samedi 30 septembre 2023

PHILIPPE et RINA

 

L’effet Fujiwhara, un phénomène cyclonique, rare se dessine dans l’Océan Atlantique

Les Tempêtes Tropicales Philippe et Rina evoluent ensemble à l'Est de l'arc antillais  
Dans l’Atlantique tropical, à l’est de l’arc antillais, moins de 800km séparent les Tempêtes Rina et Philippe. Une telle proximité pourrait déclencher un phénomène rare baptisé l’Effet Fujiwhara. Le nom est attribué à l’interaction entre deux cyclones quand ils se rapprochent.

Selon les météorologues, l’Effet Fujiwhara est une sorte de danse intense entre deux cyclones qui évoluent autour d’un centre commun. Il s’agit d’une attirance naturelle et magnétique.

Selon les scientifiques, un couple de tempêtes, nommées Rina et Philippe, qui évoluent actuellement dans l’Atlantique tropical s’apprêterait à commencer une partie de danse sur une piste située juste à l’est de l’arc antillais.

Il y a plusieurs conclusions à cette danse entre cyclones.

. La tempête la plus puissante peut absorber la plus faible. Unifié et plus fort, le cyclone poursuit sa trajectoire.

. Elles peuvent tourner côte à côte pendant un certain temps avant de reprendre chacune une direction opposée. Chaque tempête garde son autonomie.

Philippe l'imprévisible

Malgré tous les équipements sophistiqués, les météorologues au Centre cyclonique national à Miami n’arrivent pas à déterminer avec précision la trajectoire de Philippe.

Cette tempête est déjà sous l’influence de Rina. Philippe est presque à l’arrêt et avance vers l’ouest-sud-ouest à une vitesse de seulement 7km/h avec les vents de 85km/h.

La tempête tropicale Philippe devrait prendre le nord dans la journée de dimanche 1er octobre 2023.

La tempête Tropicale Rina est beaucoup plus prévisible. L’Effet Fujiwhara la pousse vers le nord-ouest.

Elle se déplace à 15km/h et s’éloigne doucement, mais sûrement de la tempête tropicale nommée Philippe avec qui elle a fait des pas de danse intenses pendant quelques jours.

vendredi 29 septembre 2023

29/09/1973

 1° jour 29/09/1973 - Centenaire de la découverte de la Lèpre.





Carte : Armauer Hansen (1841-1912), biologiste norvégien. Il découvre en 1873 le bacille de la lèpre qui porte son nom et démontre le caractère contagieux de la maladie.

Collection privée Etienne.

17:45 "C dans l'air"

 




Ce vendredi 29 septembre 2023, Axel de Tarlé recevra : Michel Vergé-Franceschi, historien et spécialiste de l'histoire de la Corse.

Lors d’un déplacement en Corse, Emmanuel Macron a proposé qu'une "nouvelle étape soit franchie" avec "une autonomie pour la Corse", qui ne soit "ni contre l'État ni sans l'État".

Il a par ailleurs proposé une période de six mois pour que les groupes politiques corses, des indépendantistes à la droite, parviennent à un "accord" avec le gouvernement pour mener à un "texte constitutionnel et organique" qui pourrait alors être présenté à Paris.

De son côté, Gilles Simeoni, le président de l’exécutif corse s’est exprimé ce jeudi après le discours du chef de l’État. Selon lui, il y a "une ouverture, mais tout reste à faire".

Michel Vergé-Franceschi, reviendra sur les annonces faites par Emmanuel Macron qui a ouvert la porte à une autonomie en Corse.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business.

Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI.

Nicole Bacharan, historienne et politologue.

Guillaume Perrier, journaliste au service international du Point.

Le thème de l'émission : Arménie : Poutine impuissant... et la France ?

"La République du Haut-Karabakh cesse son existence", a annoncé ce jeudi par décret le dirigeant de cette république autoproclamée. "Toutes les institutions gouvernementales et organisations seront dissoutes au 1er janvier 2024", a-t-il poursuivi, mettant fin à trente-deux ans d’existence.  Cette région à majorité arménienne, internationalement reconnue comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, a fait sécession et proclamé son indépendance en 1991, à la fin de l'Union soviétique, avec le soutien de l'Arménie. Pendant plus de trois décennies, elle s'est opposée à Bakou, notamment lors de deux guerres, entre 1988 et 1994 puis à l'automne 2020.
Mais il y a une semaine, l'Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire pour en reprendre son contrôle, poussant les séparatistes à capituler en 24 heures. Depuis plus de la moitié des 120 000 habitants de l’enclave ont déjà pris le chemin de l’Arménie. Ils abandonnent tout derrière eux, avec la certitude de ne plus jamais revenir. L’exode continue et l’enclave se vide. Un "nettoyage ethnique" est en cours accuse le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian. Il reproche également à la Russie, chargée d'une force de maintien de la paix sur le territoire, son inaction. "Conduire une population à quitter son foyer est un crime grave". L'Azerbaïdjan "doit être tenu pour responsable" a déclaré hier la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna. "L’abandon de l’Arménie par la Russie et la complicité de la Russie avec les opérations militaires engagées par l’Azerbaïdjan rendent encore plus nécessaire une action diplomatique internationale", a poursuivi la cheffe de la diplomatie.

Alliée historique de l’Arménie, la Russie avait envoyé des forces d’interposition durant la dernière guerre du Haut-Karabakh, en 2020. Mais le récent rapprochement entre l’Arménie et les États-Unis n’a été que très peu apprécié par Vladimir Poutine, qui s’est finalement rangé du côté de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Selon Benjamin Haddad, chercheur en relations internationales et porte-parole Renaissance à l’Assemblée nationale, "le but de la Turquie et de l’Azerbaïdjan est de dépecer l’Arménie, d’avoir une continuité territoriale, avec une partie du territoire arménien contrôlé par la Turquie et l’Azerbaïdjan avec la complicité de la Russie". Invité mercredi dans #cdanslair, il a estimé que l’Europe "pourrait soutenir sur le plan militaire l’Arménie sur le long terme pour défendre son territoire". 

Pour l’heure l’Europe est divisée sur l’attitude à adopter et Paris a annoncé une augmentation de l'aide humanitaire à l’Arménie. "Nous en étions à deux millions d'euros par an et j'ai pris une série de décisions qui aujourd'hui montent cette aide à hauteur de douze millions d'euros", a expliqué la ministre des Affaires étrangères alors qu’en France la communauté arménienne, la plus importante d’Europe, se mobilise.

Que se passe-t-il dans le Haut-Karabakh ? 

Pourquoi les troupes russes ne sont-elles par intervenues ? 

L’Arménie peut-elle faire face à un tel afflux de réfugiés ? 

Quelles sont les ambitions de l’Azerbaïdjan et de la Turquie dans la région ? 

L’intégrité territoriale de l’Arménie est-elle menacée ? 

Enfin quelles sont les liens entre la France et l’Arménie ?

Viva Chile !

 RDV sur LaPlace

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Un mois après leur arrivée, Perros-Guirec fait ses adieux aux rugbymen chiliens

L’équipe nationale de rugby du Chili a quitté Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), jeudi 28 septembre 2023. Devant l’hôtel Agapa, où ils résidaient depuis près d’un mois, une cinquantaine de Perrosiens étaient venus leur dire au revoir.

Parmi la petite foule, des élus et des agents de la mairie, mais aussi des joueurs du club Rugby Lannion-Perros (RLP), qui ont largement côtoyé les joueurs chiliens tout au long de leur séjour.
OUEST-FRANCEVo

Une pluie fine tombe sur Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), jeudi 28 septembre 2023, alors que les joueurs de l’équipe nationale de rugby du Chili se préparent à quitter l’hôtel Agapa, où ils résidaient depuis près d’un mois. Face à l’établissement, une petite foule attend patiemment de les voir monter à bord des deux bus affrétés pour les amener à Nantes (Loire-Atlantique), où ils joueront samedi 30 septembre leur dernier match de la phase de poules contre l’Argentine.

« Au-delà de toutes nos attentes »

Si la météo est grise, les sourires qui s’affichent sur les visages des Perrosiens sont étincelants : parmi la cinquantaine de personnes venues faire leurs adieux aux Condores, plusieurs joueurs et membres de la structure du Rugby Lannion-Perros (RLP).  On a passé beaucoup de temps avec eux ces dernières semaines, explique l’un d’entre eux. On discutait avec eux grâce aux traducteurs de nos téléphones, certains élèves de l’école ont même pu jouer avec les joueurs réservistes ! C’était vraiment un très beau moment de partage et de sport. 

Lire aussi : Coupe du monde de rugby. À Perros-Guirec, les Chiliens s’entraînent avec les filles du club local

Aux côtés des rugbymen locaux, des élus et agents de la mairie portant le maillot rouge et bleu des Chiliens. Erven Léon, maire de Perros-Guirec, semble ému par le départ des Condores :  Il y a forcément un peu d’émotion, reconnaît l’édile. Ça fait trois ans que l’on prépare leur venue, et le résultat a été au-delà de toutes nos attentes : Perros-Guirec a vibré au rythme du Chili pendant ces quelques semaines, et le soutien de la population locale a semblé faire chaud au cœur aux Chiliens. Je pense qu’ils ont beaucoup apprécié le cadre de vie qu’on leur a offert pour leur première participation à une coupe du monde, et tout cela a donné une bonne image de Perros-Guirec à l’internationale. 

Sous son maillot des Condores, Erven Léon, maire de Perros-Guirec, se réjouit de la bonne entente entre la délégation chilienne et les Perrosiens. | OUEST-FRANCEVoirn plein écr

Viva Chile !

Lorsque les deux bus sortent enfin de l’hôtel Agapa, escortés par des motos de police, des applaudissements éclatent de part et d’autre : derrière les vitres, les rugbymen chiliens font de grands signes à leurs nouveaux supporters costarmoricains, tandis que ces derniers s’époumonent une dernière fois :  Viva Chile !