jeudi 28 septembre 2023

 

Brigitte Bardot: «C’était une autre époque, celle du Général de Gaulle, quand la France était gouvernée»

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L’actrice est revenue dans le magazine Le Point sur ses combats pour défendre la cause animale.
L’actrice est revenue dans le magazine Le Point sur ses combats pour défendre la cause animale. MEHDI FEDOUACH / AFP

Pour défendre la cause animale, l’actrice de 88 ans a rencontré quasiment tous les présidents de la Ve République.

Le seul président de la République que Brigitte Bardot n’a jamais rencontré est François Hollande. Auprès du magazine Le Point , Brigitte Bardot a raconté les prémices de son combat pour la cause animale. Combat pour lequel elle s’est entretenue avec la quasi-totalité des présidents de la Ve République. Et sur les chefs d’État français, l’actrice balance. Celui qui l’a le plus aidé ? Giscard. «Chirac, lui, est celui qui m'a le plus promis, mais il n'a rien tenu du tout», explique-t-elle. Et d’ajouter: «Il était adorable, il m'appelait “ma biche” et m'envoyait des petits mots charmants. Il avait peut-être une petite idée derrière la tête.»

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C’est probablement Emmanuel Macron que BB supporte le moins. «Ça aura été un fiasco total», assène l’actrice à propos du président de la République. «Lorsque je l'ai rencontré, en 2018, j'ai été surprise par son sérieux et l'attention qu'il portait à tous les sujets que nous avons abordés», confie-t-elle. À l’époque Brigitte Bardot mène un combat acharné contre hippophagie. Lorsqu’elle lui en parle à l’occasion de leur entrevue, «il a paru étonné et même indignée : “Quoi ? On mange encore du cheval en France?” Il ne savait même pas que chez nous, on tue 5000 chevaux pour les bouffer», s’indigne Brigitte Bardot. L’actrice réclame l’interdiction pure et simple de cette pratique. «Il n’a rien fait, bien sûr. [...] La cause animale est la cinquième roue de son carrosse présidentiel. Sur ce plan au moins, on peut regretter Giscard», déplore-t-elle.

Sous De Gaulle aussi BB a déplacé des montagnes pour la cause animale. En 1962 après une émission de télévision, elle obtient un rendez-vous avec Roger Frey, le ministre de l’Intérieur de l’époque. Il «faisait partie de ceux que l’on appelait les “barons” du gaullisme. Un personnage important, d’une grande humanité», se souvient Brigitte Bardot. À ce moment-là, l’actrice se bat pour rendre obligatoire le pistolet d’abattage dans les abattoirs. L’instrument empêche la souffrance de la saignée réalisée jusqu’alors sans anesthésie ou étourdissement. Pour son rendez-vous, BB se pointe place Beauvau munie des fameux pistolets. Ce qui a provoqué, selon elle, «un incident avec les services de sécurité du ministère, qui croyaient que je voulais l'assassiner.» L’actrice réussit à convaincre Roger Frey et en 1972, «le pistolet d'abattage est rendu obligatoire pour le gros bétail dans tous les abattoirs conventionnés.»

C’est Giscard qu’elle préfère

De tous, c’est Valéry Giscard d’Estaing qui a le plus aidé Brigitte Bardot. «Il essayait de régler les problèmes.» En 1976, l’actrice tente de mettre fin à la chasse des blanchons - bébés phoques. Depuis la banquise, elle appelle Giscard. «Il était tout à fait d'accord avec nous. Il a interdit l'importation des peaux de phoque. La sauvegarde des bébés phoques aura finalement été le seul grand combat que j'ai fini par gagner, après trente ans de lutte acharnée. En 2009, le Parlement européen a enfin voté l'interdiction de tous les produits dérivés du phoque, à commencer par les peaux, dans l'Union européenne», se félicite BB. VGE ne s’est pas arrêté là, il a également «mis fin à l'utilisation des macaques dans l'industrie automobile pour les crash-tests des voitures. Ils ont été remplacés par des mannequins.»

Brigitte Bardot déplore que ses combats successifs pour la cause animale soient parfois vains. En 1972, elle ne parvient pas à éradiquer l’abattage rituel sans anesthésie. «Dans les rites juif et musulman, les bêtes sont égorgées en toute conscience, dans la souffrance, par des tueurs assermentés», explique l’actrice. En 2004, BB rencontre Dalil Boubakeur, le recteur de la Mosquée de Paris, et le grand mufti. Elle pense avoir convaincu les deux hommes. Mais il n’en est rien. «Les musulmans ont prétendu qu'ils ne changeraient les modes d'abattage que si les juifs le faisaient aussi, les deux se sont embrouillés. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, m'a ensuite déclaré qu'il trancherait. Il n'a pas pu.»






 le centre de la tempête tropicale Philippe était situé près de la latitude 18,9 nord et de la longitude 55,1 ouest.  Philippe se déplace vers l'ouest-nord-ouest à près de 4 km/h.  Un lent mouvement vers l’ouest ou le sud-ouest est attendu au cours des prochains jours.


 Les vents maximums soutenus sont proches de 45 mph (75 km par heure) avec des rafales plus élevées.  Peu de changement d'intensité est prévu dans les prochains jours, mais Philippe pourrait se dissiper pendant ce temps.


 Les vents de force tempête tropicale s’étendent jusqu’à 220 km du centre.


 La pression centrale minimale estimée est de 1 003 mb (29,62 pouces).

 

"C dans l'air" jeudi 28 septembre 2023 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

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"C dans l'air" jeudi 28 septembre 2023 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce jeudi 28 septembre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus. 

17h30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

L'émission sera présentée exceptionnellement ce jeudi par Axel de TarléCaroline Roux étant sur la préparation de l'émission "L'Événement" diffusée après le JT de 20H.

Ce jeudi 28 septembre 2023, Axel de Tarlé reçoit David Colon, historien, professeur à Sciences Po et spécialiste de la propagande, auteur de "La guerre de l’information".

La guerre d’aujourd’hui ne se déroule pas uniquement sur les champs de bataille. Le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine en est une illustration parfaite : il se joue aussi sur le terrain de l'information. Les opinions publiques mondiales sont au cœur de ce combat, où l'usage des réseaux sociaux fait des internautes de potentiels relais de l'un ou l'autre camp.

David Colon reviendra sur cette nouvelle guerre numérique qui manipule, influence les États, les populations, les médias, depuis la guerre en Irak jusqu'à aujourd'hui.

17:45 "C dans l'air"

Axel de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Laurence Rossignol, ancienne ministre des Droits des femmes.

Justine Atlan, directrice générale d'Association e-Enfance.

François Kraus, directeur du pôle Politique/ Actualités - IFOP.

Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne

Le thème de l'émission : Porno : le rapport choc

Des sites "infestés de vidéos de viols", de scènes de "torture"… Le rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), remis ce mercredi au gouvernement , dresse un effarant constat de la montée en puissance de la violence sur les plateformes qui diffusent des contenus pornographiques. "Dans l’industrie pornographique, des femmes et des filles sont massivement victimes de violences physiques et sexuelles. Les femmes, caricaturées des pires stéréotypes sexistes et racistes, sont humiliées, objectifiées, déshumanisées, violentées, torturées, subissant des traitements contraires à la fois à la dignité humaine et… à la loi française", écrit le HCE, qui précise avoir "mené une étude sur les quatre principales plateformes pornographiques (Pornhub, XVideos, Xnxx, Xhamster) qui comptent des millions de vidéos.

Parmi ce torrent de vidéos, le HCE estime à "90 %" la proportion de "contenus pornographiques contenant de la violence physique ou verbale, donc pénalement répréhensibles" et assure que "1,4 million" propose "des pratiques sadiques" qui répondent pour certaines à la "définition juridique des actes de torture et de barbarie." Bien loin du "mythe d'une pornographie "fun", "cool" et synonyme de "libération sexuelle"". Plus largement, le Haut Conseil à l’égalité accuse l'industrie de la pornographie, de ses producteurs à ses acteurs et actrices, d'être "illégale" dans presque toutes ses composantes : contrats de travail illégaux, car "on ne peut pas consentir à sa propre torture, à sa propre humiliation" ; séquences illégales de "violences physiques et sexuelles" ; illégalité des "discours pornographiques" de "provocation à la haine misogyne, raciste et LGBTphobe" ; illégalité d'une pornographie qui "diffuse et facilite la pédocriminalité", méprise "la protection des mineurs" ("la consommation massive dès le plus jeune âge renforce la culture du viol, banalise et augmente la violence sexuelle"), et diffuse de manière "illimitée" des contenus à caractère sexuel mettant en scène des femmes "revictimisées sans fin".

"Il s’agit d’un massacre illégal à but lucratif", a dénoncé la présidente du HCE. "Le mur d’indifférence qui a accompagné la montée de la violence dans le porno est absolument sidérant. Il faut sortir du déni". "Il n’y a aucune raison de tolérer dans la France de 2023 toutes ces illégalités" et qui "font voir à des mineurs ces spectacles avec les conséquences que l’on sait sur les mentalités. Cette école des violences sexistes qu’est devenue la pornographie doit cesser" a lancé mercredi Sylvie Pierre-Brossolette sur France Inter.

La ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a annoncé de son côté la création d'un groupe de travail interministériel (Intérieur, Justice, Travail, Culture et Numérique), pour préparer des mesures de lutte contre les violences dans l'industrie pornographique, après la remise de ce rapport. "Je souhaite que nous aboutissions à des conclusions pour le printemps 2024, et que les mesures soient ensuite rapidement mises en œuvre (…) Nous devons mettre fin à ce qui doit désormais être qualifié de pornocriminalité" a déclaré Bérangère Couillard. Dans le même temps, le gouvernement entend poursuivre le travail pour bloquer l’accès des sites pornographiques aux enfants. Car "chaque mois, deux millions d’enfants sont exposés à des images pornographiques. Si vous avez un enfant de douze ans, il y a une chance sur trois qu’il ait déjà été exposé à ce type d’images. Or, l’exposition précoce aux contenus pornographiques a des conséquences délétères sur le développement affectif" expliquait en mai dernier le ministre délégué chargé de la Transition numérique qui entend imposer aux sites pornographiques de vérifier réellement l’âge des internautes, afin de bloquer l’accès aux mineurs.

Selon une étude de l’ARCOM, 28 % des internautes fréquentant des sites pornographiques sont des mineurs, soit 2,2 M de mineurs chaque mois et 500 000 chaque jour (8 % des mineurs). Malgré la loi de 2020 imposant un contrôle d’âge des internautes, dès 12 ans, plus de la moitié des garçons se rendent sur un site pornographique et y passent en moyenne 1 heure par mois. Pour sensibiliser les parents aux risques liés aux écrans, une plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr a été lancée par l’exécutif. Des campagnes d’informations sont par ailleurs menées auprès des plus jeunes notamment par des associations dans les collèges et les lycées.

Parallèlement, la première ministre, Elisabeth Borne, a sonné mercredi la "mobilisation générale" pour mener "une lutte implacable" contre le harcèlement scolaire, détaillant une série de mesures pour punir les élèves harceleurs ainsi qu’une aide pour les victimes et leurs familles.

Alors que contient le rapport du Haut Conseil à l’égalité sur l’industrie pornographique ? Comment bloquer l’accès des sites pornographiques aux mineurs ? Et quid de la pornographie sur les réseaux sociaux ? Enfin pourquoi est-il si difficile de lutter contre le harcèlement scolaire ? Que prévoit le plan de l’exécutif

 

PLOUMANAC'H 

 Théo convoyeur de stars et de matériels pour le tournage d’un film à Costaérès


Théo Ouvrard était chargé de convoyer comédiens et matériels depuis le port de Ploumanac’h jusqu’à l’île de Costaérès et son château, où est tournée la majeure partie des scènes d’un téléfilm avec Lambert Wilson. Une expérience étonnante pour le jeune moniteur de voile.

Théo Ouvrard a apprécié l’expérience du tournage. « De bonnes petites journées bien remplies, durant lesquelles on a découvert l’envers du décor. »
Théo Ouvrard a apprécié l’expérience du tournage. « De bonnes petites journées bien remplies, durant lesquelles on a découvert l’envers du décor. » (Le Télégramme/Marie-Hélène Clam)

Sur le port de Ploumanac’h, les équipes arrière de maintenance et de sécurité s’affairent encore, mais ce mercredi s’annonce comme le dernier jour de tournage en Bretagne de la série « Lace ». Au casting, Carole Bouquet, Amira Casar, Zita Hanrot, Pierre Deladonchamps, Antoine Reinartz, Anne Consigny… et en tête d’affiche Lambert Wilson, qui y interprète un créateur star de la haute couture. Son personnage vient-il au château de Costaérès pour se ressourcer ? On en saura plus à la sortie de la première saison, prévue en 2024 sur Apple TV + et signé des producteurs du célèbre « Bureau des légendes » (The Originals Productions).

Le tournage avait démarré le 18 septembre, les dernières scènes de la série « Lace » se terminaient ce mercredi soir sur le port de Ploumanac’h et au camping du Ranolien.
Le tournage avait démarré le 18 septembre, les dernières scènes de la série « Lace » se terminaient ce mercredi soir sur le port de Ploumanac’h et au camping du Ranolien. (Le Télégramme/Marie-Hélène Clam)

Vingt allers-retours par jour

En attendant, Théo Ouvrard et Hugot Payne, respectivement 19 et 20 ans, moniteurs de voile pour la saison au centre nautique de Perros, ont joué les petites mains indispensables au bon fonctionnement d’un tournage, se faisant « régisseurs mer » pour transporter matériel, techniciens et évidemment les comédiens (quelque 120 personnes mobilisées pour ce bout de tournage), du port de Ploumanac’h jusqu’à l’île de Costaérès, en Trégastel.

Embauchés pour trois semaines, leurs journées étaient bien remplies à bord de leur semi-rigide « soit une dizaine d’allers-retours le matin, une dizaine l’après-midi pour des ravitaillements divers et variés, pour l’éclairage, la nourriture… », explique Théo.

Les comédiens étaient plutôt sympas. Surtout Lambert Wilson, très cool.

Manger avec les comédiens

Parmi ses sources d’étonnement, des demandes spéciales comme des bâches de camouflage ou des bouteilles d’eau… en verre. Découverte aussi du jargon du cinéma : « Un chariot, ils appellent ça une roulante ; une lampe, c’est un champignon… Au début, avec Hugo, on était un peu perdus ». Côté comédiens, rien à dire : « Comme on était les petits jeunes, ils étaient plutôt sympas et accessibles, surtout Lambert Wilson, très cool. On a d’ailleurs pu manger tous ensemble ».

Les camions techniciens et loges pour les comédiens ont pris une grande partie du quai Thierry-Le Luron.
Les camions techniciens et loges pour les comédiens ont pris une grande partie du quai Thierry-Le Luron àPloumanac'h. (Le Télégramme/Marie-Hélène Clam)
Si on doit donner un coup de main sur d’autres tournages, on est partant !

« C’était de bonnes petites journées ; 48 heures en quatre jours », résume Théo, qui a apprécié l’expérience. « Car on a eu l’occasion de découvrir l’envers du décor d’un tournage. Le travail est énorme dans les différents métiers. »

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Mais pas au point de lui donner envie d’entrer dans ces métiers : « Je suis soudeur et je vais faire une formation de scaphandrier au CAP de Trébeurden ; Hugo, lui, veut être sous-marinier dans la Marine nationale. Mais si on doit donner un coup de main sur d’autres tournages, on est partant ! »

  On termine avec notre jeu du jour. Complétez cette phrase de la ministre Sabrina Agresti-Roubache :  «Macron n'aurait jamais dû…» • «ê...