Après deux jours de pluies et de vigilance jaune (samedi 21 et dimanche 22 août 2021), depuis 5h35 ce lundi 23 août, le niveau est repassé au vert. Selon Météo France l'onde tropicale 32 continue de s'évacuer en Mer des Caraïbes. La prochaine onde prévue devrait intéresser le sud des Antilles.
Peggy Pinel-Fereol•
La Martinique a été fortement arrosée ces deux derniers jours. La faute à l'onde tropicale n°32 qui continue désormais de s'évacuer en Mer des Caraïbes. Selon Météo France Martinique, au cours de cette nuit (dimanche à lundi 23 août 2021), les averses orageuses ont surtout circulé au sud de l'Arc antillais, entre Sainte Lucie et Trinidad.
Comme prévu, une autre perturbation aborde la zone ce lundi 23 août 2021, cependant "son activité concerne principalement de nouveau le sud" de l'Arc.
Prévision pour la journée
Le ciel demeure nuageux. Des averses sont encore attendues, notamment cet après-midi. Elles peuvent être localement soutenues et un coup de tonnerre n'est pas exclu, toutefois elles ne devraient pas engendrer de forts cumuls.
Deux petites lignes inscrites au charbon sur un mur à hauteur d’homme. Un modeste graffiti qui modifie l’histoire d’un des sites archéologiques les plus connus du monde, Pompéi, et met un terme à une vieille querelle entre érudits au sujet de la date exacte à laquelle le Vésuve, en entrant en éruption, a détruit la célèbre ville romaine ainsi que ses voisines Herculanum, Stabies et Oplontis, en l’an 79 de notre ère.
Depuis toujours, les historiens s’appuient sur une copie du texte où Pline le Jeune raconte la catastrophe à l’historien Tacite et évoque le neuvième jour avant les calendes de septembre, soit le 24 août. Les archéologues ont, de leur côté, émis de plus en plus de doutes au sujet de cette datation, les indices recueillis sur le terrain plaidant pour une éruption volcanique survenant en plein automne.
Entêtement de certains « pompéianistes »
L’inscription récemment mise au jour dans la Maison au jardin, un des édifices actuellement en cours de fouille à Pompéi, fait pencher en faveur de cette seconde hypothèse.
Présenté mardi 16 octobre à l’occasion de la visite sur place d’Alberto Bonisoli, ministre italien des biens et activités culturels, ce graffiti donne la date de son inscription : « XVI K NOV », ce qui signifie « le seizième jour avant les calendes de novembre », soit le 17 octobre. Si la ville avait été ensevelie sous les cendres du Vésuve depuis le 24 août, son auteur n’aurait pu écrire ce minuscule texte près de deux mois plus tard…
Pour la spécialiste des peintures romaines Alix Barbet, directrice de recherche honoraire au CNRS, cette découverte met un terme à un débat qui n’avait plus vraiment lieu d’être, n’eût été l’entêtement de certains « pompéianistes » à s’accrocher à la date du 24 août : « Des recherches récentes permettaient déjà d’affirmer que ce n’était pas la bonne date. On a observé beaucoup de fruits d’automne à Pompéi : noix, figues, châtaignes, pruneaux, grenades et même des sorbes qui se récoltent encore non mûres entre septembre et octobre. » Des historiens ont toutefois argué que les fruits pouvaient être d’importation ou dater de l’année précédente.
Présence de braseros
Alix Barbet met en avant un autre élément agricole important : « On a la preuve que les vendanges étaient terminées. Il y avait de la lie, ainsi que des pépins de raisin, et les grands récipients en terre cuite étaient pleins et scellés dans deux villas. Or, les textes des agronomes antiques, comme Columelle mais aussi Pline l’Ancien, précisent que les vendanges commençaient à l’équinoxe d’automne – le 21 septembre – pour se terminer au coucher des Pléiades, le 11 novembre. »
Une fougue et un romantisme que l’on retrouve chez Khatia Buniatishvili qui, lorsqu’elle est derrière son piano, s’autorise toutes les attitudes, toutes les émotions et toutes les tenues. Ses robes et décolletés défraient la chronique. Son look « émoustille beaucoup le public du classique [...] bouscule voire dérange ce monde feutré » selon Renaud Villain du magazine Stupéfiant!, et lui vaut de nombreux surnoms attribués par la presse généraliste : la « Betty Boop du piano » ou la « pop star du classique. ».
L’émotion, c’est ce qui semble toujours guider et motiver Khatia Buniatishvili. Elle choisit par plaisir, par affinité, y compris en dehors de sa musique. Comme Frédéric Chopin 180 ans avant elle, la pianiste élit par exemple domicile à Paris, capitale dans laquelle elle dit se sentir bien, tout simplement. En 2017, elle obtient même la nationalité française.
Buniatishvili & Cie
On connaît bien la Khatia Buniatishvili (super)soliste, au devant de l’orchestre, mais on connaît moins la Khatia Buniatishvili chambriste : en duo avec Renaud Capuçon, en trio avec le violoniste Gidon Kremer et la violoncelliste Giedre Dirvanauskaite, ou encore à quatre mains au piano avec sa soeur Gvantsa Buniatishvili.
Avec la musique de chambre, Khatia Buniatishvili témoigne de sa fidélité envers les compositeurs romantiques (Schubert, Liszt, Brahms, Franck, Dvorak) mais se permet aussi d’explorer d’autres répertoires. Explorations poursuivies en soliste par la pianiste et que l’on retrouve dans deux de ses disques : Motherland (2015)et Kaleidoscope (2016).
Rachmaninov et la Russie
Sergueï Rachmaninov occupe aujourd’hui toute l’attention de Khatia Buniatishvili : en 2017, elle lui a consacré son dernier disque et a fait entendre ses concertos partout à travers le monde.
Un parallèle est souvent établi entre le compositeur et la pianiste : lui a quitté l’Union soviétique au lendemain de la révolution d’octobre 1917, et elle refuse toute invitation à se produire en Russie, dénonçant la politique menée par son président Vladimir Poutine. « Pour moi, les choses sont très claires : on n’envahit pas un pays qui ne vous appartient pas », déclarait-elle au journal Libération au sujet de la Crimée .
Khatia Buniatishvili apprécie pourtant peu ce parallèle car elle n’encourage pas la récupération politique des grands noms de la musique.En 2016, sur le plateau de l’émission 28 Minutes, elle rappelle que ce qui l’intéresse en premier lieu chez Rachmaninov, ce sont ses oeuvres.
Les 1er et 2 mars 2018, sur la grande scène de l’Auditorium de Radio France, Khatia Buniatishvili interprète le Concerto n°2 de Rachmaninov, une pièce du répertoire pour piano qu’elle affectionne tout particulièrement et dans laquelle elle trouve « une vraie complexité, cachée derrière le charme et la générosité »*. Un concerto qui se trouve, finalement, bien à son image.
*Khatia Buniatishvili en avril 2017, dans la Récréation de Vincent Josse sur France Inter
Au XIXe siècle, certaines critiques reprochaient à Franz Liszt de sombrer dans le spectaculaire, au détriment de la musique. Deux cent ans plus tard, Khatia Buniatishvili est elle aussi jugée pour le romantisme et la liberté de ses interprétations. Face aux critiques, la musicienne garde le cap et revendique le droit de se réapproprier chaque oeuvre, de les interpréter sans forcément respecter la tradition ou le modèle imposé par ses prédécesseurs.
C'est un îlet inhabité de la pointe sud en Martinique au Marin peuplé de colonies d'oiseaux marins et en particulier des aigrettes qui viennent y nicher quotidiennement. C'est un ballet continuel toute la journée autour de notre Afrodite, du matin au soir, j'y suis allée à la nage et il y a plein de petits au nid, des nids en branchages, très rustiques, et tout cela m'a rappelé bien sûr nos chères îles de l'archipel des Avès au nord du Venezuela où nous passons tous nos étés pour être hors cyclones. C'est un espace important pour lanidification des oiseaux de mer.
Le 30 novembre prochain, Joséphine Baker entrera au Panthéon et la nouvelle nous enchante.
Freda Josephine McDonald,
née le 3 juin 1906 à Saint Louis dans le Missouri, aux États-Unis,
reposait depuis sa mort, le 12 avril 1975, à Monaco, où la princesse Grace l’avait aidée à se reloger quelques années plus tôt avec sa tribu arc-en-ciel, ses douze enfants de toutes les couleurs, adoptés avec Jo Bouillon, son dernier mari.
Elle était ruinée, fatiguée, blessée, mais ses convictions la portaient, comme elles l’avaient toujours fait depuis ses débuts dans la misère et l’injustice de l’Amérique ségrégationniste, dans l’horreur de la guerre où elle s’illustra comme espionne au service des Alliés, dans son combat antiraciste perpétuel.
Ce sont elles qui la porteront encore, ce 30 novembre prochain.
Elles et son talent phénoménal d’artiste, de danseuse, tombée amoureuse d’un pays, de ses hommes, de ses libertés.
Car avec Joséphine Baker,
sixième femme à entrer dans le temple laïque de la République,
première femme noire célébrée de la sorte,
entre aussi une artiste populaire – son fils, Brian Bouillon Baker, souhaite d’ailleurs une cérémonie « festive » –,
une chanteuse qui métissait son art du jazz, du swing, de l’anglais, du français, de l’allemand ou de l’espagnol.
Bref, une femme du monde, qui nous rappelle que sous la joie de vivre d’une simple chanson brillent parfois le courage et la détermination.