jeudi 30 juillet 2020

SUR LA PISTE DES MARTIENS

Illustration du lancement de Mars 2020 avec à son bord le rover Perseverance, aux États-Unis. NASA/JPL-Caltech

Mars 2020 lance la formidable quête d’échantillons martiens

La mission Mars 2020 devrait s’élever le 30 juillet de Cap Canaveral, aux États-Unis. Elle déposera le 18 février 2021 le véhicule Perseverance à la surface de la planète Mars. Un rover de plus, direz-vous, pour employer la terminologie anglo-saxonne. Sûrement, mais avec quelques nouveautés aussi excitantes qu’ambitieuses.
Ce qui est nouveau, c’est que cette mission sera la première étape du retour d’échantillons martiens. Bien sûr, le terme « retour » est impropre, car les échantillons viendront sur Terre pour la première fois et ce sera un aller simple.
Outre le retour d’échantillons de sol martien, la mission a aussi pour objectif de continuer les études scientifiques pour déterminer si la planète a été habitable dans un passé géologiquement ancien, pour trouver dans les terrains propices des traces d’une forme de vie passée ou contemporaine ou des traces des réactions chimiques qui auraient pu conduire à une forme de vie. Les études climatologiques préparent, elles, l’exploration éventuelle de Mars par des astronautes dans quelques lustres.

Une chronologie de long terme

Le cratère Jezero vu par la mission Mars Express de l’ESA, lancée en 2003. NASA/JPL/MSSS/ESA/DLR/FU-Berlin/J. CowartCC BY-SA
2020 : Perseverance est lancé. À son bord, un système de collecte et de conditionnement, des tubes étanches pour 43 échantillons d’une vingtaine de grammes chacun, et des instruments scientifiques (ce qui est plus habituel). Perseverance atterrira dans le cratère Jezero, qui a été sélectionné pour son passé géologique. Il comporte des terrains qui sont les traces d’un ancien delta débouchant dans un ancien lac. Il y a eu de l’eau là-bas, pendant quelque temps, et c’est l’un des meilleurs endroits pour rechercher des traces d’une forme de vie martienne… si elle a un jour émergé sur Mars.
De 2021 à 2023 – pendant la durée de la mission planifiée, Perseverance sera programmé quotidiennement à partir des laboratoires terrestres et exploreraanalysera, et prélèvera une vingtaine d’échantillons.
De 2023 à 2026 (ou peut-être 2028, ou même encore plus tard), Perseverance remplira les autres tubes à prélèvements au gré des découvertes les plus prometteuses. Les tubes d’échantillons seront déposés au sol par petits tas afin de se prémunir d’une panne du système ou du véhicule qui empêcherait leur récupération.
Les instruments scientifiques du rover Perseverance, dont SuperCam,la caméra dont la partie située en haut du mat a été construite par des laboratoires du CNRS et des Universités avec des contributions techniques du CNES. NASA/JPL-Caltech
Puis, en 2026, selon le plan actuel, l’Europe et les États-Unis lanceront chacun une mission emportant plate-forme, rover et satellite complémentaires pour récupérer ces échantillons et les amener jusqu’à la Terre.

Décoller de Mars et se mettre en orbite autour de la planète rouge

Vue d’artiste du lancement du Mars Ascent Vehicle, avec les échantillons à son bord – pas avant 2026. NASA/JPL-Caltech
Les États-Unis lanceront une mission qui comprendra une plate-forme d’atterrissage. Celle-ci servira de base de lancement à un petit lanceur, le Mars Ascent Vehicle, ou « MAV ». Celui-ci placera le conteneur porte-échantillons en orbite martienne.
Il faudra d’abord remplir le conteneur. C’est un petit véhicule, conçu et fabriqué en Europe, le Fetch Rover, rapide et agile, qui ira récupérer certains des tubes abandonnés au sol. Un bras robotique placera les tubes récupérés dans le porte-échantillons qui sera placé au sommet du MAV. Le conteneur ne pourra emporter que 31 tubes.
L’Europe, toujours en 2026, lancera un satellite européen nommé Earth Return Orbiter, ou « ERO », destiné à se mettre en orbite autour de Mars. Il emportera un système européen de repérage et un système américain de récupération en orbite du porte-échantillons. Ce système américain capturera en orbite ce conteneur complètement passif et l’enfermera dans une enveloppe étanche. Il placera le tout dans la capsule destinée à lui faire traverser ultérieurement l’atmosphère terrestre, le Earth Entry Vehicle ou « EEV ».

Rejoindre la Terre

Enfin vers 2030, lorsque Mars et la Terre seront en bonne position, le satellite ERO – avec en son sein l’EEV – accélérera pour quitter l’orbite de Mars et se diriger vers la Terre qu’il rejoindra en quelques mois. Il ne sera pas dirigé pour rejoindre directement la Terre. En effet, l’étanchéité des enveloppes qui entourent le porte-échantillons doit être testée et certifiée avant que l’EEV ne soit largué et fasse une entrée balistique, pour atterrir enfin dans un champ d’entraînement militaire de l’Utah.
Vue d’artiste du Earth Return Orbiter de l’ESA, qui attendra en orbite autour de Mars les échantillons martiens. Lancement prévu en 2026. ESA/ATG MedialabCC BY
Pas de parachute, pas de système de freinage, une capsule qui traversera l’atmosphère simplement protégée par un bouclier thermique et des matériaux qui se déformeront à l’impact pour absorber le choc.

La question de la protection planétaire

Cette entrée assez brutale s’explique par les recommandations de protection planétaire. Une forme de vie a pu éventuellement se développer à la surface de Mars : nul ne peut l’affirmer ou démontrer son contraire.
L’analyse de ces échantillons devrait apporter quelques éléments de réponses. Donc par prudence l’hypothèse du développement d’une vie martienne est retenue. De même, connaissant la transformation climatique de Mars, si cette vie a existé, elle s’est probablement éteinte. Nul ne peut cependant l’affirmer ou démontrer le contraire.
L’hypothèse de la présence d’une forme de vie martienne active ou dormante est retenue. Cette forme de vie éventuelle peut-elle avoir une interaction avec la vie terrestre ? Encore une fois, nul ne peut l’affirmer ou démontrer le contraire. L’hypothèse d’une interaction possible est donc retenue.
Voilà à quoi pourrait ressembler un « Fetch Rover », arrivant auprès d’un tube à échantillon. NASA/JPL-Caltech
Le groupe dédié à la protection planétaire du COSPAR – une assemblée des scientifiques utilisant le spatial pour leurs recherches – recommande donc que les échantillons soient isolés et qu’aucune interaction avec des éléments de la biosphère terrestre ne soit possible avant qu’ils n’aient été stérilisés ou qu’il soit raisonnablement démontré qu’ils sont stériles.
Un système de rentrée sophistiqué peut être envisagé, mais pour ces raisons de sécurité, il faut prévoir qu’il peut tomber en panne : les parachutes peuvent ne pas se déployer ou des moteurs ne pas se déclencher par exemple. Donc il faut prévoir un système robuste résistant à toutes les pannes possibles (et imaginables). Une réponse simple : pas de système de freinage actif, pas de possibilité de panne. Le bouclier thermique et les matériaux déformables garantiront passivement la sécurité de cette phase de vol en limitant la hausse de température et les dommages au moment du choc.
Les recommandations de protection planétaire imposent aussi une phase de quarantaine pour les échantillons qui évite que quelque particule que ce soit provenant de Mars puisse être en contact avec des éléments biologiques de la biosphère terrestre. Les scientifiques demandent de leur côté que les échantillons soient protégés de toute contamination chimique ou microbiologique d’origine terrestre afin de préserver leur intérêt scientifique. L’infrastructure qui accueillera le container, puis les tubes d’échantillons, combinera un ensemble de boîtes à gant à doubles parois pour protéger ces échantillons. Elles seront installées dans un laboratoire de haute sécurité biologique, de groupe P4 pour éviter que des grains de poussière martienne puissent diffuser à l’extérieur du laboratoire.

L’avenir des échantillons

Dans ces conditions, les échantillons seront divisés en trois parties. Une moitié sera stockée en conditions contrôlées, pour que les générations futures puissent travailler sur des échantillons intacts.
Un quart de l’échantillon sera conservé en conditions standard en attendant la fin de la quarantaine. Une partie pourra être distribuée dans des laboratoires après avoir été stérilisée.
C’est sur la partie restante, soigneusement sélectionnée que se fera la recherche de traces d’une forme de vie passée, latente ou active. D’ores et déjà, des comités scientifiques internationaux préparent ces recherches, définissent des protocoles provisoires, établissent des critères d’évaluation des résultats.
Sommes-nous seuls dans l’univers ? Perseverance et le programme de retour d’échantillons dont il est le premier élément peuvent apporter, à cette question, une réponse définitive si elle est positive. Il est cependant probable que les biosignatures, si elles sont présentes, soient subtiles, infinitésimales, et discutées.
Ce « retour simple » de quelques dizaines de grammes de sol martien générera des recherches complexes et nous aidera à mieux situer la Terre, notre planète et sa biosphère, ainsi que Mars dans l’histoire de l’univers.
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Jamaal S. Abdul-Alim
Education Editor

mercredi 29 juillet 2020

29 JUILLET 2020 SOIR, LE POINT MÉTÉO


meteo-tropicale.fr




Bonsoir, ces dernières 24 heures  m'ont été particulièrement pénibles...jai fait quart dans le cockpit avec une thermos de thé,  finalement j'ai profité d'un répit matitutinal  pour m'octroyer une petit dodo de 6 heures à 11 heure,  moment où les bruits de Afrodite en train de tourner m'ont réveillée...

Le Potentiel Cyclone #9 (Invest 92L) s'éloigne en Caraïbe mais continue à affecter la moitié nord de l'arc antillais avec pas mal de pluie et du vent.

Malgré plusieurs passages de Hurricane Hunters depuis 24h il n'est toujours pas possible de trouver une circulation fermée des vents et donc une organisation cyclonique. Donc il ne s'agit toujours pas d'un cyclone !

Cet article va d'abord faire un point sur les prévisions pour les autres territoires à être impactés et fera ensuite un petit point sur les leçons à tirer après cet épisode et ce système qui ont fait l'objet d'un traitement vraiment particulier sur les réseaux sociaux.

Bonne lecture et bonne soirée !

Olivier Tisserant 

Le point de meteo-tropicale.fr


L’Invest 92L, devenu Cyclone Potentiel #9 pour des raisons essentiellement liées à la mise en oeuvre des procédures d’alerte sur l’arc antillais, a quasiment totalement franchi l’arc. 

Une zone convective a continué à intéresser le nord de l’arc cet après midi et quelques foyers convectifs pourront encore donner quelques bons grains localement cette nuit.
Malgré les nombreuses missions des Hurricane Hunters il n’est toujours pas possible de le classer en cyclone (dépression ou tempête) du fait que son organisation n’est pas encore suffisante pour maintenir une circulation fermée des vents autour de son minimum de pression. Par contre on note depuis 36h un renforcement lent mais constant de la convection qui devrait lui permettre de s’organiser avant son passage sur la République Dominicaine.

Cyclone potentiel #9 - satellite - 18h UTC
La prévision pour les prochains jours reste très délicate puisqu’elle dépend beaucoup de l’interaction avec les terres qui seront traversées. Plus le système sera en interaction avec la terre plus il s’affaiblira. De ce fait sa trajectoire et sa vitesse, assez variables ces dernières heures, détermineront l’évolution de son intensité.
Dans tous les cas, la République Dominicaine et Haïti doivent se préparer à recevoir un système un peu plus puissant que celui qui a traversé l’arc antillais depuis hier. La hausse de la convection donnera plus de pluie et la meilleure organisation plus de vent.
Ensuite, l’interaction ou pas avec Cuba sera déterminante pour l’état de ce système au moment où il abordera la Floride. S’il passe suffisamment au nord de Cuba pour maintenir le contact avec l’eau chaude il maintiendra à minima son intensité et pourrait même se renforcer un peu (les modèles sont sur un fort consensus pour un maintien et tempête tropicale, plus ou moins forte, à 120h). Si il passe trop sur Cuba il pourrait pas mal souffrir du manque d’eau et sa convection pourrait rapidement s’effondrer.
Cyclone potentie #9 - prévision NHC - 29/07/2020 19h UTC

Quelles leçons tirer de cet épisode mouvementé et un peu étrange ?


La première évidemment est que rien n’est jamais joué en terme de météo cyclonique. Depuis plus de 5 jours les modèles numériques et le NHC prévoyaient entre une bonne tempête et une catégorie 3 sur l’arc et au final c’est une grosse perturbation (avec certes de bonnes rafales et précipitations) qui est passée. Cette science est encore très loin d’être parfaite et de nombreux paramètres échappent encore à la fois aux machines et aux prévisionnistes. Ça doit nous rendre extrêmement humbles et prudents et nous empêcher de faire des affirmations à l’emporte pièce sur ces sujets.

La seconde est que le modèle Euro (ECMWF) a été extrêmement pertinent sur cet épisode. Il a été le premier à identifier ce système il y a presque 8 jours sous cette forme (large, puissant mais sans vortex avec un passage sur le centre de l’arc) et il a maintenu cette prévision sur toute la période alors que les autres modèles sont partis dans tous les sens aussi bien en terme de trajectoire que d’intensité. Depuis plusieurs saisons l’ECMWF se montre régulièrement plus performant que le GFS sur les systèmes complexes et c’est un élément à prendre en compte. Les seuls autres modèles qui ont tenu le choc et ont été pertinents eux aussi sont Arôme et Arpège, les 2 modèles de Météo France qui ont parfaitement anticipé et prévu ce système (et du coup Météo France a parfaitement géré les phases de vigilance).
 
La troisième est que l’utilisation de sorties de modèles brutes (que ce soit en graphique ou sur des sites tels que Windy) par des personnes qui ne savent pas les analyser et recouper les données, pose des problèmes importants de prévention à l’heure des réseaux sociaux. Combien de personnes ont publié ou partagé des infos alarmistes totalement hors de propos parce que sorties de leur contexte et non analysées ? il faut prendre en compte qu’une partie de la population est extrêmement craintive vis à vis de ces systèmes et que la multiplication de publications anxiogènes non expertisées participe à une paranoïa collective qui prend vite des proportions énormes. Je le répète à nouveau, quitte à me reprendre une série de commentaires à la con : arrêtez de partager tout ce que vous lisez sur ces sujets !! contentez vous de partager les publications des organismes officiels (NHC, Météo France, Préfectures … etc) qui sont toujours expertisées. C’est probablement la plus importante leçon à tirer.
 
La quatrième et dernière pour ma part, c’est de rester humble aussi dans la désignation des conditions que l’on observe. Lorsque quelqu’un dit “Il n’y a rien en Guadeloupe” il laisse à penser que c’est toute l’île alors qu’il n’a de visuel que sur sa commune ou même son quartier. Il peut y avoir 10 kts de vent et pas de pluie à Basse-Terre et 70 kts et le déluge sur la Pointe des Châteaux … ou l’inverse. Donner une information de ce type peut poser des problèmes parce que des personnes peuvent penser qu’elles sont en sécurité alors que leur zone est très exposée. Donc soyez prudents et précis dans vos infos de ressenti, parce qu’elles seront lues et seront potentiellement à la base de choix de comportement d’autres personnes éloignées de vous, avec donc d’autres conditions.
 
Nous devons tous, et moi le premier, se servir de ces expériences pour essayer de mieux appréhender les prochains épisodes, avec plus de sérénité et de conscience collective.
 
Pour suivre l’évolution chiffrée en direct de #09, c’est ICI.

29 juillet 1h40 pm UTC





29 Juillet situation et évolution

Bon, le gros de la convection semble être passé en Caraïbe ainsi que le minimum de pression qu'un Hunter est en train de chercher au large Caraïbe de la Dominique.

On trouve du vent soutenu entre 25 et 35 kts sur certains endroits de Grande-Terre, à la Désirade et sur le nord de l'arc. Ca pourrait continuer une partie de la journée.

C'est maintenant que les bascules de vent au SO ou à l'Ouest sont les plus probables même si il y en a déja eu localement sous les grains en Martinique notamment.

Question pluie, plus de 95mm relevé au Lamentin en Martinique qui aura été une des zones les plus touchées par les précipitations. En Guadeloupe  ça ne dépasse pas des 20mm et moins de 5mm sur les Îles du Nord.

Au niveau relevés de vent, des rafales à plus de 50kts à St-Jean à St-Barth, 45 kts à Grand-Case, 50 kts à la Désirade et 35 kts sur le sud Martinique et la Caravelle.

Le gros est passé pour le centre de l'arc mais il reste des foyers convectifs très actifs et du vent fort encore à passer sur la moitié nord de l'arc.

Soyez encore prudents.

Pour sa part, le CROSSAG a diffusé régulièrement sur le canal 16 de la VHF, dispatchant le BMS sur la station du Marin, canal 79

METEO : Dépression tropicale n°9 ou Isaias

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Le système est très proche de passer en tempête tropicale. Ce matin à 8h, la perturbation est centrée à environ 15,5°N et 62°W soit au niveau de la Dominique, un peu plus au sud que prévu
Environ car le système n’est pas très organisé et son centre est difficile à localiser. Cette dépression se déplace assez rapidement vers l‘O-N-O (285°) à 35 km/h, mais cette vitesse d’avancement va diminuer dans les prochains jours.
Selon le NHC de Miami, la trajectoire prévue fait passer le système ce matin sur la Dominique, dans la journée au sud de St-Kitts puis cette nuit sur les îles Vierges et Porto-Rico.
La pression centrale minimale est estimée à 1007 mb. Les vents maximum soutenus sont proches de 65 km/h, avec des rafales à 80 km/h. Un certain renforcement est attendu au cours des prochaines 24 heures et le système si ce n’est pas déjà le cas quand vous lisez ces lignes, devrait devenir la tempête tropicale Isaias.

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Communiqué Préfecture
Restez à l’écoute et vérifiez que vous êtes bien préparés
Les dernières prévisions de Météo France font état d’un système cyclonique avec une trajectoire Ouest Nord Ouest. Il est prévu d’atteindre le stade de tempête tropicale lorsqu’il passera sur les îles du Nord.
Les premiers effets engendreront une nette dégradation du temps sur nos îles très tôt dans la matinée de mercredi jusqu’à jeudi midi.
• Prévisions
Pluie : des précipitations importantes sont attendues sur les Îles du Nord. Des cumuls de l’ordre de 100 à 150 mm sont prévus sur l’ensemble de l’épisode. Les premières pluies devraient atteindre Saint-Martin et Saint-Barthélémy en fin de nuit de mardi à mercredi et se poursuivront en journée de mercredi.
Vent : des vents de secteur Est entre 80 et 90 km/h sont attendus mercredi. Des rafales de l’ordre de 110 à 120 km/h sont possibles notamment sous les averses orageuses.
Mer : la mer devient forte dès cette nuit de mardi à mercredi avec des creux moyens
de 3 à 4m dans une houle d’est. Demain mercredi, la mer est très forte avec des creux
moyens atteignant jusqu’à 5m, dans une houle de nord-est le matin, puis d’est l’après-midi.
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Par ailleurs, afin de limiter les déplacements les écoles accueillant actuellement les classes vacances ou des centres aérés seront fermées mercredi et jeudi.
La Préfecture appelle la population à la plus grande vigilance.
Les conduites à tenir en fonction des vigilances et la préparation du kit d’urgence sont disponibles sur le site internet de la Préfecture : www.saint-barth-saintmartin.
pref.gouv.fr
Les services de la Préfecture suivent de manière attentive l’évolution de ce phénomène.
Restez à l’écoute des messages officiels et ne diffusez pas de fausses informations.
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Mesures individuelles de comportement préconisées par la préfecture :
VIGILANCE ORANGE MER DANGEREUSE A LA COTE : SOYEZ ATTENTIFS !
Évitez dans la mesure du possible les sorties en mer, les baignades et les activités nautiques de loisir.
Soyez prudents sur les plages : ATTENTION aux rouleaux et aux déferlantes !
Protégez les embarcations en les mettant à l’abri ou les sortant de l’eau.
Si vous devez rester à bord, soyez particulièrement prudents lors de vos déplacements et portez les équipements de secours.
Soyez particulièrement prudents si vous devez sortir en mer.
En mer, prenez toutes les précautions pour assurer votre sécurité en cas de chute à l’eau.
Si vous habitez en bord de mer, préparez la mise en sécurité de vos biens susceptibles d’être endommagés par la montée des eaux (mer et marée).
VIGILANCE ORANGE FORTES PLUIES/ORAGES : SOYEZ ATTENTIFS !
Renseignez vous avant d’entreprendre un déplacement et soyez très prudent.
Évitez les promenades en montagne et les randonnées en relief.
Si vous habitez en zone inondable, mettez en sécurité vos biens susceptibles d’être endommagés et surveillez la montée des eaux.
Si votre habitation peut être menacée par un glissement de terrain, quittez-là ou préparez vous à l’évacuer rapidement.
En cas d’orage : évitez l’utilisation des téléphones et des appareils électriques. Ne vous abritez pas dans une zone boisée, tout près de pylônes ou poteaux, ni sous un
arbre isolé.
VIGILANCE ORANGE VENTS VIOLENTS : SOYEZ ATTENTIFS !
Limitez vos déplacements.
Limitez votre vitesse sur la route et en particulier si vous conduisez avec un attelage.
Evitez les promenades notamment sur le littoral.
Prenez garde aux chutes d’arbres ou d’objets divers.
N’intervenez pas sur les toitures et ne touchez en aucun cas à des fils électriques tombés au sol.
Rangez ou fixez les objets exposés au vent ou susceptibles d’être endommagés.
Prenez toutes les précautions face aux conséquences d’un vent fort, inhabituel pour la région.