mercredi 27 septembre 2023

PLOUMANAC'H

 

Ce rocher de granit rose en Bretagne est-il menacé par une construction privée ?

Sur les réseaux sociaux, une photo d’un chantier situé à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) irrite des internautes. Selon eux, un rocher du bourg de Ploumanac’h, qu’ils considèrent comme un morceau de leur patrimoine, va être déplacé pour laisser place à un ensemble immobilier…

Ce « câble » qui passe par-dessus le rocher a agité un groupe Facebook d’amoureux de la côte de Granit rose…
OUEST-FRANCEoir en plen écan


Ce jeudi 21 septembre 2023, un internaute publie sur le groupe Facebook « Si tu aimes la Côte De Granit Rose » une photo d’un chantier, sur laquelle on aperçoit un gigantesque rocher, typique de ce morceau de littoral breton, entouré par ce qui ressemble à un câble. La publication est laconiquement surtitrée : « Ploumanac’h, version 2023 ».

Les réactions ne tardent pas, et semblent s’inquiéter d’un éventuel déplacement du bloc de granit : « Le document d’urbanisme doit donner la possibilité de l’enlever, quel dommage »« Inadmissible ! Ce patrimoine appartient à tous », etc.

« Le rocher ne bougera pas »

Pourtant, ce chantier n’est pas nouveau : le projet immobilier Roz Roc’h s’étend sur 2 300 m² de terrain, et prévoit la construction d’un ensemble de six appartements de 34 à 64 m². Derrière cette structure de façade, deux maisons haut de gamme et leurs piscines sont en cours de construction.

Le rocher à l’origine de la polémique internet n’est par ailleurs pas entouré par un câble destiné à le déplacer, mais par un simple tuyau orange. D’autre part, ce rocher n’a pas attendu le projet immobilier Roz Roc’h pour exister : il a toujours été sur ce terrain, et sera intégré au projet immobilier : « Le rocher n’a pas bougé et ne bougera pas », conclut Erven Léon, maire de Perros-Guirec, souhaitant faire taire les rumeurs.

 

"C dans l'air" mercredi 27 septembre 2023 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5


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"C dans l'air" mercredi 27 septembre 2023 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 27 septembre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

 

Ce mercredi, l'Arménie continue d'accueillir les dizaines de milliers de réfugiés qui fuient le Haut-Karabakh, une semaine après une offensive menée par l’Azerbaïdjan dans le Haut- Karabakh. Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a dénoncé une "agression", et a appelé la communauté internationale à réagir.

Dimanche soir aux 20H de France 2 et de TF1, Emmanuel Macron a déclaré que "la France est aujourd'hui très vigilante à l'intégrité territoriale de l'Arménie, car c'est ce qui se joue. Il faut être très clair. On a aujourd'hui une Russie qui est complice de l'Azerbaïdjan, une Turquie qui a toujours été en soutien de ses manœuvres et un pouvoir qui est désinhibé, qui menace la frontière de l'Arménie".

Les relations entre Erevan et Bakou continuent d’être empoisonnées aujourd’hui par un différend au sujet du Haut-Karabakh, une enclave majoritairement peuplée d’Arméniens ayant fait sécession de l’Azerbaïdjan avec le soutien de l’Arménie. Après une première guerre qui a fait plus de 30.000 morts au début des années 1990, l’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont affrontés à nouveau à l’automne 2020 pour le contrôle de cette région montagneuse

Benjamin Haddad, député Renaissance, porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale
et membre de la Commission des affaires étrangères et des affaires européennes reviendra sur le sort réservé aux Arméniens, contraints de fuir après une offensive menée par l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : Budget : la dette attendra...

Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance.

Frédéric Says, journaliste à la rédaction internationale de Radio France.

Béatrice Mathieu, grand reporter à L’Express.

Thomas Porcher, économiste, membre des "Économistes Atterrés".

Le thème de l'émission :

Le gouvernement a présenté, ce mercredi, en Conseil des ministres, ses deux textes budgétaires pour 2024 : son projet de loi de finances (PLF) et son projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Bercy a notamment annoncé une augmentation des crédits pour l’armée, la police et la justice de près de 5 milliards d’euros l’année prochaine. Celui pour l’Éducation nationale, premier de l’État, est lui en hausse de 3,9 milliards d’euros, permettant notamment de mettre en œuvre la revalorisation générale du traitement des enseignants. Il devrait atteindre 63,6 milliards d’euros. La transition écologique, qualifiée de « priorité absolue », obtient également 7 milliards d’euros supplémentaires. L’État gagnera aussi près de 8 300 fonctionnaires en 2024, a indiqué Bercy, dont 2 681 pour le ministère de l’Intérieur, 1 961 pour celui de la Justice, 732 pour la transition écologique et 580 dans l’armée. En outre, en ces temps d’inflation, près de 25 milliards d'euros seront consacrés à l'indexation des prestations sociales, des retraites et au barème de l'impôt sur le revenu.

Quelque 16 milliards d’euros d’économies sont également prévues l’an prochain. L’essentiel proviendra de la suppression progressive des mesures exceptionnelles permettant d’alléger la facture d’électricité des ménages et des entreprises (plus de 10 milliards d’euros). 4, 5 milliards seront récupérés sur la fin des aides aux entreprises, 1 milliard sur les aides à la politique de l’emploi, 700 millions seront issus de la réforme de l’assurance-chômage. Bercy attend aussi les premiers effets de la réforme des retraites. Du côté des recettes, l'exécutif maintient sa ligne rouge. Pas question d'augmenter les impôts. Il s'agit même de les baisser ces prochaines années. Le gouvernement a tout de même confirmé sa volonté d'instaurer en 2024 une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports qui doit rapporter 600 millions d'euros annuels. Toutes ces annonces ont pour but de donner des gages de sérieux budgétaire alors que la dette a dépassé cet été les 3.000 milliards d'euros. Quant au déficit, il se révèle de facto largement en dehors des clous européens. Résultat, la France se range parmi les mauvais élèves de la zone euro et est scrutée depuis des mois par les agences de notation. L’agence Fitch a en avril dernier déjà dégradé la note de la France de "AA" à "AA –" faisant état d’un plan de réduction de la dette insatisfaisant et peu après le patron de Bercy a promis d'être "intraitable" sur la dette pour éviter une dégradation de l'agence de notation S&P.

Alors comment les agences de notation vont-elles réagir ? Que recouvrent exactement leurs notations ? Que prévoit le projet de loi de financement de la Sécurité sociale ? Que contient le projet de budget 2024 ? "Ce budget ambitionne de répondre aux "trois défis" que sont le désendettement de la France, la lutte contre l’inflation et les investissements requis pour la transition écologique" a expliqué le ministre des Finances. "Nous devons (…) piloter nos finances publiques en relevant ces trois défis", a déclaré Bruno Le Maire, soulignant que le contexte inflationniste "brouille tous les repères". Le patron de Bercy a également estimé que la prévision d'1,4 % de croissance en 2024 sur laquelle est fondé ce budget est "sincère", quelques heures après que le Haut Conseil des finances publiques, gardien du sérieux budgétaire du gouvernement a jugé cette prévision "élevée".

Présentés en Conseil des ministres, les deux textes vont être examinés par l'Assemblée nationale courant octobre, puis par le Sénat, et les débats s'annoncent d’ores et déjà électriques au Parlement. Privé de majorité absolue à l'Assemblée et de soutiens dans l'opposition, la Première ministre a déjà reconnu qu'elle devrait "certainement" recourir à l'article 49.3.

Aux Etats-Unis, également, ce sujet donne lieu à un bras de fer intense. Quatre mois après avoir frôlé le défaut de paiement, les parlementaires démocrates et républicains doivent voter d'ici à ce samedi 30 septembre minuit leur budget. Sans accord, le pays se retrouverait en "shutdown" entraînant la fermeture ou la réduction d'activité de nombreuses administrations fédérales. Le compte à rebours est lancé sur fond de campagne présidentielle et de grève historique dans le secteur de l’automobile pour obtenir de fortes augmentations de salaire, soutenue par Joe Biden et Donald Trump.


 

Ploumanac'h Tournage de la série Lace avec Lambert Wilson à Ploumanac'h

Ploumanac'h, à Perros-Guirec, accueille le tournage de scènes de la série Lace, qui sera diffusée sur Apple TV+.

En plein tournage, mardi en début de soirée à Ploumanac'h.
En plein tournage, mardi en début de soirée à Ploumanac’h. ©C. Pigny

Du beau monde sur la côte

Cette série, de dix épisodes, pose un regard original sur une dynastie à la tête d’une légendaire maison de haute-couture contemporaine.

Au casting, Lambert Wilson, Amira Casar, Carole Bouquet, Zita Hanrot, Pierre Deladonchamps, Antoine Reinartz, Anne Consigny, Florence Loiret Caille et Ji-Min Park.

Lambert Wilson sera à l’affiche du film Volontaire.
Dans cette série, Lambert Wilson interprète le créateur Vincent LeDu. ©Actu.fr

Derrière les portes d’une maison de haute-couture

Lace offre un regard immersif sur les coulisses d’un monde en constante évolution, d’un idéal d’élégance et de luxe à la française, mais aussi des vies tumultueuses des familles qui règnent sur ce monde. 

Des figurants locaux, 4 de Perros et  un de Louargat.
Des figurants locaux, quatre de Perros et un de Louargat. ©C. Pigny

Dirigée par une dynastie en plein scandale et forcée à se réinventer après la diffusion d’une vidéo impliquant le créateur star Vincent LeDu (Lambert Wilson), la maison de haute-couture de sa famille ne tient plus qu’à un fil.

Depuis le 15 septembre et jusqu'au 28, le quai Bellevue sert de lieu de tournage
Depuis le 15 septembre et jusqu’au 28, le port de Ploumanac’h sert de lieu de tournage de scènes de la série. ©C. Pigny

Perle Foster (Amira Casar), ancienne muse de Vincent et aujourd’hui encore dans son ombre, s’allie à Paloma Castel (Zita Hanrot), issue d’une nouvelle génération de stylistes visionnaires, afin de sauver et de réinventer la Maison LeDu. Elle revendique la place qui lui revient, à la fois au sein de la famille LeDu et du monde de la mode.

Une sortie prévue en 2024

Créée par les showrunners José Caltagirone et Valentine Milville et d’après une idée originale du producteur exécutif Alex Berger, la série est réalisée par Fabrice Gobert (Les Revenants) et Daniel Grou alias Podz (Lupin).

Un bateau sur chenille, utilisé pour le tournage.
Un bateau sur chenille, utilisé pour le tournage. ©C. Pigny

Lace est produite par TOA (The Originals of America), avec TOP (The Originals Productions) à qui l’on doit Le Bureau des Légendes. Cette série sera diffusée en 2024 sur Apple TV+.

mardi 26 septembre 2023

"C dans l'air" mardi 26 septembre 2023

 

"C dans l'air" mardi 26 septembre 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux


"C dans l'air" mardi 26 septembre 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous sur France 5 ce mardi 26 septembre 2023 à 17:30 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

Ce soir, France 5 diffusera "Fin de vie : pour que tu aies le choix". Dans ce documentaire de Magali Cotard, Marina Carrère d’Encausse, entre quête personnelle et enquête journalistique, partage les interrogations et bouleversements profonds qui peuvent tous nous toucher.

Cette programmation spéciale se poursuivra avec la diffusion sur France 2, mercredi 11 octobre à 21h10, d’une soirée continue autour de la fiction inédite "Le prochain voyage".

Le docteur Denis Labayle est intervenant dans ce documentaire. Il a travaillé pendant plus de 25 ans dans un grand hôpital de la région parisienne. Il est aujourd’hui président de l’association "Le Choix/Citoyens pour une mort choisie" et a publié "Le médecin, la liberté et la mort - Pour le droit de choisir sa fin de vie" aux éditions Plon. Il reviendra sur ce projet de loi sur la fin de vie tant attendu par la grande majorité des Français.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : La disparition de Lina, l'énigme Émile...

Alain Bauer, professeur de criminologie - CNAM.

Laurent Valdiguié, journaliste à Marianne.

Eve Chancel, journaliste au Parisien.

Didier Seban, avocat.

Valentine Arama (en duplex), journaliste justice au Point.

Le thème de l'émission : Disparition de Tiphaine Véron 

Trois jours maintenant que Lina, 15 ans, n'a plus donné de signes de vie. L’adolescente a disparu depuis samedi après avoir quitté son domicile pour se rendre à pied à la gare de Saint-Blaise-la-Roche située à environ 3 km pour prendre le train de 12h03. Selon les gendarmes, elle n'a jamais pris ce TER qui devait la conduire à Strasbourg, où l'attendait son petit-ami. Le parquet de Saverne a ouvert une enquête pour "disparition inquiétante". Hier après-midi une centaine de personnes ont participé à une battue, une autre a débuté ce mardi matin sur un périmètre élargi de 10 km autour du domicile de l'adolescente. Près de 400 volontaires, des proches, des voisins mais aussi des personnes venues de plus loin, y participent après l’appel à l’aide lancé la veille par la mère de Lina. 35 gendarmes sont également mobilisés ainsi que des équipes cynophiles.

Comme ce fut le cas dans l’affaire du jeune Émile au Haut-Vernet début juillet, une battue citoyenne a une nouvelle fois été privilégiées pour les besoins de l’enquête. Si elle s’est achevée hier sans trace de l’adolescente, et n’a malheureusement pas permis cet été de retrouver le petit Émile, cette technique de recherche peut parfois tout changer dans une affaire de disparition, notamment lorsque la zone de recherche est déjà clairement identifiée. Les recherches se poursuivent autour du hameau de Champenay mais l’inquiétude ne cesse de monter car cela fait maintenant trois jours que l’adolescente n’a plus donné de nouvelles. La procureure de la République de Saverne a annoncé tenir ce mardi à 17h une conférence de presse.

Du côté du Haut-Vernet, les enquêteurs continuent également de travailler d’arrache-pied pour retrouver le petit Emile. Sa famille qui était présente à la messe du pape samedi à Marseille reste dans l’attente et garde espoir de retrouver sa trace. Alors qu’il se trouvait dans le jardin de la maison familiale situé dans le hameau sous la garde de ses grands-parents, le petit garçon de deux ans et demi a disparu sans laisser de trace derrière lui. Depuis, les enquêteurs tentent de résoudre cette affaire qui pour le moment n’a pas encore connu de dénouement et qui continue de passionner les Français au risque parfois d’entrainer certaines dérives. Ainsi les gendarmes qui sont toujours à sa recherche reçoivent chaque jour des appels. Et parmi eux, ceux de voyants qui ralentiraient l'enquête. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les "observateurs" qui jouent également les pseudo-enquêteurs alors que dans le hameau, le maire a dit très tôt craindre l'arrivée de touristes sur le lieu du drame. Des excursions qui ont déjà eu lieu lors d'affaires précédentes. C'est notamment ce qui se produit après l'affaire Grégory, des curieux viennent visiter le village de Lépanges-sur-Vologne, où l'enfant a disparu.

Enfin l’enquête est relancée dans l’affaire Tiphaine Veron. Le 29 juillet 2018, cette Française de 36 ans disparaissait alors qu’elle visitait la petite ville du nord du Japon, Nikko, deux jours après son arrivée dans ce pays qui la fascinait tant. Cinq ans après, le dossier est désormais entre les mains du nouveau pôle judiciaire de Nanterre, dédié aux affaires non élucidées. La juge d’instruction Sabine Khéris est chargée du dossier, en cosaisine. Cette magistrate expérimentée, ancienne doyenne des juges d'instruction au tribunal de Paris, était parvenue à faire avouer au tueur en série Michel Fourniret son rôle dans la mort d'Estelle Mouzin. La famille espère enfin des avancées. Nous avons rencontré le frère de la jeune femme.

Alors que sait-on de la disparition de la jeune Lina ? Où en est l’enquête dans l’affaire du petit Emile ? Pourquoi passionne-t-elle autant certaines personnes ? Et cinq ans après, que sait-on de la disparition de Tiphaine Véron au Japon ?

lundi 25 septembre 2023

"C dans l'air" lundi 25 septembre 2023

 

"C dans l'air" lundi 25 septembre 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux


"C dans l'air" lundi 25 septembre 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce lundi 25 septembre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

Hier soir au 20H de TF1 et France 2, Emmanuel Macron s’est exprimé. Il dit croire à une “écologie à la française”, un “chemin entre le déni et la cure”. Il a aussi annoncé une nouvelle aide de 100 euros par voiture et par an.

Emmanuel Macron réunit ce lundi à 15 heures à l’Élysée un conseil de planification écologique en présence de la Première ministre et des ministres concernés. 

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Jérôme Jaffré, politologue au CEVIPOF.

Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique à France Télévisions.

Jérôme Fourquet, directeur du département "Opinion et Stratégies d'entreprise" à l'IFOP.

Le thème de l'émission : Climat, immigration, Niger... Macron sur tous les fronts.

Visites de Charles III et du pape François, crise politique au Niger, crise migratoire à Lampedusa… la rentrée s'avère musclée pour Emmanuel Macron. Interviewé ce dimanche soir sur France 2, le Président a commencé par défendre le bilan de son gouvernement sur la transition écologique, à la veille d’un conseil de planification qui réunira la Première ministre et une partie du gouvernement. "La France sera parmi les premiers d’Europe à sortir du charbon", a-t-il promis, taclant au passage l'Allemagne qui a relancé ses centrales à charbon au détriment du nucléaire. La France, devrait convertir ses deux dernières centrales à la biomasse d'ici 2027. Au total, c'est un investissement de 40 milliards d'euros qui est prévu pour la transition écologique en 2024. Pour réduire ses émissions de CO2, le gouvernement mise aussi sur les pompes à chaleur dont la production va être multipliée par trois, parce que "c’est intelligent, ça fait des économies d’énergie et ça réduit très fortement les émissions". Enfin, Emmanuel Macron a insisté sur la hausse de production des véhicules électriques, n'hésitant pas à déclarer sa flamme à la voiture : "On aime la bagnole, et moi je l'adore".

Intarissable sur les ambitions françaises en matière d'écologie, le président s'est montré un peu plus en retrait sur l'immigration, au lendemain de la visite du pape qui a appelé les Européens à ouvrir leurs frontières et à ne pas céder au "fanatisme de l'indifférence". Dénonçant la "réponse simpliste et nationaliste de l'Italie", Emmanuel Macron a estimé la France faisait déjà "sa part", avec 132.000 demandes d'asile enregistrées l'année dernière pour un peu moins de la moitié acceptées. Paraphrasant l'ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, il a toutefois noté que la France "ne pouvait pas accueillir toute la misère du monde". Alors que le projet de loi immigration est attendu début novembre au Sénat, l'exécutif tâtonne encore et souhaite trouver des majorités de circonstance selon les sujets. Sur la question des travailleurs sans-papiers, que plusieurs partis de gauche appellent à régulariser, le Président s'est montré plutôt ferme : "Il n’y aura jamais de droit inconditionnel à la régularisation", même s'il souhaite qu'un compromis soit trouvé. Enfin, le président a rappelé que l'immigration dépendait avant tout des pays de départ, en Afrique subsaharienne, et de transit, dans le Maghreb. "Nous devons conditionner notre aide à des engagements en matière de politique migratoire", a conclu le Président.

Emmanuel Macron est aussi revenu sur la crise au Niger et annoncé que les 1500 militaires français au Niger allaient rentrer en France "d'ici la fin de l'année". Reclus dans sa résidence depuis le renversement du président Mohammed Bazoum par la junte militaire du général Tiani fin juillet, l'ambassadeur français est déjà en cours de rapatriement vers Paris. "La France a décidé de ramener cette semaine son ambassadeur et plusieurs diplomates. Ils rentreront en France dans les prochaines heures", a acté le Président, tout en réaffirmant son soutien au président déchu, lui aussi détenu par les militaires. Emmanuel Macron s'est parfois montré agacé par la remise en cause de la présence française en Afrique subsaharienne, alors que les troupes françaises ont déjà été forcées de quitter le Burkina Faso et le Mali ces derniers mois : "Nous sommes au Niger, parce qu'à la demande des pays de la région nous avons été lutter contre le terrorisme. Sans Barkhane, la plupart de ces pays auraient déjà été pris par des califats territoriaux et des djihadistes".

Quelles mesures peuvent ressortir du conseil de planification écologique ? Le gouvernement est-il assez ambitieux dans la transition énergétique ? Comment l'exécutif peut-il trouver sa voie sur l'immigration ? La France doit-elle définitivement abandonner ses bases militaires en Afrique subsaharienne ?






dimanche 24 septembre 2023

spéciale "C dans l'air" 24 septembre

 Dimanche 24 septembre 2023 à 21:00, Caroline Roux proposera sur France 5 une spéciale "C dans l'air" dont le thème sera : « Demain la guerre : la France est-elle prête ? »





Depuis 18 mois, les combats font rage en Ukraine. La guerre de haute intensité s’est installée sur le sol européen, entre l’envahisseur russe et l’armée ukrainienne soutenue par les Occidentaux. Mais ce conflit n’est-il qu’une étape ? L’Ukraine est-elle le laboratoire militaire d’un affrontement plus global, d’une nouvelle guerre planétaire ?

Depuis les premiers discours menaçants de la Russie et de la Chine il y a quinze ans, les grandes puissances développent des armes nouvelles, dans des territoires aux frontières encore inconnues et souvent non régies par les règles internationales.

Sous nos pieds, au-dessus de nos têtes, au fond des océans, des côtes de Taïwan aux rives de la mer Baltique jusqu’à l’espace exo-atmosphérique, jamais les grandes puissances militaires n’avaient mis au point des armes aussi dangereuses… Jamais elles n’avaient autant menacé de les utiliser.

Une plongée dans la guerre du futur, décryptée par les experts de "C dans l’air" et éclairée avec des entretiens exclusifs menés par Caroline Roux :

Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN.

Emmanuel Chiva, délégué général pour l'Armement.

Général de Division aérienne Philippe Adam, commandant de l'Espace.

Monsieur Joseph Wu, ministre des Affaires étrangères de la République de Taïwan.

Amiral Bernard Rogel, chef de l'état-major particulier du président de la République (2016-2020).

Sébastien Lecornu, ministre des Armées, en fonction depuis mai 2022.

LA VISITE PAPALE

 

A Marseille, sur le passage de la papamobile : «Il nous a regardées, c’est bon, il nous a bénies !»

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Pape Françoisdossier

Croyants et autres curieux se sont massés aux abords du stade Vélodrome de Marseille sur l’avenue du Prado pour réserver le meilleur accueil à François à bord de son véhicule, ce samedi 23 septembre.
par Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille
publié le 23 septembre 2023 à 18h12

Une bonne sœur sirote un café à l’ombre d’un drapeau de l’OM, tendu sur le toit d’un snack mitoyen du Vélodrome. A la sortie du métro voisin, les vendeurs à la criée du journal la Croix, en nombre ce samedi 23 septembre à Marseille, haranguent le passant. Un homme en costume blanc, grosse croix argent autour du cou, chante du Mike Brant à l’une des vendeuses. «Je suis chrétien à fond la caisse !» lui vend-il, un brin lourdingue. Il est 9 h 30, ce n’est pas encore la foule autour du stade. Le pape François, présent depuis la veille à Marseille, n’est pas attendu sur place avant le milieu de l’après-midi, pour une déambulation en papamobile avant sa messe géante au dans l’enceinte olympienne. La préfecture avait pourtant prévenu les fidèles : venez tôt, ça va être la cohue. Pour l’heure, le seigneur compte ses brebis sur les doigts d’une main.

Les policiers ont finalisé le dispositif filtrant de barrières le long du Prado, l’artère qui relie la place au rond-point voisin du stade, pavoisée aux couleurs du Vatican, de la France et de Marseille. Michèle, 75 ans, qui a passé la fouille à l’entrée, est l’une des premières arrivées avec ses copines. Elles ont prévu les chaises pliantes pour patienter. La Marseillaise a-t-elle apprécié le discours de la veille, où François a rappelé le devoir d’assistance aux migrants ? Elle rame : «On ne peut qu’approuver, mais avec ce que l’on voit à Marseille…» Sa copine Angeline intervient : «Marseille est une terre qui accueille, de tout temps, ceux qui sont rejetés ! Cette visite redore le blason de la ville, qui mérite d’être vue avec les yeux de l’amour, pas de la haine !»

Ecrans géants et drapeaux

Midi, le Prado se garnit lentement, il faut encore attendre quelques heures sous le cagnard à peine rafraîchi par le vent qui, la veille déjà, avait fait voler la calotte du Pape. Ce samedi, le même vent a eu raison des ballons que devaient lever les bénévoles en bleu, répartis par les organisateurs tout le long du parcours papamobilesque. «Tant mieux ! se marre Virginie, l’une d’eux. J’ai travaillé au Mexique, là-bas ce sont les prostituées qui portent des ballons !» Pour l’heure, la jeune femme n’a pas grand-chose à gérer. La foule se densifie certes, mais lentement, et surtout d’un côté du Prado. «Question de flux, analyse Virginie. Les métros sortent tous du même côté, c’est par là que viennent les gens du centre-ville, et la police bloque les accès pour l’autre côté. S’il y a tout un côté vide, ça craint quand même…»

Il faut attendre 14 heures pour que ses craintes se dissipent. Les aficionados, majoritairement Marseillais ou du département, arrivent enfin alors que les écrans géants installés le long du parcours s’animent. Vue sur les gradins du stade, où les 57 000 fidèles avec billets s’installent et se chauffent la voix. «Est-ce que le Vélodrome va bien ? Faites un maximum de bruit pour qu’il nous ressente jusqu’au Prado !» leur suggère l’animateur au micro. Cantonnés au Prado, Mark et ses trois potes agitent gentiment les petits drapeaux distribués par les bénévoles. Les quatre vingtenaires sont irlandais et étudiants à l’école de commerce de Marseille. Sauf Connor, venu pour le week-end : «Dans l’ordre, pour voir mes copains, le match de rugby… Et le pape, c’était l’occasion.» Comme eux, Marieme, qui arrive avec ses deux filles, s’est installée à Marseille il y a un an. «Je suis musulmane, explique la Sénégalaise, mais on vient s’imprégner de cette ferveur chrétienne et universelle. C’est un honneur de voir le pape !» «Comment ne pas te loueeeeeeerrr !» répond en écho dans l’écran géant le chanteur de Glorious, qui a enfilé pour l’occasion un maillot de l’OM.

«Il va pas revenir ?»

Enfin, la foule s’agite. Les motos ouvrant le cortège papal pointent leur nez. Les fidèles dégainent leur portable, alors qu’apparaît derrière les véhicules aux vitres fumées la papamobile ouverte aux quatre vents. François, assis devant le cardinal Aveline et un caméraman, salue d’un côté, de l’autre, et puis s’en va. «Il va pas revenir ?» s’inquiète une petite fille alors que son père, imitant la foule, tente de rattraper la voiture en courant. Mais même en roulant au pas, la papamobile est déjà loin. «C’était rapide… De toute façon c’était surtout pour envoyer la vidéo aux grands-parents, souffle Eloïse, 21 ans, en tapotant sur son clavier. Mais je ne regrette pas, ça n’arrive qu’une fois dans une vie.»

Rosa et sa fille Sarah sont aux anges. «Regardez, j’ai encore les frissons !, s’enthousiasme la quinquagénaire venue de Nîmes, grosses croix dorées pendues aux oreilles. Je suis heureuse ! Il nous a regardées, c’est bon, il nous a bénies !» Le pape, lui, arrive déjà sur la pelouse du Vélodrome. Sur le Prado, on repositionne les barrières pour laisser les fidèles suivre la messe à venir sur les écrans géants. Un groupe de jeunes préfère rejoindre une terrasse voisine. L’un d’eux se marre : «Non mais quand même, on a vu la papamobile, steuplé !»

Pourquoi le mot "lapin" porte-t-il malheur sur un bateau ?

  Gare à vous si vous osez prononcer le mot "lapin" à bord d'un bateau. Une ancienne superstition des marins raconte que la pr...