mercredi 24 janvier 2024

CHEZ POL

 

 notre jeu du jour. Quel sobriquet le député écolo Benjamin Lucas donne-t-il à la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet ?

• La dirlo du perchoir
• Le tyran du perchoir
• La Trump du perchoir
• La Poutine du perchoir
• La Kim Jong-un du perchoir

Tout à fait !

C'est bien comme ça qu'est surnommée Yaël Braun-Pivet par Benjamin Lucas, selon Mediapart.

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• La surveillante générale du perchoir


Eeeeeh non.

Ce n'est pas ça

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Et enfin, les résultats de notre jeu d'hier. En effet, Macron souffle bien à ceux qu'il recrute au gouvernement : «J’attends que tu sois un guerrier.» Et non, il ne leur dit pas : «Oublie tout ce que tu crois savoir, ici c’est le nouveau monde.»

Bonjour, nous sommes le 24 janvier et ce n'est pas le bon jour pour interrompre les débats.

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Minus et Cortex






Marc Fesneau, droit dans ses bottes...de foin



La femme qui dégaine les sanctions plus vite que son ombre



Le malheur des uns fait l'humour des autres 

Édouard Philippe a l'air très intéressé, lui aussi, par le soap opéra d'Oudéa-Castéra :

Capture d'écran le Canard enchaîné


lundi 22 janvier 2024



17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Echos.

Bruno Jeudy, directeur délégué et éditorialiste à La Tribune Dimanche.

Olivia Detroyat, journaliste économique au Figaro.

Jérôme Fourquet, directeur département Opinion à l'institut de sondages IFOP.

Le thème de l'émission : Electricité, agriculteurs... les colères grondent


CHEZ POL

 

Protégez-vous monsieur le Premier ministre, il pleut des emmerdes en ce moment

Bonjour, nous sommes le 23 janvier et c'est le bon jour pour regarder la réalité en face.




Élu écolo brainstormant pour savoir comment soutenir les agriculteurs tout en dénonçant leurs violences mais sans se les aliéner.


On termine avec notre jeu du jour. Quel mot le Président souffle-t-il à ceux qu’il recrute pour intégrer les rangs du gouvernement Attal ?

• «Fais-le pour la France.»
• «J’attends que tu sois un guerrier.»


C'est bien ça !

Comme le raconte Libé, le Président pose ainsi les bases auprès de ses nouvelles recrues qui sont priées d'être en guerre.

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• «Toi qui entre ici, abandonne tout espoir ! »
• «Ce n’est pas un job, c’est une nouvelle vie.»
• «Sois prêt à donner le meilleur de toi-même.»
• «Oublie tout ce que tu crois savoir, ici c’est le nouveau monde.»

Eh bah pas du tout.

On n'a qu'un mot à vous souffler : non.

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Et enfin, les résultats de notre jeu d'hier. En effet, la boucle SoferiNO, qui regroupe l'aile droite de la majorité, s'est rebaptisée Concorde. Et non pas Bourbon comme l'ont cru certains qui traînent trop du côté de l'Assemblée.


vendredi 19 janvier 2024

C DANS L'AIR 19 JANVIER

 

"C dans l'air" vendredi 19 janvier 2024 : les invités reçus par Axel de Tarlé sur France 5





Les experts invités :

Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU.

Isabelle Lasserre, ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro.

Marion Van Renterghem, grand reporter, chroniqueuse à L’Express.

Guillaume Ancel, ancien officier de l’armée française, écrivain.

Julie d'Aiglemont nous écrit

 Une petite chronique...



Chronique du 19 du mois de janvier, an de disgrâce vingt-quatre.


La baronne d'Oustdela-Casstoidla eut à  connaitre sa première fronde. Cette Dévôte - que le Roy tenait en haute estime - avait grandement indisposé les maitres et les maitresses des escholes de la vieille République, en vantant les hauts mérites d'un collège très privé, le collège Saint-Ane-Y-Lasse où sa progéniture s'épanouissait sous la férule de bons Pères-la-Morale, lesquels pourfendaient les sodomites et les femelles qui se piquaient de trop de liberté. A la maitresse qui affirmait qu'elle n'avait jamais manqué de venir s'occuper de ses élèves pendant la période où le chérubin de la baronne se trouvait dans son eschole, Madame d'Oustdela-Casstoidla rétorqua que cette brave femme devait avoir perdu la souvenance, qu'il se pouvait qu'elle mentît. Les Guildes, qu'on avait conviées à venir présenter leurs hommages à la baronne, en furent grandement offusquées. L'on partit en claquant la porte. Madame d'Oustdela-Casstoidla se piqua d'aller visiter les maitres et les maitresses de l'eschole qu'elle avait dédaignée. Elle fut accueilie par moult quolibets. On l'accusa d'avoir proféré un bien vilain mensonge. Tout au plus finit-elle par concéder du bout des lèvres qu'elle n'avait point menti mais que la réalité lui avait donné tort.


La morgue était aussi consubstantielle à cette Dévôte qu'elle l'était à Notre Impérial Foutriquet. Sa Grandeur Céleste convia au Château un parterre de gazetiers et gazetières triées sur le volet afin de dérouler Sa Pensée Nouvelle pour la Starteupenéchionne. On avait fait ranger derrière le Roy les Chambellans et les Chambellanes qui ne devaient point ouvrir la bouche, et se contenter de branler du chef au moindre mot sorti des lèvres impériales. Il en sortit tant que tous et toutes en eurent le tournis. Le Roy parla d'importance pendant plus de deux longues heures mais nul ne fut en mesure dans tout le pays de ressortir un traitre mot de ce qui fut dit. Les Riens et les Riennes avaient copieusement dédaigné de se planter devant leurs lucarnes magiques. Les gazetiers firent ce pour quoi on les stipendiait :  répandre le verbe Impérial. Tout au plus retint-on que Notre Poudreux Phénix s'était contenté de réinventer l'eau tiède et qu'il avait usé du mot de "réarmement" en toute chose. Il n'était jusqu'au fait de fabriquer des bambins qui ne fût conçu comme une guerre. Sa Hautaine Tyrannie entendait que les Riens et les Riennes en âge de concevoir s'y missent sur le champ.


Le petit duc des Attelles, Premier Grand Chambellan, en fut réduit à faire de la figuration. La baronne de la Datte rongeait son frein. Elle avait intrigué tant et plus, mais le Roy ne lui avait octroyé que la Charge des Affaires de l'esprit, punissant ainsi madame de la Mallaque, laquelle avait eu l'outrecuidance de le contredire dans l'affaire du Sieur De Part-Odieuse, un comédien dont on avait à déplorer depuis des lustres le comportement de soudard auprès des soubrettes et des caméristes, lesquelles n'étaient pour ce triste personnage que chair à outrager. Notre Petit Phallocrate avait pour lui une grande tendresse et il n'avait point manqué de voler à son secours. 


Madame de la Datte s'était vue à l'hôtel de Beauvau, en lieu et place du duc du Dard-Malin, ou encore à l'hôtel de Grenelle, où elle eût pu faire étalage de son entregent. Las ! Il lui fallait se contenter des saltimbanques, des musiciens et musiciennes, comédiens et comédiennes qu'elle appréciait fort peu, les trouvant tous et toutes plus horripilantes les unes que les autres. On l'attendait dans la bonne ville de Naoned, à un grand raout qu'aucun et aucune de ses prédecesseuses n'avait manqué. Elle claironna qu'elle n'irait point.


Ainsi en allait-il au Royaume du Grand-Cul-par-dessus-Tête, sous le règne de Notre Arrogant Bambin.


Julie d'Aiglemont


Illustration : la baronne d'Oustdela-Cassetoidla visitant une eschole.

P.S :Que Le Caravage me pardonne...