mercredi 22 février 2017

LE MEROU DE NASSAU ou VIERGE CAYE ou VIEILLE FRANCHE




Le mérou : prédateur naturel du poisson lion


Merou fey 26On l'appelle mérou rayé, mérou de Nassau, ou encore Vierge Caye ou Vieille Franche. L'Epinephelus striatus est l'un des plus gros poissons que l'on peut trouver dans les eaux littorales antillaises. Il peut mesurer jusqu'à 1,2 mètres.
Autrefois présent dans tous les récifs coralliens de la mer des Caraïbes, y compris ceux de la Martinique, le mérou rayé est aujourd'hui classé sur la liste rouge de l'UICN* des espèces menacées.

Sa population a en effet décliné de 60% ces trente dernières années. Le mérou antillais souffre de la surpêche, de la pollution, et de la destruction des coraux vers lesquels il vit.
Programmes de protection

Poisson lion fey 26Sa croissance lente et son mode de reproduction le rendent particulièrement vulnérable. Entre décembre et janvier, les Vierges caye peuvent parcourir des centaines de kilomètres pour se regrouper par milliers d'individus, les nuits de pleine lune.

Les chercheurs avaient identifié neuf lieux précis pour ces rendez-vous.
Seuls deux restent encore viables, dont celui de Nassau aux Bahamas, où une politique de protection a été mise en œuvre. Le périmètre est fermé trois mois chaque année pour permettre aux poissons de se reproduire sans être perturbés par les pêcheurs ou les touristes.

Ce poisson, devenu rare, intéresse les responsables environnementaux de tout l'archipel caribéen car il pourrait devenir une réponse au poisson lion, cette espèce invasive et agressive qui menace la biodiversité corallienne locale.
Les mérous seraient en effet les seuls prédateurs naturels potentiels du poisson lion du Pacifique.
En Guadeloupe, un programme de réintroduction du mérou géant a été lancé dans ce but. En Martinique, quelques jeunes individus de mérous rayés ont été observés, dans la baie de Fort-de-France.

Gorgonne
____________________________L'inventaire de la biodiversité
dans la baie de Fort-de-France
a montré la présence de :
56 espèces de poissons
14 espèces de gorgones
55 espèces d'éponges
30 mollusques
 
*UICN / Union Internationale pour la Conservation de la Nature

L. Martin-Hernandez
Pour Fey / juillet-août/2014

En savoir plus sur http://www.feymagazineweb.com/pages/lire-magazine-fey/mag-fey-edition-2014/fey-magazine-26/le-merou-predateur-naturel-du-poisson-lion.html#CucAKLLQSy25e6Uj.99

dimanche 19 février 2017

jeudi 16 février 2017

Drôle de caméléon

Drôle de caméléon
 
BARBARA ⛵
 

 




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dimanche 12 février 2017

LE ZAMANA MISTER ARBRE 2017 ? VOTEZ !....


Cocorico, la France est sélectionnée parmi les finalistes de Mister Arbre 2017 grâce à ce zamana situé en Martinique. (© Tree of The Year)

le ZAMANA : un arbre vraiment extraordinaire
 
 
 
 
On désigne bien la plus belle femme du monde lors du concours de Miss Univers (big up à Miss France) alors pourquoi ne pas élire le plus bel arbre du continent européen ?
Chaque année depuis 2010 se tient « The European Tree of the Year » (l’élection de l’arbre européen de l’année), un concours qui récompense le plus bel arbre parmi des « candidats » présélectionnés par le jury à travers toute l’Europe. Il est question d’élire un arbre mais aussi de mettre en avant à travers lui un patrimoine, une histoire et un héritage culturel.
« Les arbres qui nous entourent sont des symboles de notre relation avec les endroits où nous vivons. Soyons fiers d’eux pour leur représentation de notre héritage et de la beauté des  lieux que nous aimons, et partageons leur histoire », explique le site du consortium Environmental Partenership Association qui organise le concours.
Ainsi, les internautes sont invités à choisir leur arbre favori parmi une quinzaine de finalistes. Cette année, sont nommés des arbres des pays suivants : Royaume-Uni, Slovaquie, Écosse, Pologne, Irlande, Lituanie, Hongrie, Allemagne, Estonie, République tchèque, Bulgarie, Belgique, France et Espagne.
Le représentant français qui se trouve en Martinique a déjà été récompensé lors de plusieurs concours d’arbres. Il s’agit d’un zamana (Samanea saman), ou arbre à pluie, qui servait autrefois à abriter les plantations de caféiers et de cacaoyers. Il est répertorié comme l’un des plus gros arbres des Petites Antilles. « Un arbre protecteur qui bénéficie d’une indulgence de la part des éléments : il a survécu à tous les cyclones ainsi qu’à l’éruption volcanique meurtrière de la montagne Pelée en 1902 », explique le site.

03/02/2017

Sensibiliser à la protection des arbres

Loin d’être un canular, ce concours a pour objectif de sensibiliser le public a la beauté des arbres et à l’importance de leur conservation. Et les « candidats » sont choisis parmi le gratin : chênes presque millénaires, tilleuls emplis d’histoire, platanes qui ont connu les rois et même des spécimens immortalisés dans la littérature nationale ou autres hêtres et pins vénérables… Bref, le fin du fin de l’arbre pour nous compter un peu de notre histoire. Si nous disparaissons, eux restent, alors sachons les préserver.
Vous pouvez voter pour vos deux arbres préférés jusqu’au 28 février 2017. Les résultats seront annoncés le 21 mars lors de la cérémonie de remise des prix au Parlement européen, à Bruxelles En plus, avec cette élection on est tranquille, pas de Geneviève de Fontenay, ni de diadème. Allez la France !
 
RAPPEL
 
Martinique : le Zamana a remporté le concours national de « L’Arbre de l’année 2016 ».
Martinique : le Zamana remporte le concours national de « L’Arbre de l’année 2016 »© L'Arbre de l'année 2016 / Terre Sauvage / ONF
 
Le Samanea Saman Mimosacées de Martinique élu prix du public dans le cadre du concours de l’arbre de l’année 2016. L’arbre majestueux planté en plein coeur de la commune du Prêcheur a été plébiscité par les internautes dans le cadre du concours national organisé par le magazine Terre Sau@vage et l’Office National des Forêts.
Un peu moins de trois mois avant la clôture des votes en ligne, l’arbre âgé d’au moins trois siècles détenait une avance considérable sur ses concurrents qui au final n’auront jamais pu le rattraper. C’est donc officiel depuis ce jour, le Samanea Saman Mimosacées mieux connu sous le nom de Zamana est élu « arbre de l’année 2016 » par les internautes.


Il suffit de se retrouver face à ce géant de la nature pour tout comprendre. Une fois debout au pied du Zamana solidement planté dans les jardins de l’Habitation Céron, dans la commune du Prêcheur en Martinique, on réalise à quel point cet arbre peut être impressionnant au point de vous en donner des frissons.
Patrimoine botanique martiniquais, il servait autrefois à abriter les plantations de caféiers et de cacaoyers. Son tronc très large de plus de 2,50 mètres de diamètre nécessite plus de dix personnes main dans la main pour en faire le tour. L’arbre à pluie, ou encore bois noir d’Haïti couvre à l’aplomb de son feuillage plus de 5000 m2 d’ombrage. Ce sujet est répertorié comme un des plus gros arbre visible des petites Antilles voir des Antilles avec ses branches énormes qui s’étendent sur 80 mètres de long à l’horizontale et ses racines apparentes immenses semblables à de petits murets.
 
A noter que le prix du jury a été décerné au Platanus Orientalis de Normandie, et encore avant celui du pigeonnier de Bégard (22740) dans les Côtes d'Armor en Bretagne!.



samedi 11 février 2017







http://www.theroundmartinique.com/fr/news.html



LE POISSON LION

Le poisson-lion dans son aire d’origine : brève description de sa biologie et de son écologie
  
Les récifs coralliens et leurs écosystèmes associés tels que les mangroves et les herbiers marins, sont quotidiennement menacés par des facteurs naturels et anthropiques, tels que le changement climatique (l'acidification des océans, l'élévation du niveau de la mer, le blanchissement des coraux), le développement côtier, la surpêche, la pollution et les tempêtes et les ouragans. Une autre menace majeure en termes écologiques et économiques sont les espèces exotiques envahissantes (EEE). La propagation des EEE peut éventuellement entraîner des pertes d'espèces économiquement importantes et endémiques, et affecter la biodiversité locale. Ces menaces sur la biodiversité affectent également les fonctions de l'écosystème et les utilisations culturelles et économiques de cette biodiversité par les communautés locales. Deux espèces voraces, Pterois Miles et Pterois Volitans (la dernière est la plus répandue dans l'Atlantique) communément appelées poisson-lion, sont considérées aujourd'hui comme l'une des plus grandes menaces pour les récifs tempérés et tropicaux de l'Atlantique dans ce nouveau siècle.

Le poisson-lion est originaire du Pacifique Sud et de l'Océan Indien (région Indo-Pacifique).

Pez-LeónL'aire naturelle des poissons-lion couvre une très vaste zone de l'ouest de l'Australie et de la Malaisie jusqu'à la Polynésie française et les îles Pitcairn du Royaume-Uni, du sud du Japon et de la Corée jusqu'à l'île de Lord Howe au large de la côte est de l'Australie et des îles Kermadec vers la Nouvelle-Zélande. Au centre, on retrouve aussi l'espèce en Micronésie. Voir figure 1.
Carte de Pterois volitans et P. miles
Figure 1 : Carte de Pterois volitans (vert) et P. miles (bleu) dans leurs aires d'origine, adaptée par Schultz (1986) et Randall (2005). L'étoile en mer Méditerranée désigne la migration lessepsienne de P. miles via le canal de Suez (Golani et Sonin 1992). L'aire d'invasion de P. volitans et P. miles dans les Amériques est indiquée en rouge (Schofield et al. 2012). L'aire prévisionnelle de répartition du poisson-lion le long du littoral de l'Amérique du Sud est représentée en hachures rouges (Morris et Whitfield 2009).
On trouve le poisson-lion dans la plupart des habitats marins tropicaux. On le retrouve dans des profondeurs comprises entre 1 et 1000 pieds (0 à 300 m) à la fois sur les fonds durs, les mangroves, les herbiers marins, les coraux et récifs artificiels (comme les épaves).
Le poisson-lion est lent et ne passe pas inaperçu, et doit donc compter sur sa coloration particulière, ses nageoires inhabituelles et sur ses épines venimeuses pour décourager les prédateurs. Bien que le poisson-lion puisse être une proie dans son aire d'origine, dans la région des Caraïbes seules quelques espèces comme le mérou de Nassau ou certaines espèces de requins, ont été signalées pour le moment s'en nourrissant occasionnellement. Le poisson-lion est aujourd'hui l'un des plus grands prédateurs des récifs coralliens de l'Atlantique. Il consomme plus de 50 espèces de poissons dont certaines espèces économiquement et écologiquement importantes. Ce sont des chasseurs actifs qui surprennent leur proie en déployant leurs nageoires pectorales pour s'approcher lentement et l'isoler.


Bien que le poisson-lion soit aussi une source de nourriture dans son aire de répartition naturelle, économiquement parlant, il est beaucoup plus important dans le domaine de l'aquariophilie. Le Poisson-lion est très populaire chez les amateurs d'aquarium, en particulier aux Etats-Unis. Il n'est pas actuellement inscrit sur les listes d'espèces menacées ou en voie de disparition dans son aire d'origine. Cependant, l'augmentation de la pollution dans les récifs coralliens peut affecter négativement les ressources alimentaires de base du poisson-lion (crustacés et poissons). Si celui-ci s'avère incapable de s'adapter au déclin de certaines espèces dont ils se nourrissent, leur nombre pourrait diminuer.


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