dimanche 31 janvier 2010

L'UCHRONIE

Tout d'abord, qu'est-ce que l'uchronie?




Ce mot est basé sur la racine grecque U (non) et CHRONOS (temps) : un temps qui n'existe pas ... ou du moins pas physiquement. Voici la meilleure définition que j'ai pu trouver :
«Uchronie, n.f. :(de chrono- d'après utopie; 1876) Philos. : reconstruction historique d'événements fictifs, d'après un point de départ historique et un ensemble de lois. »

(Larousse, Dictionnaire de la Langue Française, Lexis 1992)


Car ce temps peut exister dans les songes de chacun. L'uchronie c'est ... un monde où l'empire romain a perduré, où Christophe Colomb n'a pas découvert les Amériques, où Napoléon n'a pas perdu la bataille de Waterloo, où les Nazis ont gagné la Seconde Guerre Mondiale. L'uchronie c'est donc un monde où, à un moment donné, il y a eu une divergence par rapport au nôtre.
Dans cette définition de l'uchronie, je prends en compte les divergences par rapport à l'Histoire que nous connaissons: aussi bien la véritable notion d'uchronie, comme elle apparaît dans Fatherland de R. Harris, que les univers parallèles, à partir du moment où il est fait mention d'une divergence historique, comme par exemple dans L'avènement des chats quantiques de F. Pohl .


En France bien des ouvrages ont été édités sur le sujet mais sont-ils tous connus?
Sait-on par exemple que le premier roman uchronique a été écrit par un français au XIXème siècle? Et que Jean d'Ormesson (de l'Académie Française, s'il vous plaît) a écrit un roman uchronique?


Je vous recommande aussi fortement la lecture du livre de Éric B. Henriet L'Histoire revisitée qui propose un excellent panorama du genre, accompagné d'une formidable bibliographie francophone et internationale.


Ce sont ces mondes-là et bien d'autres que je vais tenter de vous faire visiter à travers tous les livres publiés en France sur le sujet (ou du moins tous ceux que je connais ...).
La gloire de l'Empire (1971)
Folio n° 2618 (1994)
693 pages
2-07-038941-3
Uchronie. Date de la divergence
Quatrième de couverture : En écrivant la chronique d'un fabuleux empire imaginaire où toutes les passions humaines ont servi les ruses de l'histoire diplomatique et militaire, Jean d'Ormesson à retrouvé le ton des grands historiens du XIX ème siècle. Il a pastiché avec le plus grand brio les récits historiques classiques, les querelles d'érudits, tout en créant une aventure romanesque pleine de bruit et de fureur, d'amour et de poésie, autour du règne d'Alexis aux prises avec les hordes barbares.
Histoire de la Monarchie universelle: Napoléon et la conquête du monde (1812-1832)
Taillandier (1983)
388 pages
2-2-3501-5301
Uchronie. Date de la divergence : 1815




Quatrième de couverture
Les éditions Taillandier apportent avec ce livre une pièce décisive au délicat dossier de la vérité historique. Pour quelles obscures raisons (idéologiques?) nous fait-on croire que Napoléon (1769-1832) s'est embourbé en Russie? Quel masochisme malsain- et non fondé- nous a soufflé que, vaincu en 1814, il aurait été exilé dans une première île, d'où il se serait échappé (comme si on s'échappait d'une île!) pour être battu à nouveau et relégué dans une seconde île (quelle manque d'imagination!) où il serait mort en ... 1821, un frère de Louis XVI régnant alors sur la France! Pourquoi toute cette intoxication? Pourquoi les historiens "officiels" ont-ils censuré et occulté le seul livre véritablement historique consacré à l'apogée de L'Empire (1812-1832) et publié à chaud 4 ans seulement après la mort de l'Empereur- soit en 1836- par Louis Geoffroy.
Puisse cette réédition ouvrir les yeux des jeunes générations et leur apprendre ce qui s'est réellement passé: après avoir conquis Moscou en 1812, Napoléon est entré à Petersburg puis, fort des ressources de tout le continent et de l'appui moral du nouveau pape, le cardinal Fesch, son oncle, a réussi le deuxième débarquement en Angleterre de l'histoire: tous les pays européens sont alors devenus des royaumes vassaux du Souverain de l'Europe. Il y eut ensuite la conquête de l'Empire ottoman, de l'Afrique, de la Chine, de l'Australie et des Amériques. Napoléon devint alors- il faut tout de même qu'on le sache- le seul monarque universel que la terre ait jamais porté...
Fantasmes? Voire! Érigée sur le mont Valérien, la gigantesque pyramide que nous connaissons bien n'est-elle pas là pour attester que l'Empereur, qui y est inhumé, est mort dans son lit, à Paris? Est-il permis d'ignorer qu'il fit, au retour d'une expédition en Afrique, miner l'île de Sainte-Hélène, bientôt engloutie par les flots et qu'aucune carte maritime ne mentionne plus? Voilà, entre mille autres faits avérés, deux preuves bien concrètes des assertions de Louis Geoffroy.
Cet ouvrage solide et documenté, dont la force de conviction réside aussi dans un accent de vérité qui ne saurait tromper, nous incite donc à opérer une véritable révolution copernicienne des idées reçues sur Napoléon. Ce qui n'est pas le cas- c'est le moins qu'on puisse dire- du texte, présenté à la suite en guise de récréation, dans lequel
J.B. Pérès prétendit, en 1827, du vivant même de l'Empereur, démontrer au terme d'une argumentation délirante comme quoi Napoléon n'a jamais existé.

L'incroyable ouvrage de Louis Geoffroy, Napoléon Apocryphe, publié en 1836 est peut-être bien l'ancêtre et le chef-d’œuvre des textes de politique-fiction.
Eric B. Henriet

L'HISTOIRE REVISITÉE

Panorama de l'uchronie sous toutes ses formes (1999)
Encrage / Les Belles lettres (Novembre 1999)
226 pages.
2-911576-16-9 (Encrage) 2-251-74103-8 (Les Belles Lettres)

L'HISTOIRE REVISITÉE Deuxième édition revue et augmentée

Quatrième de couverture
« Uchronie » est un néologisme du XIXe siècle fondé sur « utopie » et « chronos ». Il s'agit donc « d'utopies temporelles » ou, en d'autres termes, de récits dans des temps « qui auraient pu être » mais ne sont pas... Ce mot figure pour la première fois dans le titre d'un livre que Charles Renouvier fit paraître en 1876, Uchronie, l'utopie dans l'Histoire. Il s'agit pour Renouvier de réécrire près de mille ans d'histoire européenne telle qu'elle aurait pu être (si les Antonins avaient banni les chrétiens en Orient) en décrivant le « développement de la civilisation européenne ». Un nouveau genre littéraire était né dont l'ampleur ne fera que croître au XXe siècle puisqu'on dénombre aujourd'hui des centaines de récits à caractère uchronique. Avec cette prolifération de textes, apparaissent des ramifications en sous-genres de plus en plus nombreux. C'est un panorama complet de l'uchronie sous toutes ses formes que nous propose Eric Henriet, ingénieur, polytechnicien, passionné de science-fiction et d'histoire.

Sommaire
Préface, par Eric Vial
  • En guise d'introduction, un peu d'étymologie
  • A la recherche d'une définition
  • Limites de la classification
  • L'événement fondateur ou point divergent de l'Histoire...
  • ...et sa relation avec le temps du récit
  • Aux origines du genre étaient...
  • L'uchronie : un outil pour historien ou un jeu pour auteurs de SF ?
  • Uchronie ou uchronies : deux visions antithétiques
  • Quelques grands thèmes à la mode
  • Le cas particulier des uchronies portant sur la seconde guerre mondiale
  • Le steampunk, un sous-genre très récent
  • Autres pays, autres mœurs...
  • Un genre exclusivement littéraire ?
  • Un texte inclassable et visionnaire !
  • En guise de conclusion
Annexe 1 : Compléments pour découvrir l'uchronie et ses avatars
Annexe 2 : Ebauche d'une chronologie du genre jusqu'à 1939
Annexe 3 : Uchronies en francophonie
©La Porte des Mondes et Icarus
Toutes les critiques sont copyright © 1999 par leurs auteurs.






mercredi 18 novembre 2009

Dis pourquoi papy ?









P O E ME

 

 
 

 
" Dis-moi pourquoi Papy je te vois si souvent
Défiler dans la ville avec tous tes copains ?
Vous portez des drapeaux, dans la pluie, dans le vent
Marchant du même pas, unis main dans la main.
Dis-moi pourquoi Papy, de l'église au cimetière
Au monument aux morts, on entend le clairon ?
Vous déposez des fleurs sur des dalles de pierre
J'aimerais bien savoir : quelle en est la raison ?

   
Dis-moi pourquoi Papy  brillent sur vos poitrines

Ces médailles, colorées que vous portez fièrement

Pourquoi vos défilés sont silencieux, si dignes


Et ce que signifient tous vos rassemblements?"
 

   

" En réponse mon petit, notre Patrie la France
Pour être grande et forte compte sur ses enfants
Beaucoup d'entre eux sont morts le cœur plein d'espérance
Pour que vous puissiez vivre en paix tout simplement.
V
Regarde-les passer, respecte leurs emblèmes
Car tous ils ont donné avec le même élan
Leur jeunesse, leur sang, le meilleur d'eux-mêmes
Sois fier de leur passé, ce sont des combattants."

  



 

   

«
(Jacques HEIN)

 


dimanche 7 juin 2009

MACHA MERIL

Macha Meril a écrit :
« Un jour je suis morte…"
"J’ai eu du mal à m’en remettre, je ne m’en remets pas en vérité… »

« Je ne l’ai pas su tout de suite
Que j’étais morte
Les signaux sont apparus petit à petit…
On ne peut pas accepter une chose pareille d’emblée
C’est intenable…

Peu à peu tout a changé
Le présent, l’avenir, la couleur du ciel, la couleur de mes yeux…

La couleur…
La simple couleur…

Ma vie a continué pourtant
En gris, sans contrastes, d’une manière étale
Rien de saillant, aucun évènement à souligner, à mettre en gras
Autrefois on disait de l’écriture qu’elle avait des pleins et des déliés : j’étais déliée…
Je ne connaissais pas le plein
Les pleins sont devant, j’étais derrière, je venais après, en mince filigrane…


Si le soleil est la vie, j’étais la lune !

Je n’ai pas le sentiment d’avoir une existence propre !je récolte les restes d’énergie gaspillée autour de moi, comme une glaneuse ramasse le blé oublié dans les champs…
Cette existence parallèle n’est pas pénible : j’ai, comme les autres, des moments heureux, des moments joyeux, qui ont toute l’apparence du bonheur. A me regarder, on pourrait m’envier…






Je ris, j’ai les joues roses, je bronze, je jouis, j’invente…
mais ça ne sert à rien, puisque je suis morte...
Ce que je produis ne s’inscrit nulle part, ni ne peut être retenu, fixé…on passe à travers moi comme à travers un nuage !
Ma présence – ou mon absence –n’a aucune importance…je n’appartiens pas à ce temps,
je suis un maillon manquant qui sera annulé dans la chaîne de l’évolution…
Ma mort n’est pas silencieuse : je suis apparente, vociférante, rigolante…
L’imaginaire est mon terrain : les vies imaginaires, les rôles imitant une réalité amplifiée…
On me regarde, je suis là, mais je ne suis qu’un reflet insaisissable dans un miroir tendu pour vous faire oublier votre réalité, bien réelle ! Mon image a l’efficacité des évocations de l’improbable, des sylphides frémissantes des tableaux, des madones navrantes…. Vous vous confondez avec vous-mêmes, vous croyez que je suis un concentré de vie, or je suis une apparition, une ombre, je n’existe pas…
Je suis convaincante parce que je suis désincarnée mais je suis une victime…
Je fais rire, pleurer, je torture, j’agresse, je réconforte, je donne de l’espoir, mais moi je ne peux pas boire de cette eau-là, je n’ai de pas bouche pour boire, je suis une femme sans bouche…
Vous pensez que je dramatise ? Que je ne suis pas seule dans ce cas ?
Je sais, la nature est peuplée de surgeons inutiles, d’émouvantes pousses illégales qui s’obstinent au pied des arbres et ne fleurissent jamais… D’animaux antiques, magnifiques, qui disparaissent faute de se reproduire…
De tortues aux carapaces préhistoriques…
Je suis une tortue préhistorique !
Cela va s’arrêter là avec moi, avec mes dents intactes et ma douleur …
Vivre avec moi-même n'est pas commode !
pas infaisable puisque je parle, mais incommode...
je porte mon lourd cadavre sur le dos, chacun de mes efforts est multiplié par cette charge pesante...
C'est épuisant certains jours, quand je suis à vif, moins distraite, moins complaisante...

Le plus souvent je tente le coup!
Je tente de faire semblant d'être vivante!
On arrive à tromper la conscience, à l'enfumer...Avec une plat de spaghettis, un bon gâteau, un joli dessin, quelques poèmes, de jolies photos de croisière, avec la curiosité qu'on éveille chez une nouvelle connaissance, quelqu'un "qui ne sait pas, qui ne sait rien" ...
Puis le froid de la vérité revient, ridiculisant mes misérables illusions et les ténèbres reprennent leurs droits...
Tous leurs droits
Toute la place
Je ne peux prétendre à rien, je ne peux rien offrir, puisque je suis morte,


sans enfant, hors de la vie...
Ça y est : le mot atroce est écrit noir sur blanc!A présent je suis démasquée...La supercherie est dévoilée... comme des chefs d'Etat canailles sont promptement épinglés! la justice internationale les rattrape dans des délais qui s'écourtent.
Tôt ou tard moi aussi je suis rattrapée...Je me suis aperçue que j'ai accéléré moi-même le processus du dévoilement, je ne laisse plus traîner, je dissimule de moins en moins, je réduis la période des ersatz du bonheur...
De l'imposture...je ne perds plus de temps à raconter ma vie embellie, à pudiquement cacher mon état! cette honnêteté -ou cette lassitude?- m'oblige à concevoir des pratiques différentes dans cette étape de la conscience : il faut que je trouve une place, ma place, même modeste...Je ne veux plus mentir, sans honte...Je sui une personne "en plus", mais je suis là!
Si j'étais vraiment indésirable, on me l'aurait signifié, je me serais liquéfiée, dissoute...
Si je suis encore là c'est qu'il y a un sens à ce non-être...
A moi de le trouver...
Voilà mon travail nouveau, voilà ma tâche...
Premier pas donc : cesser de feindre! Inciter les autres à me voir telle que je suis, humaine et fantôme à la fois...
Absente et agissante! de l'extérieur on ne voit pas que je suis morte, au contraire! A bien des égards je suis même plus vivante que les vivants!
Au premier coup d'œil on s'y méprendrait! Beaucoup s'y méprennent… Quelques uns vont jusqu'à m'envier!
Quelques flétrissures marquent l'intérieur de mes cuisses et de mes bras, la chair est moins délicate, mais rien de spectaculaire! Rien de catastrophique!
Il ne peut pas y avoir que des désavantages...
Le néant a ses charmes, comme le silence sidéral, l’au-delà temporel...
Figée dans mon inutilité, je suis moins périssable!
Ceux qui vivent s'oxydent, s'usent, se fatiguent, se transforment, se divisent, se décomposent!
Moi je reste intègre, une et inaltérable, le temps n'a pas de prise car je suis hors du temps, transparente... »

Comme c’est bien écrit, comme je m’y retrouve…






samedi 6 juin 2009

TOUJOURS AU MARIN

le mecanicien a oublié de mettre des joints et c est pour ça que le gazoil fuit partout dans la cale !

mais il etait parti en metrople et ne rentre que demain

Jean va prendre rdv avec lui des que possible

sinon nous avons rassemblé près de dix bateaux pour aller au Venez

car il y a pas mal de demandeurs... ou bien il y en a qui renoncent a rester, laissent leur bateau au chantier la bas
et rentrent en metrople pour l été! preferant ne pas prendre de risques!
nous esperons que tout se passera bien

jeudi 4 juin 2009

DU MARIN

a titre indicatif, le plein d eau fait à Pointe-à-Pitre le 1er avril dernier : je suis encore sur le premier réservoir!!
donc moins de 500 litres en deux mois en principe
cela est aussi dû aux précipatations nombreuses qui m'ont permis de remplir mes bidons et d économiser pas mal
nous irons reremplir chez bichik avant de partir
ensuite je sais qu on peut reremplir à Carenero sur le continent venezuelien
je ne me fais donc pas de souci la dessus
par contre le moral n est pas terrible
et puis je souffre de la chaleur et dors mal
suis souvent à dormir dans le cockpit!!! et me retrouve mouillée sous l 'averse!!!

mercredi 3 juin 2009

DU MARIN

nous nous préparons tranquillement en baie du Marin à peaufiner tout ce qu il faut avant de mettre le cap au sud sur le Venezuela

pour la convivialité et surtout pour la SECURITE nous sommes près de dix bateaux maintenant à nous préparer pour descendre ensemble et passer la saison de conserve (ou de concert-je ne sais plus comment ça s'écrit? ) vous n'êtes pas sans savoir les problemes rencontrés l'an passé à Caracas en 2008 par nos amis - Jean est relativement confiant mais TRES raisonnable quant à ses escales prévues ! il est ensuite question que je revienne en septembre voir maman, peut etre lui aussi - on verra bien - j' essaierai de vous tenir au courant dans la mesure du possible - l antenne wifi ça passe quand ça veut!!

vendredi 22 mai 2009

CAP AU SUD !

nous sommes finalement restés une semaine aux Saintes!

Puis escale -terrriblement houleuse - en rade de Rodney (Porthmouth) à la Dominique où j'ai acheté pour 50 biwis de beaux bons fruits à un grand Blacck venu en pagaie sur sa planche...

Puis aujourdhui en baie de St Pierre, également trés trés rouleur, avec possibilité wifi pour 4 euros les 24 h - mais ça passe pas terrible...- ce qui équivaut aux 5 dollars demandés à St Pierre et que j'avais refusé!!! -

j ai envoyé un mail à vos amis de taraavana, comme ça ils auront notre adresse pour nous répondre


j espère que votre descente se passe bien - beaucoup de pluie sans doute les premiers jours... etes vous encore au Marin?


nous y serons dans quelques jours


voilà la sono du port qui monte à fond la caisse : ça promet pour la nuit !

mercredi 29 avril 2009

DE MARTINIQUE A LA GUADELOUPE




 
Les Petites Antilles






Après le mouvement de grève du « collectif du 5 février » les magasins ont rouvert progressivement mais c’est la valse des étiquettes avec des hausses de 20 jusqu’à 70 % par rapport aux prix pratiqués avant la grève!… si bien que personne n’y comprend plus rien, ou, plutôt si, les hens comprennent qu’ils ont été « couillonnés » (sic)! La grève a bon dos, tout ce qui ne va pas ici dit que « c’est la faute à la grève » ! C’est surtout le tourisme qui en a souffert avec une baisse du taux d’occupation des hôtels à 28 % alors que c’était la pleine période touristique…


La Martinique


Nous sommes dans la baie du Marin ,et dans celle, toute proche, de Ste Anne : plages de sable blanc, cocotiers, chaleur du soleil et de l’accueil : un cocktail fort agréable.



Mouillage à Grande Anse

C’est un mouillage de rêve, le bateau est inondé de soleil…
Longue et belle plage familiale en hémicycle, superbe frise de sable doré bordée de cocotiers, depetites maisons aux tons pastel : les Antilles comme on les aime ! Le site possède un certain charme, son pouvoir de séduction reposant sans doute sur sa simplicité. Le « front de mer » a été aménagé pour les piétons et bordé de petits carbets, nom donné aux cabanes de pécheurs.

C’est à partir du mouillage dans la Grande Anse sur la côte ouest que nous louons une voiture pour visiter "l’Habitation Clément": Ce terme d’"Habitation" désigne l’ensemble des terres et des bâtiments qui formaient un domaine d’exploitation agricole. L’Habitation Clément est une distillerie. La maison de maître est intacte et superbement meublée.

Tout un musée retrace l’histoire de la fabrication du rhum. Les martiniquais sont fiers de leur rhum blanc (AOC depuis 1996) et s’offusquent quand on le confond au rhum industriel qui n’est qu’un sous-produit de la canne à sucre obtenu à partir de la mélasse.

Les embouteillages sur les routes martiniquaises sont tellement monstres que nous avons failli faire demi-tour et rendre au loueur sa Twingo jaune pourrie. Finalement nous allons quand même jusqu’au bout de la presqu’île de la Caravelle où il reste quelques ruines d’une gigantesque habitation sucrière : le Château Dubuc. Toutes ces grandes exploitations se sont effondrées avec l’abolition définitive de l’esclavage en 1848 suite à un décret préparé par Victor Schœlcher.

Nous font une haie d’honneur tout autour de l’étrave. Il fait beau et doux, le bateau avance bien sur une mer d’huile et des dauphins
Nous traversons ensuite la rade pour aller mouiller en face en baie des Flamands sous le fort Saint Louis, édifice de conception « Vauban » élevé au XVIIème siècle à l’emplacement d’un ancien fortin en bois afin de protéger l’île des attaques hollandaises et britanniques, entièrement taillées dans le basalte acheminé de Saint-Pierre. Au début du XXème siècle le fort servie un temps de cadre au seul zoo de l’île si bien qu’y survivent quelques iguanes abandonnés là à leur sort !
Une petite plage a été aménagée sou le fort. Nous allons faire quelques courses au Leader Price puis faire notre clearance de sortie chez le shipchandler, comme ça nous serons en règle…
Nous traversons la fameuse place de la Savane (où la statue de Joséphine n’a toujours pas retrouvé sa tête, la pauvre), nous faisons un petit tour à la cathédrale et à la bibliothèque Schoelcher.
La cathédrale est un bel édifice de style roman byzantin dont la première construction remonte à 1671 mais qui fut détruite à plusieurs reprises par différents séismes et incendies avant sa reconstruction en 1890. A l’intérieur, avec sa structure métallique légère se révèle très agréable
Avec ses vitraux retraçant la vie de saint Louis et stalles funéraires des premiers gouverneurs français.
La bibliothèque Schœlcher est un magnifique édifice à structure métallique, d’abord monté) Paris en 1897 pour être présenté à l’Exposition Universelle de 1889, en même temps que la tour Eiffel, puis transportée ensuite pièce par pièce à Fort-de-France : le façade extérieure, admirablement rénovée, en fait le plus beau monument de la ville, un endroit lumineux grâce à un système de verrières permettant un éclairage permanent. De nuit, la façade illuminée est encore plus magique…

Notre dernier mouillage en Martinique fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la terrible éruption de la Montagne Pelée.
Très peu de vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000 morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan.
Surnommée autrefois le « Petit Paris des Antilles », celle qui fut, au XIXème siècle , la capitale économique et culturelle de la Martinique, connut un destin tragique en raison de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 : la cité fut dévastée en 90 secondes, comme tout ce qui était encore vivant à ce moment précis sur terre et même sur mer, sur plus de soixante km2 : 30.000 habitants périrent asphyxiés ou carbonisés et Saint-Pierre fut enfouie sous les nuées ardentes (gaz et cendres)… Un siècle plus tard, la petite ville s’est reconstruite autour des ruines de son passé prestigieux. La vie a repris, mais le cité porte toujours les stigmates de son supplice et n’ose même plus compter sur les promesses des politiciens locaux qui avaient décidé de mettre en œuvre un vaste programme de restauration et de mise en valeur du patrimoine… un juste retour des choses, pourtant, pour une ville qui reste une des plus attachantes de l’île par son histoire tragique, certes, mais aussi par son site et l’atmosphère nostalgique qui s’en dégage…
La catastrophe n’a épargné qu’un seul survivant, un cordonnier, un certain Cyparis, qui avait été jeté en prison la veille pour bagarres en état d’ébriété ! Il fut par la suite gracié et engagé par le cirque Barnum !… La suite a été volontairement gommée… Seules quelques vieilles photos, accrochées aux murs du petit musée, montrent les recherches et la bénédiction des cadavres, préférant oublier les pilleurs qui ont mis la main basse sur la fortune colossale enfouie sous terre…

Les Saintes

Pour arriver de jour dans l’archipel des Saintes nous quittons le mouillage de St Pierre au nord de la Martinique vers une heure du matin. La mer, dans le canal de la Dominique, est très agitée et la houle nous prend de travers. Nous sommes d’autant plus secoués que les grains avec leurs rafales se succèdent.

Tout se calme quand nous longeons la Dominique, bien à l’abri derrière ses hautes montagnes couvertes de forêt tropicale.
Il nous faut même faire du moteur faute de vent. Et rebelote dès que nous entrons dans le canal des Saintes : les alizés et une méchante houle que rien n’arrête depuis l’Afrique nous malmène à nouveau pour quelques heures.

Des petites cases très colorées et des scooters pour se déplacer. La rade des Saintes étant une des plus belles au monde,

La destination est prisée et plusieurs dizaines de bateaux y sont au mouillage.
L’îlet Cabrit est inhabité.

Au Fort Napoléon, qui domine l’archipel : photos ! On aperçoit des iguanes qui se prélassent au soleil sur les remparts.
Et puis le musée retrace l’histoire mouvementée des lieux : encore des histoires avec les Anglais !

Marie-Galante

Marie-Galante, comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est : il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au moteur. Notre EOLIS tape sur les vagues et affronte courageusement la mer pour nous mener à St Louis sur la côte ouest. On se console en se disant que le retour se fera à la voile au portant, c'est-à-dire vent arrière...

Marie-Galante était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui. Marcel, un marie-galantais « spécialiste de la visite de l’île » nous emmène chez le Père Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois meilleur qu’avec le sirop de canne. Le tour a continué pour finir chez Marcel avec une nouvelle dégustation de Ti’Punch. Hic ! Nous en sommes repartis avec des légumes et des fruits de son jardin.
Sur le marché de St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous régalons.



La Guadeloupe

Escale sur le « papillon » !
La Pointe à Peter ( en créole, La Pwent)
Mouillage en rade de Pointe-à-Pitre à l‘île aux Cochons.
Le mouillage devant l’entrée de la marina est maintenant réglementé et doit se faire sur des corps morts payants!
Aussi les plaisanciers ont trouvé la parade quand ils ne veulent pas aller en marina à 30 euros par jour et mouillent en face devant ce petit îlot charmant où il y a une très belle plage dont on peut fouler le sable…

Barbara a essayé la recette du blaff de poissons antillais : immangeable … c'était trop salé !
Le centre de Pointe-à-Pitre est moche, limite bidonville pour ses faubourgs.
Nous pouvons passer des coups de fils depuis la zone WIFI d’un café de la marina.

mardi 7 avril 2009

MONTSERRAT

 l'île volcanique de Montserrat: très impressionnant

 

Lîle volcanique de Montserrat (la soufrière de Galway) porte encore les stigmates de son éruption en 1995 qui entraîna plusieurs victimes et l'évacuation de tout le sud de l'île en ce compris sa capitale Plymouth. Depuis, l'accumulation des laves d'andésite forme un important dôme qui, en s'effondrant à plusieurs reprises provoque des coulées "pyroclastiques". Ces écoulements projettent des tonnes de cendres à plus de 10.000m d'altitude. Nous empruntons un chemin qui grimpe pendant 2 bonnes heures de marche pour observer la vue sur la vallée. C'est très impressionnant.




lundi 6 avril 2009

DU MARIN VERS ANTIGUA


nous sommes sur le départ pour Antigua ; dernières courses au supermarché puis mouillage cet après-midi après avoir fait le plein des cales en eau (un euro les cent litres!) devant le pont levant de la Rivière Salée qui ouvre demain à 5 h- ensuite 44 milles jusqu à Jolly Harbour Marina à Antigua, le lendemain, après avoir fait les formalités de clearance d entrée et fait viser nos passeports cap sur notre lagon paradisiaque de Spanish Point à Barbuda - pour jouer aux Robinson une à deux semaines, selon le nombre de "bêtes à cornes" encore sur place à pêcher!!

hors réseau naturellemnt, même pas de wifi là bas


A St Martin je pourrai à nouveau me connecter


 


ci-joint ma chronique des dernières semaines


amicalement

 





Après le mouvement de grève du « collectif du 5 février » les magasins ont rouvert progressivement mais c’est la valse des étiquettes avec des hausses de 20 jusqu’à 70 % par rapport aux prix pratiqués avant la grève!… si bien que personne n’y comprend plus rien, ou, plutôt si, les hens comprennent qu’ils ont été « couillonnés » (sic)! La grève a bon dos, tout ce qui ne va pas ici dit que « c’est la faute à la grève » ! C’est surtout le tourisme qui en a souffert avec une baisse du taux d’occupation des hôtels à 28 % alors que c’était la pleine période touristique…

La Martinique


Nous sommes dans la baie du Marin, et, dans celle, toute proche, de Ste Anne : plages de sable blanc, cocotiers, chaleur du soleil et de l’accueil : un cocktail fort agréable.


Mouillage à Grande Anse

C’est un mouillage de rêve, le bateau est inondé de soleil…
Longue et belle plage familiale en hémicycle, superbe frise de sable doré bordée de cocotiers, depetites maisons aux tons pastel : les Antilles comme on les aime ! Le site possède un certain charme, son pouvoir de séduction reposant sans doute sur sa simplicité. Le « front de mer » a été aménagé pour les piétons et bordé de petits carbets, nom donné aux cabanes de pécheurs.

C’est à partir du mouillage dans la Grande Anse sur la côte ouest que nous louons une voiture pour visiter "l’Habitation Clément": Ce terme d’"Habitation" désigne l’ensemble des terres et des bâtiments qui formaient un domaine d’exploitation agricole. L’Habitation Clément est une distillerie. La maison de maître est intacte et superbement meublée.

Tout un musée retrace l’histoire de la fabrication du rhum. Les martiniquais sont fiers de leur rhum blanc (AOC depuis 1996) et s’offusquent quand on le confond au rhum industriel qui n’est qu’un sous-produit de la canne à sucre obtenu à partir de la mélasse.

Les embouteillages sur les routes martiniquaises sont tellement monstres que nous avons failli faire demi-tour et rendre au loueur sa Twingo jaune pourrie. Finalement nous allons quand même jusqu’au bout de la presqu’île de la Caravelle où il reste quelques ruines d’une gigantesque habitation sucrière : le Château Dubuc. Toutes ces grandes exploitations se sont effondrées avec l’abolition définitive de l’esclavage en 1848 suite à un décret préparé par Victor Schœlcher.

Nous font une haie d’honneur tout autour de l’étrave. Il fait beau et doux, le bateau avance bien sur une mer d’huile et des dauphins
Nous traversons ensuite la rade pour aller mouiller en face en baie des Flamands sous le fort Saint Louis, édifice de conception « Vauban » élevé au XVIIème siècle à l’emplacement d’un ancien fortin en bois afin de protéger l’île des attaques hollandaises et britanniques, entièrement taillées dans le basalte acheminé de Saint-Pierre. Au début du XXème siècle le fort servie un temps de cadre au seul zoo de l’île si bien qu’y survivent quelques iguanes abandonnés là à leur sort !
Une petite plage a été aménagée sou le fort. Nous allons faire quelques courses au Leader Price puis faire notre clearance de sortie chez le shipchandler, comme ça nous serons en règle…
Nous traversons la fameuse place de la Savane (où la statue de Joséphine n’a toujours pas retrouvé sa tête, la pauvre), nous faisons un petit tour à la cathédrale et à la bibliothèque Schoelcher.
La cathédrale est un bel édifice de style roman byzantin dont la première construction remonte à 1671 mais qui fut détruite à plusieurs reprises par différents séismes et incendies avant sa reconstruction en 1890. A l’intérieur, avec sa structure métallique légère se révèle très agréable
Avec ses vitraux retraçant la vie de saint Louis et stalles funéraires des premiers gouverneurs français.
La bibliothèque Schœlcher est un magnifique édifice à structure métallique, d’abord monté) Paris en 1897 pour être présenté à l’Exposition Universelle de 1889, en même temps que la tour Eiffel, puis transportée ensuite pièce par pièce à Fort-de-France : le façade extérieure, admirablement rénovée, en fait le plus beau monument de la ville, un endroit lumineux grâce à un système de verrières permettant un éclairage permanent. De nuit, la façade illuminée est encore plus magique…

Notre dernier mouillage en Martinique fut devant St Pierre, la ville qui subit en 1902 la terrible éruption de la Montagne Pelée.
Très peu de vestiges : tout a été détruit par la nuée ardente. Ce cataclysme fit 30 000 morts. La ville qui était la capitale économique de la Martinique renaît doucement de ses cendres mais a perdu son importance d’antan.
Surnommée autrefois le « Petit Paris des Antilles », celle qui fut, au XIXème siècle , la capitale économique et culturelle de la Martinique, connut un destin tragique en raison de l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 : la cité fut dévastée en 90 secondes, comme tout ce qui était encore vivant à ce moment précis sur terre et même sur mer, sur plus de soixante km2 : 30.000 habitants périrent asphyxiés ou carbonisés et Saint-Pierre fut enfouie sous les nuées ardentes (gaz et cendres)… Un siècle plus tard, la petite ville s’est reconstruite autour des ruines de son passé prestigieux. La vie a repris, mais le cité porte toujours les stigmates de son supplice et n’ose même plus compter sur les promesses des politiciens locaux qui avaient décidé de mettre en œuvre un vaste programme de restauration et de mise en valeur du patrimoine… un juste retour des choses, pourtant, pour une ville qui reste une des plus attachantes de l’île par son histoire tragique, certes, mais aussi par son site et l’atmosphère nostalgique qui s’en dégage…
La catastrophe n’a épargné qu’un seul survivant, un cordonnier, un certain Cyparis, qui avait été jeté en prison la veille pour bagarres en état d’ébriété ! Il fut par la suite gracié et engagé par le cirque Barnum !… La suite a été volontairement gommée… Seules quelques vieilles photos, accrochées aux murs du petit musée, montrent les recherches et la bénédiction des cadavres, préférant oublier les pilleurs qui ont mis la main basse sur la fortune colossale enfouie sous terre…

Les Saintes

Pour arriver de jour dans l’archipel des Saintes nous quittons le mouillage de St Pierre au nord de la Martinique vers une heure du matin. La mer, dans le canal de la Dominique, est très agitée et la houle nous prend de travers. Nous sommes d’autant plus secoués que les grains avec leurs rafales se succèdent.

Tout se calme quand nous longeons la Dominique, bien à l’abri derrière ses hautes montagnes couvertes de forêt tropicale.
Il nous faut même faire du moteur faute de vent. Et rebelote dès que nous entrons dans le canal des Saintes : les alizés et une méchante houle que rien n’arrête depuis l’Afrique nous malmène à nouveau pour quelques heures.

Des petites cases très colorées et des scooters pour se déplacer. La rade des Saintes étant une des plus belles au monde,

La destination est prisée et plusieurs dizaines de bateaux y sont au mouillage.
L’îlet Cabrit est inhabité.

Au Fort Napoléon, qui domine l’archipel : photos ! On aperçoit des iguanes qui se prélassent au soleil sur les remparts.
Et puis le musée retrace l’histoire mouvementée des lieux : encore des histoires avec les Anglais !

Marie-Galante

Marie-Galante, comme les Saintes, fait partie du département de la Guadeloupe. Et c’est à l’est : il nous faut donc remonter les alizés contre la mer et le vent, le tout au moteur. Notre EOLIS tape sur les vagues et affronte courageusement la mer pour nous mener à St Louis sur la côte ouest. On se console en se disant que le retour se fera à la voile au portant, c'est-à-dire vent arrière...

Marie-Galante était surnommée l’île aux 100 moulins. Ils servaient au broyage de la canne à sucre, principale ressource de l’île encore aujourd’hui. Marcel, un marie-galantais « spécialiste de la visite de l’île » nous emmène chez le Père Labat, rhumerie réputée des Antilles, puis dans une fabrique de sirop de batterie qui sert à l’élaboration du fameux Ti’Punch ; génial et mille fois meilleur qu’avec le sirop de canne. Le tour a continué pour finir chez Marcel avec une nouvelle dégustation de Ti’Punch. Hic ! Nous en sommes repartis avec des légumes et des fruits de son jardin.
Sur le marché de St Louis, nous apprenons comment faire du sirop de groseille avec des groseilles-pays. Rien à voir avec les petites baies de nos jardins. On fait une décoction avec les feuilles et on jette le fruit. On obtient un jus très rouge qu’on fait réduire avec du sucre. Exquis ! Nous faisons d’autres expériences culinaires avec les poissons, les fruits et les légumes locaux. On trouve toujours quelqu’un pour nous expliquer comment les cuisiner et nous nous régalons.



La Guadeloupe

Escale sur le « papillon » !
La Pointe à Peter ( en créole, La Pwent)
Mouillage en rade de Pointe-à-Pitre à l‘île aux Cochons.
Le mouillage devant l’entrée de la marina est maintenant réglementé et doit se faire sur des corps morts payants!
Aussi les plaisanciers ont trouvé la parade quand ils ne veulent pas aller en marina à 30 euros par jour et mouillent en face devant ce petit îlot charmant où il y a une très belle plage dont on peut fouler le sable…

Barbara a essayé la recette du blaff de poissons antillais : immangeable … c'était trop salé !
Le centre de Pointe-à-Pitre est moche, limite bidonville pour ses faubourgs.
Nous pouvons passer des coups de fils depuis la zone WIFI d’un café de la marina.