mardi 18 décembre 2012

ATTENTION......................

























Les premières images exclusives de la fin du monde du 21 décembre 2012



 

 
 
 

Les premières images exclusives de la fin du monde du 21 décembre 2012

ESCALE AU MARIN





L’Eglise Saint-Étienne


Monument historique du XVIIIème siècle, c’est le joyau de la ville du Marin. Construite en pierre de taille, elle se distingue des autres églises par son clocher situé juste à côté de l’édifice.
Structure de style « Jésuite », elle est surmontée de deux ordres toscans superposés.
Niché au milieu du deuxième ordre, au-dessus de la porte d’entrée, Etienne, le saint patron, veille.
L’intérieur est tout aussi surprenant avec la charpente qui rappelle la carène d’un bateau renversé.
Dans le chœur se trouve un magnifique autel de marbre blanc qui selon la légende, était destiné à la cathédrale de Lima, mais, il aurait fait naufrage non loin des côtes du Marin.
En fait, l’autel aurait tout simplement été offert à la paroisse par monsieur François Cornet grâce à un legs de 6 000 livres. Ce dernier s’était déjà distingué avec l’offrande de deux statues : celle de la Vierge à l’Enfant et celle de Saint-Étienne.



Le Marin



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Madinina, L’île aux femmes ", comme l’appelait jadis les amérindiens Caraïbes, a été découverte le 15 juin 1502, par l’amiral italien Christophe Colomb. Située dans l'archipel de la Caraïbe, parmi les "îles aux vents", la Martinique est située entre l’île de Sainte-Lucie au Sud, et l’île de la Dominique au Nord. Elle a une superficie de 1102 km2, et mesure 75 kilomètres de longueur sur 35 kilomètres de large. Elle fait partie des Petites Antilles, parmi les "Iles-au-vent", sur la bordure Est de l’archipel de caribéen dont le Nord est occupé par les Grandes Antilles : Cuba, Haïti, Jamaïque, tandis qu’au Sud se trouvent les "Iles-sous-le-vent" telle que l'île de la Guadeloupe.
La Martinique est une petite île baignée entre la mer des Caraïbes et l'Atlantique, pas trop loin de l'Amérique centrale, du Venezuela en particulier. La Martinique est comme une paillette d'or posée sur la mer, elle est entourée d'autres îles comme la Dominique au nord et Sainte-Lucie au    sud. Elle n'est pas loin de son île sœur la Guadeloupe. Les anciens surnommaient la Martinique Madinina l'île aux femmes, mais aujourd'hui on la surnome l'île aux fleurs "Madinina". La Martinique se trouve dans l'hémisphère Nord.
Cliquez ici pour voir la carte de la Martinique

Le mélange culturel de la Martinique est due à son histoire mouvementée.
En 1502, La Martinique est découverte par Christophe Colomb pour la courrone espagnole. Mais les améridiens Caraïbes y vivaient déjà.
La France prend possssion de la Martinique au XVIIes. A cette époque y vivait donc des blancs venus d'Europe et des Amérindiens.
Ensuite les blancs font venir des noirs d'Afrique, pour les réduire en esclavage. C'est la traite des Noirs.
En 1848, l'esclavage est aboli sur toules les terres françaises, les blancs font venir des indiens (coolies), des africains (nègres congos), des libanais, des chinois, des syriens etc. Les populations se mélangent et cela donné lieu à Melting-Pot(métissage brassage des couleurs). C'est pourquoi en Martinique il y a une mosaïque de peuples , de couleurs et de cultures (les noirs les blancs les jaunes les rouges etc, tout le monde à plus ou moins du mélange en lui, même si certains se mélangent pas encore aujourd'hui).

FIN DE SAISON 2012



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aux Petites Antilles






…hasta luego Puerto La Cruz et le Venezuela pour cette saison 2012 :
Nous nous sommes encore une fois bien régalés en "bêtes à cornes" et en plongées sur les merveilleuses iles de l’archipel des Avès et les cayes de los Palanquinos...
 
à l'année prochaine...

vendredi 23 novembre 2012

L'EGLISE SAINT JACQUES



48° 49′ 06″ N 3° 28′ 24″ W / 48.818203, -3.473461 (carte)


Et oui ! C'était notre position en octobre ! En Bretagne !

 
L'église Saint-Jacques de Perros-Guirec
 
      C’est là que Jean et moi nous sommes mariés le 29 avril 1978


 
L'église paroissiale est dédiée à Saint Jacques, ce qu'explique une vieille tradition disant que le site était le rendez-vous de pèlerins venus par la mer, en chemin vers Compostelle. Une chapelle y fût édifiée. Elle marquait le haut du vallon où saint Guirec était venu chercher un abri pour son monastère. Ce saint, auquel la paroisse de Perros-Guirec doit une partie de son nom, est l'un des moines venus de l'autre côté de la Manche pour christianiser la Bretagne, alors nommée Armorique. La tradition le dit "abbé" et affirme qu'il a débarqué à Ploumanac'h (Poul Manac'h : le marais du moine). Son monastère, qui assurait le service religieux en dépendance de l'Evêché de Dol, est resté dans le souvenir. Seul le nom de la rue qui dessert le lieu (Goas an abat : rue de l'abbé) le rappelle encore.


L'édifice d style roman, était une chapelle de forme rectangulaire bâtie au XIIème siècle, et comprenant une nef avec deux bas-côtés.


A l'extérieur, donnons un coup d'œil au portail Sud.
Au-dessus de la porte, dans le tympan, l'image du "Christ en Gloire" vêtu d'une longue tunique et levant la main pour bénir.


Autour de lui, l'Aigle, symbole de Saint Jean, et le lion, symbole de Saint Marc, laissant supposer que sur le linteau refait en sous-œuvre, étaient autrefois figurés les deux autres évangélistes, Saint Luc et Saint Matthieu. 


Cette chapelle est agrandie au XIVème siècle. Elle est prolongée par une nef de cinq nouvelles travées aux arceaux gothiques et une grande fenêtre, à la mode bretonne, est ouverte au fond de l'abside.



Par devant, on lui ajoute la base d'une tour qui est resté inachevée et abrite un grand porche en remplacement du petit porche roman. Celui-ci est alors replacé sur l'entrée sud, où nous le voyons toujours.

 

Le remplage primitif de la fenêtre d'abside a été remplacé, en fin XVIème siècle, par la rosace et les meneaux actuels, d'un dessin aussi bizarre que charmant.

Le clocher, avec le curieux dôme à flèche qui aujourd'hui le couronne, n'est élevé sur la base de la tour qu'au XVIIème siècle.

De ce même siècle datent les Fonts Baptismaux, avec leurs admirables balustres, et, derrière l'autel majeur,





le magnifique retable au travail si ouvragé, animé de tout un petit paradis de statuettes.


Depuis ce temps, Perros-Guirec s'est transformé. L'église a dû s'agrandir au milieu du XXème siècle où on été construits de nouveaux bras au transept et une sacristie plus spacieuse, qui s'ouvre sur la nef par un vieil entourage de porte à noble allure.

 
       quelques pièces du mobilier :

Le lourd bénitier de granit près du Baptistère, décoré de 4 personnages grossièrement taillés est du XIIème siècle, de l'époque de la partie romane de l'édifice.


 
L'autre bénitier, près de l'entrée de droite, est une ancienne mesure à grains.

 
                                                                                                                                                    
 
Saint Jean-Baptiste, sur le mur des Fonts Baptismaux est du XVIIème siècle.








Saint Laurent, en dalmatique de diacre, son gril en main, semble être du XVIème siècle.








Sainte Catherine, à la tête couronnée comme une reine, est de la même époque que saint Laurent.








La Pietà, à la croisée de la partie romane et de la partie gothique, malheureusement endommagée, date de la fin du XVIème siècle.








Saint Yves, à la même croisée, est du XVIIIème siècle, sur un socle roman du XIIème siècle.










Le Christ aux outrages, fin XVème ou début du XVIème siècle, près de la porte de la sacristie, vaut la peine d'être admiré.








La Vierge Mère, dite Notre-Dame du Foyer est du XVIIème siècle.


 




Saint Jean Baptiste (XVIIème siècle)





Saint Laurent (XVIème siècle)
 
 




















 




 

 


       Saint Yves (XVIIIème siècle)

 
 


 

 






 
 


Le Christ en croix de la poutre de gloire est une magnifique sculpture de la fin du XVème siècle.

 










Les deux statues de la Vierge







et de saint Jean sont d'un style plus récent.

Le Saint Jacques du retable est du XVIIème siècle comme l'ensemble dont il fait partie.







Le Saint Guirec qui lui fait pendant, est du XVIIIème siècle.





Saint Jacques et son petit coquillage

 

 






 
 

Le chemin de Croix est de maître Le Toiser, peintre perrosien.

entrée de la porte de la sacristie :
à gauche le christ aux outrages
à droite deux stations du chemin de croix


 






Tableau de Saint Yves

 

Au passage, nous avons remarqué les deux vitraux modernes du transept, dus au maître verrier, Hubert de Sainte-Marie : celui de gauche à Saint Yves. A l'entrée du chœur et autour des fonts baptismaux, d'autres vitraux modernes de l'atelier Le Guevel.

L'orgue :

L'orgue de l'église Saint Jacques a été réalisé en 1996/1997 par Yves Fossaert, facteur d'orgues à Mondeville, en région parisienne. Il s'agissait là d'un orgue neuf : l'église de Perros-Guirec n'avait en effet jamais eu d'orgue. L'instrument comporte 15 jeux répartis sur 2 claviers et un pédalier, et compte 958 tuyaux. Sa bénédiction par Monseigneur Fruchaud, évêque du diocèse et son inauguration par Monsieur André Isoir ont eu lieu le 20 juillet 1997.



 

Revenons à la partie romane :

Les bases des colonnes sont aujourd'hui enterrées et il faudrait les dégager d'un bon demi-mètre pour retrouver le rythme primitif. Ces colonnes ou piliers (XIème et XIIème siècles), au nombre de dix, sont ornées de chapiteaux à motifs originaux dont certains sont celtiques ou bibliques.

 

Au second pilier, à droite du porche d'entrée, on lit "le sommeil d'Adam et la création d'Eve", puis la scène de "la tentation avec le pommier".

Au quatrième pilier nous trouvons une figuration de l'Eucharistie, traditionnelle en Orient : les deux colombes buvant un Calice, source de vie, fontaine d'immortalité.

En face, sur le cinquième pilier, une représentation schématique de l'Eucharistie sous la forme d'un banquet sacré, évocation de la dernière Cène.



Sur le sixième pilier de droite, est-ce Abraham tenant la main de Sara, tandis que Agar se tient à l'écart portant son fils dans les bras ?

Sur le sixième pilier de gauche, en face, nous y lisons le "Sacrifice d'Abraham" : levant le coutelas sur son fils Isaac, tandis que le bélier est déjà là pour prendre la place de l'enfant.





Motifs celtiques
 



Miracle de Saint Guirec ?






Sacrifice d'Abraham ?