jeudi 7 mai 2020

8 MAI




http://blog.francetvinfo.fr/deja-vu/2014/05/06/le-8-mai-1945-une-date-pas-si-simple.html





Jeudi 8 mai, les pays alliés au cours de la seconde guerre mondiale célébreront la fin des combats et la capitulation allemande du 8 mai 1945 – ou du 7, plus exactement. Ou du 9. En tout cas, c’est bien le 8 mai qui est un jour férié. Enfin depuis 1982 seulement.  Bref : retour arrière sur un événement majeur dont on ne connaît pas toujours les détails.

Le 8 mai 1945 date de la veille…

C’est en réalité tôt le 7 mai 1945 que fut signée la fin des combats de la Seconde Guerre mondiale – en Europe, du moins – après 5 ans et demi de conflit. A 2h41 du matin très exactement, le général Jodl signa la capitulation sans conditions des forces nazies, dans une petite salle de classe du « collège technique et moderne » de Reims. Les représentants russe, anglais et américain lui succédèrent - à noter que le document comporte une quatrième signature : celle du représentant du Général de Gaulle, le général François Sevez – qui signa uniquement en tant que témoin.
L’atmosphère n’est comme on se l’imagine pas tout à fait à la franche rigolade mais grave, et tendue. Dix-sept correspondants de guerre sont présents pour immortaliser l'instant. Le photographe d'Eisenhower, présent, raconta qu’il n'avait jamais eu à travailler aussi vite que ce jour-là. Quant à dactylographe chargée de rédiger l'acte en anglais, elle finit en larmes : « On nous apportait au fur et à mesure le résultat des négociations. Il fallait à chaque fois repartir de zéro. Quand j'ai rendu mon papier, j'étais lessivée et en larmes. Un officier m'a apporté une flûte de champagne pour me consoler. »
Le document signé par Jodl et les représentants des forces américaines et russes annonce la cessation effective des combats pour le lendemain, 8 mai, à 23 heures mais date donc bien du 7 mai. Alors pourquoi a-t-on retenu la date du 8 mai ?
 

… Et du lendemain

Staline ayant râlé comme un putois en apprenant que la capitulation des nazis avait été signée en France par un malheureux général et pas par un membre éminent de son état-major dans Berlin occupé par ses troupes, il y eut … une deuxième signature dans la soirée du 8 mai. Le second document fut cette fois signé dans la banlieue d’un Berlin ravagé de fond en comble par les bombardements alliés et par les troupes russes qui y étaient entrées le 2 mai, 48 heures après le suicide d’Hitler.
Les représentants soviétiques, américain anglais et français arrivèrent avant les Allemands, représentés cette fois par Keitel. La signature d'un document sensiblement équivalent à celui de Reims est datée de 23 heures 01 – soit une heure du matin à Moscou, ce qui explique que la victoire n’y soit pas célébrée le 8, mais bien le 9 mai…

« Ach ! Il y a aussi des Français ! »

Côté français, c’est le général De Lattre de Tassigny qui signe à son tour comme témoin. Le symbole, pour De Gaulle, est essentiel : cette place soigneusement négociée valide définitivement la France aux côtés des Alliés victorieux – essentiel pour que l’opération de réconciliation nationale, au cours des années qui suivirent, permettrait de présenter l'Etat Français de Vichy comme un régime usurpateur. Pour la petite histoire, la présence des Français faillit rendre fou de rage Keitel, le Feldmarschall.  En apercevant le drapeau tricolore, il fit remarquer, à haute et forte voix : « Ach ! Il y a aussi des Français ! Il ne manquait plus que cela ! ».
Absent, l’Amiral Dönitz, Président du Reich depuis le 1er mai, annonce la nouvelle aux troupes allemandes par la radio et conclut, amer : « L’Allemagne, en étant occupée par les Russes, est « revenue mille ans en arrière », un jugement qui ne restera pas dans les annales des prophéties les plus pertinentes.  De Lattre, lui, rédige l’ordre du jour n°9 en tant que commandant en chef de la 1ère armée française, celle qui s’illustra dans la campagne dite « Rhin et Danube ». Il est rédigé ainsi :
« Officiers, sous-officiers, caporaux et soldats de la 1ère armée, le jour de la Victoire est arrivé. A Berlin, j’ai la fierté de signer au nom de la France, en votre nom, l'acte solennel de capitulation de l'Allemagne (…) Fraternellement unis aux soldats de la Résistance, côte á côte avec nos camarades alliés, vous avez taillé en pièces l’ennemi partout où vous l’avez rencontré. Vos drapeaux flottent au cœur de l’Allemagne. (…) De toute mon âme je vous dis ma gratitude. Vous avez droit à la fierté de vous-mêmes comme à celle de vos exploits. Gardons pieusement la mémoire de nos morts (…), ils ont rejoint, dans le sacrifice et la gloire pour la rédemption de la France, nos fusillés et nos martyrs (…) »

Le jour où la Russie manqua de vodka

C'est plus anecdotique, mais la victoire sur les troupes nazies fut aussi l’occasion de ce qui reste sans doute, sauf vote respect, comme l'une des plus gigantesques bitures collectives de l'histoire de l'humanité.
Si la nouvelle fut accueillie partout en Europe et en Amérique du Nord par une explosion de joie, les Soviétiques y ajoutèrent une touche… russe. Vers une heure du matin le 9 mai, les Moscovites sont encore bien réveillés à l’annonce de la signature du conflit qui vient de leur coûter de 21 à 27 millions de morts, civils et militaires réunis. Le soulagement fut à la hauteur de l’événement. Dès l’annonce de la signature sur Radio Moscou, à 1h10, des dizaines de milliers de Moscovites se ruèrent dehors pour célébrer la victoire. Beaucoup d’entre eux sont toujours en pyjama ou vêtus de ce qui en tient lieu mais qu’importe : la fête commence et la vodka coule – littéralement – à flots. Les ambassades des pays alliés sont assiégées par des foules enthousiastes et leur personnel rejoint vite la beuverie qui commence. Tout le monde embrasse tout le monde, à commencer par des soldats qui passèrent probablement une des soirées les plus marquantes de leur vie – et toute la ville se prit une pinture colossale, à l’échelle d’un conflit qui venait de coûter la vie à près de 15 % de la population de l’URSS.
Un correspondant de guerre, Alexandre Rustinov, raconte :

« J’ai eu de la chance de pouvoir acheter un litre de vodka en arrivant à la gare, parce que ce fut impossible d’en acheter plus tard. Nous avons célébré la fin de la guerre avec nos amis, nos voisins, nos propriétaires. Nous avons bu à la fin de la guerre, nous avons bu en l’honneur des morts, nous avons bu en souhaitant ne plus jamais voir ça. Il n’y avait plus de vodka le 10 mai au matin. Nous avions tout bu. »
On ne saurait mieux dire.

Jour férié, jour férié... C’est vite dit.

On a tendance à le voir comme une évidence comme pour le 11 Novembre : le 8 mai, c’est entendu, est un jour férié. Ce ne fut pas toujours le cas, loin de là.
Pour commencer, il fallut 8 ans pour en faire un jour chômé, par décret de mars 1953. Et ça ne dura pas longtemps : dès 1959, un décret signé du… Général de Gaulle garda la commémoration mais pas le jour férié. Mieux encore : en 1975, Valéry Giscard d’Estaing supprima carrément les commémorations du 8 mai dans un contexte de réconciliation avec l’Allemagne ! Amusant quand on se souvient que quelques années plus tard, VGE se dirait heurté de voir défiler des troupes allemandes sur les Champs-Elysées en juillet 1994…C’est à François Mitterrand qu’on doit le retour du côté férié et mémoriel du 8-Mai : la décision fut prise dès son arrivée au pouvoir, en octobre 1981.

Voilà, vous savez tout. Ou presque.



























8 MAI

Défilé du 8 maiGerbe de fleurs en mémoire aux soldats tombés pendant le guerre

Pourquoi le 8 mai est-il férié ?

Le jour férié du 8 mai a une histoire pleine de rebondissements...

La commémoration de la victoire alliée sur l'Allemagne nazie en 1945 a été à l'origine fixée à la date du 8 mai si ce jour était un dimanche, ou au premier dimanche suivant le 8 mai sinon. C'est-à-dire le même jour que la fête traditionnelle de Jeanne d'Arc qui avait délivré Orléans le 8 mai 1429.

En 1948, François Mitterand, alors ministre des Anciens Combattants, a confirmé le caractère non férié de la célébration du 8 mai 1945.
En 1951, le gouvernement a décidé de commémorer la victoire alliée de 1945 le 8 mai sans attendre le dimanche.
À la demande des associations d'Anciens combattants, résistants et déportés, la loi du 20 mars 1953 a déclaré le 8 mai jour férié, mais non chômé.
Après le retour au pouvoir du général de Gaulle, le décret du 11 avril 1959 a décidé que le 8 mai ne serait plus férié et qu'il serait célébré le deuxième dimanche du mois. Cette décision qui faisait suite à la suppression de la retraite du combattant, entraîna la protestation des associations d'anciens combattants.
En 1965, le 8 mai a été exceptionnellement et ponctuellement rétabli jour férié à l'occasion du 20ème anniversaire de la victoire alliée.
Le décret du 17 janvier 1968 a rétabli la célébration du 8 mai, mais en fin de journée.
En 1975, le président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, a décidé de supprimer la célébration de la victoire alliée de 1945 pour le 8 mai, au nom de la réconciliation franco-allemande, décision qui a provoqué une vive émotion dans le milieu combattant.
Le 1er juin 1981, au lendemain de l'élection de François Mitterand à la présidence de la République, le nouveau secrétaire d'Etat aux anciens combattants a annoncé qu'une loi allait rétablir le 8 mai comme commémoration nationale.
La loi du 23 septembre 1981 a redonné au 8 mai son caractère férié qu'il a conservé depuis. ?







Défilé du 8 mai
Défilé du 8 mai (cgo2 Pourquoi le 8 mai est un jour férié ?
Le 8 mai 1945 est une date symbolisant la fin de la Deuxième Guerre mondiale, célébrant ainsi la victoire des Alliés. L'Allemagne nazie avait en effet capitulé le 7 mai. La fin de la guerre est déclarée officiellement, le 8 mai 1945 à 23h01. Ce jour a été déclaré chômé en France, le 20 mars 1953.
Cependant, en 1954, Charles de Gaulle supprime son caractère non travaillé par le biais d'un décret. Giscard d'Estaing voulant concrétiser la réconciliation avec l'Allemagne supprime, quant à lui, la commémoration. François Mitterrand en 1981, demande à ce que ce jour férié soit rétabli ainsi que la commémoration, redonnant à cette date tout son sens.

Célébration de la Fête de la Victoire

Le 8 mai est l'occasion de se rappeler du sacrifice de nos ancêtres pour notre liberté. Cette fête, d'envergure nationale, est marquée par la présence côte à côte des présidents de la République précèdent et actuel, où ce dernier annonce chaque troupe militaire sur la place de l'Étoile à Paris, avant d'y déposer une gerbe et d'allumer la flamme de la tombe du Soldat inconnu située sous l'Arc de Triomphe

mercredi 6 mai 2020

ALIVE


I WILL SURVIVE

SUPERBE ÉMILIE DEQUENNE

dans le film " PAS SON GENRE "



I Will Survive (Je Survivrai)
At first I was afraid, I was petrified
Au début j'avais peur, j'étais pétrifiée
Kept thinkin' I could never live without you by my side
En pensant sans arrêt que je ne pourrais jamais vivre sans toi près de moi
But then I spent so many nights thinkin' how you did me wrong
Mais depuis j'ai passé tant de nuits à penser à comment tu m'avais fait du mal
And I grew strong and I learned how to get along
Et je me suis endurcie et j'ai appris comment me débrouiller
And so you're back from outer space
Et alors tu reviens de l'espace
I just walked in to find you here with that sad look upon your face
Je suis simplement entrée pour te trouver là avec cet air triste sur ton visage
I should have changed that stupid lock, I should have made you leave your key
J'aurais dû changer cette serrure débile, J'aurais dû te faire rendre ta clé
If I'd have known for just one second you'd back to bother me
Si j'avais su une seule seconde que tu étais revenu pour m'ennuyer
[Chorus]
[Refrain]
Go on now, go walk out the door
Allez vas-y, sors d'ici
Just turn around now 'cause you're not welcome anymore
Fais demi-tour maintenant car tu n'es plus le bienvenu, à jamais
Weren't you the one who tried to hurt me with goodbye
N'étais-tu pas celui qui a essayé de me faire du mal avec un adieu
Did you think I'd crumble, did you think I'd lay down and die
Pensais-tu que je m'effondrerais, pensais-tu que je traînerais par terre et que je mourrais
Oh, no, not I, I will survive
Oh, non, pas moi, je survivrai
Oh, as long as I know how to love I know I'll stay alive
Oh, tant que je sais que je sais aimer je sais que je resterai en vie
I've got all my life to live and I've got all my love to give
J'ai toute ma vie à vivre et j'ai tout mon amour à donner
And I'll survive, I will survive, hey, hey
Et je survivrai, je survivrai, hé, hé








PHOTOS DE FIN DU MONDE



LISBON

La fin du monde et la déchéance des capitales imaginées par Michal Zak dans sa série "The End of Eternity"

 

Paris, Berlin, Moscou, Londres, Melbourne, New-York ou encore Tokyo en ruines, ravagées par les flammes ou les flots, sous un ciel menaçant… Des scénarios dignes d’un film de science-fiction qui font froid dans le dos!
A travers ses images post-apocalyptiques, l’artiste polonais (vivant à Berlin)Michal Zak a voulu rappeler à tous, et en particulier au monde occidental, "à quel point la paix est fragile".
Sortir de sa bulle
Contacté par le HuffPost Maghreb, il explique que l’idée de la série photos "The End of Eternity" lui est venue en réalisant que "la plupart d’entre nous, Européens, ne savons pas ce qu’il se passe autour, ou ne nous intéressons pas vraiment aux conflits qui ont lieu, même en ce moment, aux frontières européennes."
L’objectif est donc pour lui d’éclater cette "bulle confortable" et rappeler qu’une guerre mondiale pourrait bel et bien éclater si "on continue à ignorer ce qu’il se passe dans le reste du monde".
moscou
Moscou
Photo: Michal Zak
"J’espère que cette vision apocalyptique qui est la mienne ne se produira jamais, et que nous serons toujours capables de discuter les uns avec les autres, aussi bien au niveau international qu’interculturel."
Environ cinq semaines – mais aussi Photoshop, une caméra, des ciseaux, et de la colle - ont été nécessaires à Michal Zak pour réaliser 19 images, représentant chacune une capitale et ses symboles architecturaux, complètement détruits.
Certaines images rappellent d’ailleurs celles de la "Révolution Maidan" en Ukraine, de Gaza ou de la Syrie, par exemple.
kiev
Kiev
Photo: Michal Zak
Mais pourquoi aucune ville orientale?
"Parce-que la région occidentale est la plus grosse productrice et exportatrice d’armement et de technologies de défense dans le monde, nous répond Michal. Etant donné que plusieurs pays occidentaux tirent d’énormes profits de ces armes, ils ont, je pense, une énorme responsabilité vis à vis de la paix partout dans le monde."
"La propagation des armes nucléaires est de plus en plus rapide, les tensions entre l'Est et l'Ouest présagent une guerre froide, la frustration, la colère et le populisme s'accumulent chez les jeunes européens", peut-on également lire sur son site.
paris
Paris
Photo: Michal Zak
S’il déplore le fait que la guerre soit souvent la façon "la plus facile et la plus rentable" de répondre aux problèmes, Michel précise néanmoins que son projet n’a rien de politique.
PHOTOGRAPHIE - "Je veux que mon art soit à la fois beau et important. (…) Je veux qu’il rende les gens plus attentifs aux problèmes qui les entourent. Internet est ma toile."
lisbon
Lisbonne
Photo: Michal Zak
La fin du monde par Michal Zak
1 sur 5

Michal Zak

 

 

http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/24/photos-fin-du-monde_n_5615903.html







CHEZ POL

  Bonjour, nous sommes le  17 mai  et c'est le bon jour pour courir à droite et à gauche. Un homme pressé.  ÇA ARRIVE AUJOURD'HUI  A...