mardi 9 novembre 2021

9 NOVEMBRE 1799

 Découvrez douze journées de la vie de l'Empereur: de son enfance corse jusqu'à son exil au milieu de l'océan Atlantique, Napoléon fut animé par l'envie irrésistible de «remplir ses destinées».





Bicentenaire de Napoléon : 9 novembre 1799, le coup d'État du 18 brumaire

 Discrédité, le régime du Directoire est renversé par le coup d'État conçu par Sieyès et exécuté par Bonaparte.

UN CERTAIN 9 NOVEMBRE 1970...

 

De nombreux candidats à Colombey, Zemmour absent

Cette année, Emmanuel Macron ne fera pas le déplacement. C’est son Premier ministre Jean Castex qui assistera aux cérémonies d’hommage. Il arrivera vers 9 heures à Colombey avant de regagner la capitale en hélicoptère aux alentours de 13h30. Comme chaque année, la maire de Paris Anne Hidalgo, également candidate à l’élection présidentielle pour le Parti Socialiste, sera présente au titre des “Compagnons de la Libération”. 

Les candidats Républicains en lice pour la présidentielle ont aussi confirmé leur présence à Colombey ce 9 novembre. Michel Barnier, Xavier Bertrand, Éric Ciotti, Philippe Juvin, Denis Payre et Valérie Pécresse viendront ensemble déposer une gerbe sur la tombe de De Gaulle en début d’après-midi.

Florian Philippot (Les Patriotes), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), et Laurent Jacobelli (RN) pourraient également être présents en Haute-Marne. Mais pas de confirmation officielle de la part de la municipalité de Colombey pour l’instant.

Outre la séquence officielle au cimetière et au mémorial, réservée à quelques membres du gouvernement et quelques élus, chacun est libre de venir, explique Pascal Babouot, le maire de Colombey-les-deux-Eglises. Je n’ai pas mon mot à dire sur les personnalités présentes ce jour-là, nous sommes en démocratie. La seule chose qui est proscrite, c’est de prononcer un discours ou de faire une déclaration aux abords du cimetière. C’est un lieu de mémoire et de recueillement, pas une tribune politique.

La présence d’Eric Zemmour, potentiel candidat à la fonction présidentielle, avait aussi été évoquée. 

L'annonce a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux et a provoqué les critiques de nombreux internautes. Elle a finalement été démentie par le haut-marnais Loup Bommier, maire de Gurgy-le-Château (Côte-d’Or), proche collaborateur du polémiste.



"Le grand départ" : 9 novembre 1970, le décès du général de Gaulle



Le 9 novembre 1970 le général de Gaulle disparait et laisse la "France veuve". 


En 1952, il avait établi un testament exprimant son refus de funérailles nationales.
À Colombey-les-Deux-Églises, sa dépouille est transportée sur un engin blindé de reconnaissance vers la petite église, en présence de sa famille, des Compagnons de la Libération et des habitants de son village.
Il est enterré au cimetière auprès de sa fille Anne, avec une simple inscription sur sa tombe, "Charles de Gaulle 1890-1970".
Le 12 novembre, à Notre-Dame de Paris a lieu une cérémonie officielle avec les autorités de l'État et les personnalités étrangères.
Retrouvez à travers ce dossier l'émotion que sa disparation avait suscitée en France et dans le monde.



Colombey-les-deux-Églises : avant le déferlement de candidats pour commémorer la mort de De Gaulle, les habitants réagissent “ce jour là, ils sont tous gaullistes”

Ce 9 novembre 2021, plusieurs candidats à la présidentielle seront présents à Colombey-les-Deux-Eglises, en Haute-Marne, pour commémorer la mort de Charles de Gaulle. Du côté des habitants, certains déplorent la tournure politique de l'hommage.

C’est un passage obligé pour beaucoup de femmes et d’hommes politiques français : la tombe de Charles De Gaulle, à Colombey-les-deux-Eglises. Chaque 9 novembre, date de la mort du Général, le village de 700 habitants devient l’un des lieux incontournable de la scène politique française. Un événement médiatique qui divise les habitants.

Ce 2 novembre, alors que les rues de Colombey-les-deux-Eglises sont encore bien vides, Anna se voit déjà naviguer entre les touristes et les politiques. Habitante de Colombey, elle attend toujours avec impatience la date du 9 novembre. “Je trouve ça bien que les politiques se déplacent pour rendre hommage au Général, raconte-elle. En tant qu’habitante, je suis très flattée que le village soit mis en avant. Et puis ça prouve que De Gaulle rassemble encore, même 50 ans après sa mort. Tout le monde est réuni pour lui rendre hommage, malgré les appartenances politiques et les élections qui approchent.

“L’année dernière, ça m’a fait mal”

L’an passé, le président Emmanuel Macron et son épouse avaient fait le déplacement à Colombey à l’occasion du 50ème anniversaire de la disparition du Général. A ce moment-là, le pays est confiné, et les habitants sont priés de rester chez eux. "Ça m'a fait mal, se souvient Nadine, une autre habitante croisée dans le village ce 2 novembre. Normalement à cette date, Colombey vit, il y a du monde partout. Là, le village était presque vide. Seuls le président et quelques élus ont eu accès au cimetière et à la cérémonie.”

Jean-Michel et Evelyne vivent à quelques mètres de la Boisserie, la demeure où s’est éteint De Gaulle. Chaque 9 novembre, ils assistent au ballet de la police et des CRS. “La sécurité arrive plusieurs jours à l’avance, confie Jean-Michel. Tout est bloqué, les rues sont barrées, les commerces et le cabinet du médecin sont très difficiles d’accès. Je comprends qu’on doive assurer la sécurité des personnalités qui viennent, mais il ne faut pas que cela se fasse au détriment des habitants.”

"Ça me fait rigoler, lâche Evelyne. Ce jour-là, ils sont tous gaullistes ! La cérémonie est utilisée par certains à des fins politiques. C’est presque irrespectueux pour la mémoire de De Gaulle.”




lundi 8 novembre 2021

LR AU TAQUET ...

 Quatre débats télévisés sont prévus entre les cinq candidats – Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Éric Ciotti, Philippe Juvin – avant le congrès du 4 décembre au cours duquel les militants désigneront le candidat de la droite pour la présidentielle d’avril 2022


Ils auront lieu le 8 novembre sur LCIRTL et Le Figaro, le 14 novembre sur BFMTV et RMC, le 21 novembre sur Cnews et Europe 1, et le 30 novembre.

dimanche 7 novembre 2021

 

Transat Jacques Vabre. Les 79 duos ont pris un départ magnifique avant un casse-tête stratégique



Ce dimanche 7 novembre, à 13 h 27, les 79 bateaux de la 15e édition de la Transat Jacques Vabre ont pris un très joli départ, dans des conditions propices aux hautes vitesses. Les duos des quatre classes représentées (Ultim, Ocean Fifty, IMOCA, Class40) ont vécu un début de course spectaculaire. Désormais, ils attaquent une sortie de la Manche complexe, notamment en raison des forts courants. Premier constat après quelques heures de course : les favoris sont au rendez-vous





Il y a le stress qui monte, il y a l’émotion. Mais les jours de départ des grandes courses marquent toujours une forme de libération. Les 79 duos engagés dans la Transat Jacques Vabre ont vécu des dernières journées à terre très intenses pour finaliser leur préparation, répondre à de multiples sollicitations. La fête a été belle, mais il était grand temps de larguer les amarres, de lâcher les tensions. Désormais, place à la compétition, enfin.

Un départ prudent pour l’ensemble de la flotte

Le départ a été donné comme prévu à 13 h 27, dans des conditions idéales pour des machines de course au large taillées pour la performance. Certes, le clapot n’était pas des plus agréables mais le vent de nord-ouest soufflait entre 15 et 20 nœuds et les lumières étaient magnifiques. Les 5 Ultimes, 7 Ocean Fifty, 22 Imoca et 45 Class40 ont tous pris un bon départ, c’est-à-dire qu’aucun n’a passé la ligne trop tôt. Il faut dire que les 5 heures de pénalité prévues pour les duos ayant volé le départ avait de quoi refroidir les ardeurs…

VOIR AUSSI :
VIDÉO. Transat Jacques Vabre. Revivez le départ de la 15e édition en replay
La cartographie pour suivre les duos en direct

Les 79 duos ont pris une bonne marge par rapport à la ligne de départ. Il n’y a eu aucun rappel individuel. | JEAN-MARIE LIOT

À fond au reaching vers Étretat

C’est au reaching (vent de travers), que les bateaux sont partis vers une marque située près des emblématiques falaises d’Étretat. Les foilers s’en sont donné à cœur joie. Les images étaient spectaculaires et sans surprise, c’est un Ultime qui a franchi en premier la bouée, le Maxi Edmond de Rothschild, mené par Franck Cammas et Charles Caudrelier. Banque Populaire XI (Armel Le Cléac’h/Kevin Escoffier) et SVR-Lazartigue (François Gabart/Tom Laperche) sont passés quelques minutes plus tard. On a ensuite vu un joli défilé d’Ocean Fifty, d’IMOCA et de Class40.

Le spectacle était magique aux abords des falaises d’Étretat. | JEAN-MARIE LIOT

Pour sortir de la Manche, on va devoir tricoter dans peu de vent et beaucoup de courant, ça va être compliqué à gérer. On va s’arracher un peu les cheveux

Les concurrents ont ensuite lofé pour rejoindre la pointe du Cotentin, dans un vent toujours bien établi. Mais la situation va progressivement se corser avec un vent faiblissant et un fort courant, les coefficients de marées étant très forts en ce moment dans la Manche. Pour résumer, plus les bateaux sont « petits », plus la situation s’annonce compliquée car les courants vont s’inverser et devenir défavorables aux abords du Cotentin. « Pour sortir de la Manche, on va devoir tricoter dans peu de vent et beaucoup de courant, ça va être compliqué à gérer », prévient Amélie Grassi, skipper du Class40 La Boulangère Bio. « On va s’arracher un peu les cheveux je pense. Il ne faut pas laisser les concurrents gagner quelques mètres, sinon ils gagnent quelques heures. Donc là ça va déjà être costaud. Et après, pointe Bretagne, on va avoir une décision à prendre. Deux options se dessinent, soit une route sud plus directe sur laquelle il devrait y avoir peu de vent. Ou alors une option à l’ouest qui suppose d’aller chercher davantage de vent, mais en y allant on ne sait pas si on l’aura vraiment. Donc pour le moment on ne sait pas trop ce que l’on va faire ! Il va falloir surveiller les modèles météo de près. »

Le reaching, l’allure de prédilection des foilers. | JEAN-MARIE LIOT

Les favoris déjà aux avant-postes, Caudrelier et Cammas à 35 nœuds dans le raz Blanchard !


Alors que la nuit tombait, les premières hiérarchies se dessinaient. Il n’y avait pas de grosse surprise à observer dimanche soir, au pointage de 18 h. Les favoris sont bien entrés dans la course. En Ultime, le Maxi Edmond de Rothschild était en tête, propulsé à 35 nœuds dans le fameux raz Blanchard (nord-ouest du Cotentin). En Ocean Fifty, sans doute la classe la plus homogène avec sept duos tous capables de gagner, le match était déjà très serré. Groupe GCA-1001 Sourires (Gilles Lamiré/Yvan Bourgnon) pointait en première position à 18 h mais tous les concurrents se tenaient en 6 milles. En IMOCA, les favoris incontestés Charlie Dalin et Paul Meilhat n’ont pas traîné à prendre les commandes sur Apivia. Les autres foilers qu’on attendait aux avant-postes n’étaient pas bien loin et on notait aussi l’excellent début de course de Louis
Duc et Marie Tabarly (Kostum-Lantana Paysage), sur un bateau à dérive d’ancienne génération. Enfin en Class40, la flotte la plus fournie, Amélie Grassi et Marie Riou, les filles de La Boulangère Bio avaient les faveurs du classement.
Un match serré et intense est lancé pour les Class40