jeudi 31 août 2023

 

C'est quoi cette super lune bleue visible dans le ciel la nuit du 31 août ?

Ce jeudi 31 août marquera un événement rarissime : une super lune bleue. La prochaine fois, ce sera en 2037. Pour autant, dans les faits, cela n'a rien d'exceptionnel.

Samedi 15 octobre 2022, plusieurs communes du Lot éteignent l'éclairage public pour mieux observer la lune et les étoiles, dans le cadre de l'opération
La super lune bleue, c’est la convergence de deux phénomènes, ce qui lui donne une rare probabilité d’avoir lieu : environ tous les 10 ans, selon la Nasa. (©Actu-Lot)
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Un phénomène rarissime va prendre place dans le ciel ce jeudi 31 août 2023. Cela commencera au coucher de Soleil, et prendra fin lorsqu’il se lèvera de nouveau, au petit matin. 

Cet événement, c’est la super lune bleue. La convergence de deux phénomènes qui, au final, ne changent pas grand-chose pour nous, simples êtres humains. 

La super lune : un satellite plus gros que d’habitude ?

Dans les faits, on parle de « super lune », dès lors que la période de pleine lune coïncide plus ou moins avec le moment où notre satellite est au plus proche de la Terre. C’est le périgée.

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Pour rappel, si notre planète tourne autour du Soleil, la Lune, elle, tourne autour de la Terre à une distance qui oscille entre 356 000 et 406 000 km. Ce mouvement fait que, parfois, elle est plus ou moins éloignée de nous.

Et lorsque la pleine lune a lieu en même temps que le périgée, alors on l’appelle la super lune. Dans les faits, elle conserve son diamètre d’environ 3 500 km et n’est pas plus grande.

Mais depuis le point d’observation, elle peut, avec les appareils adéquats, sembler un peu plus imposante.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Voici une photographie qui illustre la différence entre une super lune et et une micro lune, son inverse. La Nasa, à l’origine du cliché, évoque une différence de diamètre de 14 %.

Un cliché de 2012 qui compare une super lune à une micro lune (une pleine lune alors qu'elle est à son orbite le plus lointain de la Terre).
Un cliché de 2012 qui compare une super lune à une micro lune (une pleine lune alors qu’elle est à son orbite le plus lointain de la Terre). (©Nasa)

Attention, il s’agit de photographies prises à l’aide d’instruments spécialisés. À l’œil nu, difficile de véritablement déceler une différence.

Le seul moment où l’on peut potentiellement observer une différence, c’est au moment du lever et du coucher de notre satellite. « Il y a un effet loupe avec les couches de l’atmosphère », a détaillé Gilles Dawidowicz, vice-président de la Société astronomique de France à actu.fr lors d’une précédente super lune. 

La Lune bleue, kezako ? 

Mais, comme c’est écrit dans le titre de cet article, l’événement en question est nommé « super lune bleue ». C’est quoi alors une lune bleue ? 

Comme la pleine lune revient, à peu de choses près, tous les 29 jours et demi, certains mois de notre calendrier en comportent deux. On nomme donc cette seconde pleine lune la lune bleue. Et en l’occurrence, la super lune bleue.

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Malheureusement, elle ne sera pas bleue. Comme à son accoutumée, elle reflètera la lumière du Soleil et sera gris brillant. 

Ce qui n’est pas une raison pour ne pas lever les yeux et admirer notre satellite ce mercredi soir. La prochaine super lune bleue, c’est en 2037. « C’est toujours le bon moment de regarder la Lune », conclut la Nasa.

mercredi 30 août 2023

J E A N

"Il est heureux là où il est"

À toi, dont le corps n'a jamais été retrouvé  et qui passe ta mort " dans une mer sans fond, sous l'aveugle océan à jamais enfoui..."

Tu étais un marin avisé qui connaissait tous les cailloux de la côte, les trous à homards et à crevettes, les bons coins de pêche,  tu es sûrement au pays des sirènes et des langoustes...




Avec toi j'ai traversé trois fois l'Atlantique en bateau, apprécié la précision et la sûreté de tes gestes, tremblé quand tu sortais manœuvrer pas attaché et observé ton calme absolu en toute circonstances en mer, même dans des creux énormes. 






 




Marin (Sailor)

Enfant du voyage
1
Ton lit c'est la mer
Ton toit les nuages
Eté comme hiver
 
Ta maison c'est l'océan
Tes amis sont les étoiles
Tu n'as qu'une fleur au cœur
Et c'est la rose des vents
 
Ton amour est un bateau
Qui te berce dans ses voiles
Mais n'oublie pas pour autant
Que l'on t'attend
 
Enfant du voyage
Ton cœur s'est offert
Au vent, aux nuages
Là-bas sur la mer
 
Mais tu sais que dans un port
Tremblant à chaque sirène
Une fille aux cheveux d'or
Perdue dans le vent du nord
 
Une fille aux cheveux d'or
Compte les jours et les semaines
Et te garde son amour
Pour ton retour

 💞 ON SE RETROUVERA 💞


L'absence et la mort ne diffèrent pas beaucoup : donc, on ne se quitte pas, on se perd de vue, mais on sait bien que n'importe où, on se retrouvera.


𝐺𝑒𝑜𝑟𝑔𝑒 𝑆𝑎𝑛𝑑 ༺🌺༻













JEAN 1944-2019 disparu en mer

 



Puisque là-bas vous êtes ses amis

Asseyez-vous et parlez-moi de lui

Il voulait voyager du sud au nord

Et pour qu'il soit heureux j'étais d'accord


Parlez-moi de lui, il n'a pas écrit

A-t-il enfin trouvé la joie la liberté?

Parlez-moi de lui

(Il nous parle de toi)

Comment va sa vie?

(Il ne pense qu'à toi)

Dans ce pays lointain

(Il nous parle de toi)

Est-il heureux enfin?

(Il ne pense qu'à toi)



mardi 29 août 2023

IDALIA

 

Trajectoire de l'ouragan Idalia, dont l'arrivée sur les côtes de Floride est prévue mercredi en tant qu'"ouragan majeur", d'après le Centre national des ouragans (NHC)
Trajectoire de l'ouragan Idalia, dont l'arrivée sur les côtes de Floride est prévue mercredi en tant qu'"ouragan majeur", d'après le Centre national des ouragans (NHC) • Sophie RAMIS
Image fournie par l'Administration nationale des océans et de l'atmosphère (NOAA) de la tempête tropicale Idalia (c), au large des côtes du Mexique, le 29 août 2023
Image fournie par l'Administration nationale des océans et de l'atmosphère (NOAA) de la tempête tropicale Idalia (c), au large des côtes du Mexique, le 29 août 2023 

 

Comment Brest est devenue « la bouche de la mort » durant la Seconde Guerre mondiale

Port stratégique pour l’Allemagne nazie, Brest est rapidement visée par des bombardements alliés intensifs qui rythment la vie de la population pendant quatre ans. Après le siège et la catastrophe de l’abri Sadi-Carnot, près de 80 % de la ville est détruite. Troisième épisode de la série du magazine Bretons consacrée à la Seconde Guerre mondiale en Bretagne.


La rue Louis-Pasteur à Brest, en septembre 1945.
SIGNAL CORPS USA ARMY


C’est une nuit brestoise comme tant d’autres, maintenant que les alertes nocturnes sont devenues une habitude. Les gestes sont rapides, mécaniques. On attrape un sac d’affaires posé près du lit. On dévale les escaliers, direction l’abri le plus proche. Dehors, les chiens aboient déjà. La météo annonce encore une pluie de fer, de feu, d’acier et de sang. Les fusées éclairantes des avions anglais et les balles traçantes rouges et blanches de la défense allemande illuminent le brouillard. Depuis l’obscurité du sous-sol, on ne voit rien. Mais on entend tout. Sifflement des obus, carreaux brisés, murs écroulés. Débris. On finit par sortir et l’on s’étonne presque de trouver la ville toujours debout.

De Gaulle et Quimper, Brest ravagée… La Bretagne pendant la Seconde Guerre mondiale en sept récits

« La bouche de la mort »

Ce quotidien est celui de milliers de Brestois depuis 1940 et les premiers bombardements anglais. La population a été préparée à une évacuation dès 1935, des masques à gaz ont été réclamés, des rideaux noirs ont été installés aux fenêtres, on a appris à faire des garrots. Mais les alertes ne sont plus des exercices. Car, si les Anglais visent l’armée allemande, ils manquent de précision, et les cadavres retrouvés sous les décombres sont bien brestois.

Il faut dire que les points stratégiques du port sont extrêmement bien protégés par les Allemands, à grand renfort de radars, de camouflages et de fumigènes. « Après Berlin, Brest est la ville la mieux défendue d’Europe ! », écrit Olivier Polard, auteur des Brestois dans la guerre. Pour espérer toucher les cuirassés allemands, les Alliés optent donc pour des bombardements massifs, de nuit et en haute altitude. Rapidement, Brest est alors surnommée « la bouche de la mort » par les aviateurs britanniques. Pourtant, la haine anti-Anglais ne prend pas. Les Brestois applaudissent les aviateurs capturés, à la grande surprise des Allemands. « C’est parce que les habitants comprenaient l’objectif des Anglais qu’ils l’acceptaient », explique l’auteur brestois.

Le jour, les civils déblayent les gravats, cherchent les survivants, colmatent les trous et enlèvent les éclats d’obus. La vie ordinaire et laborieuse se poursuit. Pour ceux dont la maison a été détruite, le Secours national ouvre en urgence des dortoirs dans des villas abandonnées. Des repas sont distribués et la sous-préfecture imprime un Guide du sinistré. Dans ce quotidien difficile, deux évènements majeurs marquent la population. Le 4 avril 1941, vers 21 heures, le célèbre bar-dancing Le Continental explose, alors que de nombreux officiers allemands sont à l’intérieur. Une semaine plus tard, le 11 avril, 200 bombes s’abattent sur la ville et détruisent une grande partie de l’hospice civil. On dénombre 85 victimes, dont des enfants. Le choc de la catastrophe accélère le départ des habitants, des entreprises et des services administratifs, même si le plan d’évacuation imaginé en 1939 est rendu impossible par l’occupation allemande du littoral.

Ville morte

L’été n’offre aucun répit aux Brestois. En juillet, la mort de 128 civils est à déplorer lors d’une première attaque. À la fin du mois, un bombardement en plein jour fait 100 morts. Les écoles de la Croix-Rouge et les bars mythiques de la rue Pasteur sont rayés de la carte, la centrale électrique et l’usine à gaz sont endommagées. Face aux drames, des processions catholiques sont organisées pour « supplier le Ciel de protéger la cité ». La Ville de Lyon adopte Brest comme filleule et lui apporte son aide financière. Une rose rouge baptisée « Ville de Brest » est même vendue lors de banquets caritatifs. Depuis 1941, la presse, elle, a l’interdiction de mentionner les bombardements.

Après une courte trêve, de nouvelles bombes, plus grosses encore, reviennent déchirer le ciel de Brest à partir de novembre 1942. Des trains spéciaux sont affrétés pour évacuer 27 000 « actifs non indispensables ». Les enfants brestois affluent dans les écoles de tout le département. À Brest, le nombre et la taille des abris restent très insuffisants. Victor Eusen, le chef de la « délégation spéciale » qui remplace le maire résistant, Victor Le Gorgeu, obtient finalement du gouvernement de Vichy le financement de trois grands abris en 1943, dans le quartier de Recouvrance, place Sadi-Carnot et place Wilson. Peu à peu, les rues se vident. « Un sentiment de solitude gagne tous ceux qui arpentent la rue de Siam le samedi, jour principal des frappes alliées. Tous ceux qui le peuvent ont quitté la ville la veille au soir pour rejoindre leurs familles à la campagne ; les autres déambulent mollement non loin des entrées d’abris… », décrit Olivier Polard.

Un abri devenu tombeau

C’est durant l’été 1944, alors que la majeure partie de la cité portuaire est encore debout et qu’un calme trompeur a fait revenir bon nombre d’habitants, que l’enfer de Brest débute véritablement. Dans la foulée du Débarquement, l’état de siège est proclamé à Brest le 7 août. En deux jours, la quasi-totalité des civils fuit précipitamment la ville. Parmi les quelque 2 000 habitants qui restent sur place, il y a Stéphane Massé, un résistant brestois dont Olivier Polard publie le témoignage. Depuis sa maison de la rue Branda, ce courtier en vin décrit l’interdiction de sortir, les allers-retours entre l’étage et la cave, la poussière soulevée par la chute des bombes, les tirs d’artillerie américains aussi habituels que le tic-tac de l’horloge…

La circulation est interdite, à tel point que de l’herbe pousse dans les rues. Il s’interroge : « Jusqu’à combien d’années – ou de siècles – en arrière faudrait-il remonter pour retrouver trace d’herbe dans la rue de Siam, la rue principale de Brest ? Et, quand elle sera reconstruite, combien d’années, combien de siècles faudra-t-il pour en trouver à nouveau ? » À partir du 25 août, les incendies provoqués par les Allemands se généralisent dans près d’un tiers de la ville. Ils ne s’éteindront pas avant le 18 septembre. Dans un grondement continuel, le Brestois voit brûler sa maison natale, surveille celle de sa voisine, se sert d’un caveau comme d’un abri, déjeune avec des amis sous la terre, où ils s’abritent à présent jour et nuit.

Le 8 septembre, Stéphane Massé, fidèle à son habitude, passe voir ses camarades entassés dans l’abri Sadi-Carnot, avant de repartir rapidement car sa maison menace de brûler. Il ne sait pas encore qu’il ne reverra jamais ses amis. Vers 2 h 30, possiblement après une bagarre entre Allemands, militaires d’un côté, parachutistes de l’autre, l’abri, où des munitions ont été stockées par les Allemands, saute. Et devient un tombeau. « C’est la nuit tragique, l’affreuse nuit dans toute son horreur », note-t-il dans son journal. « Peu de personnes ont réalisé rapidement le danger. Tous ces gens à moitié endormis ne comprenaient pas. Puis il y eut la première explosion, la fumée, l’odeur de poudre. Et ce fut l’affolement général : des appels, des cris. À la seconde explosion, la lumière s’éteignit et ce fut le silence total, un silence de mort », rapportera plus tard le Brestois, à partir du témoignage d’un camarade rescapé.

Seules cinquante personnes réussissent à échapper à l’explosion, qui fait 450 morts. Les cadavres resteront en place pendant plus de deux semaines. Stéphane Massé retourne sur les lieux dix jours après la tragédie : « Le spectacle est atroce. Tous les corps, sauf un, sont tournés vers la sortie, les mains crispées sur les marches des escaliers, la tête tendue dans un suprême effort ». La catastrophe a emporté de nombreux enfants et une grande partie de l’élite brestoise. Maire, adjoints, médecins de la Croix-Rouge, officiers de marine, riches commerçants, figures locales ne sont plus.

« Qui ne connaissait pas la plupart des vieux Brestois qui sont morts dans cette horrible boucherie ? », se demande le résistant, pour qui « le coup est vraiment dur, le plus pénible de tout le siège, et de loin… » Le drame, dont les causes restent encore aujourd’hui incertaines, est qualifié de « crime de guerre » par Olivier Polard : « Premièrement, les Allemands occupaient une partie de l’abri alors que c’était interdit, l’abri devait être réservé aux civils. Deuxièmement, les Allemands n’auraient jamais dû mettre de munitions dans l’abri ».

Plus de 100 000 sinistrés

Le lendemain de la visite macabre de Stéphane Massé, la nuit brestoise est calme, pour la première fois après quarante jours d’affrontements ininterrompus, « la deuxième attaque de France en intensité de combat après le Débarquement de Normandie », selon Olivier Polard. Ce 18 septembre, après une longue agonie, la forteresse de Brest tombe, en ruine, entre les mains de l’armée américaine. Le silence succède à la fureur. Les clés de la cité sont remises au milieu des cratères et des gravats, dans une odeur pestilentielle. 1 000 Brestois, soit la moitié de ceux demeurés dans la ville, sont morts.

Ceux qui étaient partis avec une simple valise découvrent, hagards, une ville méconnaissable : 5 000 immeubles ont été détruits – il n’en reste qu’une quinzaine rue de Siam –, le port est inaccessible, 2 000 épaves gisent dans la rade, il n’y a plus d’arsenal, de pont National, d’eau, de gaz, d’électricité. Aucune école, aucun bâtiment public, industriel ou commercial, n’a survécu. Le goût de la Libération est amer. « Cela fait partie du traumatisme qu’a vécu Brest et que vit actuellement l’Ukraine : 80 % de la ville de Marioupol est aujourd’hui détruite (au 21 mars 2022, ndlr), c’est le même pourcentage que Brest à l’époque », pointe Olivier Polard.

Le Finistère représente à lui seul un cinquième des 600 000 sans logis recensés à ce moment-là en France, soit près de 120 000 personnes. « Je ne crois pas qu’il existe un seul coin de la terre de France où l’on discerne mieux qu’à Brest ce que sont pour notre peuple les devoirs du présent et de l’avenir », déclare de Gaulle lors de sa visite à Brest le 27 juillet 1945. Les années suivantes sont marquées par l’explosion des mines qui traînent, et continuent de faire des centaines de victimes, et par la vie nouvelle qui débute dans les baraques.



Inquiétude, nostalgie et espoir s’entremêlent alors que la ville est peu à peu reconstruite, et nivelée avec des remblais issus des immeubles effondrés. « Vingt-cinq années seront nécessaires pour gommer les plaies béantes que la guerre a laissées dans son sillage », écrit Olivier Polard. « Une nouvelle cité, « Brest la blanche », remplacera bientôt l’ancienne, mais Brest gardera son identité : une ville au service de l’État, peuplée de cols blancs, de marins et d’ouvriers, tiraillée entre la mer et son arrière-pays, avec ce supplément d’âme d’une population qui, telle un phœnix, a dû renaître de ses cendres… »

Cet article a été initialement publié dans Bretons en mars 2022.


lundi 28 août 2023

C DANS L'AIR 28 AOÛT

 

"C dans l'air" mercredi 30 août 2023 : les invités de Caroline Roux sur France 5


"C dans l'air" mercredi 30 août 2023 : les invités de Caroline Roux sur France 5

Ce mercredi 30 août 2023, Caroline Roux présentera en direct sur France 5 à partir de 17:30 un nouveau numéro de "C dans l'air". Voici le thème de l'émission et les invités


17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mercredi 30 août 2023, Caroline Roux recevra : Esther Duflo, colauréate du prix Nobel d’économie 2019 pour ses travaux sur la pauvreté dans le monde.

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Alors que les matières premières baissent de 30 à 40%, les prix dans les rayons des supermarchés restent pourtant élevés. Bercy réunit donc ce mercredi les représentants de la grande distribution et les industriels. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire entend demander aux distributeurs et aux industriels de s'engager davantage dans la lutte contre l'inflation, prolonger les opérations de baisse des prix sur 1 000 produits essentiels et être plus nombreux à le faire.

Témoins de cette inflation galopante, le PDG de Carrefour Alexandre Bompard dit observer “un phénomène massif de privation”, le patron de Système U affirme que “un tiers de nos clients est très affecté par l'inflation, au point de sauter des repas. Un autre tiers a changé ses habitudes, en ne partant plus en vacances, en achetant moins de marques”. Des constats qui vont de pair avec le dernier sondage LSA publié ce mardi qui fait état de près de 75% des Français qui déclarent avoir des fins de mois difficiles.

En parallèle de cette inflation, l’Unicef a publié aujourd’hui ses derniers chiffres et tire la sonnette d’alarme : 20% d’enfants en plus que l’an dernier se retrouvent à la rue en France et en cette veille de rentrée scolaire, près de 2000 enfants sont sans logement. Esther Duflo, la prix Nobel d’économie 2019 pour ses travaux sur la pauvreté dans le monde, donnera ses solutions pour agir face à cette situation. Elle reviendra aussi sur sa série de 10 albums, sortie aux Seuil Jeunesse, qui tente d’expliquer aux enfants ce que signifie la pauvreté, loin des clichés et des préjugés.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Pascal Boniface, directeur de l’IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques.

Vincent Hugeux, journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux.

Stéphanie Hartmann, journaliste indépendante, spécialiste des questions de politique africaine.

Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro.

Le thème de l'émission : Putsch au Gabon : l'incroyable appel à l'aide du président !

« Nous mettons fin au régime en place ». C'est par cette déclaration qu'une douzaine de militaires ont proclamé hier l'annulation du scrutin au Gabon, alors que venait tout juste d'être annoncée la réélection du président Ali Bongo. « Toutes les institutions de la république sont dissoutes : le gouvernement, le Sénat, l'Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle », ont-t-ils poursuivi, proclamant aussi la fermeture des frontières du pays « jusqu'à nouvel ordre ». Face à cette tentative de coup d'État, des premières manifestations de soutien ont eu lieu à Libreville, la capitale.

Les réactions internationales non plus n'ont pas manqué. En France, la Première ministre affirme « suivre avec la plus grande attention » la situation. Alors que l'Afrique connait son cinquième putsch depuis 2020 (après le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, la Tchad et le Niger), François Hollande estime de son côté qu' « il n'y a pas eu de réaction suffisante après le coup de force au Mali, y compris de la France ».

La question se pose aussi de la possible influence d'autres pays dans ces événements. La Chine ou la Russie par exemple. En Afrique, l'avenir de la milice Wagner est en suspens depuis que son leader Prigojine a disparu. Lors de sa dernière mise en scène, l'homme disait pourtant effectuer une « mission de reconnaissance » pour « rendre le continent africain plus libre encore ». Ces dernières années, l'Afrique représentait une part considérable des activités du groupe, engagé en Lybie, au Soudan, en Centrafrique, au Mozambique, à Madagascar et au Mali. Sans oublier sa possible présence au Niger.

Un autre pays pourrait lui aussi voir son pouvoir renversé : le Sénégal. Si e pays de la Teranga représente depuis longtemps un pôle de stabilité en Afrique, l'élection présidentielle de février prochain semble incertaine, avec une opposition qui compterait déjà plus d'un millier de détenus politiques.

Alors, comment expliquer ce putsch au Gabon ? et cette contagion de coups d'état en Afrique ? Après la mort de Prigojine, quel avenir pour Wagner sur ce continent ? Un coup de force peut-il bientôt avoir lieu au Sénégal ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mercredi, 30 août 2023 18:26

"C dans l'air" lundi 28 août 

"C dans l'air" lundi 28 août 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce lundi 28 août 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce lundi 28 août 2023, Caroline Roux recevra : Franck Louvrier, maire LR de La Baule-Escoublac.

C’est à l’issue d’un week-end très politique où la droite a lancé la bataille de 2027 que l’actuel ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a organisé sa rentrée politique ce dimanche à Tourcoing, ville dont il a été le maire. S’il ne cache plus ses ambitions politiques, la première ministre Elisabeth Borne, finalement conviée à l’évènement, l’a appelé à l’unité de la majorité et au travail gouvernemental : "Notre unité est notre force. Nous devons la protéger à tout prix et ne pas paver nous-mêmes le chemin des extrêmes", l'a-t-elle mis en garde.

Le président des Républicains, Eric Ciotti a affirmé qu’il se rendrait à l'invitation du chef de l'Etat mercredi prochain qui réunira tous les chefs des partis. L’objectif est de bâtir "ensemble" des textes législatifs et ouvrir la voie, "le cas échéant", à des référendums. Mais Eric Ciotti craint un nouveau coup de communication alors que Macron a déjà écarté des propositions LR sur l’immigration.

En mars dernier dans le JDD, le maire LR de la Baule-Escoublac Franck Louvrier disait "soit nous acceptons de conclure un contrat de gouvernement dans la transparence vis-à-vis de nos électeurs, soit Emmanuel Macron sera condamné à l’immobilisme". L’un des gros dossiers de la rentrée est donc le projet de loi sur l’immigration pour lequel Gérald Darmanin est chargé de construire une majorité.

Franck Louvrier reviendra sur cette course à la présidentielle qui a déjà commencé, sur les dossiers chauds de la rentrée et sur l’avenir des Républicains.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.

Nathalie Mauret, journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra

Rachel Garrat-Valcarcel, journaliste politique à 20 Minutes.

Brice Teinturier, directeur général délégué - Institut de sondages Ipsos.

Le thème de l'émission : Rentrée de Darmanin : Borne en mission "sabotage"

« Darmanin, premier fliqué de France ». Le titre de Libération aujourd'hui ironise bien sur l'ambiance autour du locataire de la place Beauvau. Alors que celui-ci comptait sur son raout de rentrée dans son fief de Tourcoing pour poser ses jalons en vue de 2027, Elisabeth Borne s'y est invitée in extremis à la demande de l'Élysée pour faire « passer quelques messages » à ce ministre de l'Intérieur un peu pressé dans ses ambitions présidentielles.

Mais Gérald Darmanin n'a pas manqué de rappeler qu'il est aux côtés du chef de l'État depuis son accession à l'Elysée, et souligne d'ailleurs qu'il est le seul dans ce cas avec Bruno Le Maire et Elisabeth Borne. Une manière de repousser les procès en déloyauté alors que la Première ministre était visiblement en mission ''sabotage'' ce dimanche dans le Nord, avec une leçon « d'unité » bien placée à l'endroit de son ministre de l'Intérieur. De son côté, Bruno Le Maire rappelle ce matin le calendrier institutionnel et prône la « patience » alors qu'il est lui aussi donné comme possible candidat en 2027.

Pendant ce temps, Gabriel Attal fait parler de lui dans son nouveau costume de ministre de l'Éducation nationale. Hier, c'est en annonçant interdire dans les établissements scolaires le port de l'abaya (ce vêtement traditionnel féminin porté au Moyen-Orient au-dessus des autres vêtements), qu'il a suscité la polémique. Dans un contexte de signalements de plus en plus fréquents sur les distinctions religieuses à l'école, cette décision stricte est un moyen pour le gouvernement de reprendre la main sur les sujets régaliens.

À gauche aussi, la rentrée fut scrutée. Aux Amfis d'été de la France insoumise, une ancienne candidate socialiste à l'Élysée a fait parler d'elle : Ségolène Royal. Celle-ci propose en effet d'être tête de liste aux Européennes pour la Nupes, une proposition surprise plutôt bien accueillie à la France insoumise, notamment par Jean-Luc Mélenchon. Mais l'heure n'est pas à l'union puisque les écologistes, comme les communistes de leur côté, ont décidé de présenter leur propre liste et ont même déjà choisi Marie Toussaint pour les représenter. Royal risque donc de faire flop, d'autant que ses prises de paroles sont régulièrement pointées du doigt et sa participation prochaine comme chroniqueuse aux côtés de Cyril Hanouna risque de crisper un peu plus encore.

Alors, Gérald Darmanin a-t-il raté sa rentrée à Tourcoing ? Avec Attal, quels changements possibles à l'Éducation nationale ? La Nupes peut-elle se ranger derrière Ségolène Royal aux Européennes ?

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