mercredi 23 juin 2021

 





183 kilomètres, de Perros-Guirec à Mûr-de-Bretagne Guerlédan. Voici le programme de cette deuxième étape, très attendue, du Tour de France 2021. Une étape qui se déroule donc uniquement dans le département des Côtes-d’Armor, et dont le profil vallonné va plaire aux puncheurs.














Le départ réel sera donné à Perros-Guirec, direction Ploumanac’h, dimanche 27 juin à 13 h 20, soit une heure après la Caravane du Tour de France.

Quelques côtes jalonneront le parcours : la côte de Sainte-Barbe (4e catégorie), entre Paimpol et Plouézec ; la côte de Pordic (4e catégorie) ; la côte de Saint-Brieuc (4e catégorie) ; la côte du village de Mûr-de-Bretagne (4e catégorie). Un sprint intermédiaire est également prévu à Plouha.

Julian Alaphilippe doit-il enfin viser le classement général du Tour de France ?

L’arrivée sera jugée à Mûr-de-Bretagne, entre 17 h 30 et 17 h 55, au sommet du deuxième passage de la Côte de Mûr-de-Bretagne (3e catégorie).

Les horaires de passage commune par commune



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Les heures de passage, commune par commune, de la deuxième étape du Tour de France entre Perros Guirec et Mûr-de-Bretagne

Le Tour de France s’élance samedi : revivez en audio l’histoire des départs en Bretagne

Nombreux sont les événements majeurs des 50 dernières années dont les conséquences influent toujours sur l’actualité. Dans notre série, « Quand l’histoire fait l’actu », en partenariat avec l’INA, revivez quelques-uns des grands rendez-vous de notre passé récent. Dans ce podcast, (re)découvrez les grands départs du Tour de France donnés en Bretagne !

Dans ce podcast, revivez les grands départs du Tour de France donnés depuis la Bretagne à partir de Brest dès 1952. Le cyclisme en Bretagne est plus qu’une passion : une religion presque et le Tour lui a rendu hommage quasiment en permanence depuis sa première édition. Mais à partir du moment où les grands départs furent décentralisés hors de Paris et de sa région, la Bretagne l’a accueilli plus que toute autre, à Rennes, Plumelec, Saint-Brieuc et Brest bien sûr.
Écoutez le podcast depuis le player ci-dessous :







 




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Il est question de vélo, de champions, d’épopées mais aussi de coulisses comme de gros sous, sport et politique étant intimement liés.

Vincent Coté, rédacteur en chef délégué aux sports de Ouest-France, et spécialiste de la petite reine, apporte ses analyses dans un récit de Philippe Joubin.

Un podcast de Philippe Joubin avec la collaboration de Vincent Coté, rédacteur en chef délégué aux sports de Ouest-France et du service documentation de Ouest-France ; en partenariat avec l’INA. Réalisation et montage : Constance Cabouret, Maëliss Hennetier et Ronan Coquelin


Le Tour et la Bretagne

https://podcasts.ouest-france.fr/broadcast/9496-Le-Tour-et-la-Bretagne


Dans cet épisode, revivez les grands départs du Tour de France donnés en Bretagne alors que la grande boucle s’envolera de Brest le 26 juin prochain.

Le cyclisme en Bretagne est plus qu’une passion : une religion presque et le Tour lui a rendu hommage quasiment en permanence depuis sa première édition. Mais à partir du moment où les grands départs furent décentralisés hors de Paris et de sa région, la Bretagne l’a accueilli plus que toute autre, à Rennes, Plumelec, Saint-Brieuc et Brest bien sûr. Il est question de vélo, de champions, d’épopées mais aussi de coulisses comme de gros sous, sport et politique étant intimement liés.

Vincent Coté, rédacteur en chef délégué aux sports de Ouest-France, et spécialiste de la petite reine, apporte ses analyses dans un récit de Philippe Joubin.

« Quand l’histoire fait l’actu », une série de podcasts de Philippe Joubin avec la collaboration de la rédaction de Ouest-France, en partenariat avec l’Institut National de l’Audiovisuel. Réalisation et montage : Constance Cabouret, Maëliss Hennetier et Ronan Coquelin.

Présenté par

Philippe Joubin Philippe Joubin

 



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ÇA VAUT UN CLIC
Préserver les hippocampes en mer Méditerranée

La population d’hippocampes en mer Méditerranée diminue au point que l’espèce est actuellement « quasi menacée », selon l’Institut océanographique de Monaco. Celui-ci a relâché en mer la semaine dernière sept spécimens nés en aquarium, dans le but qu’ils participent à la saison de reproduction. Un reportage de Francetv montre de belles images des coulisses de cette étude, qui doit permettre de connaître davantage les « chevaux de mer », pour mieux les protéger.

4 notes du jingle SNCF

 révélé dans  Capital.

Jingle

Macron, Président Soleil d’un monde parallèle

 LU DANS MEDIAPART

Champagne et honneurs pour les puissants… matraque et lacrymos pour les jeunes. Ainsi se résume la journée du 21 juin, quand la présidence de la République a organisé dans une folle mise en scène deux mondes parfaitement étanches ne cohabitant que par la violence sociale et policière.

Jacques Lacan et Roland Barthes nous manquent tant ils auraient pris un plaisir sauvage à disséquer ce que fut le lundi 21 juin d’Emmanuel Macron, en ses habits de Président Soleil de la France. Nous en étions restés au dimanche soir, à cette farce démocratique qui vit plus de deux Français sur trois refuser de voter et le parti présidentiel enregistrer une déroute électorale.

Enfermé en sa présidence égotique, il n’était pas question pour Emmanuel Macron de commenter ce suffrage universel massacré et une telle défaite politique. Par ce hold-up linguistique qui lui a fait reprendre la formule du programme du Conseil national de la Résistance, Macron l’a répété dès lundi : « C’est le retour des jours heureux. » (ici, sur le site de l’Élysée)

Le lundi « heureux » d’Emmanuel Macron fut ainsi une mise en scène mêlant l’intime, le politique et le subliminal qui laisse pantois. Inauguration avec Bernard Arnault de La Samaritaine, ce magasin symbole du Second Empire finissant ; réception à l’Élysée du chanteur Justin Bieber et de sa femme Hailey Baldwin ; fête de la musique à l’Élysée avec en invités d’honneur Jean-Michel Jarre (72 ans) et Marc Cerrone (69 ans).

Luxe, richesses, people, stars vieillissantes, musique vintage. Et un point commun : l’argent, l’argent qui ruisselle et scintille, affiché en exclusif étalon de la réussite et du pouvoir. Cette journée du 21 fut bien une fête à thème : prière de célébrer le Second Empire et ses symboles. Prière de montrer que le « ruissellement » et les « premiers de cordée » sont bien au programme du « monde d’après » d’Emmanuel Macron.


© Emmanuel Macron

Ce fut donc dès le lundi matin cette visite de la nouvelle Samaritaine, propriété de Bernard Arnault, devenu l’une des trois premières fortunes du monde à la faveur de la crise sanitaire qui a gonflé le cours de bourse de son groupe LVMH. L’oligarque, entouré de son épouse, de ses enfants et de son gendre, autre oligarque nommé Xavier Niel, fit les honneurs au couple présidentiel et à la maire de Paris Anne Hidalgo.

Les sept cents employés et vendeurs de cette nouvelle Samaritaine avaient revêtu l’uniforme maison (jaune et gris, masque facial bleu marine, baskets blanches à lacets jaune d’or, précisent le Figaro-Style et Fashion Week). Ils étaient sagement disposés sur les cinq étages dominant le hall d’entrée et applaudirent à tout rompre dans une séquence toute balzacienne. Oui, le bon peuple en livrée sait encore remercier ou s’amuser avec ses maîtres…

Justin Bieber en majesté à l’Élysée

Ravi, il restait à Emmanuel Macron à louer « ce formidable trésor patrimonial français ». Il est aujourd’hui transformé en une bulle commerçante de tous les luxes imaginables, à des prix inimaginables, encadrée d’un palace de soixante-douze chambres et de bureaux de haut standing (lire ce reportage de L’Obs Mode).

L’ensemble constitue, selon Macron, « une métaphore parfaite du moment que nous sommes en train de vivre » après quinze mois de crise sanitaire : « Voici venu le temps de préparer le renouveau. Le groupe LVMH illustre le génie français qui consiste à marier notre art de vivre, nos choix collectifs et notre attractivité. » Il y a presque dix ans, le même Bernard Arnault tentait de s’installer en exilé fiscal à Bruxelles et était fustigé par le premier ministre d’alors, Jean-Marc Ayrault. Le monde d’avant…

Photo du compte Instagram de Justin Bieber.Photo du compte Instagram de Justin Bieber.

Le génie français allait ensuite se transporter à l’Élysée pour y démontrer ses capacités de transgression et d’innovation. Une visite et laquelle ! Justin Bieber himself, chanteur un peu oublié depuis ses 12 ans, et son épouse Hailey Baldwin, « mannequin et entrepreneuse » selon sa fiche bio, ont pu ainsi avoir une visite privée du bureau présidentiel, aussitôt postée sur Instagram.

Audace, tant d’audace… Madame Figaro s’en affole qui s’interroge : « Robe dénudée, baskets... La tenue des Bieber à l’Élysée était-elle adaptée ? ». Ptêt-ben, s’avance le journal qui note « que l’allure peut flirter avec le too much, sans rougir ».

Après les presque jeunes, les vieux et une longue séquence Radio Nostalgie. Invités d’honneur et décorés pour l’occasion, deux autres incarnations du génie français exportable et bankable ont occupé les jardins de l’Élysée. Un énième son et lumière de Jean-Michel Jarre. Puis, pour des raisons qui nous restent mystérieuses, le retour de Marc Cerrone, que Guy Lux invitait dans le monde d’avant-avant à jouer son tube intergalactique Supernature, sorti en 1977 :


« Vive la Fête de la Musique, ensemble ! », tweete alors notre trop content Président Soleil. Mais le « ensemble » est son seul privilège. Car dans tout Paris, policiers et CRS ont commencé à chasser le jeune.

Matraques, gaz et nasses à Répu

Oui, ils sont des centaines, parfois quelques milliers à se retrouver à Montmartre, aux Tuileries, au Champ-de-Mars, place de la République. Des sonos s’improvisent, faute de concerts (ils sont interdits). Place de la République, on discute, on danse parfois, on s’est même assis sur le toit d’une camionnette ! Le préfet de police Lallement applique la consigne : disperser tout rassemblement de plus de dix personnes.

Et donc, une fois de plus, les policiers et CRS dispersent, chargent, matraquent et gazent. Course-poursuite rue de Rivoli, nasses dans les ruelles de Montmartre, lacrymos place de la République. Des milliers de jeunes s’éparpillent, se retrouvent, se donnent le mot et les rendez-vous sur les réseaux sociaux. Vingt-cinq seront interpellés à Paris, pour « violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique et outrage » et « vol et participation à un groupement en vue de commettre des violences ».

© Yazid Bouziar


À Nantes, les affrontements sont plus violents. Le 18 juin, non loin de Nantes, à Redon, un jeune de 22 ans avait eu la main arrachée après l’intervention brutale des gendarmes pour interdire une free party. Cette fête était aussi un hommage à à Steve Maia Caniço, tombé dans la Loire en 2019 lors d'une charge de la police en toute fin de soirée lors de la fête de la musique (lire l’article de Pascale Pascariello).

Lundi, après une première marche sans incident à la mémoire de Steve regroupant environ deux mille personnes dans le centre de Nantes, un deuxième rassemblement s’est formé place du Bouffay aux alentours de 21 heures. L’appel à cette « Fête libre » dénonçait « le discours sécuritaire hystérique et contradictoire » du gouvernement qui « autorise la Fête de la musique, sans fête ni musique ».

Cette fois les forces de l’ordre sont aussitôt intervenues pour disperser par des charges et gaz lacrymogènes les manifestants et les repousser hors de la ville, selon Ouest-France.

© Kevin Grethen


Enfin, les affrontements les plus violents sont intervenus à Annecy. Des « scènes d’émeutes » aussi « inadmissibles que lamentables », a assuré le préfet, quand de nombreux témoignages et vidéos montrent des charges policières sur des jeunes et l’usage massif de gaz lacrymogène. Huit personnes ont été interpellées.

Les « jours heureux » du président ne sont donc pas pour eux. Après un an et demi de mise sous cloche de libertés fondamentales, de confinements, de disparition de la culture et des fêtes, cet état d’exception est maintenu pour certaines catégories de population. Et tant pis pour les jeunes. D’ailleurs, ils ne votent pas. Ce même lundi, Marlène Schiappa, ministre déléguée à l’intérieur, annonçait subitement une campagne de communication sur les réseaux sociaux pour les inciter à aller voter au second tour… Une provocation de plus venue du monde parallèle élyséen.

lundi 21 juin 2021

MÉTÉO ATLANTIQUE PRÉVISIONS

 Ce soir 21 juin

En cette matinée, l'OT 10 s'évacue progressivement de nos îles vers l'Ouest en mer des Caraïbes. L'OT11 devrait nous intéresser vers la fin de la semaine prochaine. Une vaste zone pluvio-orageuse située actuellement au-dessus de l'Ouest du Nigeria, du Togo et du Ghana évolue vers l'Ouest et devrait être en sortie d'Afrique ce jeudi 24 juin. Compte tenu des conditions météorologiques relativement favorables, un léger risque de développement cyclonique est possible pour cette nouvelle OT, lors de sa traversée sur le bassin atlantique tropical. Le diagramme d'ensemble GEFS et le modèle GFS sont en accord pour le moment sur ce principe. L'ECMWF affiche une vorticité au large de la côte africaine. 






Ce matin 21 juin, le NHC relève à 20% le risque cyclonique sur 2 et 5 jours pour l'Onde Tropicale OT11. Comme attendu, la convection pluvio-orageuse qui l'accompagne s'est étoffée et devrait continuer sur sa lancée mais à partir de mercredi, le windshear située sur l'arc devrait cisailler et faire diminuer l'activité convective. 









Attention

le risque cyclonique est très faible bien qu'elle présente 50 à 60% de risque pour le modèle européen ECMWF lors de son dernier run avec une diminution progressive à l'approche de l'arc.

 Malgré tout, pour la forme, le NHC lance une surveillance pour l'OT11 (10% sur 2 et 5 jours), située à 1600km à l'Est des Petites Antilles. Sa convection devrait s'étoffer durant les deux prochains jours mais le système devrait se scinder en deux parties en raison du cisaillement en haute altitude et la partie Nord de l'onde nous interesser vers la fin de la semaine...