mercredi 12 décembre 2018

TOUS AUX ABRIS...DE FORTUNE !


Près de l’autoroute, 

les Gilets jaunes ont bricolé leurs « petits villages »

À quelques mètres des péages nord-vendéens, les Gilets jaunes bricolent et construisent. Ce qui était il y a trois semaines des points de mobilisation sont aujourd’hui de véritables campements.
Aux abords de l’autoroute 87, aux Herbiers (Vendée), le campement des Gilets jaunes a des airs de guinguette. Un espace, construit à l’aide de palettes et de bâches protège ces personnes mobilisées du matin au soir depuis plusieurs semaines maintenant.
À l’entrée, un feu brûle dans un bidon, alimenté par un important stock de bois amassé derrière la cahute. Et à l’intérieur de celle-ci, un banc construit sur place, une table, une chaise de camping et de nombreuses victuailles.
Ici, on prend son café, on mange des viennoiseries, on se réchauffe, avant de retourner à la barrière de péage. Midi et soir, le barbecue est sorti pour faire griller la viande que les mobilisés ont pu s’acheter grâce « aux dons des personnes qui passent, ou à notre cagnotte que nous alimentons chaque jour à hauteur de ce que chacun peut », note Thomas, un Gilet jaune présent depuis le début. Lui, c’est le bricoleur des Gilets jaunes des Herbiers. « On a tous un rôle en fonction de ce qu’on sait faire. Certains s’occupent de la nourriture, d’autres sont directement au péage, moi, c’est le bricolage. »
Aux abords de l’autoroute 87, sur le campement des Gilets jaunes, un important stock de bois amassé derrière la cahute
Des bancs ont été construits sur place avec des palettes.
« Parti pour durer »
Dernière installation en date ? Des toilettes sèches, à l’arrière du campement. Un message qui en dit long : les Gilets jaunes ne comptent pas se démobiliser. « Ça commence à faire un moment qu’on est là. Jusque-là, on allait dans les buissons. Pour les hommes, c’était simple, mais les femmes commençaient à râler. En plus, le week-end passé, il a tout le temps plu, c’est devenu compliqué pour toutes les personnes présentes », lance Thomas à qui il n’aura fallu que « trois planches en bois, un seau et de la sciure » pour élaborer ces toilettes.
Thomas, un Gilet jaune mobilisé aux Herbiers, a construit des toilettes sèches.
Sentant que « le mouvement est parti pour durer », les Gilets jaunes ont même préparé Noël dans la cahute, avec un sapin, des guirlandes « afin que chacun se sente chez soi ». Les vivres sont stockés sur place, et chaque jour « une petite mamie nous rapporte une marmite de soupe », des brioches en grand nombre sont aussi données, à tel point que « nous en apportons au Secours populaire ».
Thomas l’admet : ici, à quelques mètres de la barrière de péage, c’est « une petite communauté qui s’est créée, avec 250 personnes qui tournent tout au long de la semaine ». Son campement est plus petit que celui de Boufféré, sur l’A83, mais « c’est devenu un petit village »,s’exclame-t-il.
John, le porte-parole des Gilets jaunes de Boufféré raconte : « On est parti de rien. On n’avait même pas de feu, c’était Koh Lanta », sourit-il. Mais avec les nombreux dons, le péage nord-vendéen s’est transformé, avec deux tonnelles, un bar, de quoi passer de longues journées, mais aussi des nuits entières. Ici aussi, tous s’entraident et ont leurs tâches. Si bien que des liens se sont créés, les couples se sont formés : « On va organiser un mariage au péage, en toute fin d’année. Avec des mariés en gilets jaunes, et moi qui officierai »,s’amuse celui qui estime avoir construit « une petite famille ».

vendredi 7 décembre 2018

CHANSONS DU JOUR !

LA FÊTE A MACRON ! 



et aussi LA FÊTE A EDOUARD...




Que deviennent les retardataires de la Route du Rhum ?


Alors que l’organisation de la Route du Rhum ferme la ligne d’arrivée ce vendredi 7 décembre à 14 h, trois bateaux sont encore en mer. Que va-t-il se passer pour les embarcations après cette date limite ? 
Que vont devenir les deux Rhum Mono et le Class40 encore dans l’océan Atlantique ?
En raison des conditions météorologiques extrêmes que les skippers ont connues sur le début de la Route du Rhum, la direction de course avait accordé un délai supplémentaire. La ligne d’arrivée en Guadeloupe devait initialement être fermée le 2 décembre à 14 h, elle sera fermée le 7 décembre 2018 à 14 h. « Il était nécessaire de laisser plus de chances aux bateaux les plus lents de terminer leur course », expliquait alors Jacques Caraës, directeur de course.
Aujourd’hui, trois skippers sont encore en mer : Eric Bellion (Comme un seul homme/RhumMono), Christophe Souchaud (Solidaire Cap Handi/RhumMono), Loïc Le Doyen (Saint Cast Le Guildo Terre Exotique/Class40). Si Souchaud arrivera dans les temps, il sera impossible pour les deux autres de couper la ligne avant la fermeture. Que se passera-t-il alors pour ceux encore dans l’océan Atlantique ?
La direction de course s’engage à suivre les skippers
« La direction de course s’engage à nous suivre durant toute notre traversée, ils veillent sur nous. Ça fait partie de l’accord quand tu pars pour cette aventure, ils sont là si tu as un problème », explique Eric Bellion, toujours en plein océan lorsque nous l’avons joint. Avec une joie communicative, le skipper de 42 ans explique qu’il « aurait aimé couper la ligne avant la fermeture. Mais de toute manière cela ne se produira pas. Je pense arriver le dimanche 8 décembre, au matin ». Soit même pas vingt-quatre heures après la date limite officielle. Qu’importe, Eric Bellion se dit fier et voit cela comme « un détail de ne pas arriver à temps, même s’il y a de la déception évidemment ».
Le skipper devrait arriver en Guadeloupe dimanche matin, soit quelques heures après la fermeture de la ligne d’arrivée. (Photo : Thomas Brégardis / Ouest-France)
« Je ne sais pas si c’est une bonne chose la fermeture »
Le natif de Versailles avoue que « ça fait bizarre de s’être battu pendant des semaines pour finalement être déclaré comme « abandon »… ». Le skipper, 9e du Vendée Globe 2017, a pourtant demandé à la direction de course de reporter la date fatidique, on lui a retourné une réponse négative. « J’ai demandé aux organisateurs de la Route du Rhum de repousser cette deadline, de toute façon je ne perdais rien en demandant. J’aurais aimé pouvoir être enregistré mais je comprends la décision », précise-t-il.
Eric Bellion s’interroge tout de même sur l’idée d’une fermeture de la ligne d’arrivée. « Les conditions dans l’Atlantique nord étaient vraiment difficiles, on a fait beaucoup de distance en plus. Je ne sais pas si c’est une bonne chose de décider d’une fermeture de la ligne d’arrivée », lance le navigateur.
Toujours est-il que, ligne d’arrivée coupée avant ou non, le skipper de Comme un seul homme, qui est avant tout le nom de son association, aura mené une vraie réflexion sur son projet et sur les axes principaux de son association : oser la différence, faire confiance, innover grâce à la contrainte, viser l’harmonie et exulter.

lundi 26 novembre 2018

A VOIR EN ÉCOUTANT



Barbara    

LU POUR VOUS

L’île de Sercq risque d’être privée d’électricité dès ce vendredi


À cause d’un différend sur les tarifs, le seul producteur d’électricité de l’île de Sercq, proche de Guernesey, menace de tout couper vendredi.
« Là où l’occupation allemande a échoué, ils échoueront également » Bigre ! Pour que Christopher Beaumont, 23 ème seigneur de Sercq, évoque le douloureux souvenir de l’occupation allemande des îles anglo-normandes entre 1940 et 1945, c’est que l’heure est grave. Cette fois, « l’ennemi » est pourtant britannique et bien connu des quelque 500 habitants de l’îlot de 5 km², situé à 50 minutes de bateau de Guernesey et où les seuls véhicules à moteur autorisés sont les tracteurs.
Sur l’île de Sercq, les tracteurs sont les seuls véhicules à moteur autorisés. (Photo : archives Ouest-France)
Sark Electricity Ltd (SEL) est depuis 1947 l’unique fournisseur de l’île. Sa petite centrale au diesel permet d’éclairer 300 foyers mais aussi leur approvisionnement en eau, en produisant l’énergie nécessaire au pompage dans la nappe aquifère souterraine. Seulement voilà, à partir de vendredi, SEL a décidé de tout débrancher.
La raison ? La baisse des tarifs que le commissaire à l’électricité a imposée à la compagnie, propriété depuis 1969 de la famille Gordon-Brown. Depuis cet été, le prix du kWh est passé de 66 pences (0,74 €) à 52 pences (0,58 €). Normal, estiment les habitants qui comparent avec ce que paient leurs voisins de Guernesey (17 pences, soit 0,19 €) ou du Royaume-Uni (14 pences en moyenne, soit 0,16 €).
Intenable pour le directeur général de SEL, David Gordon-Brown, qui affirme que les coûts de production ne sont plus couverts et qui préfère arrêter les frais. Dans une lettre à ses 300 clients, il brandit le spectre d’une évacuation générale : « Sans électricité pour fournir de leau, le gouvernement aurait rapidement une urgence de santé publique sil permettait à quiconque de rester sur Sercq. »
Un plan d’urgence
Quelques habitants ont commencé à prendre leurs précautions en déménageant des parents âgés, chez des amis, à Guernesey. « On s’est mis d’accord avec ma sœur. Nous ne voulons pas que notre mère reste à la maison dans le froid et le noir et on ne veut pas avoir à s’inquiéter pour elle », a confié Sandra Williams à ITV Channel.
Mais la lettre de mise en garde de David Gordon-Brown a également piqué au vif une bonne partie de la population à la mentalité farouchement indépendante. Les Chief Pleas, sorte de députés de l’île, ont pris les choses en main. Plusieurs générateurs de secours sont arrivés ces dernières semaines à Sercq, qui a aussi fait le plein de carburant.
Un plan d’urgence a été élaboré. « Nous devons nous assurer que les habitants sont dans une position sécurisée. Certains bâtiments seront alimentés de manière à ce que les gens puissent s’y rassembler », 

vendredi 23 novembre 2018

22/11/63



We did not asked for this room or this music.
 We were invited in.
Therefore, because the dark surrounds us, let us turn our faces to the light.
Let us endure hardship to be grateful for plenty.
We have been given pain to be astounded by joy.
We have been given life to deny death.
We did not ask for this room or this music.
But because we are here, let us dance.

Nous n’avons pas demandé cette salle ou cette musique. 
Nous y avons été invités.
En conséquence, parce que l’obscurité nous entoure,
laissez-nous tourner nos visages vers la lumière.
Laissez-nous endurer les épreuves et être reconnaissants pour ce que nous avons.
On nous a donné la douleur pour être stupéfaits par la joie.
On nous a donné la vie pour refuser la mort.
Nous n’avons pas demandé cette salle ou cette musique.
Mais puisque nous sommes là, dansons.




22/11/63 :

Jake Epping, professeur d’anglais à Lisbon Falls, n’a pu refuser d’accéder à la requête d’un ami mourant : empêcher l’assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l’entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l’époque d’Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d’un taré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d’une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake, un amour qui transgresse toutes les lois du temps.


  Dans l’hémicycle, pas un chat mais Judith Godrèche en pull violet, la couleur emblématique des féministes. Les cinquante-deux députés vota...