samedi 30 mai 2020

MÉTÉO EL NINO EL NINA


🌧

ACTUALITÉS MÉTÉO
Le retour de La Nina cet été : quels impacts sur le climat ?

Par Regis CREPET, météorologue

Le climat mondial est régulé par les flux atmosphériques mais surtout par les courants océaniques et leur température. De par leur superficie sur notre planète, les océans jouent un rôle prépondérant dans la machine climatique, en particulier dans la zone intertropicale, où se jouent de multiples variations cycliques. Ces cycles, appelés « ENSO » (acronyme pour El Nino et oscillation australe) alternent entre des anomalies chaude (El Nino), froide (La Nina) ou neutre. Dès à présent, on assiste à l’émergence de la Nina, qui devrait monter en puissance jusqu’à l’hiver : quels en seront les impacts possibles dès cet été ? Analyse de la Chaîne Météo.

Le retour de La Nina cet été : quels impacts sur le climat ?
Loaded51.45%
Remaining Time 3:09
L’océan Pacifique, de par son immensité, est capable de moduler une bonne partie du climat planétaire, ce qui explique pourquoi il est sous haute surveillance. La zone intertropicale est scrutée par les satellites qui mesurent sa température (par imagerie infrarouge). Lors de cette dernière décennie, on était habitué à des anomalies chaudes des températures de l’eau du Pacifique oriental (du côté de la côte américaine), ce que l’on appelle le phénomène El Nino. Mais, cette année, c’est l’inverse qui était attendu et qui commence déjà à se mettre en place (1) : un refroidissement de ces eaux de surface. C’est l’inverse d’El Nino, appelé « La Nina ». Ces cycles alternent tous les 3 à 7  ans.
Baisse rapide et marquée de la température du Pacifique
Actualités France
Crédit : La Chaîne Météo
Au large des côtes de l’Amérique centrale et du Pérou, les vents se sont inversés : les alizés soufflent de l’est vers l’ouest, repoussant les  eaux chaudes vers le grand large (Polynésie puis Australie et Indonésie), et provoquant la remontée des eaux profondes froides du côté américain (phénomène d’upwelling). La baisse actuelle est déjà proche de -0,5°C, ce qui constitue une faible Nina, mais la modélisation indique que le refroidissement pourrait plonger entre -1°C et -1,5°C à la fin de l’automne, ce qui constituerait alors une « Nina modérée ». Il pourrait s’agir de la Nina la plus forte depuis 2011.
Des conséquences climatiques autour du monde
Actualités France
Crédit : La Chaîne Météo
Ces variations de température océanique forment des interactions appelées couple océan-atmosphère. Cela influence l’humidité et la température de l’atmosphère, et cette interaction modifie aussi le sens des vents en haute altitude ainsi que du Jet Stream. Par « effet domino », des répercussions  se font sentir tout autour de la zone Pacifique, mais aussi de l’autre côté, sur l’océan Atlantique. Au final, toute la zone intertropicale est bouleversée avec des modifications dans le régime de pluies (mousson africaine et indienne) et des températures (2).
Une saison cyclonique plus marquée
Actualités France
Crédit : La Chaîne Météo
L’une des conséquences directes et visible de la Nina est de booster l’activité cyclonique dans l’océan Atlantique, par effet de vases communicants (3). En effet, si les eaux froides du Pacifique entraînent moins d’instabilité, et donc moins de formation de cyclones, cela amoindri le courant jet en haute altitude (ces vents qui font le tour de la planète). Ce facteur plus calme en haute atmosphère favorise à son tour le développement d’ouragans sur l’Atlantique, car il y a moins de cisaillement. En période El Nino, c’est l’inverse qui se produit, et il y a donc moins d’ouragans en Atlantique. Le nombre de phénomènes tropicaux en Atlantique est donc plus élevé en période "La Nina" que pendant El Nino (schéma ci-dessus). C’est la raison pour laquelle la saison des ouragans 2020 risque d’être active cet été, ce qui semble faire consensus auprès de tous les organismes de prévisions des ouragans. De 3 à 6 ouragans majeurs pourraient s’y développer (selon la NOAA). L’arc Caraïbes et les Antilles sont particulièrement menacés dans ce type de configuration, avec, en outre, de fortes pluies en prévision, ce qui marquerait la fin de la sécheresse actuelle en Martinique. Il est à noter que le réchauffement climatique joue éventuellement un rôle sur la fréquence des ouragans majeurs, mais pas sur le nombre total de phénomènes (6).
Quelles conséquences pour cet été en France ?
C’est peut-être la question qui préoccupe majoritairement les français pour cet été : quelles seront les conséquences de la Nina en Europe de l’ouest ? A l’instar de El Nino, La Nina a peu d’impact sur le continent eurasien, car situé trop loin, en bout de course des effets de l’ENSO (4). Selon les statistiques, on peut en déduire plusieurs conséquences possibles, mais elles restent très atténuées : les étés en période La Nina sont souvent caractérisés par une circulation perturbée océanique avec un flux d’ouest plus perturbé (donc synonyme d’un temps plus changeant en France), mais dans une autre proportion, les anticyclones peuvent aussi s’en trouver renforcés sur l’Europe centrale. Etant donné l’apparition tardive de la Nina cette année, qui ne fait que commencer, on peut penser que son effet sur notre été restera limité, ou alors en toute fin de saison. Cela ne devrait pas remettre en cause nos prévisions saisonnières, mais doit nous mettre en garde contre une fiabilité moins bonne pour le mois d’août.
Des conséquences plutôt en hiver
De fait, La Nina se fait surtout sentir en hiver (5), en refroidissant globalement l’hémisphère nord en raison des modifications des centres d’action (anticyclones polaires renforcés notamment). La Nina est généralement synonyme d’hiver précoce en France. Mais il faudra attendre la fin de l’été et surtout l’automne pour voir la tournure et l’ampleur de la Nina avant de pouvoir se prononcer sur la nature de l’hiver 2020-2021.
 Références :
  1. https://public.wmo.int/fr/info-ni%C3%B1oni%C3%B1a
  2. Are tropical SST trends changing the global teleconnection during La Niña?
  3. http://www.wikiwand.com/fr/Cyclog%C3%A9n%C3%A8se_tropicale
  4. https://www.semanticscholar.org/paper/Tropospheric-QBO%E2%80%93ENSO-Interactions-and-Differences-Hansen-Matthes/7dfd4629e6c71a2304c992f761a220e647912843
  5. https://sos.noaa.gov/datasets/el-nino-and-la-nina-seasonal-impacts/
  6. https://journals.openedition.org/echogeo/19141





https://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2020-05-30/le-retour-de-la-nina-cet-ete-quels-impacts-sur-le-climat-55219

jeudi 28 mai 2020

LE MARIN 97290


Origine du nom :

de Cul-de-sac marin,
déformé en Cul-de-sac du Marin -
LE MARIN



UNE HISTOIRE ANCREE DANS LA MER
Site naturel d’exception protégé par un arrière-pays boisé au relief accidenté, le Marin, à l’origine Cul de Sac Marin, baigné par la mer des Caraïbes et l’Océan Atlantique a suscité bien des convoitises.
L’histoire de la commune est riche en récits d’invasions, de batailles, de débarquements.
D’abord terre d’accueil des populations amérindiennes qui viennent y chercher refuge, elle devient ensuite l’une des points de mire des flibustiers, colonisateur ou autres navigateurs en quête de conquête et de port d’attache.
Les premiers colons français s’y établissent dès 1660, faisant naître un bourg.
En 1661, lors du premier recensement on y dénombre près de 2000 habitants. Venus faire fortune dans l’île les colons s’approprient les terres pour exploiter la canne à sucre.
L’exploitation sucrière marque le début de l’esclavage qui dure XVIème siècle jusqu’en 1848, période qui a laissé des traces indélébiles dans notre pays. Victimes du commerce triangulaire entre l’Europe, les Indes et l’Afrique, des millions d’africains déportés de leur terre natale sont débarqués sur les ports pour servir de main d’oeuvre dans les plantations.
Le bourg demeure la cible des anglais qui l’assaillent à de multiples occasions. Vestiges de la période, ses trois fortins : Pointe Borgnesse, Fort Marin et Pointe de Dunkerque qui ont vu défiler bon nombre d’envahisseurs.
En 1683, le Cul de Sac est le théâtre de batailles durant la guerre de la Ligue d’Augsbourg.
Inscrite sous le nom de Cul de Sac de Saint Etienne en 1686 la paroisse s’étend jusqu’au quartier de Sainte-Anne.
Dès le début du XVIIIème siècle l’évolution du bourg s’annonce sous de bons auspices, d’où la nomination en 1720 d’un Subdélégué, chargé par le roi d’organiser la vie administrative.
1728 signe le détachement du Marin et de Sainte-Anne. Avec la fréquentation des navires marchands le Marin développe un port, doté d’une lieutenance royale en 1731.
Devenu chef-lieu de département il bénéficie des mêmes avantages que les autres paroisses : Fort Royal, Saint-Pierre et Trinité.
1759, le Marin est de nouveau pris d’assaut par l’armée britannique. En 1762, Sainte-Anne est à son tour victime d’une offensive de leur part, visant également le Marin. La pointe Borgnesse, alors cible des vaisseaux, est neutralisée.
En 1766 sous l’égide du Comte d’Ennery, les travaux de l’église débutent. Au fil des années, le quartier se développe. On y compte près de 3000 habitants.
En 1839 Girardin de Montgérald et Mondésir Gonnier, respectivement Commandant de Sainte-Anne et du Marin, ouvrent les hostilités et mettent en déroute la division ennemie.
En 1839 Jean-Baptiste Pelet de Lautrec est nommé pour trois ans par le gouverneur. C’est le premier Maire. Son conseil municipal, composé de membres de l’aristocratie foncière, est élu pour six ans.
1848, date de l’abolition de l’esclavage marque un tournant de l’histoire pour notre société.
C’est en 1850 que l’Hôpital Civil est mis en chantier. Prévu pour accueillir la population du sud, il confirme le rôle important du Marin.
De 1862 à 1867, la Martinique sert de base navale, pendant la Guerre du Mexique. Plusieurs sites se révèlent être d’une valeur stratégique considérable, à l’instar du Marin ou une ultime tentative de débarquement des anglais est contrée.
Entre guerre, tragédie et révolte, la vie économique suit son cours, soutenue par une activité sucrière et rhumière très productive. En 1872 l’implantation d’une usine centrale, à proximité de la baie, accroît et optimise la production dont l’acheminement est assuré par voie maritime.
Mais la concurrence du sucre de betterave gêne la culture de la canne. Touchée par la crise, l’usine marinoise cesse de broyer de la canne en 1969. La ville tente de survivre et les entrepôts cèdent la place à des commerces et services. Mais c’est son patrimoine maritime qui lui permet de redéployer ses forces et d’entreprendre une véritable reconversion.
Front de mer et port sont désormais ses atouts.

ÉTÉ 2018 SOUVENIRS




mardi 26 mai 2020

POUR CEUX QUI VEULENT METTRE LEUR BATEAU À CARIACOU


Pour descendre à carriacou



Toute l’équipe de TYRELL BAY MARINA CARRIACOU est heureuse de vous informer qu’un accord vient d’être accepté par Le Gouvernement de La Grenade, pour faire descendre les bateaux dans les chantiers navals de Carriacou pour la saison cyclonique. Nous tenons à remercier particulièrement la DM Martinique pour sa coopération et sa collaboration dans ce projet, ainsi que l’Ambassade de France pour son soutien sans faille et enfin la Société O’Sail pour son implication illimitée  depuis le premier jour. Un magnifique travail de coopération. Merci à tous !
Voici donc le protocole original ainsi que sa traduction en français.

Il est IMPORTANT DE NOTER que pour participer à ces convois, il FAUT IMPERATIVEMENT avoir une réservation dans un chantier à Carriacou. Ensuite, nous vous mettrons en relation avec la Société O’Sail qui organise les convois.

Merci de contacter Sandrine AUZANNEAU : info@tyrellbaymarinacarriacou.com





PROCÉDURE VISANT À FACILITER LE STOCKAGE DES BATEAUX DE PLAISANCE À CARRIACOU POUR LA SAISON CYCLONIQUE

Veuillez noter qu'il est nécessaire de toujours veiller à ce que le protocole requis soit strictement respecté à tout moment et en particulier ce qui suit :

Le protocole permet à plusieurs navires de descendre de la Martinique à Cariacou, que les équipages y effectuent une mise à sec des navires et qu'ensuite les équipages repartent vers la Martinique sur l'un des navire (ex: 6 navires descendent, 5 sont mis à sec et 1 permet aux équipages de rentrer en Martinique).

0 – Aucune quarantaine avant le départ n’est requise pour les navires déjà en Martinique. Pour les navires sur les autres îles, qui doivent venir en Martinique avant de rejoindre un convoi, ils sont soumis aux aux conditions d’entrée en Martinique par voie maritime en vigueur, qui peut imposer une quarantaine. Ces navires doivent impérativement se déclarer au CROSS AG avant d’arriver en Martinique.

1- Au moins 48 heures avant le départ du port d'origine, tous les membres d'équipage des bateaux en partance doivent passer un test COVID-19 ;

2- SEULS LES MEMBRES D'ÉQUIPAGE DONT LES TESTS CONFIRMENT LA PRÉSENCE NÉGATIVE DU COVID-19 SERONT AUTORISÉS À ARRIVER À CARRIACOU ;

3- Le certificat de test COVID-19 négatif est à conserver par l'équipage et devra être présenté aux Autorités à l'arrivée à Carriacou ;

4- Les masques doivent être portés par tous les équipages à tout moment;

5- Tous les membres de l'équipage doivent rester à tout moment à bord ;

6- L'Agent doit confirmer au personnel de la marina que l'Immigration et les Douanes ont procédé au dédouanement des bateaux.

7- Si, pour une raison quelconque, l'équipage ou le bateau ne remplit pas toutes les conditions requises par les services d'Immigration et de Douane, l'équipage et le bateau se verront refuser l'entrée et devront quitter le port immédiatement ;

8- Une distanciation sociale d'un minimum de 6 pieds (2 mètres) doit être maintenue en permanence entre tout membre du personnel de la marina et l'équipage entrant,

9- Tout le personnel de la marina doit porter un EPI (Equipement de Protection Individuelle);

10- Tous les membres de l'équipage du bateau doivent se rendre dans la darse avec le bateau à l'heure prévue et rester à bord;

11- Les équipages ne sont PAS DU TOUT autorisés à se déplacer dans la marina (bureau ou Budget Marine) ni à sortir de la marina.

12 – Une attestation de bon respect de protocole est remise par les autorités locales à chaque membre d’équipage avant le départ de Carriacou

13- Le navire retour doit se déclarer au CROSS avant de rentrer dans les eaux territoriales françaises. Sous réserve de l’attestation, l’équipage est dispensé de quarantaine au retour en Martinique.


PROCÉDURE VISANT À FACILITER LE STOCKAGE DES BATEAUX DE PLAISANCE À CARRIACOU POUR LA SAISON CYCLONIQUE

Veuillez noter qu'il est nécessaire de toujours veiller à ce que le protocole requis soit strictement respecté à tout moment et en particulier ce qui suit :

Le protocole permet à plusieurs navires de descendre de la Martinique à Cariacou, que les équipages y effectuent une mise à sec des navires et qu'ensuite les équipages repartent vers la Martinique sur l'un des navire (ex: 6 navires descendent, 5 sont mis à sec et 1 permet aux équipages de rentrer en Martinique).

0 – Aucune quarantaine avant le départ n’est requise pour les navires déjà en Martinique. Pour les navires sur les autres îles, qui doivent venir en Martinique avant de rejoindre un convoi, ils sont soumis aux aux conditions d’entrée en Martinique par voie maritime en vigueur, qui peut imposer une quarantaine. Ces navires doivent impérativement se déclarer au CROSS AG avant d’arriver en Martinique.


dimanche 24 mai 2020

POLEMIQUE EN MARTINIQUE...





POLÉMIQUE...


« 1 mètre ou cinq ananas » : le préfet de Martinique retire une illustration jugée raciste
Le préfet de Martinique s’est excusé et a retiré ce samedi 23 mai une illustration publiée la veille sur les réseaux sociaux pour illustrer la distanciation physique, dans le cadre de l’épidémie de coronavirus, qualifiée de « honte » par Jean-Luc Mélenchon.



La préfecture de la Martinique a retiré ce samedi 23 mai une affiche expliquant la distanciation physique jugée raciste.

Face à un début de polémique sur les réseaux sociaux, les services du nouveau préfet de la Martinique Stanislas Cazelles, ex-conseiller à l’Élysée pour l’Outre-mer, camarade de promotion d'Emmanuel  Macron,  nommé en février, ont retiré ce samedi 23 mai l’illustration expliquant la distanciation physique jugée raciste.

« Nous présentons nos excuses si elle a pu heurter certains d’entre vous. L’unique objectif était de montrer l’importance de la distanciation face à l’épidémie », a écrit le service communication du préfet sur son compte Twitter.

Préfet de la Martinique

@Prefet972
Nous venons de retirer l'illustration publiée hier concernant la distanciation physique. Nous présentons nos excuses si elle a pu heurter certains d'entre vous. L'unique objectif était de montrer l'importance de la distanciation face à l'épidémie. Bien cdt. Service communication.

L’image montre deux personnages, un noir et un blanc, distants d’un mètre, cette distance, recommandée par les autoritaires sanitaires pour lutter contre le Covid-19, étant symbolisée par cinq ananas.

« Racisme et colonialisme »
« Le préfet s’adresse aux habitants de la Martinique et l’État édite cette affiche ? La macronie c’est cette honte aussi », a tweeté samedi matin le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon.

Jean-Luc Mélenchon

@JLMelenchon
Le préfet s'adresse aux habitants de la Martinique et l'Etat édite cette affiche ? La macronie c'est cette honte aussi.

« Message honteux du préfet de la Martinique. En 2020, encore des images insultantes et racistes ! », a aussi critiqué sur Twitter l’eurodéputée écologiste Karima Delli, tandis que le député LFI Eric Coquerel fustigeait « racisme et colonialisme ».

« Après les » kwassa-kwassa « de Macron, son ex-conseiller, préfet de la #Martinique fait dans le néo-colonialisme. Des excuses ont été faites et l’affiche retirée, c’est le minimum. Mais c’est tous les corps de l’État qu’il faut assainir de ces représentations nauséabondes », a réagi la députée LFI Mathilde Panot.

Début mai, le ministère du tourisme de Polynésie avait lancé une campagne locale de communication pour sensibiliser aux consignes de distanciation, en préconisant un espace de « six cocos » entre deux personnes, tandis que le Conseil économique de Polynésie recommandait une distance de « douze tupa » (crabes, en tahitien).

BONSOIR DU MARIN






  La chanteuse Vanessa Paradis en Martinique le 17 août 1987. © Philippe GIRAUD/Gamma-Rapho via Getty Images