jeudi 15 août 2013

Le pardon de Notre-Dame de La Clarté à Perros-Guirec

 
 
 
L'archevêque de Monaco a présidé le pardon de Notre-Dame de La Clarté 2013 qui s'est déroulé du 13 au 15 août dans cette localité du département des Côtes-d'Armor.




 
 
Le pardon a commencé le mardi 13 à 15 h par la traditionnelle messe, avec onction des malades, à la chapelle.
Mercredi 14, Mgr Barsi a donné une conférence, à la chapelle, sur le thème de "La foi de Marie, notre foi aujourd'hui". Il y a développé, à la lumière du personnage de Marie, ce que peut être l'engagement de la foi d'aujourd'hui. La journée s'est terminée par une messe de la veille de l'Assomption, à 21 h, suivie d'une procession, d'une veillée Mariale et d'un Tantad sur le tertre, c'est à dire un feu de joie.
Jeudi 15 août, après les messes matinales, la grand-messe pontificale aura lieu à 10 h 30, sur le tertre de la Clarté, puis à 15 h 30, ce fut la célébration de la Parole, la grande procession, le salut du Saint Sacrement et la bénédiction des enfants et de l'assemblée.
Ainsi s'achève la célébration de la Vierge Marie, qui attire chaque année de très nombreux fidèles.       

C'est un des plus grands pardons de la région avec le rassemblement de plusieurs milliers de pélerins.
Feu de joie sur le tertre de la Clarté le samedi soir .
Le dimanche messes pontificales et vêpres en plein air avec procession en costumes traditionnels avec bannières dans les rues autour de la Chapelle et le tertre de la Clarté à Perros Guirec.



      (Claude Berger, le père Jean Le Rétif ont préparé un livret illustré de photos sur l'église Saint-Jacques, une église historique qui attire les fidèles mais aussi les visiteurs. "En parcourant l'église Saint-Jacques de Perros-Guirec, une histoire de dix siècles" répond à toutes les questions qu'ils peuvent se poser. Le livret sera disponible dans l'église au prix de 5 €.)

mercredi 14 août 2013

NOTRE - DAME DE LA CLARTé



 
 

NOTRE - DAME DE LA CLARTé

EN PERROS-GUIREC

 
 
ORIGINE DU PARDON DE NOTRE-DAME

ET DU CULTE à LA VIERGE DE LA CLARTé

 



Au retour d'une croisière sur la cöte anglaise,

le Marquis de Barac'h ( Terre et Château,près la Rade de Perros ) qui commandait,il y a six cents ans, une division navale Francaise, fut surpris, derrière les Sept Iles, par une brume si épaisse qu'il était impossible de gouverner. Le vent et les courants portaient sur les récifs... C'était la mort inévitable !



 

" ô MARIE, Mère de DIeu, s'écrie le Commandant à genoux sur son tillac avec ses marins bretons

Reine de 1'Arvor et de la Mer, ayez piiée de nous, sauvez-nous et je promets de vous faire élever une chapelle. "



Aussitôt,un rayon de soleil, par dessus les rochers de Ploumanac'h, fait une trouée dans la brume, et peu à peu la dissipe. Un instant après, les bateaux étaient au Port de Perros.

Fidèle ä son voeu le Marquis fait bâtir une chapelle,et, en souvenir du miracle qui le sauva, voulut que la Vierge y fût honorée sous le nom de Notre-Dame de |la Clarté !

             Dans un site admirable,la chapelle de la Clarté est un centre de Pélerinage renommé et le Pardon du 15 Août y attire chaque année une foule innombrable.








Notre-Dame de la Clarté Protege les marins

Garde les corps et les âmes d'un mal terrible : la Cécité .

mardi 13 août 2013

LE 15 AOUT...

 EN CE 15 AOUT
JE VOUDRAIS VOUS DONNER UN
 
 



Aperçu de la vie de
Mère Yvonne-Aimée de Jésus...
 
 
dont ma chère mamie Maria Mudès conservait pieusement une image sainte dans son missel

Son passage dans notre monde :
C’est le 16 juillet 1901, à Cossé en Champagne, dans la Mayenne, que naît Yvonne Beauvais, fille d’Alfred Beauvais et de Lucie née Brulé.
En 1925, elle entre en religion et devient Soeur "Yvonne-Aimée".
Puis, en 1927, elle entre au Monastère des Augustines de Malestroit, et lance en 1928 le projet d’une clinique moderne qui va ouvrir ses portes dès 1929.
Elle devient ensuite maîtresse des novices et elle est élue supérieure du monastère dès 1935.
Durant l’occupation, elle y soigne des blessés allemands, mais y reçoit aussi des résistants. Le 16 février 1943, elle est arrêtée par la Gestapo.







Le 24 juin 1945, à Saint-Marcel, elle est décorée de la Croix de Guerre avec palme par le Général de Gaulle pour avoir caché et soigné à la clinique des soldats et des résistants durant la guerre 1939-45 qui vient alors de s’achever.
Puis, en 1946, Yvonne-Aimée fonde la Fédération des Monastères d’Augustines et c’est elle-même qui est élue première Supérieure Générale.







 
Le 3 Février 1951, elle s’éteint à Malestroit et naît au Ciel à l’âge de 49 ans.
 
A propos d’Yvonne-Aimée, le Père René Laurentin dira :
 
"La vie la chargea de fardeaux croissants, pour alléger ceux des autres. Au pire des épreuves, elle resta encourageante, tonique, stimulante, toujours et pour tous, simplement et sans grandes phrases.
Tout cela témoigne d’un amour extraordinaire, et extraordinairement efficace."
 
Le Père René Laurentin, théologien et ancien expert au concile Vatican II, a obtenu, en 1981 la réouverture du dossier clos par le Saint-Office. Il a depuis publié de nombreux livres sur le cas d’Yvonne-Aimée de Malestroit qu’il tente de réhabiliter.













La célèbre invocation de Mère Yvonne-Aimée :
"O Jésus, Roi d’amour,
j’ai confiance en Votre miséricordieuse bonté."
C’est en 1922 qu’Yvonne Beauvais (Mère Yvonne-Aimée de Jésus) eut l’inspiration de cette prière. Elle se répandit d’abord dans certaines communautés d’Augustines et parmi leurs malades, puis au dehors.
En 1932 l’Evêque de Vannes l’approuvât pour son diocèse.
L’année suivante, le Souverain Pontife Pie XI l’indulgenciait pour l’Ordre des Augustines de la Miséricorde de Jésus, les malades et hospitalières de tous les établissements.
Cette faveur devait être prorogée par Pie XII et le 6 décembre 1958 Jean XXIII l’étendra à l’Eglise universelle.
 


 
 
Mère Yvonne Aimée aimait cette invocation à Jésus Roi d’Amour, et elle eut toujours à coeur de la diffuser.





Elle-même la décrivait ainsi :

"Elle est douce, si forte, si pleine, cette petite invocation..."

"Cette invocation plaît aux malades et les console. Ils aiment, cette prière, parce que faisant appel à la Royauté du Christ, Jésus en son Amour, à sa Miséricorde, à sa Bonté, elle force en quelque sorte notre confiance et condense, en les résumant, nos invocations familières au Sacré Coeur."


En 1927, de modestes signets où figurait néanmoins un Coeur, symbole de l’amour du Coeur de Jésus, avaient été imprimés pour favoriser la diffusion.
En 1940, pendant la guerre, pour faire connaître et aimer davantage encore la prière, Mère Yvonne Aimée eut l’idée d’une médaille et d’une image dont elle dessina le modèle. Le 17 décembre 1940, elle présentait les premières réalisations en ces termes :

"Nous avons représenté Jésus, Enfant Roi, pour attirer plus facilement les âmes et leur donner confiance et espoir.
Nous avons voulu aussi rappeler que c’est par son Divin Coeur, plein de miséricorde et d’Amour pour l’humanité, que nous obtiendrons la paix du monde."


Prière par l’intercession de Mère Yvonne-Aimée de Jésus :

O Jésus, Roi d’amour, qui avez inspiré à votre Servante Yvonne-Aimée une participation généreuse à Votre tendresse infinie pour les âmes, une ardente dévotion envers la Sainte Eucharistie, une fidélité inébranlable à Votre service, daignez, nous vous en supplions, glorifier en elle tous vos dons, en nous accordant par son intercession la grâce que nous implorons avec confiance de Votre divine et miséricordieuse bonté.O Vous, qui vivez et régnez avec Dieu le Père dans l’unité du Saint-Esprit dans les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.
On ajoute 3 fois l’invocation :





"O Jésus, Roi d’amour,
j’ai confiance en Votre miséricordieuse bonté."




 
Imprimatur pour cette invocation : Monseigneur Le Bellec Eugène Joseph Marie
Evêque de Vannes 2 Août 1954
C’est ainsi qu’à présent, cette invocation est répandue dans le monde entier en de nombreuses langues !
 
Les personnes qui recevraient des grâces attribuées à Mère Yvonne-Aimée de Jésus sont priées de les faires connaître à la Communauté des Augustines - 56140 Malestroit - France

Portrait de Mère Yvonne-Aimée par l’Abbé Paul Labutte le 16 juillet 1981

Il y a donc 80 ans ce matin, dans le silence de cette église de Cossé en Champagne, Monsieur le Curé Guesdre a célébré la Sainte Messe et lu le même Evangile que nous venons d’entendre.
Ce 16 juillet 1901, la saison était magnifique, le soleil brillait, une grande paix baignait le bourg et les campagnes. Et, le soir, tandis que l’Angélus tintait au clocher roman et que les clochers d’alentour lui répondaient, une petite Yvonne venait de naître dans une vieille maison de Cossé, à deux pas de l’église, chez Monsieur et Madame Alfred Beauvais. Cette enfant qui deviendra Mère Yvonne Aimée, considèrera toujours comme une grâce d’être née en la fête de Notre Dame du Mont Carmel, sous le signe de la Vierge, Mère des Contemplatifs.
Le 18 juillet suivant, Yvonne est baptisée dans cette église par Monsieur le curé. Plus tard, chaque année, au 18 juillet, Mère Yvonne Aimée ne cachera pas son bonheur : « c’est, disait-elle, l’anniversaire du jour où je suis devenue fille du Bon Dieu. »
 
La Maison des grands-parents paternels à Cossé en Champagne

En 1942, elle était de passage ici, à Cossé, où j’étais moi-même invité. Elle me conduisait sur la tombe de Monsieur Alfred Beauvais, son Père, trop tôt disparu, « Monsieur Alfred » comme l’appelaient les paysans qui l’adoraient tant il était simple, droit, gai, spontané, généreux, large, accueillant. De lui, elle tenait beaucoup. De Madame Beauvais, elle avait l’activité intense et ordonnée ; et de ses ancêtres du Maine elle avait une foi catholique et un bel équilibre humain. J’entends encore Mère Yvonne Aimée évoquer sur place, ici, ses souvenirs d’enfance : les jeux dans la maison, les veillées devant la cheminée où flambaient des bûches, la petite grotte de Notre Dame de Lourdes dans le jardin où son jeune père l’emmenait prier. Elle m’a demandé de venir avec elle près des fonts baptismaux, ces fonts baptismaux où elle avait reçu la grâce de la seconde naissance. C’était vraiment un pèlerinage aux sources. En effet, à travers la brève existence que fut la sienne, un fleuve de grâce a jailli ici même, pour votre Fédération et pour L’Eglise.
Mais qui était Mère Yvonne-Aimée ?
Pour répondre à cette question, il me semble que le mieux, c’est de vous citer des jugements autorisés qui ont été portés sur sa vie, sur son œuvre, sur son expérience chrétienne.
L’Historien Daniel Rops ne la pas connue mais, dit-il, il admire la beauté des textes rares que l’on connaît d’elle où précise-t-il, on croit y entendre l’écho de Sainte Catherine de Sienne ou de la Bienheureuse Marie de l’Incarnation.
Par contre, le Général Audibert, chef de la Résistance de l’Ouest, a été le témoin et l’un des bénéficiaires de l’hospitalité qu’elle offrit aux blessés paras ou maquisards pendant l’occupation. Frappé de son courage et de sa présence d’esprit dans le danger et les risques énormes qu’elle prenait au nom de cette hospitalité chrétienne, il la saluait en souriant par ces deux mots : « Mon Général. » Et, à la nouvelle de sa mort, il écrivit douloureusement : « Quand disparaît un être de cette clarté, de cette puissance, de cette grandeur, il semble que le ciel s’obscurcisse pour nous. »

Voici, maintenant, quelques jugements émanant d’autorités religieuses :
- Pour Dom Sortais, Abbé général de la Trappe, Mère Yvonne-Aimée fut une grande Supérieure qui a bâti toute son œuvre sur le roc de la foi. Personnellement, Dom Sortais avait remarqué le don qu’elle possédait de pacifier et d’épanouir les âmes.
- Dom Cozien, Abbé de Solesmes, relevait en Mère Yvonne-Aimée, je le cite : « le sens de la prière, de la beauté de la liturgie, de la louange de Dieu, à l’école de L’Eglise. » il ajoutait ces mots qui vont loin : « Toute la vie de Mère Yvonne Aimée a été sous l’emprise de Dieu. »
- Monseigneur Picaud, Evêque de Bayeux et Lisieux. Les Carmélites de Lisieux admirent la manière dont Monseigneur Picaud a compris sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et Mère Yvonne-Aimée. De Mère Yvonne-Aimée, il a dit en pesant ses mots : « Elle a été un grand témoin du monde surnaturel. »
- Le Cardinal Larraona qui fut le Secrétaire de la Sacrée Congrégation des Religieux, a déclaré : « Je me souviens très bien de Mère Yvonne-Aimée. En prenant l’initiative de rassembler en Fédération les Monastères de son Ordre, elle a fait une œuvre exemplaire dont nous pouvons ici, à Rome, nous inspirer. »
Il m’est impossible ce matin d’analyser tous les traits d’Yvonne Aimée. Sa personnalité a suivi une progression constante et atteint vers l’âge de 40 ans une plénitude humaine et chrétienne. Je soulignerai seulement deux points :
- sa conformité à la volonté de Dieu,
- sa foi et son amour envers l’Eucharistie.
Une parole de Jésus qu’elle conservait dans son cœur, la bouleversait et éveillait en elle un écho sans fin. C’est celle-ci, en saint Marc : « Qui est ma mère, qui sont mes frères ? Promenant un regard sur ceux qui étaient assis autour de Lui, Jésus ajouta : Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère. »
De même, Mère Yvonne Aimée pouvait rester très très longtemps à méditer cette autre parole de Jésus qu’elle trouvait inépuisable : « Ce ne sont pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père. » A ses novices elle disait, dans la ligne des paroles précédentes : « Mes petites sœurs, l’amour est d’abord dans la volonté. »
Cette mystique de la volonté situait Mère Yvonne Aimée dans le grand courant spirituel qui part de sainte Thérèse de Lisieux, de saint François de Sales, de saint Ignace de Loyola, de saint Bernard, de saint Augustin, de tant d’autres saints, de la Vierge Marie, Servante du Seigneur et de Jésus Lui-même, dont la nourriture était de faire la volonté de son Père. Pour Mère Yvonne Aimée, comme pour ces Maîtres spirituels, la volonté divine n’a rien d’un commandement abstrait et impérieux. Cette volonté divine est sagesse, vérité, miséricorde. Elle est appel à la liberté et appel à l’amour comme le serviteur du Psaume 122 qui a les yeux fixés sur les mains de son Maître, comme l’épouse tendre, calme et spontanée qui tressaille au moindre vouloir du Bien Aimé. Yvonne Aimée écoutait sa voix, sa parole dans L’Eglise. Elle s’est tenue attentive toujours à ses moindres signes. Elle va tout droit au service de Jésus Roi d’Amour. Un jour elle m’a dit : « ma voie est celle des Anges qui ne font jamais attendre Dieu. »
Déjà, petite première Communiante de 10 ans, elle avait écrit de son sang : « Je veux n’être qu’à Toi, mais je veux surtout ta volonté. » On comprend, estime un théologien, la montée en flèche d’une âme ainsi livrée à Dieu, jusqu’à l’abandon total. A l’amour qui t’emporte, ne demande pas où il va.
Yvonne Aimée et l’Eucharistie
Homélie de l’Abbé Paul Labutte à Cossé en Champagne, Le 16 juillet 1981 :
"Pendant la célébration elle se tenait très droite et très recueillie dans sa stalle. Au moment de l’élévation, avant de se prosterner, elle fixait l’Hostie et le Calice un regard intense, un regard brillant et souvent le soir et parfois la nuit, elle venait près de la grille du chœur prier longuement, à genoux devant le Saint Sacrement.
Vous avez en main des textes où elle laisse jaillir sa foi envers l’Eucharistie. Vous savez quel événement intérieur, décisif, a été sa première Communion, oui, un grand événement spirituel. Et vous savez aussi à quel point elle a prié pour les prêtres.
C’est à l’âge de 22 ans que, pour la première fois, non sans une intuition prophétique, elle commença de rechercher les hosties profanées. On a vu Yvonne Aimée jeune fille, revenir blessée et couverte de sang après avoir reçu des coups alors qu’elle cherchait à arracher des hosties emportées par des gens sacrilèges et impies. Dans ce charisme qui frappe beaucoup l’écrivain Julien Green – il en parle dans son journal et il appelle Mère Yvonne Aimée « une femme admirable » – dans ce charisme de recherche, Monseigneur Picaud voyait une récompense de la foi intrépide d’Yvonne Aimée. Avec le recul du temps, on pourrait aussi y découvrir un rappel de la tradition constante de L’Eglise affirmant à l’encontre des Novateurs, que la présence réelle du Corps et du Sang du Seigneur subsiste en dehors de la célébration liturgique. Peut-être aussi, pourrait-on lire un rappel de ce respect extraordinaire dont les chrétiens, fût-ce au péril de leur vie, se doivent d’entourer le pain rompu pour un monde nouveau, l’admirable sacrement où se révèle le plus, disait-elle, la Miséricorde de Jésus, sacrement qui construit l’unité fraternelle des communautés chrétiennes.
Plusieurs années avant le Concile, Mère Yvonne Aimée souhaitait des messes du soir. On songe à la joie qu’elle aurait éprouvée à communier sous les deux Espèces et avec quelle ferveur elle aurait suivi ce Congrès Eucharistique international qui s’ouvre ce soir à Lourdes.
Mes soeurs, vous avez le droit d’être heureuses de compter dans votre Ordre une Yvonne-Aimée, ce guide sûr, cette lumière éblouissante, ce feu brûlant et vous avez raison de commémorer ici sa naissance et son baptême. Oui, le bourg de Cossé n’aura jamais vu tant de blanches Augustines. Elle doit en être ravie, comme elle l’est, certainement, de votre volonté d’approfondir sans cesse votre vocation canoniale qu’elle trouvait si grande et qu’elle a travaillé, 30 ans avant le Concile, à bien adapter aux temps nouveaux dans une fidélité créatrice.
Pour sa part, au-delà des charismes qui la mettaient au service de l’Eglise, sa vie a été toute simple parce que basée sur la charité qui est la loi essentielle de vos Communautés Elle était grande dans sa manière d’aimer. Il y avait en elle quelque chose d’eschatologique. Il y avait en elle parfois, comme une anticipation prophétique du monde futur. Et pourtant, pourtant, elle était incroyablement humaine, tout entière au moment présent et bien de son temps. Elle a beaucoup réalisé : jeune fille au service des pauvres dans les bidonvilles de Paris, Prieure de Malestroit, fondatrice et première Supérieure Générale de votre Fédération. Il se trouvait des personnes qui disaient que tout lui réussissait. Elle était la première à rire de cette réflexion naïve, à ne pas se croire infaillible, à encaisser des échecs, des déceptions, des contradictions. Certes, elle a marqué des points et accompli une œuvre considérable et durable ; mais il aurait manqué quelque chose à la beauté de sa vie si tout lui avait réussi humainement. Et, pour que sa configuration au Christ fut plus étroite, elle a reçu, vers l’âge de 20 ans, une grande grâce de compassion. Elle a enduré dans son corps, dans son cœur et dans son âme, des souffrances inouïes, un martyre à certaines heures, mais sans jamais le faire peser sur son entourage.
Plus elle avançait dans la vie, plus elle s’enveloppait de silence. Au sein de l’action qui mobilisait ses qualités de femme, on la devinait très petite devant Dieu et comme revêtue de douceur et de force, comme immergée dans la paix et la joie qui sont les fruits de l’Esprit Saint. Elle n’avait qu’à exister, sa vie était un appel, sa vie est un appel.
Frères et Soeurs, en terminant, je dirai simplement ceci : il n’y aura jamais qu’un moyen de connaître en profondeur Mère Yvonne Aimée, c’est de l’invoquer. L’expérience le montre : sitôt qu’on s’adresse à elle, elle se dévoile en répondant."
Abbé Paul Labutte.

Conformément au Décret du Pape Urbain VIII et les directives du Concile Vatican II, l’auteur n’a pas l’intention de devancer le jugement de l’Eglise sur le caractère surnaturel de faits et messages dont il est question sur ces pages. Ce jugement appartient aux autorités compétentes de l’Eglise, auxquelles l’auteur se soumet pleinement. Les mots « apparitions, messages » et similaires ont ici une valeur de témoignage.




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Yvonne-Aimée de Malestroit a été l'objet d'une multitude de phénomènes extraordinaires. De nombreux témoins dignes de foi l'ont vu se faire sauvagement attaquer par le démon et elle a également souffert de ce que l'on appelle les stigmates du Christ.

Fait encore plus impressionnant, Yvonne a pu être vue à deux endroits différents au même moment et à plusieurs reprises et des fleurs sont mystérieusement apparues autour d'elle.

Yvonne Beauvais était une religieuse française, également appelée Yvonne-Aimée de Malestroit ou bien encore encore Yvonne-Aimée de Jésus. Elle est née le 16 juillet 1901 à Cossé-en-Champagne et est décédée le 3 février 1951.

Six années après sa mort, son corps était toujours intacte dans son cercueil.

Le 1er juin 1960, la congrégation romaine du Saint Office met fin à son procès de béatification avec une interdiction formelle de publier le moindre ouvrage sur sa vie (cela fût partiellement levé en 1989).

Quelques années plus tard la congrégation romaine du Saint-Office a décidé de stopper son procès de canonisation suite à de nombreuses controverses sur les divers caractères miraculeux étant survenus durant sa vie.

Notamment divers cas de bilocation (le fait de se trouver à deux endroits différents au même moment), stigmatisation, prémonitions et xénoglossie (réussir à parler de nombreuses langues sans les avoir apprises).

En 1981, le père René Laurentin a réussi à obtenir la réouverture du dossier qui avait été clos par le Saint-Office.

Depuis cette date, de nombreux livres et ouvrages ont pu être réalisés concernant le cas d'Yvonne-Aimée de Malestroit.

"La grande révolution dans l'histoire de l'homme, passée, présente et future, est la révolution de ceux qui sont résolus à être libres."


Et voici quelques témoignages réels:

- Pour Dom Sortais, Abbé général de la Trappe, Mère Yvonne Aimée fut une grande Supérieure qui a bâti toute son œuvre sur le roc de la foi. Personnellement, Dom Sortais avait remarqué le don qu’elle possédait de pacifier et d’épanouir les âmes.

- Dom Cozien, Abbé de Solesmes, relevait en Mère Yvonne Aimée, je le cite : « le sens de la prière, de la beauté de la liturgie, de la louange de Dieu, à l’école de L’Eglise. » il ajoutait ces mots qui vont loin : « Toute la vie de Mère Yvonne Aimée a été sous l’emprise de Dieu. »

- Monseigneur Picaud, Evêque de Bayeux et Lisieux. Les Carmélites de Lisieux admirent la manière dont Monseigneur Picaud a compris sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et Mère Yvonne Aimée. De Mère Yvonne Aimée, il a dit en pesant ses mots : « Elle a été un grand témoin du monde surnaturel. »

- Le Cardinal Larraona qui fut le Secrétaire de la Sacrée Congrégation des Religieux, a déclaré : « Je me souviens très bien de Mère Yvonne Aimée. En prenant l’initiative de rassembler en Fédération les Monastères de son Ordre, elle a fait une œuvre exemplaire dont nous pouvons ici, à Rome, nous inspirer. »

 

LA CLARTé

 





48° 49′ 06″ Nord
3° 28′ 24″ Ouest


Notre-Dame-de-la-Clarté (en breton : Itron Varia ar Sklaerder) est le nom donné à une chapelle dédiée à la Vierge Marie, située dans le bourg de La Clarté sur la commune de Perros-Guirec en Côtes-d'Armor (Bretagne)
 

La légende/la chapelle


Une légende costarmoricaine du XVe siècle, dont personne ne soutiendrait aujourd'hui l'absolue véracité, raconte qu'un certain seigneur de Barac'h, en Louannec, faillit s'échouer avec son escadre près des Sept-Îles. La brume était si épaisse que la mort des marins semblait inéluctable. Tous, à genoux, firent un vœu à Notre-Dame : le commandant lui élèverait une chapelle si elle opérait une trouée salvatrice dans le brouillard. Le miracle eut lieu et le seigneur de Barac'h fit édifier la Chapelle de Notre-Dame de la Clarté.

Beaucoup plus tard, en août 1944, les troupes américaines avaient projeté de bombarder Mez Gouez, un camp retranché à 200 mètres de la chapelle. En représailles, les 600 Allemands pointant leurs canons sur Perros menaçaient de bombarder la ville. Les 7, 8 et 9 août, la brume couvrit Perros-Guirec empêchant les destructions. Le 10 août, les Allemands se rendaient sans opposer de résistance.

La question du fondateur


La tradition locale a toujours maintenu que la construction de la chapelle fut ordonnée en 1445 par Pierre de Tournemine, sieur de Barac'h, d'origine anglaise. Les Tournemine de Barac'h étaient-ils de la famille de l'évêque de Tréguier, Geoffroy de Tournemine, qui nomma saint Yves recteur de Louannec en 1293 ?




La voûte restaurée et la tribune ornée des deux bannières de N.-D. de la Clarté.

Toujours est-il qu'un des leurs, Édouard, vicomte de Pléhérel, eut dans sa descendance des barons de La Hunaudaye qui s'allièrent aux Chateaubriand et aux du Guesclin. Sa dernière héritière, Geneviève de Coskaër épousera Louis Le Peletier, président à mortier du Parlement de Paris.

Cependant, en 1627, deux témoins chargés de constater les droits de la famille Coskaër sur la chapelle, Jean Loz de Coatgourhant et Dom Yvon Pezron affirment que les armoiries du fondateur figurent en la maistraisse viltre de la chapelle ainsi que son écusson en bosse au hault du pignon du Levant. Or, armoiries et écusson sont ceux de Roland IV de Coëtmen, parti en croisade en 1458.

On peut donc affirmer, avec les archives départementales des Côtes d'Armor, que Roland IV, fondateur de la collégiale de Tonquédec et seigneur de Ker Uzec en Pleumeur-Bodou fut aussi le fondateur de la chapelle de la Clarté. A sa mort survenue à Rhodes vers 1470, son bien passa aux Coskaër de Rosanbo, dont une des descendantes fut Aline, comtesse de Combourg, la belle-sœur de François-René de Chateaubriand[1].

L'extérieur


Notre-Dame-de-la-Clarté appartient au style flamboyant breton. On remarque d'emblée certaines irrégularités qui contribuent à son originalité sans nuire à l'harmonie : un seul transept méridional ; une tour carrée surmontée d'un clocher ajouré en granit rose qui semble ne pas faire corps avec l'ensemble architectural. L'église est entourée d'un enclos comportant, en son centre, un socle de granit du XVIIe siècle orné d'un tronc en bois ferré pour les offrandes. Plus loin, une croix érigée par Mre Guillaume Salaün qui la fit ériger en 1630[2].

Le linteau du porche est remarquable. On ne peut trouver plus chargé de symbole que cette Annonciation faisant face à une Pietà, comme un rappel de la prédiction du vieillard Syméon : « Toi-même, une épée te transpercera l'âme ! »[3] On peut voir aussi, autour d'une fenêtre à meneaux, l'inscription « Le Carro », des armoiries devenues illisibles et, plus haut, une Vierge-Mère.

L'intérieur


Le porche


Dallé de plaques de schiste de Brélévenez, voûté de deux travées d'ogives, flanqué, selon la tradition, de deux bancs de délibération en pierre, le porche vaut, avant tout, par sa statuaire du XVIIe siècle en bois polychrome :

 

Le Christ en croix, statue de saint Yves et l'une des stations du chemin de croix



Sur les vantaux de la porte de chêne (classés Monuments historiques en 1994) :


La nef et le bas-côté septentrional


Les anciennes descriptions font état d'un jubé du XVe siècle, détruit comme la plupart des jubés bretons au XVIIe siècle, sous le prétexte qu'ils empêchaient les fidèles de voir l'officiant. De la même façon, la chaire a aujourd'hui disparu. Elle faisait face au Christ en Croix du XVe siècle.

À l'entrée, un bénitier du XVe siècle classé aux Monuments historiques, le 30 mars 1904, est orné de têtes de Turcs ou de Maures, faisant mémoire de la Prise de Constantinople en 1453. En bas, au centre, une tête de lion rappelle la miséricorde. À droite, un lapin, signe de la fertilité. Au sol, sous le bénitier, une pierre sculptée représentant une croix, un calice et un ciboire marque l'emplacement de la tombe du chanoine Gouronnec, curé de Perros-Guirec enterré sous le porche en 1939, initiateur de restaurations importantes.

Le grave incendie du 7 janvier 1995 a causé de multiples dégâts et exigé des réfections importantes, dont la voûte qui s'effondre le 26 mai 2000. Restaurée en 2006, elle est de bois, en forme de carène renversée. À dominante jaune, rehaussée de motifs récurrents, elle est éclairée par des luminaires contemporains discrets, ce qui présente l'avantage de clarifier l'ensemble.

Parmi les nombreux ex-votos, on peut remarquer, outre les plaques traditionnelles de marbre, de granit rose ou gris, des maquettes de bateaux, témoignages de dangers surmontés par leur capitaine et leurs marins : un brick d'un certain L'Hériment, inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1994, un paquebot inscrit en 1983, un wandera[4], un yacht à vapeur, un thonier et un trois-mâts barque.

Le transept droit


On l'appelle aussi chapelle Saint-Joseph ou chapelle Saint-Samson.

Le fondateur en est Yvon de Lannion, lieutenant général de l'amirauté du duc de Bretagne. Briand II fut un compagnon fidèle de Bertrand du Guesclin. Après que les Anglais eurent ravagé le Léon et le Trégor, en 1375, Charles V dédommagea la famille en l'anoblissant. En 1445, date de l'édification de la chapelle, Yvon est chevalier, sieur de Cruguil par un mariage qu'a contracté Briand avec Marguerite de Cruguil. Au moment de la réfection de la voûte au XXe siècle, on a découvert un papier caché selon lequel les travaux auraient été exécutés grâce à la gabelle.

Le mobilier


  • La statuaire, malgré sa variété, est remarquable et ne brise pas l'harmonie de l'ensemble. On remarque notamment, dans la partie principale, un Saint-Fiacre reconnaissable à sa bêche ;

Mgr Georges Gilson, Archevêque émérite de Sens-Auxerre, Prélat émérite de la mission de France, pardonneur à La Clarté en 2009.

une Sainte-Anne en bois peint, du XXe siècle, oeuvre d'un couple d'artistes du Finistère et un Saint-Yves entre le riche et le pauvre, représentation assez conventionnelle du mondialement célèbre Yves Hélory de Kermartin. Dans le transept droit, on remarque un Saint-Samson revêtu de ses ornements épiscopaux de l'abbaye de Dol de Bretagne, un Saint-Nicolas, patron des matelots, un Saint-Julien-l'Hospitalier qui n'exista probablement jamais, mais auquel Gustave Flaubert s'intéressa tout particulièrement dans ses Trois Contes[5], un Saint-Hervé, le Finistérien de Plouzévédé, protecteur de la volaille contre les renards, et des fidèles contre le démon et enfin un Saint-Tugdual, pape du VIe siècle, vénéré à Tréguier et à Laval.

  • Le retable du XVIIe siècle, dont la construction a commencé le 4 juillet 1767,est ainsi décrit sur l'acte de commande : « (un autel retable et un tabernacle surmonté d')une niche en bois non vicié afin d'y placer l'image de la sainte Vierge de Notre-Dame de la Clarté au milieu de l'autel, avec, sur le côté droit de la dite niche une pareille figure que celle du côté gauche ». La statue de la Vierge, du XVIe siècle a été classée en 1999.


Le Chemin de croix


Œuvre du célèbre Maurice Denis (1870-1943), les quatorze tableaux du Chemin de Croix ont été réalisés par le « Nabi aux belles icônes », dans sa propriété de « Silencio » achetée en 1891 à Trestrignel[6]. C'est après la fondation des Ateliers d'art sacré, en 1919, que devenu le théoricien du groupe, Maurice Denis travaille sur son Chemin de Croix.

Yvonne Jouan rapporte ainsi le commentaire d'un spécialiste qu'elle omet d'identifier :

Les quatorze tableaux se développent presque unanimement dans des tonalités claires, sinon pastel. On y retrouve l'essentiel de ses conceptions, décorateur et peintre chrétien, dans un curieux mélange de notations historicistes (les costumes des légionnaires romains) et d'orientalisme (les remparts et les ruelles de Jérusalem)[7]

Protection et sauvegarde


Notre-Dame-de-la-Clarté (et le mur entourant le cimetière attenant) fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 30 mars 1904[8]. Cette protection est modifiée par décret du 28 mai 1915.

Le Pardon


Historique


Le pardon de Notre-Dame de la Clarté en Perros-Guirec correspond chronologiquement à deux réalités concomitantes du XVe siècle : la construction de la chapelle et l'instauration, comme dans toute la Bretagne, d'une cérémonie religieuse appelée communément « pardon » en français. En effet, à partir du XVe siècle, la noblesse bretonne construit des églises. Les pèlerins se réunissent alors en foule pour obtenir le pardon de leurs péchés.

Donc, dès l'origine, il s'agit bien, à Perros comme ailleurs, d'un culte pénitentiel et non d'une simple fête mariale. Cependant, suite aux événements d'août 1944, imputés à l'intercession miraculeuse de la Reine de la Paix, Notre-Dame de la Clarté fut couronnée, et le Pardon prit une autre dimension.

Le Tantad


Traditionnellement, le pardon commence le 14 août vers 21 heures, dans la chapelle, par une veillée de prière où se mêlent cantiques, lectures, sermon, et parfois scènes mimées. Depuis quelques années, l'ensemble des cérémonies est axée sur un thème, le plus souvent moral et religieux. C'est souvent l'occasion pour les fidèles de prendre contact avec le principal officiant, appelé « pardonneur », soit l'évêque du lieu, soit un évêque invité.

À l'issue de la cérémonie, la foule se rend en procession, avec croix, statues et bannières, sur le tertre où après la lecture d'un passage de l'évangile, commenté au cours d'un prêche, le « pardonneur » se rend au milieu du plateau, pour mettre le feu à un amas d'ajoncs disposés en cône. C'est le « tantad », l'équivalent du feu de la Saint-Jean très apprécié de la foule par les belles nuits d'été. Puis quelques fidèles regagnent la chapelle en procession après le chant du Salve Regina pour assister à la messe de vigiles.

La grand-messe et la procession


La messe épiscopale du 15 août est le moment le plus solennel du pardon de Notre-Dame de la Clarté. Tous les prêtres de la région sont conviés à la concélébrer autour de l'évêque « pardonneur ». La cérémonie commence par une procession de la chapelle au podium dressé sur le tertre qui domine la mer. Chaque paroisse (ou relais paroissial) porte la statue de son saint patron, son reliquaire ou ses ex-votos, en costumes traditionnels bretons, précédés ou suivis des bannières. La statue de Notre-Dame de la Clarté couronnée et le cortège des prêtres et de l'officiant clôt la procession. D'emblée, les touristes néophytes sont surtout attirés par les costumes noirs des femmes mariées et blancs des jeunes filles. La grand-messe revêt une solennité que les organisateurs entendent donner à l'événement. Elle est célébrée en français, très peu en breton pour les cantiques, et souvent, pour honorer les hôtes étrangers de passage, en quelques mots de langues étrangères.




Bannière dessinée par Maurice Denis et qui porte le vœu du seigneur de Barac'h : « Notre-Dame de la Clarté, Priez pour nous. Sauvez-nous. Ave Maria 1924 ».

L'après-midi, la foule se presse à nouveau sur le tertre pour la procession et la récitation du chapelet. L'ordre des processionnaires est quasi immuable. Le Trévou-Tréguignec ouvre la marche suivi de Trélévern. Vient ensuite Louannec avec les reliques de saint Yves, puis Pleumeur-Bodou, Trébeurden, Trégastel, Kermaria-Sulard, Perros et Notre-Dame de la Clarté. On y récite cinq dizaines de chapelet, entrecoupés de cantiques. Traditionnellement, les trois derniers « Ave Maria » de chaque dizaine sont dits en breton. La procession se termine sur la place de la chapelle par un Salut au Saint-Sacrement célébré devant les porteurs de bannières rangés en demi-cercle. Le pardon se termine par les remerciements du recteur au pardonneur, la bénédiction des enfants et le chant breton traditionnel Kantig ar Bugel d'ar Werc'hez (« Cantique de l'Enfant à la Vierge ») qui alterne avec le Cantique du couronnement, en langue française.

Le pardon en 2010


Le « pardonneur », Monseigneur Lucien Fruchaud[9], évêque du Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier depuis le 8 juin 1992, a présidé la messe solennelle, la célébration mariale et la procession.

Notons en outre, cette année encore, la présence habituelle à toutes les cérémonies, depuis vingt ans, de l'écrivain Bernard Bonnejean[10].

Le pardon en 2011


En août 2011, le pardonneur est l'évêque émérite du diocèse d'Amiens, Mgr Jacques Noyer.

Notes et références


  1. François-René de Chateaubriand, Les Mémoires d'Outre-Tombe, X, 8.
  2. Archives départementales des Côtes d'Armor (E 1483).
  3. Matthieu, 2, 35.
  4. Description du wandera [archive]
  5. Édition originale : Paris, G. Charpentier, Éditeur, 1877. Un cœur simple, La légende de Saint-Julien l'hospitalier, Hérodias.
  6. Avec Trestraou, l'une des deux grandes plages de Perros-Guirec
  7. JOUAN, Yvonne, op.cit. infra, pp. 55-56.
  8. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00089380 [archive] » sur www.culture.gouv.fr [archive].
  9. Annonce de la renonciation au Pape [archive]. Un ouvrage collectif intitulé À cause de Jésus et de l'Évangile, phrase tirée de l'Évangile de Marc qui sert de devise à Mgr Fruchaud, édité par l'association diocésaine de Saint-Brieuc et Tréguier, a été tiré à 4 000 exemplaires pour rendre hommage à l'évêque
  10. Les liens du Mayennais Bernard Bonnejean avec les Côtes d'Armor sont très étroits. Il les a traduits notamment dans le chapitre III de Clio et ses poètes (éd. du Cerf, 2006, pp. 149-167), « Du règne de Satan à la victoire de Dieu. Renan, l'Antéchrist, corrupteur de la France », où il relate, non sans humour, l'« affaire Renan » à Tréguier (l'inauguration de la statue, place du Martrais, et la revanche du parti catholique avec l'érection du "Calvaire de protestation")



 


 

 

 

MARLEYS GRANDSON