dimanche 31 octobre 2010

LOS PELICANOS

Au Venezuela, les pélicans sont particulièrement bien implantés. Une chanson  leur a été dédiée ! jamais je n'ai mieux entendu parler de "Nuestros amigos los pelicanos"... "Ces animaux plutôt pépères qui préfèrent à la guerre leur petit coin d'azur".

J'avoue avoir été fascinée par ces gros oiseaux qui n'ont pas leur pareil de désinvolture et d'ingéniosité à utiliser les airs pour servir leur appétit insatiable.

Voici un album photo en musique que je regarde toujours avec nostalgie...  Nous   voyons  beaucoup d'oiseaux marins. Quelques sternes, des frégates perdues ou des fous et...des pélicans
.
http://s121758490.onlinehome.fr/edl/photos_pelicans/index.html

La musique et les paroles sont de "tonton jojo", (nom du bateau de Thomas qui vit dans le golfe de Cariaco)

AUX TESTIGOS

Des oiseaux par milliers



Aux Testigos, les grands oiseaux sont rois: frégates et pélicans chassent sous nos yeux dans les eaux poissonneuses. A l'occasion, il se repaissent des têtes et abats des poissons que nous avons pêchés



dimanche 10 octobre 2010

LES ILES CARACAS





Entre Mochima et le Golfe de Santa Fé, à l’Est de Puerto La Cruz, quelques îles s’égrènent le long du littoral. Des canaux dessinent des arabesques entre les collines désertiques des îles et les montagnes de la cordillère des Caraïbes qui cascadent vers la mer. Paysage saisissant. La déclivité de la sierra est impressionnante. Elle se présente tel un bouclier vert où seule la forêt est maître des lieux. Elle est le trait d’union entre la mer des Caraïbes et tout le Continent sud-américain ! Je pense ne jamais avoir vu plus grand espace vierge… La main de l’homme n’a pas osé insulter la noblesse des lieux !

Seuls les orages y trouvent leur terrain de jeu quotidien. En effet, sur les montagnes du continent, se forment des nuages. Dès la fin de la matinée, le combat entre les masses d’air engendre d’énormes cumulonimbus qui éclatent en orages en début de soirée. Au pied des montagnes, la mer a découpé des anses profondes. Elles sont le plus souvent désertes. Pourtant, il est agréable de naviguer dans ce paysage. La plupart des bateaux n’aiment pas y rester de nuit. Les habitués du pays y séjournent sans y avoir rencontré de difficulté. .

Mais il est vrai que l’endroit est si calme, si particulier, qu’il est propice à s’inventer des histoires de pirates…


Côté Caraïbes, les îles Caracas offrent une tranche de couleur et d’excentricité au décor. Elles ferment le couloir entre la chaîne de montagne et la mer. Elles ne sont pas très hautes, et présentent des sommets d’à peine deux cents mètres. Par contre, c’est un vrai décor de far West. Les roches sont rouges et se laissent sculpter par l’érosion. On devine dans les plissements de terrains des combats sismiques séculaires. C’est magnifique !


Au pied des collines en bordure de mer, quelques cabanes de pêcheurs. On ne peut s’empêcher de se demander de quoi ils vivent… De temps en temps une « lancha » (barque rapide de pêcheurs) vous dépasse. Les pêcheurs sont toujours amicaux vis-à-vis des navigateurs étrangers et ils ne manquent jamais de répondre d’un large geste et d’un sourire à vos saluts.

La plupart du temps, vous êtes tout seul à admirer tant de splendeurs. Seuls ? Non, bien sûr, ici vous êtes dans le domaine réservé des dauphins. Ils sont des centaines, et de temps en temps, ils vous font les honneurs de votre étrave…

L’ambiance tant visuelle que sonore est parfaite. Et l’imagination va bon train. Au détour d’une crique, une falaise marie ses bariolages d’ocre, de rouges, d’anthracite et de blancs. Elle s’offre des drapés de roches extravagants. Et vous rêvez de rencontrer cet artiste grandiose pour qu’il expose dans le tout nouveau Musée d’Arts … Naturels… Sur le front de la porte d’entrée une devise universelle : « the world is beautiful ! »

vendredi 1 octobre 2010

je rêve encore aux derniers jours passés aux îles

Ces paysage silencieux est un oasis de paix. Parfois, on peut voir quelques voiliers passer au large, lentement suivant le rythme des vents doux de ces derniers jours. Un après-midi nous décidons de faire une promenade sur la plage. Nous sommes attirés par le sable blond près de la rive sur lequel se prélassent des étoiles de mer. Elles sont nombreuses car le milieu est propice à leur présence avec ces herbages au fond de la mer à quelques dizaines de mètres du rivage et ce sable qui les attirent en promenade.

C’est toujours avec grand plaisir que nous prenons le temps de les admirer.


                      




Notre plaisir est décuplé avec la découverte de « sand dollars » dont nous ferons cueillette abondamment. Ces fragiles « sand dollars », beauté de la nature, sont sans vie lors de la découverte et feront de jolis ornements selon la fantaisie de chacun. En voici quelques spécimens et je n’ai pu résister à l’envie d’y ajouter ma découverte sur la plage de trois « crown conchs » ces coquillages si élégants.


         


c'est joli, hein?

jeudi 30 septembre 2010

DE PLC PUERTO LA CRUZ (AU SEC)

hier j ai terminé de nettoyer la coque - le blanc - et c'est très propre : j ai été fécilitée!

maintenant on attend le soudeur pour boucher les trous -
c 'est un bateau en aluminium et il y a eu des trous - tout petits, et au-dessus de la flottaison mais ça traverse quand même les 8mm d 'épaisseur de coque alu - lorsque il aura soudé les trous, on mettra de l'enduit (mastic), ponçage de l'enduit, puis peinture en blanc brillant par dessus

il y a aussi le toit de la cabine et le pont à poncer et à repeindre : sans doute en fin d'après-midi, à la fraîche : ensuite rinçage grande eau et ça séchera dans la nuit pour pouvoir être peint par moi ce week-end

pour le moteur - celui de bâbord - on espère avoir un neuf par le concessionnaire Yanmar de PLC qui viendra lundi voir si celui don t-il dispose convient - ensuite, il enlève le vieux et met le neuf (en trois jours a peu près- et là ce serait super car ça éviterait de passer l 'hiver à St Martin comme l an passé à attendre un moteur de Miami qui n'est jamais arrivé bien que payé (on a été remboursé, et comme c'était en dollars on a même gagné au change!)


tout mon linge a été porté à la laverie - 1,50 euro la machine - tout est propre de ce côté là (serviettes de bains, essuie-mains, torchons, draps, housses...)


de toute façon notre visa s'achevant le 12 octobre c'est la date ultime prévue du départ, en fonction du moteur : ensuite on a ce moment là moins longtemps à Nice dans le sens aller

samedi 25 septembre 2010

éTé 2010

un petit topo de notre été 2010
sinon tvb

je t embrasse

Barbara



Nous avons passé l’été au Venezuela…quand même…

Malgré les annonces de « radio-cocotier » le déconseillant, et, jusqu’ici, tout s’est très bien passé, sauf qu’il n’y avait personne pour ainsi dire, et chacun dans son coin en général, souvent les voiliers n’arboraient même pas leur pavillon et ne semblaient pas avoir fait les formalités (s’ils sont contrôlés il suffit de dire qu’on est en transit)

Arrivés début juillet aux Testigos, nous avons été saluer Chen-Chen et Nelly et sommes restés quelques jours.

Ensuite cap sur Margarita

Puis c’est Porlamar, escale obligée pour faire les formalités lorsqu’on a prévu d’y séjourner trois mois :

Juan n’avait pas la pêche : pense donc : même pas vingt voiliers en rade ! Imagine le manque à gagner pour lui ! et en plus pas en bonne santé : la goutte, avec un gros orteil qui le fait souffrir…à cause de l’alcool- Arrivés le jeudi nous sommes allés d’abord à Sigo dès le lendemain pour acheter à manger tandis que les autres (nous étions en flottille) commençaient à « ramer » pour les formalités- on les a laissés faire- et, le lundi, on a déposé nos papiers à Juan, avec qui ils s’étaient entendus pour le tarif ! On a tous eu nos visas le jeudi puis encore un tour à Sigo le vendredi- et départ le samedi pour la Tortuga : là nous étions seuls à faire route, les autres préférant aller à la Blanquilla-

Nous sommes restés 19 jours aux Palanquinos, sans voir presque personne, en tout cas pas plus d’un jour ou deux.

Puis départ pour les Roques : arrêt à Sebastopol (Buchiyaco) pour les lambis (trois bateaux) puis Gran Roque, pour pouvoir téléphoner à ma mère qui venait de se faire hospitaliser, traversée vers l’ouest de l’archipel, quelques jours à Bequeve dans le chenal entre Elbert et Caya de Agua (là j’ai pêché trois très beaux « casques » à la magnifique porcelaine)- puis départ pour les Avès où nous sommes restés 24 jours ! 4 voire 5 voiliers, mais chacun posé dans sa « mare » (lagon n°1 ou 2 ou 3 ou bien sur le reef) et aussi Caya Oeste avec sa belle plage de sable blanc.

Puis visite au sanctuaire commémoratif du passage des voiliers (les noms sont encore là, un peu effacés parfois, mais témoins du passage…)

Comme les langoustes se faisaient rares nous avons remis le cap à l’est et retour à Bequeve.

Maintenant nous sommes à nouveau aux Palanquinos à la Tortuga

Depuis le mois d’août nous écoutons le bulletin de RFI chaque matin car nous sommes en pleine saison cyclonique : les cyclones (ouragans ou tempêtes tropicales) Danielle, Earl, Fiona, Gaston( !), Hermine, IGOR et JULIA en ce moment… s’il y a de la houle qui se forme-vu qu’il est annoncé une mer grosse à énorme sur nord et sud-Antilles- on ira dans le trou à cyclone au sud-est de Tortuga, Laguna de Carenero. On va voir.

Puis, quand il n’y aura plus de « bêtes à cornes » - une centaine quand même cet été- on songera, en fonction de la météo aussi, à nous diriger ver PLC, Puerto la Cruz, où nous allons mettre au sec et caréner, puis laisser le bateau le temps de rentrer en métropole quelques semaines, à notre villa de Nice et en Bretagne chez maman.

Voila les nouvelles

vendredi 24 septembre 2010

AUX ILES VENEZUELIENNES

Nous avons passé l'été au Venezuela.quand même.




Malgré les annonces de « radio-cocotier » le déconseillant, et, jusqu'ici,
tout s'est très bien passé, sauf qu'il n'y avait personne pour ainsi dire,
et chacun dans son coin en général, souvent les voiliers n'arboraient même
pas leur pavillon et ne semblaient pas avoir fait les formalités (s'ils sont
contrôlés il suffit de dire qu'on est en transit)

Arrivés début juillet aux Testigos, nous avons été saluer Chen-Chen et Nelly
et sommes restés quelques jours.

Ensuite cap sur Margarita

Puis c'est Porlamar, escale obligée pour faire les formalités lorsqu'on a
prévu d'y séjourner trois mois :

Juan n'avait pas la pêche : pense donc : même pas vingt voiliers en rade !
Imagine le manque à gagner pour lui ! et en plus pas en bonne santé : la
goutte, avec un gros orteil qui le fait souffrir.à cause de l'alcool

Arrivés le jeudi nous sommes allés d'abord à Sigo dès le lendemain pour
acheter à manger tandis que les autres (nous étions en flottille)
commençaient à « ramer » pour les formalités- on les a laissés faire- et, le
lundi, on a déposé nos papiers à Juan, avec qui ils s'étaient entendus pour
le tarif ! On a tous eu nos visas le jeudi puis encore un tour à Sigo le
vendredi- et départ le samedi pour la Tortuga : là nous étions seuls à faire
route, les autres préférant aller à la Blanquilla-

Nous sommes restés 19 jours aux Palanquinos, sans voir presque personne, en
tout cas pas plus d'un jour ou deux.

Puis départ pour les Roques : arrêt à Sebastopol (Buchiyaco) pour les lambis
(trois bateaux) puis Gran Roque, pour pouvoir téléphoner à ma mère qui
venait de se faire hospitaliser, traversée vers l'ouest de l'archipel,
quelques jours à Bequeve dans le chenal entre Elbert et Caya de Agua (là j'ai
pêché trois très beaux « casques » à la magnifique porcelaine)- puis départ
pour les Avès où nous sommes restés 24 jours ! 4 voire 5 voiliers, mais
chacun posé dans sa « mare » (lagon n°1 ou 2 ou 3 ou bien sur le reef) et
aussi Caya Oeste avec sa belle plage de sable blanc.

Puis visite au sanctuaire commémoratif du passage des voiliers (les noms
sont encore là, un peu effacés parfois, mais témoins du passage.)

Comme les langoustes se faisaient rares nous avons remis le cap à l'est et
retour à Bequeve.

Maintenant nous sommes à nouveau aux Palanquinos à la Tortuga

Depuis le mois d'août nous écoutons le bulletin de RFI chaque matin car nous
sommes en pleine saison cyclonique : les cyclones (ouragans ou tempêtes
tropicales) Danielle, Earl, Fiona, Gaston( !), Hermine, IGOR et JULIA en ce
moment. s'il y a de la houle qui se forme-vu qu'il est annoncé une mer
grosse à énorme sur nord et sud-Antilles- on ira dans le trou à cyclone au
sud-est de Tortuga, Laguna de Carenero. On va voir.

Puis, quand il n'y aura plus de « bêtes à cornes » - une centaine quand
même cet été- on songera, en fonction de la météo aussi, à nous diriger ver
PLC, Puerto la Cruz, où nous allons mettre au sec et caréner, puis laisser
le bateau le temps de rentrer en métropole quelques semaines, à notre villa
de Nice et en Bretagne chez maman.

  Dans l’hémicycle, pas un chat mais Judith Godrèche en pull violet, la couleur emblématique des féministes. Les cinquante-deux députés vota...