’efficacité contre le nouveau coronavirus de quatre traitements différents ainsi que le lancement d’une vingtaine de projets de recherche.

« Il s'agit d’un essai clinique avec quatre bras d’intervention », a expliqué le Pr Yazdan Yazdanpanah, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat à Paris.

L'essai devrait débuter «cette semaine ou au début de semaine prochaine» et concernera 3 200 malades en Europe (dont 800 en France), tous atteints de forme sévère de Covid-19 et hospitalisés.

⇒ 17 h 48 : L’épidémie de coronavirus est une « pandémie », annonce l’OMS

Le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), en plus de qualifier le virus de pandémie, a fait part de sa profonde inquiétude face aux « niveaux alarmants d’inaction » de la communauté internationale.

« Dans les jours et les semaines à venir, nous nous attendons à voir le nombre de cas, le nombre de décès et le nombre de pays touchés augmenter », a averti Tedros Adhanom Ghebreyesus, en conférence de presse.

⇒ 17 h 45 : « Nous sommes tous des Italiens »

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen assure aux Italiens que l’UE est leur famille et qu’elle ne les laissera pas seuls. La Commission est notamment en contact avec les industriels pour augmenter la production d’équipement de protection personnelle, et avec l'industrie pharmaceutique pour augmenter la production de médicaments.

⇒ 17 h 40 : Un premier mort en Irlande

L’Irlande a enregistré son premier décès infecté par le nouveau coronavirus. Le pays compte 34 cas de personnes infectées, selon le dernier bilan communiqué mardi par les autorités.

⇒ 17 h 28 : Un navire de croisière en quarantaine à la Martinique

La Martinique a décidé de placer en quarantaine un navire de croisière de la compagnie Costa Croisières qui doit faire escale jeudi à Fort-de-France, en raison de soupçons de la présence à bord de porteurs du coronavirus. Dans l’attente des résultats des tests qui vont être effectués, les 2 500 passagers resteront à bord.

⇒ 16 h 50 : Un premier mort en Suède

C’est le premier décès dans les pays nordiques, jusqu’ici plus épargnés par l’épidémie.

⇒ 16 h 40 : Les établissements culturels touchés par le coronavirus

Le gouvernement a interdit tous les rassemblements de 1 000 personnes et plus, en France. Certains musées et salles de spectacles trouvent des alternatives pour maintenir les représentations alors que d’autres sont contraints de fermer.

→ À LIRE. Annulations, reports : les établissements culturels touchés par le coronavirus

⇒ 16 h 35 : Suspension des visites dans les Ehpad

Le gouvernement a décidé de suspendre l’intégralité des visites de personnes extérieures dans les établissements d’hébergement des personnes âgées, particulièrement vulnérables au coronavirus. Les visites sont fortement déconseillées également dans les résidences autonomie.

Cette mesure « exceptionnelle sera levée dès que la situation le permettra », a ajouté le gouvernement.

⇒ 15 h 57 : La finale de la Coupe de la Ligue reportée

Une décision qui était attendue dans la mesure où les rassemblements de plus de 1 000 personnes sont interdits jusqu’au 15 avril par arrêté ministériel. La finale de la Coupe de la Ligue entre le Paris SG et Lyon, prévue le 4 avril au Stade de France, a donc été reportée au mois de mai.

⇒ 15 h 10 : Pas de privatisation d’ADP prévue dans l’immédiat

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a indiqué mercredi que la question de la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) « ne saurait se poser dans l’immédiat compte-tenu des conditions » actuelles du marché dues à la crise du coronavirus. L’annonce intervient la veille de la clôture de la période de recueil des signatures exigées pour la réalisation d’un référendum d’initiative partagées (RIP) sur la privatisation du groupe aéroportuaire.

⇒ 15 h 03 : Un premier décès en Albanie

L’Albanie a annoncé le premier décès dans les Balkans, l’une des régions les plus pauvres d’Europe qui se prépare à affronter l’épidémie. Le Covid-19 a provoqué la mort d’une femme de 73 ans qui souffrait de « plusieurs pathologies chroniques » à l’hôpital de Durrës, au nord-ouest de Tirana, a déclaré la ministre adjointe de la Santé Mira Rakacolli.

⇒ 14 h 45 : La télémédecine à l’heure du coronavirus

Un décret paru mardi 10 mars au Journal officiel facilite le remboursement de la télé consultation pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Une chance pour cette pratique encore peu répandue de s’imposer dans le paysage médical.

→ À LIRE. Le Coronavirus, une opportunité pour la télémédecine ?

⇒ 13 h 35 : Emmanuel Macron fera une déclaration télévisée demain à 20 heures

Emmanuel Macron fera jeudi à 20 heures une déclaration télévisée aux Français. L’Élysée n’a pas précisé les sujets qui seront abordés au cours de cette allocution solennelle, la première du président depuis le début de la crise sanitaire, qui interviendra trois jours avant le premier tour des élections municipales.


MARS 2021












CONSÉQUENCES DE LA PANDÉMIE

16 années de vie perdues en moyenne pour les morts du Covid-19 : les dérangeantes leçons de l’étude sur 1,28 millions de décès dans 81 pays

Afin de comprendre l'impact de la Covid-19 sur la mortalité, une étude publiée dans Nature a analysé à quel point les décès liés à la pandémie sont prématurés à travers 81 pays. Selon les résultats de cette étude, 20,5 millions d'années de vie ont été perdues à cause de la Covid-19 dans le monde. Le nombre moyen d'années de vie perdues par décès est de 16 années.           

Atlantico : Une nouvelle étude sur les chiffres du nombre de morts liées à la Covid-19 (1,28 millions de décès) et aux années de vie perdues face à la pandémie dans 81 pays a été dévoilée dans Nature. Plus de 20,5 millions d'années de vie ont été perdues à cause de la Covid-19 dans le monde. Quels sont les principaux enseignements de cette étude ? Ces résultats ne viennent-ils pas rebattre les cartes dans notre manière d’appréhender la pandémie et son impact sur les patients ?

Claude-Alexandre Gustave : Cette étude porte sur les données de mortalité couvrant au minimum les 9 premiers mois de la pandémie pour au moins 81 pays dans différentes régions du globe, avec des stratégies sanitaires, des populations, des conditions socio-économiques différentes. Cela permet donc d’avoir une vision d’ensemble et comparée selon les réponses apportées localement à la pandémie (). Comme les auteurs le soulignent, la principale limitation de cette étude dépend du mode de recensement des décès associés à la COVID. Les méthodes varient grandement d’un pays à l’autre, du dénombrement le plus large, à la prise en compte très restrictive des seuls décès associés à une autopsie. Pour illustrer cette variabilité, les auteurs ont comparé le nombre moyen d’années de vie perdues à cause de la COVID, à l’excès de mortalité observé dans 19 pays. Ils ont ainsi montré qu’en moyenne, le nombre de décès associés à la COVID est sous-estimé d’un facteur 3 ! Certains pays comme la Belgique ou la France semblent avoir les données de mortalité les plus exhaustives (avec une sous-estimation de seulement 58% ; à titre d’exemple, cela signifie qu’en France nous n’avons pas 88 600 morts de la COVID, mais plutôt 140 000) ; d’autres comme la Corée du Sud ou la Grèce semblent très fortement sous-estimer leur mortalité liée à la COVID (d’un facteur 12 environ) ! Enfin, pour les pays en voie de développement, les auteurs ne disposaient pas des données permettant d’évaluer la sous-estimation de la mortalité liée à la COVID.

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Avec cette limitation en tête, ce que l’on note dans cette étude, c’est d’abord une forte hétérogénéité du nombre moyen d’années de vie perdues à cause de la COVID selon les pays. Dans les pays en voie de développement, la COVID semble associée à un impact extrêmement faible en terme d’années de vie perdue. Il n’est cependant pas possible de dire si cela est lié à une population souvent très jeune dans ces pays, ou bien à une forte sous-estimation de la mortalité liée à la COVID. La prudence s’impose après l’exemple de la Tanzanie où l’épidémie de COVID semble avoir été volontairement masquée, probablement pour des considérations économiques. L’impact de la COVID semble également très faible dans les pays développés engagés dans des stratégies de suppression voire d’élimination virale (comme la Chine, Taïwan, l’Australie, la Nouvelle Zélande, le Japon, l’Uruguay…).

A l’opposé, dans les pays développés d’Europe ou d’Amérique du Nord où la circulation de SARS-CoV-2 est très soutenue, l’impact de la COVID semble majeur puisqu’il est nettement supérieur à l’impact des accidents de la route (2 à 8 fois plus d’années de vie perdues à cause de la COVID ; 3 fois plus pour la France). Il est également nettement supérieur à l’impact de la grippe saisonnière, incluant l’année 2017 marquée par une épidémie particulièrement virulente, avec 2 à 9 fois plus d’années de vie perdues à cause de la COVID ; 3 à 4 fois plus pour la France). Enfin, on remarque que la COVID représente 25 à 50% (environ 30% en France) de l’impact des maladies cardiovasculaire (1ère cause de mortalité précoce dans les pays développés).

Au sein de la population, cette perte d’années de vie est en moyenne de 16 ans, mais elle n’est pas homogène. Cette étude souligne un impact plus prononcé chez les hommes ; ils ont perdu 44% d’années de vie de plus que les femmes. Et cette hétérogénéité s’observe aussi selon l’âge et nous rappelle que, contrairement au discours médiatique qui voudrait que la COVID ne soit qu’une maladie du très grand âge, la population plus jeune devrait également être alertée sur les risques auxquels elle est exposée. Sur les 20,5 millions d’années de vie perdue et analysées dans cette étude, 30,2% l’ont été chez des patients âgés de moins de 55 ans ; 44,9% chez des patients âgés de 55 à 75 ans, et seulement 25% chez des patients âgés de plus de 75 ans. Enfin, il ne faut pas oublier que l’impact de la COVID sur la mortalité semble majeur MALGRÉ toutes les mesures sanitaires mises en œuvre, y compris les plus fortes comme les confinements, ce qui laisse entrevoir ce que serait l’impact colossal de cette pandémie en l’absence de mesures de lutte !

Alors que certains scientifiques, professeurs ou médecins évoquaient dans les médias le fait que la plupart des patients âgés décédés des suites de la Covid-19 n’avaient plus que quelques mois à vivre avant de contracter le coronavirus ou auraient pu succomber à l’épidémie de grippe saisonnière sans la pandémie, les chiffres de cette étude présentent des résultats beaucoup plus importants sur les années de vies perdues suite à la Covid-19. La France est-elle concernée plus massivement que les autres pays par ce phénomène ? 

Dire que les patients « vulnérables » sont les plus durement touchés est une lapalissade ! Il est bien évident que face à ce genre de pathologies les patients les plus âgés, les malades chroniques, porteurs d’insuffisances respiratoires, cardiaques, d’immunodépression… sont les plus exposés au risque létal. Cependant, si cela devenait un argument visant à s’opposer à la lutte contre la pandémie au prétexte qu’elle n’emporterait que des vies précaires, des vies coûteuses, des vies peu productives ou que sais-je, alors on changerait de registre pour basculer dans un eugénisme digne d’Alexis Carrel qui ne me semblait plus avoir cours que dans la médecine suédoise mais pas française. De plus, cette affirmation d’impact de la COVID sur des patients dont l’espérance de vie ne serait que de quelques mois est fausse, cette étude nous le rappelle, avec un nombre moyen de 16 années de vie perdues ! Si l’on reprend les résultats de cette étude, en termes d’années de vie perdues à cause de la COVID, la France se situe dans la moyenne des pays développés d’Europe ou d’Amérique du Nord ; c’est-à-dire parmi les pays les plus durement frappés par la pandémie de COVID.

Cependant, cette étude ne tient pas compte des conséquences de la COVID sur la qualité de vie, les séquelles, les formes chroniques comme la COVID longue, ni des atteintes organiques encore mal connues (atteintes neurologiques, cardio-pulmonaires, lésions oculaires, affections auto-immunes post-infectieuses, réduction de la fécondité…). Les données recueillies par Santé Publique France montrent qu’au-delà de la mortalité, la COVID provoque aussi des formes sévères chez les plus jeunes : >22% des patients hospitalisés et >41% des patients admis en réanimation pour COVID ont moins de 65 ans. On estime également qu’un tiers des patients atteints de COVID présentent toujours des symptômes 6 mois après leur infection ! On entend alors souvent « oui mais ils ont des comorbidités »… Mais de quelles comorbidités parlons-nous ? Hypertension artérielle, diabète, obésité ! Combien de millions de Français sont concernés ? Immunodépression, maladie respiratoire chronique ! Combien d’autres millions de Français sont concernés ? Si certains pensent que c’est marginal, ils risquent d’être durement rattrapés par la réalité.

L’impact de la COVID va donc au-delà du nombre de morts, il s’étend aussi aux formes sévères non-létales à condition de pouvoir accéder à des soins intensifs à temps, ainsi qu’aux conséquences sanitaires à long terme pour lesquelles on dispose encore de peu de connaissances. L’impact de la COVID touche aussi indirectement l’ensemble des patients nécessitant un recours aux soins, quels qu’ils soient, au travers de la saturation du système de soins. On le voit actuellement, alors que nous ne sommes pas confinés, l’activité épidémique intense impose des déprogrammations de soins pour faire face à l’afflux de patients atteints par des COVID sévères. Ces déprogrammations s’associent à une perte de chance, un allongement d’invalidité… Les patients se sachant fragiles, ou inquiets de la transmission nosocomiale de la COVID, ont également tendance à réduire leur recours aux soins ; là encore, ce sont des pertes de chance, des retards de diagnostics…

Enfin, les données les plus récentes tendent à accroître la vigilance face aux nouveaux variants (notamment B.1.1.7 britannique, B.1.351 sud-africain et B.1.1.28/P.1 brésilien) qui semblent être plus virulents et associés à un rajeunissement des patients admis en réanimation pour COVID grave :

Au regard de ces données dévoilées dans l’étude de Nature, la Covid-19 tue plus d’hommes que de femmes. Les hommes sont également susceptibles de mourir à un âge plus jeune et perdent plus d'années potentielles de vie. Selon les résultats de cette étude, le SARS-CoV-2 tue nettement plus que la grippe et plus que les maladies cardiovasculaires. Comment expliquer ces phénomènes et comment inverser ces tendances ?

Ce sex-ratio déséquilibré n’est pas spécifique de la COVID. C’est un phénomène déjà décrit dans la mortalité par choc septique. Dans les deux cas, un orage cytokinique associé à une défaillance cardio-vasculaire puis multiviscérale sont mis en jeu. L’hypothèse d’une protection hormonale a été évoquée, impliquant les hormones sexuelles féminines comme facteur protecteur. La mortalité par COVID implique également une forte composante cardio-vasculaire, or les hommes restent plus fréquemment atteints de comorbidités cardiovasculaires, notamment l’hypertension artérielle. Cette comorbidité est une des affections parmi les plus fortement associées à la survenue de COVID grave. Le déséquilibre observé dans le sex-ratio de mortalité par COVID pourrait donc aussi n’être qu’un reflet du sex-ratio déséquilibré dans les facteurs de risques de COVID grave. La surmortalité masculine par COVID pourrait également être associée à des déterminants génétiques ou épigénétiques encore méconnus.

De manière plus générale, on identifie progressivement des déterminants du risque de COVID grave, mais cela reste encore peut documenté et peu exploité en pratique clinique pour stratifier le niveau de risque d’un patient, ou orienter des thérapies ciblées. Par exemple, une séquence génique portée par notre chromosome n°3, héritée d’ancêtres néanderthaliens, présente chez 50% des habitants d’Asie du Sud et chez 16% des européens, semble associée à un risque accru de défaillance respiratoire sévère lors de la COVID. La présence de cette séquence génique pourrait être intégrée dans des outils de stratification du risque de développer une COVID sévère. Le déficit en interférons de type I semble également associé à la survenue de COVID sévère ; ce déficit peut être constitutionnel (déterminé par nos gènes) ou acquis suite à la production d’auto-anticorps anti-interférons. Là encore, cette particularité pourrait servir à stratifier le risque de COVID sévère, ou motiver une thérapie ciblée par interféron en phase précoce de la maladie.

Alors que beaucoup de questions se posent sur le monde d’après et que les choix des gouvernements du monde entier ont été cornéliens entre le fait de sauver des vies ou de sauver l’économie, les résultats de cette étude pourraient-ils s’avérer déterminants pour appliquer une meilleure approche dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ? Comment les autorités sanitaires en France et l’exécutif pourraient réajuster leurs décisions et leurs moyens de lutte contre la pandémie après les confinements localisés et l’accélération récente de la campagne de vaccination au regard de cette étude ? La  prise de conscience accrue dans l'élaboration de politiques qui protègent les groupes démographiques vulnérables qui perdent le plus grand nombre d'années de vie est-elle encore possible ?

Cette étude vient encore renforcer les avertissements de la communauté scientifique à propos des stratégies de protection ciblée des plus vulnérables visant à « tolérer » une circulation active du virus dans le reste de la population afin de rouvrir rapidement l’économie. S’il s’agit d’une stratégie basée sur l’isolement ciblé des personnes âgées et malades chroniques, elle reviendrait à confiner des dizaines de millions de citoyens, tout en assurant nullement leur protection !  Près de 20 millions de Français comptent parmi les personnes « vulnérables » face à la COVID. Parmi eux on compte des malades chroniques (diabète, hypertension, obésité, cancer, insuffisants rénaux…) qui ont une activité professionnelle et la nécessité de la préserver pour maintenir leur source de revenus. Ils ont aussi une famille avec laquelle ils sont fatalement en contact au quotidien. On compte aussi des patients âgés ou dépendants, qui sont régulièrement en contact avec leurs aidants. Faire croire qu’il serait possible de protéger ces « vulnérables » en décrétant qu’ils doivent se confiner ne peut donc pas les protéger tant que l’épidémie est active dans la population ; ces vulnérables seraient inéluctablement exposé tôt ou tard au virus, via leurs proches, leurs aidants, ou contraints à s’exposer au risque virale pour leur activité professionnelle ou pour acheter des vivres. Cette approche est également dangereuse car elle sous-tend l’idée que la population générale serait à l’abri de formes sévères de COVID, ou encore à l’abri de lésions induites par l’infection sur le long terme (atteintes neurologiques, cardio-pulmonaires, auto-immunes…). Il ne faut pas oublier que si les décès sont recensés à 94% chez les plus de 65 ans, les formes sévères de COVID et admissions en réanimation ne sont pas l’apanage des patients âgés ! Comme nous l’avons vu précédemment, les plus jeunes ne sont pas épargnés par les formes sévères de COVID et représentent la plus grande part d’années de vie perdues à cause de la COVID.

S’il s’agit d’une campagne de vaccination ciblée sur les plus vulnérables, là aussi les limites apparaissent rapidement ! Tout d’abord, l’efficacité des vaccins face aux nouveaux variants sud-africains, brésiliens, californiens… est encore peu ou pas documentée. De même pour la durée de protection (à la fois dépendante de la qualité de la réponse vaccinale et de la vitesse d’évolution virale). Croire que sous prétexte d’une vaccination des plus vulnérables il serait possible de tolérer une circulation virale plus forte dans le reste de la population est une erreur. On entend cette petite musique s’installer en France et au Royaume-Uni. L’idée que les vaccins permettraient de déconnecter les infections des hospitalisations peut amener à croire que lorsque les plus vulnérables seront vaccinés, il serait possible de lever les mesures sanitaires avec une épidémie qui serait certes plus active mais qui ne poserait plus de problème sanitaire. C’est une grave erreur ! Les pays les plus avancés dans leur campagne de vaccination font exactement le contraire et avancent avec prudence vers une sortie de crise :

  • Israël reste en alerte sanitaire, avec la crainte d’une nouvelle dégradation sanitaire dans les mois à venir, notamment sous l’effet des nouveaux variants, et se prépare déjà pour une 2ème campagne de vaccination massive d’ici 6 mois, ainsi qu’à l’extension de la vaccination aux enfants dès que les essais cliniques en auront confirmé la faisabilité ;
  • Les USA et le CDC s’apprêtent à publier de nouvelles règles à destinations des personnes vaccinées, visant à assurer un retour très progressif à un « nouveau normal », en poursuivant la distanciation sociale (sauf entre personnes complètement vaccinés avec 2 doses, et en petits groupes), et en avançant très progressivement, à partir d’un niveau épidémique bien plus faible qu’à l’été dernier, et en s’assurant que tous les états respectent les protocoles sanitaires, de façon à ne pas reproduire les erreurs de l’été dernier.

Les avertissements ont également été émis depuis des mois par l'OMS, le conseil scientifique allemand, le conseil SAGE Indépendant UK, les autorités sanitaires israéliennes, et plus récemment par les Pr. Piarroux et Pr. Riou. Laisser le virus diffuser plus largement dans la population au prétexte que les plus vulnérables seraient protégés par les vaccins serait une lourde erreur. Tout d’abord, les vaccins ne sont pas efficaces à 100% contre les formes sévères, notamment chez les patients les plus âgés ou porteurs de comorbidités altérant la qualité de la réponse immunitaire (diabète, insuffisance rénale, déficits immunitaires innés, traitements immunosuppresseurs…). Ainsi, la réduction de fréquence des formes sévères obtenue par la vaccination pourrait être au moins partiellement perdue par une épidémie qui s’intensifierait (réduction de la fréquence des formes sévères mais accroissement de le nombre absolu en lien avec un plus grand nombre de contaminations). Deuxièmement, la vaccination ciblée sur les populations dites "vulnérables" laisse la majorité de la population sans aucune protection. Or, comme nous l’avons vu au travers de l’étude publiée dans Nature, les plus jeunes ne sont pas épargnés. Laisser l’épidémie diffuser sous prétexte que les plus vulnérables seraient vaccinés, signifierait donc plus de patients jeunes dans les hôpitaux, en réanimation, ou morts ; ainsi que toujours plus de COVID longues et de séquelles post-COVID. Ce phénomène est déjà perceptible avec le rajeunissement de l’âge moyen des patients admis en réanimation (environ 8 à 10 ans de moins par rapport à la vague de novembre 2020). Ce phénomène s'observe également dans les pays très avancés dans leur campagne de vaccination :

- Israël : avec un effondrement de l'âge moyen des patients hospitalisés

- USA : avec un effondrement des décès dans les maisons de retraites (passant de >30% à 13% des décès observés) 

Ainsi, si on associe cette vaccination des plus vulnérables, à un relâchement des mesures sanitaires, et donc à une circulation intensifiée du virus dans le reste de la population, la crise sanitaire risque d’être au moins toujours aussi forte qu'actuellement MAIS avec des patients plus jeunes, et un masse de contaminations plus importante et donc plus difficile à faire reculer.

 De plus, tolérer plus de contaminations c’est également favoriser l'évolution virale (mutations, recombinaisons) au risque de sélectionner des souches plus transmissibles et/ou plus virulentes et/ou en échappement immunitaire, ce qui mettrait en péril l’efficacité des vaccins. Pour rappel, beaucoup de scientifiques ne recommandent pas cette stratégie de vaccination ciblée des vulnérables associée à un relâchement des mesures sanitaires :

 Alertes de l'OMS :

A) Dr. Aylward : "les pays qui misent tout sur les vaccins vont perdre" ;

B) Dr. Ryan : "les vaccins seuls ne pourront pas faire le boulot" ;

C) Pr. Heymann 

 

Alertes du Pr. Drosten (conseil scientifique allemand) :

A) en décembre 2020 

B) en janvier 2021 

 

Alertes du conseil SAGE UK indépendant 

 

Alerte israélienne sur la sélection de mutants en échappement immunitaire si on vaccine massivement alors que l'épidémie est active 

 

Alerte des Pr. Piarroux et Pr. Riou : dans la même tonalité que le Pr. Drosten, avec un bémol sur l'optimisme estival (l'an dernier l'épidémie a semblé "calme" durant l'été car on sortait du confinement avec une épidémie écrasée... Ce n'est pas le cas cette année)  

 

En réponse à ces risques, le conseil scientifique indépendant SAGE UK propose une stratégie de suppression virale durable permettant d’assurer un retour à une vie normale, via l’écrasement de l’épidémie, la sécurisation de la vaccination et le maintien d’une circulation virale au niveau le plus faible via un contrôle des frontières et le triptyque tester/tracer/isoler réellement et efficacement appliqué.

Claude-Alexandre Gustave

Claude-Alexandre Gustave





Claude-Alexandre Gustave est Biologiste médical, ancien Assistant Hospitalo-Universitaire en microbiologie et ancien Assistant Spécialiste en immunologie. 

EXERCICE

 

Caribe Wave 2021 : la Martinique se prépare en cas de tsunami dans la région

risques majeurs
Commune près du littoral
Commune près du littoral aux Antilles.  ©Caribe Wave 21

Ce jeudi 11 mars 2021 à 10 heures, la Martinique est en alerte tsunami après un séisme de magnitude 8.5, à 25 km de profondeur et environ 100 km des îles du Nord. 

Il s'agit d'un exercice de préparation dans le cadre de Caribe Wave 2021.

Caribe Wave 2021 se déroule le jeudi 11 mars 2021, dans plusieurs pays de la Caraïbe et des Amériques à la date du 10e anniversaire du séisme et du tsunami de Tohoku au Japon. 

Le scénario de l'exercice simule la survenue d’un tsunami généré par un séisme de magnitude 8.5 à 25 km de profondeur au large des îles du Nord. Il mobilise en Martinique plus de 11 000 participants répartis dans 10 communes du territoire.

Qui fait quoi ?

 Le tsunami est identifié par les réseaux caribéens de sismographes et de marégraphes. L'alerte est ensuite relayée par le service d'alerte aux tsunamis (Pacific Tsunami Warning Center, PTWC), basé aux États-Unis, remonte vers Météo France en Martinique puis le Centre Opérationnel Départemental à la préfecture. C'est dans ce laps de temps que la préfecture alerte les mairies et les médias (dont notre site). À charge pour les médias d'informer la population.

Lieux de regroupements

 L'exercice devrait permettre aux habitants de se familiariser avec les lieux d'évacuation en cas de tsunami notamment pour ceux qui vivent en bordure du littoral. "Ils y trouveront une cartographie interactive avec des itinéraires d'évacuation personnalisée entre autres sur le site Exploit", explique la préfecture de Martinique.

Mobilisation des forces de sécurité régionales

Caribe Wave est organisé par la Commission Océanographique Intergouvernementale (IOC) de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Un exercice coordonné avec l’Administration Nationale Américaine des Océans et de l’Atmosphère (NOAA) et les organisations régionales responsables de la gestion des situations d’urgence dans les Caraïbes, le CEPREDENAC (Centre de coordination pour la prévention des catastrophes naturelles en Amérique centrale), la CDEMA (Agence de gestion des situations d’urgence en cas de catastrophe dans les Caraïbes), et EMIZA (État-Major Interministériel de la Zone de Défense et de Sécurité Antilles).

Le but de cet exercice annuel est de faire progresser les efforts de préparation aux tsunamis dans la Caraïbe et les régions voisines.

mercredi 10 mars 2021

PFIZER

 étonnant non ??


j'ai vérifié plusieurs sources sur le net

https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Bourla

 

Il y plus de 80 ans, en Grèce soixante mille Juifs vivaient paisiblement à Thessalonique. C’était une communauté appréciée et dynamique.

La plupart de ces juifs travaillaient dans le port. Au point que port de Thessalonique était même fermé le samedi, jour du shabbat.

De grands rabbins émérites y vivaient également et étudiaient. Tout le monde se côtoyaient et s’appréciaient.

Mais le 2 Septembre 1939 à la veille du déclenchement de la seconde guerre mondiale c’est sur cette glorieuse communauté que la terreur nazie va brutalement s’élever.

Le 6 avril 1941, Hitler envahit la Grèce afin de sécuriser son front sud avant de lancer la célèbre opération Barbarossa et sa grande offensive contre la Russie. Sur les 60 000 Juifs de Thessalonique, environ 50 000 vont être exterminés au camp de concentration de Birkenau en un triste temps record !

Le massacre des juifs de Grèce fut bref mais intense. Très peu vont avoir la chance de s’en sortir. Mais parmi les survivants, il y avait une famille connue sous le nom de Bourla.

Et après la guerre, en 1961, un fils est né dans cette famille miraculée des camps. Ses parents l'ont appelé Israël - Abraham. Il a grandi et a étudié la médecine vétérinaire en Grèce. Étudiant brillant, Abraham va décrocher son doctorat en biotechnologie de la reproduction à l'école vétérinaire de l'université Aristote de Salonique.

À l'âge de 34 ans, il décide de partir s’installer aux États-Unis.

Il change son prénom Abraham en Albert et fait la connaissance d’une femme juive nommée Myriam puis l’épouse.

Ensemble ils auront deux enfants. Aux États-Unis, Albert a été intégré dans l'industrie médicale.

Il progresse très rapidement et rejoint une société pharmaceutique où il devient "Head manager". Le petit Abraham (Albert) gravit les échelons et obtient sa nomination au poste de PDG de cette société en 2019.

Tout au long de l'année Albert décide de diriger tous les efforts de l'entreprise pour tenter de trouver un vaccin contre un nouveau virus qui vient de frapper le monde. Il déploie de grands efforts financiers et technologiques pour atteindre son but.

Un an plus tard son travail paye l’OMS (Organisation Mondial de la Santé) valide l’autorisation à son entreprise de produire le vaccin tant attendu... Son vaccin sera distribué dans plusieurs pays dont l'Allemagne, qui dénombre des milliers de morts à cause de la pandémie.

Ironie du sort ce vaccin qui va sauver la vie des millions de personnes dans le monde dont de nombreux Allemands a été dirigé et poussé par un petit Juif de Thessalonique, fils de survivants de la Shoah dont la plus grande partie de son peuple a été exterminée par l’Allemagne nazie.

Et c'est pourquoi Israël est devenu le premier pays à recevoir le vaccin. En mémoire  de ses grands-parents et de ses parents qui ont fait naître Israël-Abraham Bourla, connu aujourd’hui sous le nom d’Albert Bourla : PDG de Pfizer !



Aux origines de PFIZER 


Comme son cousin, Charles Pfizer, il est né à Ludwigburg, en Allemagne. Trois ans plus âgé que Pfizer, Erhart maîtrisait le métier de pâtissier dans sa ville natale, et leurs compétences se combinaient bien pour la nouvelle entreprise qu'ils fondèrent ensemble à Brooklyn, New York, en 1849. Chas. Pfizer & Co. 

Elle a produit des produits chimiques fins, se spécialisant dans la composition de produits chimiques qui ne sont pas couramment fabriqués en Amérique. Les récompenses sont venues très tôt aux partenaires - de l'American Institute en 1867 et de l'Exposition du centenaire de 1876 à Philadelphie - dont le premier produit, la santonine , combinait parfaitement l'habileté d'Erhart, le pâtissier, à celle de son cousin, le chimiste. Le médicament, en forme de cornet de bonbons, mélangeait la santonine amère avec une confiserie à la crème de sucre pour la rendre savoureuse. 

Erhart a maintenu des liens étroits avec l'Allemagne, retournant dans son pays d'origine à la fois pour des raisons sociales et commerciales. Au cours d'un voyage, Erhart a rencontré  Fanny Pfizer, la sœur de son cousin Charles Pfizer, puis l'a épousée à New York en 1856. Cette union a encore renforcé les liens familiaux du partenariat commercial en pleine croissance. 

Les compétences scientifiques et techniques d'Erhart ont joué un rôle déterminant dans la création d'une gamme élargie de produits chimiques et d'une usine de fabrication beaucoup plus grande. Les nombreuses connexions de la société en Europe lui ont permis de se diversifier dans la production d'ingrédients agro-alimentaires. En 1863, Erhart et Pfizer ont commencé à importer des argols bruts - les dépôts de tartre formés dans les tonneaux de vin pendant le processus de vieillissement - de France et d'Italie et ont mis en place leur propre opération de raffinage pour la fabrication de tartre et d'acide tartrique , qui était utilisé par les boulangers, boissons fabricants et en cuisine. 

Les ventes ont commencé à grimper et, en 1871, les revenus de la jeune entreprise s'élevaient à environ 1,4 million de dollars. 

Erhart mourut en 1891, à l'âge de 70 ans. À la mort de Charles Erhart, leur accord de partenariat stipulait qu'au décès d'un partenaire, le partenaire survivant pouvait acheter la part de l'autre de la société pour la moitié de sa valeur d'inventaire. Pfizer a rapidement exercé cette option, payant 119 350 $ aux héritiers de son partenaire pour la moitié de l'entreprise d'Erhart. Cependant, en 1900, Pfizer a distribué les actions de la société comme suit: Charles Pfizer Jr. (334 actions), Emile Pfizer (333 actions), William Erhart (333 actions). 


Charles F. Erhart - https://fr.qaz.wiki/wiki/Charles_F._Erhart

 
 
 
 



Le PDG de Pfizer, fils de survivants de la Shoah, allume les bougies de Hanoukka

Selon Albert Bourla, tout comme la fête célèbre un "impossible devenu possible", le monde célèbre les scientifiques qui ont défié le possible en créant un vaccin aussi rapidement !




L'INCROYABLE HISTOIRE DE LA FAMILLE JUIVE DU PDG DE PFIZER ALBERT BOURLA


POURQUOI ISRAEL A ÉTÉ LE PREMIER PAYS AU MONDE À RECEVOIR LE VACCIN - RETOUR HISTORIQUE

Soixante mille Juifs sont restés à Thessalonique, en Grèce, à la veille du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Une communauté juive vivante et dynamique. La plupart des porteurs du port de Thessalonique étaient juifs. Le port de Thessalonique a même été fermé le samedi. De grands rabbins y vivaient également.

Hitler a pris d'assaut la Grèce pour sécuriser son aile sud avant de lancer l'opération Barbarossa et une offensive contre la Russie. Sur les 60.000 Juifs de Thessalonique, environ 50.000 ont été exterminés à Birkenau en très peu de temps. Cette glorieuse communauté a été instantanément détruite. Peu ont survécu.

Parmi les survivants se trouvait la famille Burla. Après la guerre de 1961, un membre de la famille Burla est né. Et ils l'ont appelé Israël - Abraham. (Albert). Albert a grandi et a étudié la médecine vétérinaire. Il a obtenu son doctorat en biotechnologie de la reproduction de l'école vétérinaire de l'université Aristote à Thessalonique.













À 34 ans, il a déménagé aux États-Unis. Il épousa une femme juive nommée Miriam et eut deux enfants. Aux États-Unis, Burla a été intégré dans l'industrie médicale. Il a progressé très rapidement et a rejoint Pfizer où il est devenu le 'Head of Global Vaccines'.À partir de là, le chemin est court pour sa nomination au poste de PDG de Pfizer en 201u cours de l'année, Burla a dirigé les efforts de l'entreprise pour trouver un vaccin contre Corona dans le cadre de super efforts. Le projet de vaccin qui sauvera la vie de milliards de personnes dans le monde a été dirigé par un juif. Fils de survivants de l'Holocauste. De Thessalonique.
 Son vaccin atteindra également l'Allemagne, où des dizaines de milliers d'Allemands sont morts de la peste corona. Le vaccin devrait également sauver la vie de dizaines de millions d'Allemands. Certains sont d'anciens nazis, nazis, leurs petits-enfants et arrière-petits-enfants ...

Le fils de Burla, dont la famille a été détruite pendant l'Holocauste, sauve les familles de ceux qui ont détruit sa famille ... Et c'est pourquoi Israël est en train de devenir le premier pays à recevoir le vaccin. À la mémoire des grands-parents d'Albert. En mémoire de sa famille. En mémoire de notre famille. À la mémoire du peuple juif effacé lors de l'Holocauste. Et maintenant, en lisant cette histoire vraie et étonnante, pensez au nombre de familles «burla» qui ont brûlé et sont parties en flammes des crématoires de Birkenau, et de tous les camps d'extermination qui contenaient tous ces six millions de juifs qui ont été assassinés pendant l'Holocauste. Combien de professeurs, de scientifiques, de mathématiciens et d'autres talents auraient pu sauver ce monde de tant de désastres que des gens pervers ont amenés dans ce monde, tout comme les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale ...Fier de faire partie de ce peuple incroyable, qui même les jours difficiles comme nous l'avons vécu cette année (et se termine à un bon moment) - sait comment renaître de la poussière et des cendres, et être à nouveau une lumière pour les Gentils ...."


mardi 9 mars 2021

 

Perros-Guirec. Ploumanac'h et Port-Blanc dans le concert des Enfoirés

Le phare de Ploumanac'h et le rocher de la sentinelle à Penvénan ont servi de décor pour l'un des tableaux du concert des Enfoirés, vendredi 5 mars sur TF1.

Le rocher de la sentinelle à Port-Blanc et le phare de Ploumanac'h dans le décor des Enfoirés.
Le rocher de la sentinelle à Port-Blanc et le phare de Ploumanac’h dans le décor des Enfoirés.
Surprise dans le concert des Enfoirés, vendredi soir sur TF1. Derrière Patrick Bruel et Vianney on découvre le décor du phare de Ploumanac’h, à Perros-Guirec, et la sentinelle de Port-Blanc, à Penvénan

Ploumanac’h et Penvénan

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Un internaute perrosien, Sébastien Musset, a saisi son portable en regardant le concert et filmé les quelques minutes pendant lesquelles ces décors apparaissent.

Un internaute, Sébastien Musset a saisi ce moment du concert.
Un internaute, Sébastien Musset a saisi ce moment du concert. (©Capture d’écran).

lundi 8 mars 2021

MA NOUVELLE MONTRE !




 


8 MARS JOURNÉE DES FEMMES

 





Journée internationale des droits des femmes. Clara Zetkin, la femme qui a inventé le 8 mars

Peu connue en France, Clara Zetkin est une militante marxiste et féministe qui a initié la Journée des femmes. Une initiative qui s’est concrétisée il y a pile cent ans.



Sacrée personnalité ! Clara Zetkin est peu connue en France, mais on la (re)découvre grâce à un livre qui sort ces jours-ci.

Née en 1857, en Saxe (qui fera partie de l’Allemagne de l’Est un peu moins d’un siècle plus tard), elle est une figure importante du féminisme socialiste. Elle renonce à la vie bourgeoise et aisée de sa famille pour aller vivre à Paris avec son compagnon Ossip Zetkin (dont elle prend le nom, bien qu’ils ne soient jamais mariés), où ils sont enseignants, journalistes, traducteurs… et fauchés.

Clara étudie les œuvres de Marx, rencontre Louise Michel, découvre la double journée des jeunes mères. Elle participe en 1889 à la fondation de la IIe Internationale (mouvement marxiste basé sur la lutte des classes).

Journée officialisée en 1982

Toute sa vie (elle est morte à 75 ans) elle milite pour le travail féminin, l’indépendance économique des femmes, l’égalité des droits, le partage des tâches entre hommes et femmes, la laïcité, la mixité dans les établissements scolaires.