mardi 12 septembre 2023

12 septembre 2019

Le passé est un fleuve que l'on ne remonte jamais

“Le temps ferme toutes les blessures, même s'il ne nous épargne pas quelques cicatrices.”

C'était hier....

Et les cicatrices sont là, 

.🌹











 

PARTIR ...

Synonyme : s'absenter, s'en aller, claquer la porte, déguerpir, s'échapper, s'enfuir, s'envoler, s'esquiver, s'évader, fausser compagnie, fuir, prendre congé, prendre la clef des champs, prendre la fuite, prendre le large, se retirer, se sauver.




Je suis toujours en partance

Je vais je vis Contre le cours de ma vie 

Partir partir

On a toujours
Un bateau dans le cœur
Un avion qui s'envole
Pour ailleurs
Mais on n'est pas à l'heure Partir partir
Même loin de quelqu'un
Ou de quelqu'une
Même pas pour aller chercher fortune
Oh partir sans rien dire
Vivre en s'en allant Et en s'envolant
Et les gens l'argent
Seraient du vent
Mais c'est vrai le temps
Nous prend trop de temps. Partir partir
Même loin loin de la région du cœur
N'importe où la peau
Change de couleur
Partir avant qu'on meure Partir partir
Comme les trains sont bleus
Quand on y pense
Et les bateaux heureux
Quand on y danse
Oh partir sans rien dire Mais c'est vrai le temps
Nous prend trop de temps
Et on n'appareille
Pour aucun soleil
Et pendant ce temps
On est vivant. Partir partir
On a toujours
Un bateau dans le cœur
Un avion qui s'envole
Pour ailleurs
Mais on n'est pas à l'heure Partir partir
Même loin loin de la région du cœur
N'importe où la peau
Change de couleur
Partir avant qu'on meure Partir partir
Comme les trains sont bleus
Quand on y pense
Et les bateaux heureux
Quand on y danse
Oh partir sans rien dire

dimanche 10 septembre 2023

11 SEPTEMBRE


À partir de 70 ans je ne compte plus...


Faire confiance à la vie, oser y croire... 

et rallumer les ⭐ étoiles ⭐ 

une à une s'il le faut!!


On ne vieillit pas tous les jours un peu, mais par à-coups. Il arrive qu'on stationne longuement sur le même palier, on se croit oublié et puis d'un seul coup, on prend dix ans...


chanson de 1952 



il faut combattre les mauvais jours pour enfin apprécier les meilleurs de ta vie! 🙈🤫💪🦋😏💖💞

 𝑱𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔...

𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒂 𝒎𝒆𝒓𝒅𝒆́ 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒄𝒐𝒖𝒑 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 , 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒐𝒖 𝒏𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒍𝒆𝒔 "𝒃𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆𝒔".

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒍𝒍𝒊𝒈𝒆𝒏𝒕𝒆, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒂 𝒅𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒄𝒓𝒆𝒕𝒔.

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒂 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒊𝒄𝒂𝒕𝒓𝒊𝒄𝒆𝒔... 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖'𝒊𝒍 y 𝒂 𝒅𝒆𝒔 𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆𝒔.

𝑪𝒆𝒓𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒂𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆, 𝒄𝒆𝒓𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒏𝒆 𝒔'𝒆𝒏 𝒔𝒐𝒖𝒄𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒅𝒖 𝒕𝒐𝒖𝒕, 𝒄𝒆𝒓𝒕𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒍𝒂 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒔𝒕𝒆𝒏𝒕...

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒂 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒖 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒂 𝒗𝒊𝒆.

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒂 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒓𝒓𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒔𝒂 𝒗𝒊𝒆..

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒍𝒆́𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒑𝒂𝒓𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒃𝒆̂𝒕𝒆.

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒏𝒆 𝒇𝒆𝒓𝒂 𝒑𝒂𝒔 𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒂𝒏𝒕 𝒅'𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖'𝒖𝒏 𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔.

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕.

𝑪𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒓𝒓𝒆𝒖𝒓, 𝒆́𝒄𝒉𝒆𝒄, 𝒅𝒆́𝒄𝒆𝒑𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒔𝒖𝒄𝒄𝒆̀𝒔, 𝒋𝒐𝒊𝒆, 𝒆𝒕 𝒓𝒆́𝒖𝒔𝒔𝒊𝒕𝒆 𝒐𝒏𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒍𝒂 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆 𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒅'𝒉𝒖𝒊.

𝑻𝒖 𝒑𝒆𝒖𝒙 𝒍'𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓 𝒐𝒖 𝒑𝒂𝒔. 𝑴𝒂𝒊𝒔 𝒔𝒊 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒕'𝒂𝒊𝒎𝒆, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒍𝒆 𝒇𝒆𝒓𝒂 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒔𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓, 𝒆𝒕 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒏𝒆 𝒔'𝒆𝒙𝒄𝒖𝒔𝒆𝒓𝒂 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒒𝒖’𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕...

𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒈𝒖𝒆𝒓𝒓𝒊𝒆̀𝒓𝒆!

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒏'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒇𝒂𝒊𝒕𝒆 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒂 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒄𝒐𝒖𝒑 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 !

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒏'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒊𝒏𝒗𝒊𝒏𝒄𝒊𝒃𝒍𝒆, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆𝒃𝒐𝒖𝒕. 𝑩𝒓𝒊𝒔𝒆́𝒆, 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒔𝒆 𝒓𝒆𝒍𝒆̀𝒗𝒆𝒓𝒂 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔.

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒂𝒊𝒎𝒆́𝒆.

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆.

𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒇𝒐𝒓𝒎𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒈𝒆𝒖𝒔𝒆 !

💖💖💖💖💖💖

𝑴𝒆𝒔𝒅𝒂𝒎𝒆𝒔, 𝒋𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒅𝒆́𝒇𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒎𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒄̧𝒂 𝒔𝒖𝒓 𝒗𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒔𝒕𝒂𝒕𝒖𝒕, 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒉𝒐𝒕𝒐 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒖𝒔-𝒎𝒆̂𝒎𝒆, 𝒔𝒊 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒖𝒔𝒔𝒊, 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒆̂𝒕𝒆𝒔 𝒇𝒊𝒆𝒓𝒆 𝒅'𝒆̂𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒗𝒐𝒖𝒔 𝒆̂𝒕𝒆𝒔.


















samedi 9 septembre 2023

OURAGAN LEE

çà se bouscule aux portillons :  le système vigoureux à proximité du CapVert est déjà en Invest désignée 97L vs 55 km/h 1001 hPa. Les modèles de prévisions ne soutiennent pas pour le moment son développement mais le NHC estime qu'une circulation pourrait déjà exister selon les images satellites.

La prochaine OT est en sortie d'Afrique et devrait être désignée INVEST 98L. L'ensemble des systèmes représentés sur ce graphique ne devraient pas présenter de menace pour l'arc antillais. 





Zoom en Haute Resolution sur l'#ouragan majeur de cat.3 #Lee vs 185 km/h 985 hPa. 



On peut aperçevoir tout en bas et en tout petit #StMartin & #StBarth à environ 500 km au Sud-Ouest d'un puissant #cyclone. Cyclone qui produit actuellement une imposante boule de convection profonde et se prépare à se renforcer et en interne à former un nouvel oeil plus large que le précédent ainsi qu'une couverture nuageuse centrale dense CDO plus compacte, confirmé par la dernière simu Arome et l'imagerie micro-ondes. Par conséquent, nos îles n'y verront que du feu ! 

 L'Ouragan Lee circule à environ 700 km au nord de la Martinique réduisant nettement les Alizés dans notre secteur et propageant une houle cyclonique sur notre bassin. Au lent décalage du système, un flux de Sud s'est mis en place asséchant la masse d'air de plus la houle cyclonique tend à s’amortir en devenant moins énergétique.


Océan Atlantique: l’ouragan Lee classé catégorie 5 se déplace avec des vents de plus de 250 km/h

Il traverse l’océan Atlantique vers les Antilles françaises, qu’il contournera finalement. L’ouragan Lee vient d’être classé en catégorie 5. Rarement depuis qu’on observe les ouragans avec des satellites, on avait vu une telle intensité se développer en quelques heures.

Depuis qu’on observe les ouragans avec des satellites (1966), celui-ci est en passe de devenir un « ouragan majeur extrêmement dangereux d’ici vendredi », avait prévenu le National Hurricane Center (NHC), l’institut américain de surveillance des ouragans.

Une trajectoire infléchie ces dernières heures

Un sentiment confirmé ces dernières heures. « Lee a atteint la catégorie 5 avec des vents soutenus à 140 nœuds selon les données @53rdWRS. Lee s’est intensifié de 70 nœuds en 24h. Seuls 6 ouragans ont fait la même chose depuis le début de l’ère satellite (le dernier Eta en 2020) », a constaté tôt ce vendredi matin, le site expert en orages, Keraunos.

« La bonne nouvelle est que, logiquement, ce renforcement très rapide a un peu infléchi la trajectoire vers le nord, le faisant passer à bonne distance des Îles du Nord. Encore une fois, l’arc antillais a énormément de chance d’avoir échappé à ça. On a clairement à faire à un système de la trempe de Irma, et possiblement un peu plus violent d’ici demain », estime sur le réseau X (anciennement Twitter), Olivier Tisserant, météorologue pour Météo Tropicale.

Il y aura certainement du vent, des orages et de la pluie sur Saint-Martin et Saint-Barth mais cela ne sera rien comparé à ce qui aurait pu se produire si l’ouragan Lee avait touché terre. Par contre, il fait partie des sept plus gros ouragans jamais observés et il est le premier situé le plus au sud-ouest dans la zone.

RUGBY

 

Quand la gauche française fait une syncope devant la Coupe du Monde de rugby
L'acteur français Jean Dujardin lors de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby, au Stade de France, 8 septembre 2023 © Thibault Camus/AP/SIPA

La cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde organisée sur notre sol ne visait pas à l’universalité, mais à montrer la particularité d’un sport et la façon dont il s’inscrit dans notre identité nationale. De nombreux journalistes et personnalités progressistes ont estimé que tout cela sentait très mauvais.


Il est peu dire que la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de rugby a fait couler beaucoup d’encre ! Jamais avare en commentaires de femme au bord de la crise de nerfs, Sandrine Rousseau a fait part de sa « honte », avant que Libé ne lui emboîte le pas en dénonçant une « France rance ». Samuel Gontier, qui se définit lui-même comme un journaliste de canapé pour Télérama, de nouveau victime d’une « glissade intersectionnelle », s’est de son côté demandé si Eric Zemmour avait été à l’origine de la conception des festivités.

Ma France, mon pinard, mon cochon

Mieux encore, plus fort, plus hystérique, cet article de l’inénarrable William Perreira dans les colonnes de 20 Minutes : « Ma France, mon pinard, mon cochon. Plus fâcheux encore, la cérémonie qui, paraît-il, célébrait l’art de vivre à la française, n’est pas vraiment inclusive. Ici un manque de représentativité, là-bas des symboles désuets, comme le magnifique jambon de pays apparu à plusieurs reprises à l’écran, limite ostentatoire. On frôle parfois la version chorégraphiée du meme rétrograde « Ma France, mon pinard, mon cochon » ».

Fallait-il, pour complaire à des gens qui se moquent habituellement du rugby comme de leur dernière chemise, confier l’organisation de la cérémonie à l’équipe de Drag Race France plutôt qu’à Jean Dujardin ? Ou ajouter quelques figurants pour rejouer les émeutes de Sainte-Soline, un ou deux transsexuels, un rodéo de minis motos en hommage aux “victimes de la police”, deux trois rappeurs pour faire bonne mesure, et un haka en non mixité choisie menée par Mathilde Panot et Raquel Garrido vêtues en Vahinés post-modernes ?

J’ai même fini par me demander si les habitants du sud-ouest de la France n’étaient pas pris pour des ploucs à cacher dans l’arrière-boutique de la maison France, avec leur rugby et leurs férias d’un autre âge. Serions-nous de trop dans ce paysage « inclusif » et bienveillant qu’entendent nous dessiner madame Rousseau et ses amis ? Qui s’est jamais véritablement intéressé à une ouverture de Coupe du Monde de Rugby ? Il est absolument grotesque de comparer cela, ne serait-ce que sur le plan des moyens financiers et de l’exposition médiatique, à la cérémonie d’entrée des Jeux Olympiques de Londres en 2012, comme s’y sont risqués certains internautes…

Présent pas fédérateur

Le vrai enjeu d’une telle compétition est le jeu. Oui, le rugby est un sport de niche qui est aimé de tous les Français mais très ancré historiquement dans les campagnes et le terroir du quart sud-ouest de la France. Au niveau international, il est surtout pratiqué dans les pays du Commonwealth. En quoi cela dérange qui que ce soit ?

Les réactions de toutes ces pleureuses étaient si attendues et caricaturales qu’elles nous auraient presque donné envie de voir un duo entre Michel Sardou et Patrick Sébastien entonner « Pourvu que ça dure » devant un stade en ébullition : juste pour les faire causer un peu plus, qu’ils aient de bonnes raisons de pester et de mépriser les Français qui ont le malheur de ne pas être encore totalement éveillés à leurs désirs de déconstruction de notre culture. Si cette France “sépia” qui sent la “naphtaline” séduit encore autant, c’est bien parce que notre présent n’est pas fédérateur.

La cérémonie n’était certes pas parfaite, l’homme coq sûrement ridicule et la Marseillaise en canon proprement massacrée, mais au moins mettait-elle en avant une image qui bien qu’idéalisée n’en restait pas moins fidèle à certains grands permanents de la culture rugbystique française. Elle ne visait pas à l’universalité mais à montrer la particularité d’un sport et la façon dont il s’inscrit dans notre identité nationale. Oui, il est dommage que l’identité de la France se réduise au folklore festif, mais c’est bien parce qu’il s’agit du dernier domaine de fierté autorisé…

Les critiques sont d’ailleurs les premiers à s’afficher sur Instagram avec une planche de charcuterie et un ballon de rouge en terrasses au Pays Basque… Ils sont tout simplement bien souvent hypocrites. Leur est étranger voire odieux « tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binouis, bref, franchouillard ou cocardier » comme le disait déjà Bernard-Henri Lévy il y a quelques décennies. Et ils ne sont pas au bout de leur peine puisque cette équipe composée de deux tiers de joueurs nés en Aquitano-Occitanie, souvent dans de petites villes, pourrait bien gagner ce championnat et entraîner une vague de rugby mania… Les garçons préfèrent généralement le ballon ovale aux tutus. Vous ne faites pas les règles Sandrine.

vendredi 8 septembre 2023

C DANS L'AIR

 

Les experts invités :

Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction du Figaro.

Pierre Rondeau, économiste du sport, co-directeur de l’Observatoire du sport à la Fondation Jean Jaurès.

Cécile Grès, journaliste au services Sports de France Télévisions.

Jean-Philippe Leclaire, directeur adjoint de la rédaction de L'Équipe.

Le thème de l'émission : Rugby : plus fort que le foot ?

Quatre ans après la précédente édition, au Japon, le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby sera donné ce soir au Stade de France. Une compétition qui débute en France avec une affiche qui sonne déjà comme une finale : les Bleus face aux All Blacks. Favoris de la compétition, le XV de France espère plus que jamais décrocher son premier titre mondial à domicile et peut, pour cela, compter sur l’engouement de tout un pays. Des milliers de supporters sont attendus ce soir à Saint-Denis ainsi que dans les bars et devant les écrans géants installés à Paris et dans de nombreuses villes. La compétition se veut une grande fête et s’annonce déjà très suivie.

Mais l’évènement fait aussi figure de répétition générale avant les JO de Paris 2024. Tous les yeux seront notamment rivés sur la sécurité, surtout après le fiasco, en termes de maintien de l’ordre, de la finale de la Ligue des champions au Stade de France en mai 2022. "C’est dans une certaine mesure un essai qui doit être réussi", a résumé Michel Cadot, délégué interministériel aux JO et aux grands évènements sportifs. Les ministres de l’Intérieur et des Sports, Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra, ont assuré, mercredi, avoir "tiré les leçons" du chaos survenu lors de la finale entre Liverpool et le Real Madrid. Ils ont inauguré un Centre national de commandement stratégique (CNCS), qui sera maintenu pour les JO. Cette structure interministérielle a pour objectif de "synthétiser, analyser et transmettre les informations liées au déroulement des grands événements sportifs internationaux". 5 100 policiers et gendarmes en moyenne seront mobilisés chaque jour de match classique. Jusqu’à 7000 lors des matchs phares. Du côté de la sécurité privée, 6 000 vigiles seront aussi sur le pont, soit trois fois moins que le nombre estimé pour surveiller l’an prochain les installations des Jeux olympiques. Mais dans ce secteur en tension, l’ombre de la pénurie d’agents n’a pas pesé sur cette Coupe du monde comme elle pèse encore actuellement sur les JO.

Au-delà de la sécurité, la fluidité des déplacements des spectateurs sera aussi scrutée, même si les termes de l’équation ne sont pas tout à fait les mêmes entre les deux évènements sportifs : la Coupe du monde de rugby devrait attirer 2,5 millions de spectateurs pendant deux mois, alors qu’on parle de près de 15 millions de visiteurs, fourchette haute, pendant deux semaines lors des Jeux Olympiques.

Des milliers de supporters qui ont commencé à arriver à Paris aujourd’hui, déjà prêts à soutenir les tricolores. Pour autant, le XV de France, à l’image du sport en général, est également rattrapé par les polémiques qui agitent la société, et la sélection de Bastien Chalureau continue de faire débat. Condamné à six mois de prison avec sursis, en 2020, pour des faits de violence à caractère raciste, le joueur qui reconnaît les coups, mais pas les injures racistes, a fait appel. Il sera jugé en novembre prochain à Toulouse quelques jours après la fin de la Coupe du monde de rugby. Emmanuel Macron est revenu sur la convocation du deuxième ligne au sein du XV de France. Pour le président de la République, si celui-ci était condamné en appel pour violences à caractère raciste, il "serait préférable" qu'il ne porte plus le maillot tricolore.

« Un chapuzón » à Trestraou

 

Pourquoi l’équipe de rugby du Chili a-t-elle filmé sa baignade à Perros-Guirec ?

Par Guillaume Hubert

Une vidéo des joueurs de la sélection chilienne, piquant une tête sur la plage de Trestraou, a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. Le Télégramme vous raconte les coulisses du tournage.

La baignade des Condors du Chili à Trestraou n’est pas passée inaperçue, notamment sur les réseaux sociaux.
La baignade des Condors du Chili à Trestraou n’est pas passée inaperçue, notamment sur les réseaux sociaux. (Capture d’écran)

Des milliers de likes, des centaines de commentaires, et pourtant, la légende la vidéo postée par le compte Instagram officiel des Condors du Chili se veut sobre : « Un chapuzón », dans la langue de Salvador Allende, signifie « baignade ». La sélection chilienne, dont c’est la première participation à une Coupe de monde de rugby, s’est offerte un moment de cohésion dans la mer à Trestraou, jeudi 7 septembre, sur un instrumental de MF Doom.

Une vidéo inspirée par le Rugby Lannion-Perros

« Les Chiliens ont vu une vidéo du rugby Lannion-Perros, en slip de bain aux couleurs de leur club face à Trestraou, qu’ils ont voulu reproduire », dévoile l’Office du tourisme de Perros-Guirec. Les maillots de bain portés par les Condors, qui reprennent le slogan perrosien « La vie en Roz », ont été offerts aux rugbymen chiliens par le maire, lors de leur cérémonie officielle d’accueil dimanche 3 septembre. « Nous ne leur avons pas demandé de tourner cette vidéo », assure notre interlocutrice à l’Office du tourisme.

La plupart des joueurs du Chili n’avaient jamais voyagé en Europe avant leur séjour sur la Côte de Granit Rose. « Malgré les entraînements intenses, et leur poule relevée, les Chiliens ont vraiment à cœur de participer à plein de choses ici », apprécie l’Office du tourisme. « Le fait qu’ils entrent dans la danse bretonne en arrivant, qu’ils s’entraînent avec les jeunes joueuses des Côtes-d’Armor, que les vitrines des commerces et les habitants leur réservent un accueil chaleureux, c’est vraiment chouette et spontané », poursuit la communicante.

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Les Chiliens restent dans leur camp de base perrosien jusqu’à fin septembre. Des entraînements ouverts au public seront de nouveaux organisés. Dimanche 10 septembre, les Condors ouvriront une nouvelle page de l’histoire du rugby chilien, face à la sélection du Japon. Pour l’ouverture de la compétition, le match France - Nouvelle-Zélande sera d’ailleurs projeté vendredi 8 septembre au soir, à l’espace Rouzic. « Venez, ça sera plus sympa que dans votre canapé ! », invite l’Office du tourisme.