lundi 28 novembre 2022

ROUTE DU RHUM




J’ai fini la Route du Rhum!! Je ne suis pas fière de ma 28eme place. J’avoue je n’ai pas de tout bien navigué - manque d’entraînement, et beaucoup de prudence car je me suis mis un pression à arriver pour me qualifier pour le Vendée Globe. 

Mais les objectifs sont réussi - je suis qualifié pour le VG, j’ai fini la RdR, ON A SAUVE 21 ENFANTS❤️. J’ai appris énormément sur mon bateau, et j’ai ADORÉ la navigation (même si cette course était très très dur!) Merci à mon équipe parce que le bateau est SOLIDE -2/3 petits bricoles et on est prêts à rentrer en mode « entraînement performance » à fond. (J’ai HÂTE!) 

Phase 2 de la préparation Vendée Globe commence Mercredi alors quand on largue les amarres pour rejoindre Lorient par la mer en entraînement …


Merci à tous pour votre soutien, pour sauver les enfants 🙏🏻😍


I finished the Route du Rhum. I’m not that proud of my 28th place - I really did’t sail well. I was very rusty from the lack of sailing and training (because we were building the boat!) and I put so much pressure on myself to finish the race and get my Vendée Globe qualification ticked off so I was way too careful with my new boat! ✅ BUT the goals we set ourselves before the start were achieved: Finish the race, qualify for the VG, and SAVE 21 KIDS LIVES ❤️

Thank you and bravo to my amazing team - I have a SOLID boat that (after a couple of days work) is ready to sail back to Lorient at 100% of its potential. I CANT WAIT! 

So phase 2 of the Vendée Globe préparation kicks off on Wednesday when we set off home on a transatlantic training session 


Thank you for your support to help save kids lives 🙏🏻😍


@initiativescoeur @imocaglobeseries @route_du_rhum @vendeeglobe 


#offshoresailing #oceansailing #sail #adventure #solidarity




la prime reçue pour la victoire semble presque symboliqueLe vainqueur de l’Ultim (les plus gros bateaux de la course), Charles Caudrelier a touché 64 000 euros et le second, François Gabart, 40 000 euros. Quant au vainqueur de la Route du Rhum en Imoca, Thomas Ruyant, il a touché 45 000 euros, et son challenger Charlie Dalin, 35 000 euros.

Route du Rhum. Gilles Buekenhout, leader en Rhum Multi a chaviré


Alors qu’il naviguait en première position dans la catégorie Rhum Multi sur la Route du Rhum, Gilles Buekenhout à bord de son trimaran JESS a chaviré à 225 milles de la Tête à l’Anglais.

Chavirage de JESS.

À 19h20 TU (20h20 heure française) ce mercredi 23 novembre, la direction de course de la 12e édition de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe a reçu un message du CROSS Antilles l’informant que Gilles Buekenhout (JESS) avait déclenché sa balise de détresse. Ce dernier a ensuite contacté la direction de course aux alentours de 19h27 TU (20h27 heure française) pour confirmer qu’il avait chaviré à 225 milles nautiques de la Tête à l’Anglais. Le skipper belge est à bord et n’est pas blessé.

Suivrez la Route du Rhum en direct : la cartographie

L’équipe technique de JESS, qui a échangé avec Gilles Buekenhout au téléphone, a confirmé à la direction de course à 19h50 TU (20h50) que le skipper, qui menait la course depuis la sortie du golfe de Gascogne, va bien. Son Iridium de secours fonctionne. Deux cargos ont été déroutés par le CROSS Antilles Guyane, ainsi que Loïc Escoffier (Lodigroup) et Roland Jourdain (We Explore) par la direction de course.




Deux bateaux en un

Quelques jours plus tôt, Matthieu Perraut, qui avait tapé un Ofni (objet flottant non identifié), avait dû abandonner. Mais le Rennais avait regagné par ses propres moyens… Ponta Delgada. Les deux skippers ont une histoire commune, qui démarre sur la Mini Transat 2019 et se poursuit lors des entraînements à La Trinité-sur-Mer cet hiver pour préparer cette Route du Rhum. La course des deux hommes aurait pu stopper au même endroit. Mais le skipper de « Inter Investi » et son team n’ont pas hésité un instant.

Pour permettre au skipper de « Project Rescue Ocean » de poursuivre vers la Guadeloupe, ils ont proposé le mât de leur Class40. Après un travail des deux équipes, l’Alréen est reparti à l’assaut de l’Atlantique. Pour aller au bout de l’histoire pour lui évidemment mais aussi pour Matthieu Perraut qui lui sauve sa course. L’autre belle histoire des Class40, c’est Mikaël Mergui qui a ravitaillé Amélie Grassi et Aurélien Ducroz en gasoil pour qu’ils atteignent la Corogne. Quand la solidarité des gens de mer tourne à plein régime…


Benjamin Dutreux n’est plus « le branleur » ainsi surnommé par Jean Le Cam pendant le Vendée Globe. Il se hisse à la 8e place à bord de Guyot Environnement-Water Family. Et rappelle à tous que dans Route du Rhum il y a le mot rhum ! Temps de course : 12 jours, 23 heures. « Benj’ » s’est légèrement blessé en chutant dans son bateau avant l’arrivée et a été conduit à l’hôpital pour un check. | ARNAUD PILPRÉ – RDR 2022


Et il y a du beau monde parmi ces huit marins qui ont réussi à boucler leur course – dont deux femmes, les excellentes Isabelle Joschke (MACSF, 9e) et Pip Hare (Medallia, 12e). Dans cette liste des quinze premiers on retrouve aussi Sébastien Marsset (11e), le tout récent père de famille Tanguy Le Turquais (13e) et le très jeune anglais (24 ans) James Harayda (14e).

VOIR AUSSI :

La cartographie en direct de la Route du Rhum
Route du Rhum. Alizé soutenu pour l’arrivée du premier Class40 : la chronique météo et stratégie



Route du Rhum. Justine Mettraux première de cordée : les femmes du Rhum

Justine Mettraux a décroché en Guadeloupe une splendide septième place qui confirme son entrée fracassante en catégorie IMOCA. Isabelle Joschke et Pip Hare pourraient aussi terminer dans le Top 10. L’occasion pour Philippe Joubin, journaliste et auteur de « La Légende de la Route du Rhum », de revenir sur le parcours des navigatrices sur l’épreuve : Florence Arthaud, Ellen MacArthur, Anne Caseneuve, Sam Davies, Catherine Chabaud, Isabelle Joschke... et maintenant Justine Mettraux.

À moins que Catherine Chabaud, qui occupe la deuxième place en catégorie Rhum Mono sans discontinuer ou presque depuis le départ de cette 12e Route du Rhum parvienne à déborder le solide Jean-Pierre Dick pour s’imposer à Pointe-à-Pitre, il ne devrait de nouveau pas y avoir de femme victorieuse au terme de la transatlantique. Et encore, les chances de la députée européenne sont très minces : le monocoque de son adversaire a un potentiel nettement supérieur à celui de son vaillant Cigare Rouge et la stratégie actuelle de Dick est en sa faveur.

Minces l’étaient de toute manière les espoirs de succès pour une skippeuse avant même le coup de canon. Avec seulement 7 femmes sur 138 marins au départ : la tâche était ardue.

Pour gagner toutes catégories confondues, à l’image de Florence Arthaud en 1990, il aurait fallu qu’une navigatrice dispose d’un Ultim, l’une des trois catégories (avec les Ocean Fifty et Rhum Multi) où il n’y avait cette année aucune féminine engagée.

Florence Arthaud : « Ah ça leur en bouche un coin hein ! Même quand t’es une gonzesse, tout est possible ! »

Petit retour en arrière. Avant même le départ du 4 novembre 1990, Florence Arthaud et la minerve qui enserrait son cou sur les quais de Saint-Malo était rarement citée parmi les favoris. Elle disposait pourtant d’un excellent bateau, remarquablement préparé ; elle prenait le départ de la course pour la 4e fois ; elle avait battu quelques mois auparavant le record de...



Sur la Route du Rhum en IMOCA, les trois premiers – Thomas Ruyant, Charlie Dalin et Jérémie Beyou – sont arrivés ce lundi 21 novembre. La réalité est très différente pour l’aventurier Guirec Soudée, qui navigue en 25e position à 700 milles de la Guadeloupe et qui, lui, a bien failli démâter ! Guirec s’est fait peur, mais il raconte ça avec humour, comme toujours !


VIDÉO. Route du Rhum. L’arrivée sur un patin de Sébastien Rogues, troisième en Ocean Fifty

​Dimanche 20 novembre à 17h52 (heure de Paris), Sébastien Rogues sur Primonial a franchi en troisième position de la catégorie Ocean Fifty la ligne d’arrivée à Pointe-à-Pitre de la douzième édition de La Route du Rhum – Destination Guadeloupe. Le vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2021 a offert un superbe passage de ligne, naviguant à plus de 20 nœuds sur un patin. Retour en images.

L’arrivée de Sébastien Rogues sur Primonial.
RR202Voir en plein écran




[LE MAG DU RHUM #26 / Dimanche 20 Novembre 🎬)]


Ils ont été 4 à couper la ligne d’arrivée de la 12e Route du Rhum - Destination Guadeloupe ce matin, et après une transatlantique de 3550 MN (sur le papier), le podium OCEAN FIFTY a été complété en 6h ! Découvrez les belles images des bateaux au large de la Région Guadeloupe et la réaction des marins au ponton ☀️ 🎙


Région Guadeloupe  | Ville de Saint-Malo | Région Bretagne | CIC

Chaque jour, suivez la douzième édition de cette course extraordinaire

ENTRETIEN. Erwan Le Roux (Koésio), vainqueur en Ocean Fifty : « Je n’ai jamais douté »

Vainqueur de la Route du Rhum en Ocean Fifty, le skipper de Koesio, s’est imposé sur le fil face à la révélation de l’épreuve, le bizuth Quentin Vlamynck (Arkéma). Il revient sur cette lutte homérique autour de la Guadeloupe.



Route du Rhum : victoire d’Erwan Le Roux en Ocean Fifty, Armel Le Cléac’h est arrivé

La Route du Rhum se poursuit ce dimanche 20 novembre 2022. Pour les Ocean Fifty, le suspense a été incroyable puisque Quentin Vlamynck (Arkema) et Erwan Le Roux (Koésio) ont offert un duel très serré à la fin ! C’est le second nommé qui a fini par l’emporter. Du côté des Ultim, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire XI) est arrivé. Les Imoca, eux, offrent toujours un duel au sommet entre Thomas Ruyant (LinkedOut) et Charlie Dalin (Apivia).

Suivez la Route du Rhum en direct.
PHOTO : DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE




 Heureusement qu’il y a un duel entre François Gabart et Charles Caudrelier car, avec l’arrêt d’Armel (Le Cléac’h, ndlr), je me suis dit à un moment que Gitana allait partir seul devant. Car Charles maîtrise son bateau sur le bout des doigts. François est passé peu de temps en tête en partant le premier vers l’Ouest. Charles est revenu le contrôler et ils ont rejoint Sodebo parti aussi à l’Ouest. Ils ont rallié le front, ils l’ont traversé et sont repartis en tribord amure. Lorsque je compare les vitesses de Charles et François, je m’aperçois que, globalement, elles sont très proches. Mais François est bien revenu ces dernières heures. J’ai l’impression que son bateau a une plus grande capacité que Gitana à faire de la vitesse en descendant en cap. Je souhaite qu’ils rallient Pointe-à-Pitre tous les deux. Et j’espère qu’on va avoir un bon duel jusqu’au bout ! Car le moindre pépin à ces vitesses-là et tu as vite fait d’être rattrapé.

Voiles et Voiliers : Et puis il y a le tour de la Guadeloupe à réaliser avant de couper la ligne d’arrivée ! En 2006, vous êtes revenu comme une balle sur Roland Jourdain alors en tête en Imoca et vous terminez avec 28 minutes de retard seulement…

Jean Le Cam : Oui le tour de la Guadeloupe s’annonce terrible ! En 2006, de nuit, Bilou (Roland Jourdain – NDLR) était parti trop au large et moi je suis revenu comme un fou en bénéficiant de l’air froid qui descendait des montagnes. Cette nuit-là, il fallait rester à la côte !




Route du Rhum. L’Imoca d’Amedeo sombre, abandons, démâtages… Revivez la journée du 14 novembre

Les skippeurs de la Route du Rhum ont poursuivi leur chemin ce lundi 14 novembre, mais certains sont restés sur le carreau. La journée a été marquée par le naufrage de Fabrice Amedeo, de nombreux abandons à l’image de Jean Galfione, blessé, ou encore Jean-Pierre Balmes. Pour les marins encore en lice, la Guadeloupe se rapproche à vitesse grand V. Charles Caudrelier continue de mener la flotte et devrait poser pied à terre ce mardi. Chez les Imoca, Charlie Dalin fait toujours la loi.

Ce lundi 14 novembre, la Route du Rhum a été particulièrement agitée avec de nombreux rebondissements.
PHOTO : DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE en plein écran

C’est une nouvelle journée loin d’être reposante que viennent de vivre les skippeurs de la Route du Rhum. Elle a été marquée par une explosion à bord de l’Imoca de Fabrice Amedeo, suivi d’un incendie et du naufrage de ce dernier au large des côtes portugaises.


 vite devenue trop dangereuse à l’approche des côtes vers lesquelles il était impuissamment poussé par des conditions de mer et de vent dantesques.

Très vite, les secours espagnols, coordonnés par leur MRCC, se sont rendus sur place. Le skipper malouin a ainsi été hélitreuillé à 4 h 44 dans la nuit de lundi à mardi, avant d’être débarqué à La Corogne, sain et sauf. Son bateau, quant à lui, s’est échoué sur la plage de Ferreira, brisant ainsi tous ses espoirs. « Pour nous, rien n’est grave du moment qu’Erwan est sain et sauf. Le reste n’est que du matériel. Les avaries et ce type d’accident font partie intégrante d’une discipline telle que la course au large. C’est évidemment très dommage mais l’essentiel, définitivement, reste que le skipper aille bien », a indiqué Loïc Gallerand, PDG du Groupe Interaction.

Au programme du lundi : abandons et démâtages

Le skippeur de Nexans – Art & Fenêtres a été contraint d’abandonner son bateau avant l’arrivée d’un cargo, venu à son secours. Une fois à l’abri, il a fait le récit de ses péripéties. Il devrait être débarqué dans la ville portuaire de Ponta Delgada au sud de l’île de San Miguel, aux Açores, mardi matin.

Ce lundi 14 novembre a par ailleurs commencé fort avec l’abandon de l’Australien Rupert Henry dans la nuit. Le marin d’Eora participait à la course en Class40. Il a été contraint d’y mettre un terme après que son bateau a présenté un problème structurel d’une cloison avant, aggravé après le passage du front froid du week-end.

LIRE AUSSI. Suivez la Route du Rhum en direct

Alors que François Guiffant se déroutait vers Lisbonne pour réparer des dégâts importants sur son Imoca, Jean Galfione passait des examens médicaux à Vigo en Espagne. Le skippeur de Serenis Consulting a reçu un choc à la tête alors qu’il naviguait au large de la Corogne dans des conditions de mer difficiles. Ces tests complémentaires ont révélé une commotion cérébrale. Les médecins du centre hospitalier et ceux de la course ne se sont pas prononcés favorablement pour une reprise du skippeur. Un autre abandon a marqué ce premier jour de la semaine, celui de Jean-Pierre Balmes. Le skipper de FullSave a décidé de jeter l’éponge, face des problèmes de ballast et de hook de trinquette.

Matthieu Perraut incertain après avoir percuté un Ofni

En proie à de nombreuses difficultés depuis le départ de sa première Route du Rhum, François Jambou a démâté dans l’après-midi. Le skippeur du Class40 A l’Aveugle – Trim Control réalisait pourtant un bon début de course en se classant 23e. ​De son côté, Matthieu Perraut a subi un choc avec un Ofni en début d’après-midi alors qu’il pointait au 4e rang.

Le skippeur d’Inter Invest a notamment endommagé le carénage de quille de son Class40, une partie de son safran bâbord et provoqué un délaminage conséquent du fond de coque fans la crash box (zone située à l’avant, prévue pour se casser sans endommager la structure du bateau en cas de choc). Celui qui a remporté le trophée CIC – Cap Fréhel fait désormais route vers l’île San Miguel, à près de 250 milles au Sud de sa position.

Arrivée mardi pour Charles Caudrelier ?

Quel maxi-trimaran va remporter la Route du Rhum 2022 ? Il est encore beaucoup trop tôt pour répondre à cette question, mais du côté des bonnes nouvelles de ce lundi, il faut noter l’écart maintenu par Charles Caudrelier qui, au petit matin, comptait une avance d’une quarantaine de milles sur François Gabart (SVR-Lazartigue) et 110 milles sur Thomas Coville (Sodebo 3). On sait que le vainqueur est l’un des membres du trio de tête. Les prochaines heures et les options choisies par les skippers pourraient être décisives. Caudrelier est attendu en Guadeloupe mardi en fin de journée, heure locale.

LIRE AUSSI. Cartographie et classements en temps réel

Chez les plus grands monocoques, les Imoca, Charlie Dalin (Apivia) continue son cavalier seul. Jérémie Beyou (Charal) est le plus proche poursuivent mais il se tient à bonne distance du Normand. Chez les Class40, le suspense reste total, tout comme dans les catégories Rhum Mono et Rhum Multi.

 

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LUNDI 14 NOVEMBRE 2022

🌍 La cartographie et les classements en temps réel
Pour suivre la position des skippers en temps réel, n'hésitez pas à consulter notre cartographie. Elle contient toutes les informations et données utiles sur les skippers en course, de chaque classe. 
🔴 Ce qu'il faut retenir de la journée
  • L'Imoca de Fabrice Amedeo sombre au large du Portugal
  • Gros choc pour le bateau de Matthieu Perraut qui percute un Ofni
  • François Jambou démâte
  • Jean Galfione contraint à l'abandon 




Le Maxi Edmond de Rothschild mène actuellement sur la Route du Rhum

De gros écarts à venir avec le passage de fronts : la chronique météo et stratégies

Les dépressions de l’Atlantique Nord génèrent de multiples fronts sur la route des concurrents de la Route du Rhum. Pour la tête de flotte, la journée d’aujourd’hui consistait à se déplacer vers ces fronts tout en en se recalant régulièrement vers le Sud. Christian Dumard, routeur pour Francis Joyon notamment nous délivre son analyse après 24 heures de course. Une chronique à retrouver trois fois par semaine pendant toute la Route du Rhum sur Voiles et Voiliers.

On voit très nettement le premier front sur les images satellites.
D.R. en plein cr




Entre la Route du Rhum et Armel Le Cléac’h, c’est loin d’être une histoire d’amour. Après deux éditions douloureuses en 2014 et 2018, le skipper de l’Ultim Banque Populaire XI n’aura pas su vaincre la malédiction en 2022 de cette course transatlantique entre Saint-Malo et la Guadeloupe, où il vient d’être victime d’une sérieuse avarie, ce jeudi 10 novembre. Le marin de 45 ans est contraint de rentrer à Lorient pour faire un diagnostic. Ses rêves de victoire et de revanche s’envolent donc définitivement. Retour sur les déboires d’Armel Le Cléac’h sur la Route du Rhum.


Coup dur et grosse frayeur sur la Route du Rhum pour Mikael Mergui, le skipper de Centrakor, qui faisait la course aux avant-postes en catégorie Class40 : ce jeudi vers 8h30 son bateau s’est couché dans une vague plus grosse que les autres et a heurté une bouée au large de Brest ! Il va devoir s’arrêter pour réparer, à Camaret. Mikael Mergui confie avoir eu « la peur de sa vie ».

Centrakor s’est couché dans une vague et a heurté une bouée au large de Brest ! Coup dur pour Mikael Mergui qui doit faire un arrêt technique à Camaret pour réparer.
DR


Route du Rhum : pénalité de 4 heures en vue pour deux favoris, un skipper blessé et évacué

La 12e édition de la Route du Rhum a été donné ce mercredi 9 novembre 2022. Les 138 skippers inscrits se sont jetés dans la bataille pour la victoire. De Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), les marins ont l’ambition de traverser l’Atlantique le plus vite possible. Suivez notre direct vidéo.

Les skippers ont pris le départ ce mercredi 9 novembre, de la pointe du Grouin. Ici, les bateaux vus du ciel.
DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE
 

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MERCREDI 9 NOVEMBRE 2022

MERCREDI 9 NOVEMBRE 2022

🌍 La cartographie et les classements de la Route du Rhum en direct
Vous ne voulez rien manquer du déplacement des 138 bateaux de la Route du Rhum ? N'hésitez pas à consulter notre cartographie et page classements en direct. Elle vous propose un point sur tous les concurrents de toutes les classes.
 
Ce qu'il faut retenir sur le début de la course :

MERCREDI 9 NOVEMBRE 2022

​📸 D'autres photos du passage des bateaux à Fréhel
Photo : Marc Ollivier / Ouest-France
Photo : Marc Ollivier / Ouest-France
Photo : Marc Ollivier / Ouest-France
​📸 Les photos aériennes du départ de notre reporter photographe
Un de nos reporters photographes était présent dans un hélicoptère afin de vous proposer les meilleures photos aériennes du départ ! Voici une sélection de quelques photos.
Photo : David Ademas / Ouest-France
Photo : David Ademas / Ouest-France
Photo : David Ademas / Ouest-France
⛵ Qui a viré en tête au passage de Fréhel ?
Comme prévu, les Ultim sont arrivés les premiers au cap Fréhel, où le vent a molli. Découvrez l'ensemble des premiers à avoir franchi le Cap Fréhel, par classe. 
Des nouvelles de Sam Goodchild
Ce mercredi 9 novembre, lors de la phase de départ de la 12e édition de la Route du Rhum, Sam Goodchild a été contraint à l’abandon. Le skipper de l’Ocean Fifty Leyton s’est blessé aux bras et au visage. Évacué de son trimaran, il a été pris en charge par un hélicoptère de la sécurité civile.
▶️​ LIRE L'ARTICLE
Un problème pour Sacha Daunar ?
En Class 40, Sacha Daunar (Bateau Cit'Hôtel - Région Guadeloupe) fait route vers Saint-Malo.
Photo : Marc Ollivier / Ouest-France
Contraint à l’abandon sur blessure, Sam Goodchild évacué vers l’hôpital de Saint-Malo
Lors de la phase de départ de la 12e édition de la Route du Rhum, Sam Goodchild a été contraint à l’abandon. Le skipper de l’Ocean Fifty Leyton s’est blessé aux bras et au visage, après avoir été heurté par la bôme de son bateau. Évacué de son trimaran, il a été pris en charge par un hélicoptère de la sécurité civile.
Les favoris sanctionnés après un départ volé, un moment déjà fort pour la course ?
Plusieurs bateaux ont volé le départ de la Route du Rhum à 14   15. Parmi eux deux grands favoris Charles Caudrelier en Ultim et Yoann Richomme en Class40. Ils devront purger une pénalité de quatre heures. Déjà un tournant dans la course ?
▶️​ LIRE L'ARTICLE
​📹 La SNSM en intervention sur un navire à passagers
Les sauveteurs en mer de Saint-Malo sécurisent la zone de départ de la Route du Rhum. Une femme de 80 ans, présente sur une navette à passagers, a été victime d’un accident. Elle aurait le doigt sectionné. Le canot de la SNSM a fait cap vers le navire et a débarqué un médecin et un secouriste à bord. Ils prodigueront les premiers secours en attendant que la victime soit débarquée à terre et transférée vers l’hôpital. D’autres interventions ont été effectuées sur l’eau, notamment le secours d’un skipper blessé.
🔴 Départ volé pour Charles Caudrelier ! 
Pour le moment leader de la flotte de la Route du Rhum, le skipper d'Edmond de Rothschild a été informé qu'il était pénalisé pour un départ volé. Il devra effectuer une pénalité de temps de 4h dans les 48 heures. Idem pour Yoann Richomme, vainqueur de l'édition 2018 en Class40.
Infographie : Olivier Bernard / Ouest-France

On en sait plus pour Sam Goodchild
Le skipper Sam Goodchild aurait été heurté par la bôme, pièce mobile située au pied du mât. Son trimaran a été dirigé vers la plage de Port Mer, à Cancale, juste derrière la pointe du Grouin. Il a été là pris en charge par la SNSM. Ensuite l’hélicoptère Dragon 50 de la sécurité civile s’est posé sur la plage sous les yeux de nombreux badauds. Le skipper transféré à l’hôpital de Saint-Malo. Il était conscient. 

Photo : Thomas Bregardis / Ouest-France
📸 Cap Fréhel salue le passage des bateaux de la Route du Rhum
Photo : Marc Ollivier / Ouest-France
🩹 Rappel : Sam Goodchild contraint à l'abandon après une blessure
Sam Goodchild, skipper de l’Ocean Fifty Leyton s’est blessé aux bras et au visage, après le départ. Il a été évacué de son bateau, comme le montre la photo ci-dessous. Il abandonne la course. 
Photo : Thomas Bregardis / Ouest-France

C’est ce mercredi 9 novembre 2022 que se lance la 12e édition de la Route du Rhum, à Saint-Malo. À 14 h 15, heure du grand départ de cette célèbre transatlantique, les 138 skippers inscrits seront officiellement dans la course pour la victoire, direction la Guadeloupe et Pointe-à-Pitre. Après un report à cause des conditions météo, la course va enfin se lancer.

Les Ultims en première ligne pour le départ de la Route du Rhum

Sur la ligne de départ, les huit Ultims engagés, les plus grands bateaux de la flotte, devraient rapidement se retrouver en première ligne. Ce sont ces derniers qui sont attendus les premiers en Guadeloupe, d’ici une semaine en fonction des fichiers météo. Si vous souhaitez admirer les bateaux au départ, cliquez ici pour connaître les changements pratiques sur les spots de la côte.

LIRE AUSSI. Nouveau départ, favoris, parcours, météo… Tout ce qu’il faut savoir sur la course

De l’ambiance au départ sur mer, des dernières déclarations aux reportages, vivez le jour du départ de la Route du Rhum en direct sur notre site. Dernières infos, premières heures de course… Vous ne manquerez rien de l’info de la course au large.

samedi 26 novembre 2022

INSOLITE


Dans le Finistère, le cairn de Barnenez a résisté au temps et au vol de ses pierres

C’est le plus grand site funéraire de l’Europe occidentale et l’un des plus anciens. Le cairn de Barnenez, à Plouezoc’h (Finistère), aujourd’hui géré par le Centre des monuments nationaux, est vieux de plus de 6 000 ans. Il a pourtant bien failli disparaître dans les années 1950. Une bonne partie du monument avait commencé à être utilisée pour la construction d’une route.


Déjà, le panorama mérite largement de pousser jusqu’à Plouezoc’h, quelque 1 500 habitants, pas très loin de Morlaix (Finistère). Les sentiers côtiers qui tournicotent permettent de contempler la baie de Morlaix sous tous les angles, ses rochers en dentelles et ses îlots qui émergent au gré des marées. « La vue est magnifique »​, glissent ces deux promeneuses.

L’extraction de pierres dans le cairn de Barnenez, pour construire une route touristique à proximité, a laissé un vide toujours visible.
YVES-MARIE QUEMENER, OUEST-FRANCE 


C’est un premier voyage, et il y en a un autre, juste à côté, qui remonte loin, très loin dans le temps, à l’époque du néolithique, il y a plus de 6 000 ans, lorsque nos ancêtres commencent à se sédentariser et deviennent agriculteurs et éleveurs.

Pour continuer à mieux comprendre cette époque, le cairn de Barnenez, immense monument en pierre (75 mètres de long et 28 de large) recouvrant des sépultures, le plus imposant dans son genre de toute l’Europe occidentale, l’un des plus anciens aussi, est un précieux témoignage. Il a encore beaucoup de choses à dévoiler. Il a beau avoir traversé ces temps si anciens, il est pourtant un survivant.

Pillé pour construire une route

On n’imagine pas un jardinier, soucieux d’apporter une touche personnelle à son carré de gazon, allant faire ses courses à Carnac (Morbihan) et ses fameux alignements pour ramener un ou deux petits menhirs dont il pense qu’ils feront le meilleur effet dans son jardin. Pourtant, d’une certaine façon, c’est ce qui est arrivé au cairn de Barnenez.

Sur une partie du cairn, qui compte en tout onze chambres funéraires, il y a comme un vide, un trou. On pourrait parler d’un saccage qui remonte à plus de soixante ans. En 1955, un entrepreneur de travaux publics doit construire une route. Il a besoin de pierres et ne trouve pas une meilleure idée que de se servir de celles du cairn.

Le site de Barnenez offre une étonnante leçon d’histoire mais aussi un panorama magistral sur la baie de Morlaix. | YVES-MARIE QUEMENER, OUEST-FRANCE

L’écrivain Michel Le Bris (disparu en janvier 2021), fondateur du festival Étonnants voyageurs, à Saint-Malo, est du coin. Il est né à Plougasnou, presque à un jet de pierre de Plouézoc’h. Dans l’un de ses ouvrages, Pour l’amour des livres, il raconte cet outrage à la très lointaine mémoire humaine. « L’entrepreneur chargé de fournir en pierres une route touristique, passant au pied de Barnenez, avait trouvé son bonheur dans un monticule herbeux qu’il avait commencé d’éventrer »​, raconte-t-il. « C’est un désastre »​, poursuit l’écrivain.

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Dans son édition du 17 décembre 1955, Ouest-France rend compte des suites devant la justice du saccage du cairn de Barnenez.


Le cairn, plus de 6 000 ans d’existence, aurait pu être ainsi dévoré petit à petit pour les besoins de travaux publics. Heureusement, à l’époque, un journaliste d’Ouest-France, Fanch Gourvil, a vent de l’affaire et alerte Pierre-Roland Giot, le directeur de ce que l’on appelle à l’époque les Antiquités préhistoriques de Bretagne. Aussitôt, c’est le branle-bas de combat. L’extraction des pierres du site néolithique est stoppée sur-le-champ. Le cairn est sauvé même s’il a été amputé. L’affaire se terminera devant la justice, qui condamnera le chef d’entreprise à une amende et des dommages et intérêts.

Une construction très élaborée

« Ce sont 5 000 tonnes de pierres qui ont été enlevées, un cinquième du cairn »​, précise Estelle Riouallon, du Centre des monuments nationaux, qui assure des visites du site et anime des ateliers pour découvrir et comprendre cet endroit unique.

Sur place, les dégâts sont bien sûr toujours visibles. À défaut d’une intégrité préservée, ces tonnes de si vieilles pierres déplacées pour construire une route permettent alors de révéler l’intérêt majeur du cairn de Barnenez, d’y entreprendre des fouilles et de le préserver. Bien sûr, le site n’était pas totalement inconnu. Il était juste recensé comme un tumulus, et largement sous-estimé.

Si à quelque chose malheur est bon, toutes ces pierres déplacées permettent de mettre au jour la structure du cairn, son architecture élaborée et de dévoiler à tout le monde quatre des chambres funéraires. Cette leçon d’histoire est riche. Voilà pourquoi on parle finalement d’une « coupe pédagogique ».

« Il y a encore plein de choses à découvrir pour les générations futures », explique Estelle Riouallon, du Centre des monuments nationaux, qui guide les groupes de visiteurs et anime sur place des ateliers. | YVES-MARIE QUEMENER, OUEST-FRANCE

Depuis, le site de Barnenez a été fouillé et étudié. On sait désormais qu’il ne s’agit pas seulement d’un monument funéraire mais aussi d’un signal adressé à des visiteurs agressifs pour les inciter à passer leur chemin. Le cairn est construit avec de la dolérite, une pierre trouvée sur place, plus foncée, et aussi des pièces de granit, plus clair, qu’il a fallu déplacer de plus d’un kilomètre à une époque où les engins de levage et de transport n’existaient pas. Ces éléments de différentes couleurs apportent ces teintes si particulières au cairn qui pouvait ainsi être vu de loin. Comme un immense avertissement délimitant le territoire des habitants d’alors. Surtout que sa hauteur lui permettait de se détacher dans le paysage.

Encore plein de choses à découvrir

« Baissez la tête » ​, conseille Estelle aux visiteurs qui doivent se plier en deux pour traverser l’étroit couloir qui mène à l’autre côté du cairn. Elle attire aussi l’attention, par exemple, sur ces petits dessins, en forme de U, gravés dans une pierre, qui pourraient évoquer la puissance d’un animal élevé au rang de divinité.

Pour traverser le cairn, par le seul couloir ouvert, il est impératif de bien baisser la tête. | YVES-MARIE QUEMENER, OUEST-FRANCE

Au regard de sa très longue histoire, le cairn de Barnenez n’a été ouvert que récemment au public, en 1971. Le vaisseau de pierre laisse des visiteurs songeurs. « Un tel monument qui a été construit sans moyens techniques, c’est impressionnant »​, glissent Olivier et Isabelle, deux touristes. « Tout ce volume… »​ admirent Sarah et Vincent. « On a du mal à s’imaginer qu’un tel monument a été construit pierre par pierre. On ne s’attend pas à cela »​, disent aussi Christian et Jeanine. « Cela me fait penser aux chantiers des cathédrales qui ont duré pendant plusieurs siècles. Et puis, autour, il y a ce paysage à couper le souffle »​, poursuit Sara, d’origine italienne.

Le volume des pierres du cairn qui a été déplacé a créé une « coupe pédagogique » qui aide les visiteurs à mieux comprendre notamment la construction du monument. | YVES-MARIE QUEMENER, OUEST-FRANCE


Les fouilles et les travaux universitaires sur le site de Barnenez ont déjà permis de savoir beaucoup de choses sur le cairn. Pour autant, il est loin d’avoir livré tous ses secrets. Les archéologues se doutent bien que des personnes importantes y ont été enterrées, des guerriers ou des religieux par exemple. Seulement, ce sol breton, en raison de son acidité, n’a gardé prisonnier aucun ossement. On a pu établir la signification des signes gravés dans des pierres mais ils sont aussi toujours l’objet de questions. On s’interroge encore sur des pratiques religieuses ou rituelles qu’il pouvait abriter. « Il y a encore plein de choses à découvrir pour les générations futures »​, glisse Estelle. Et il n’y a plus de routes à construire dans les environs…



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