mardi 3 octobre 2023

tempête Philippe


3 octobre







 2 octobre 


Voilà comment est PHILIPPE en ce moment... il fait ce qu'il veut...🙄

Quelles sont les conditions météorologiques près de chez vous ?





Update sur la tempête Philippe / Zone Privée avec Olivier Tisserant 

Bonjour,

J’ai attendu un peu d’avoir des infos plus fraîches pour vous faire ce point vu les diverses évolutions de la journée.

 

Comme je le craignais un peu depuis 2 jours, Philippe s’est un peu plus rapproché de l’arc Antillais que prévu. C’était un peu une opposition de prévision entre le GFS qui la voyait passer un peu plus loin et le modèle européen un peu plus près. Au final, une fois de plus, c’est l’ECMWF qui a « gagné » … malheureusement.

Tout a basculé après le passage d’un avion de reconnaissance qui a repositionné le centre à près de 100 km au SW de la position estimée par le NHC. Du coup ce dernier a revu immédiatement sa prévision de trajectoire qui frôle désormais la moitié nord de l’arc. On a pas encore de run de modèles suite à ce repositionnement, et il faudra attendre les sorties de 18z. Il semble assez probable que Philippe passe à une petite centaine de km de l’Est de la Guadeloupe (pour les Îles du nord il va falloir attendre un peu les derniers runs),

Dans le même temps, Philippe fait face à du cisaillement qui l’empêche de se renforcer à court terme. On voit sur l’image satellite que le centre est très au NW de la convection et totalement exposé au cisaillement.

Dans les faits voilà ce que cela change :

. Pour la Martinique, peu de changement par rapport à ce qui était attendu. On note déjà du vent de secteur Ouest mais qui devrait rester assez faible, ne dépassant pas les 15 kts. Quelques débordements orageux sont possibles jusqu’à lundi soir ou mardi. Mais dans l’ensemble l’île ne devrait pas subir de forts effets.

. Pour la Guadeloupe c’est un peu plus marqué. Compte tenu de la proximité du centre et de la zone de vent de force tempête, on peut s’attendre à ce que l’archipel, et en tout cas sa moitié Est, se retrouve avec des conditions de tempête tropicale. Des rafales à 35/40 kts sont possible et venant d’une direction inhabituelle (NW à SW). Les débordements orageux devraient être plus marqués à partir de lundi soir avec possiblement de bons grains localement. Soyez donc prudents en Guadeloupe, la présence d’une tempête à quelques dizaines de km n’est pas anodin. Il peut n’y a voir que très peu d’impacts comme il pourrait y en avoir certains assez marqués.

. Pour le moment les Îles du Nord sont dans une position assez similaire à la Guadeloupe pour ce qui est de la distance de passage prévue, et donc des impacts. Mais la prévision de trajectoire à court terme et sur d’aussi petites distances est quasiment impossible à cause de la variabilité de la convection. On verra cette nuit un peu mieux ce qui attend les Îles du Nord avec peut-être une bonne surprise si la trajectoire remonte vite au nord.

 

Voilà pour ce point, j’en referai un demain matin pour moi (donc cette nuit pour vous).

Bonne fin de journée

[Olivier Tisserant]




Météo des Cyclones : Point hebdomadaire du 1er octobre


Bon visionnage !


[https://www.youtube.com/watch?v=x-X1t61wi6s]



lundi 2 octobre 2023

"C dans l'air" lundi 2 octobre

 

"C dans l'air" lundi 2 octobre 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux






"C dans l'air" lundi 2 octobre 2023 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce lundi 2 octobre 2023 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.


17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce lundi 2 octobre 2023, Caroline Roux recevra : Anne-Claude Crémieux, infectiologue, professeure en maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis et membre de l'Académie de médecine.

Une nouvelle campagne de rappel contre le Covid-19 démarre ce lundi. Elle vise en particulier les personnes les plus à risque d’être atteintes de forme grave et doit permettre d’anticiper le retour de virus pendant l’hiver. Initialement, cette campagne devait démarrer le mardi 17 octobre en même temps que la campagne de vaccination anti-grippale, mais elle a été avancée. Mi-septembre, le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a recommandé au gouvernement d’avancer la date de 2 semaines, au vu d’une remontée des cas de Covid-19 plus précoce qu’attendue

Dans le même temps, un autre virus s’est déclaré dans l'État du Kerala, au sud de l’Inde, dans le courant du mois de septembre. Il s’agit du Nipah. L’Inde a été contrainte de confiner une partie du sud de son territoire, dont la ville de Kozhikode qui a fermé les écoles. Les rassemblements publics sont interdits.

Anne-Claude Crémieux reviendra sur la nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19 qui a été anticipée et démarre ce lundi, et sur le virus Nipah qui s’est déclaré en Inde et qui a été classé, par l’OMS, parmi les maladies qui méritent une recherche prioritaire en raison de leur potentiel à provoquer une épidémie mondiale.

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Pr. Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis, membre de l’Académie de médecine.

Nicolas Berrod, journaliste au service Futurs du Parisien - Aujourd’hui en France.

Dr. Anne Sénéquier, psychiatre, chercheuse à l’IRIS.

Léna Polin alias « Léna Scarabête », entomologiste.

Le thème de l'émission : Punaises de lit, moustiques... Alerte générale !

Alerte aux punaises de lit. Depuis la rentrée, cet insecte fait beaucoup parler de lui. Et pour cause, les signalements se multiplient ces dernières semaines : école, bibliothèque, cinéma, bus, métro, train… Un climat frôlant la psychose gagne le pays, et en particulier la capitale où les spécialistes de la désinsectisation croulent sous les appels après la diffusion de photos et vidéos montrant ces parasites dans les transports en commun parisiens, dans le TGV, l’aéroport Charles de Gaulle et des salles de cinéma cet été. La presse étrangère s’est emparée du sujet et la crise est devenue politique. À l’approche des Jeux olympiques de 2024, la mairie de Paris a appelé le gouvernement à organiser des “assises de la lutte contre les nuisibles”, tandis que le ministre des Transports, Clément Beaune, a annoncé une réunion rapide avec les entreprises de transports en commun pour évoquer la lutte contre cet insecte. La France insoumise a elle aussi fait savoir qu’elle considérait le sujet comme “un problème de santé publique”, qui devrait être reconnu par l’État.

Mais sommes-nous réellement envahis par les punaises de lit ? Quasi disparu depuis les années 1950, l'insecte connaît une recrudescence dans le pays depuis trois à quatre ans. Conséquence du mode de vie des résidents des grandes villes, qui vivent dans des habitats concentrés et se déplacent plus fréquemment, les punaises de lit prolifèrent dans l’Hexagone. Entre 2017 et 2022, ces parasites ont infesté plus d'un foyer sur dix dans le pays, d’après les données de l’Agence nationale de sécurité sanitaire et alimentaire (Anses). La plupart du temps, ces insectes se cachent dans les matelas, les sommiers, les tapis, les canapés et les meubles. Ils sont transportés dans les vêtements et les bagages des humains, desquels ils se nourrissent du sang. "C'est un phénomène totalement indépendant du milieu social", explique à l'AFP Karine Fiore, adjointe à la direction des sciences sociales, économiques et sociétales à l'Anses. Mais le niveau de revenu impacte directement la lutte contre ces insectes, qui peut se révéler très coûteuse. Le rapport établit qu'en moyenne, les foyers dépensent 866 euros dans les mesures de nettoyage et les traitements de leur domicile. L'Anses a calculé que le coût de la lutte à l'échelle nationale a atteint 1,4 milliard d'euros pour la période 2017-2022, soit 230 millions d'euros par an en moyenne.

Au-delà du coût financier, nombre de foyers infectés évoquent le parcours du combattant pour se débarrasser de ces minuscules insectes, qui piquent la nuit et se reproduisent à grande vitesse. Ils décrivent par le menu les impacts psychologiques de la présence de ces bestioles chez eux : manque de sommeil, anxiété… Ces insectes peuvent donc avoir des impacts notables sur la santé physique et mentale mais ils ne transmettent pas de maladie à la différence des moustiques tigres qui eux aussi prolifèrent dans l’Hexagone et peuvent transmettre des virus tels que la dengue, le chikungunya ou encore Zika. Ainsi de nombreuses opérations de démoustication ont lieu ces jours-ci alors que les températures demeurent estivales et que le nombre de cas de dengue en France métropolitaine continue de grimper.

Qu’est-ce qu’une punaise de lit ? Comment savoir si l'on est infesté ? Comment s’en débarrasser ? Et quelles sont les caractéristiques du moustique tigre ? Comment lutter contre ce nuisible ? Dengue, chikungunya, Zika… Comment ces virus apparaissent-ils en France ? Et que sait-on du virus Nipah qui a déclenché une alerte sanitaire en Inde ? Pourquoi préoccupe-t-il l’OMS ? Enfin faut-il s'inquiéter des microbes et virus libérés par la fonte du permafrost ?

Covid long

 

Covid long : bientôt un test de diagnostic ?

Plusieurs études parues ces dernières semaines apportent de nouveaux éclairages sur les symptômes persistants plusieurs mois après une infection par le SARS-CoV-2. Elles pourraient conduire au développement d’un test sanguin, mais pas tout de suite.

Les chercheurs travaillent depuis des mois à l'élaboration d'un test pour diagnostiquer le Covid long, mais l'application pratique semble encore lointaine. (Illustration) LP/Sarah Alcalay
Les chercheurs travaillent depuis des mois à l'élaboration d'un test pour diagnostiquer le Covid long, mais l'application pratique semble encore lointaine. (Illustration) LP/Sarah Alcalay

Le Covid long n’a pas de long que les symptômes. Le diagnostic de ce mal qui toucherait autour de 10 % des personnes contaminées par le SARS-CoV-2 pendant au moins quelques semaines voire plusieurs mois ou même années, a en effet pour particularité de se faire par « élimination » : on exclut, une par une, examen après examen, toutes les autres causes possibles pouvant expliquer ces symptômes, souvent très handicapants.

« Il faut absolument qu’on avance sur les biomarqueurs et les tests qui permettraient d’établir formellement un diagnostic, ce qui permettra de vérifier ceux posés jusqu’à présent », nous indiquait en février dernier le médecin Jérôme Larché, référent Covid long pour l’agence régionale de santé (ARS) en Occitanie. Huit mois ont passé et cet espoir d’un test de diagnostic a grandi ces derniers jours, nourri par les résultats d’une étude américaine.

Des chercheurs ont suivi entre janvier 2021 et juin 2022 271 patients divisés en trois groupes : ceux qui n’avaient jamais été infectés, ceux qui étaient guéris et ceux qui présentaient toujours des symptômes au moins quatre mois après l’infection. Résultat : des différences dans le sang de ces derniers ont été identifiées. « Ces résultats sont importants car ils peuvent fournir des informations sur des tests plus précis pour les patients Covid long, ainsi que sur des traitements personnalisés pour cette maladie qui ne se sont jusqu’à présent pas avérés concluants », a indiqué l’équipe dans un communiqué paru le 25 septembre.

« Une prise de sang seule risque de ne pas suffire »

En mai dernier, des chercheurs de l’Inserm et d’Université Paris Cité avaient aussi, en collaboration avec l’université de Minho à Braga (Portugal), identifié « un certain nombre de marqueurs sanguins présents six mois après l’infection chez 70 à 80 % des personnes présentant un Covid long alors que ces mêmes marqueurs sanguins étaient rares chez les sujets n’ayant pas développé de forme longue ». « Nous avons constaté dans le sang la présence d’anticorps qui ont théoriquement une durée de vie courte, ce qui pourrait illustrer une persistance virale dans l’organisme des patients Covid long », indique Jérôme Estaquier, directeur de recherche à l’Inserm.



Une simple prise de sang pourrait-elle permettre bientôt d’identifier un patient Covid long ? Prudence, exhorte le professeur Éric Guedj, chef du service de médecine nucléaire à l’hôpital de la Timone, à Marseille. « Ces résultats sont intéressants mais on n’en est pas du tout au stade de l’application pratique. Le Covid long est sûrement une maladie multisystémique, avec plusieurs étapes et plusieurs mécanismes, et on ne sait pas encore si ces anomalies identifiées dans le sang sont vraiment liées aux symptômes persistants », avance-t-il. L’équipe de Jérôme Estaquier mène d’ailleurs de nouveaux travaux à ce sujet, avec de premiers résultats espérés « d’ici trois à quatre mois ».

Éric Guedj est assez confiant à l’idée de pouvoir diagnostiquer le Covid long un jour, « mais ce ne sera pas forcément un test unique ». « Une prise de sang seule risque de ne pas suffire, il pourrait aussi y avoir un questionnaire clinique, des tests d’imagerie, etc. Le résultat serait alors une sorte de score composite », anticipe ce médecin spécialiste du sujet. Quelle qu’en soit la forme, Jérôme Estaquier voit dans « un éventuel diagnostic une manière de rassurer des gens qui sont en souffrance car ils se demandent ce qu’ils ont ».

 

Van Gogh à Auvers-sur-Oise ou l'énergie du désespoir

 
Champ de blé aux corbeaux (juillet 1890). Une splendeur. Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais
 

Le musée d’Orsay a réuni dans une exposition somptueuse consacrée aux dernières toiles de Vincent Van Gogh, lorsqu’il habitait à Auvers-sur-Oise. Une période d’exceptionnelle activité, autour d’une toile par jour, comme une dernière ligne droite courue à fond de train avant la fin tragique de son suicide. Van Gogh a été si productif à Auvers-sur-Oise que les plus grands spécialistes soupçonnaient (à tort, la science le démontra depuis) que des faux s’étaient glissés dans la collection.

Les tableaux mouvants de cet ancien marchand d'art passionné d'estampes japonaises, connaisseur de Rembrandt et de Dürer, prouvent un profond état de communion avec le petit peuple des ruelles et des champs. 

Le sentier des Appalaches















 

  On termine avec notre jeu du jour. Complétez cette phrase de la ministre Sabrina Agresti-Roubache :  «Macron n'aurait jamais dû…» • «ê...