Sand Chopin, vie et passion
Brigitte Fossey & Yves Henry
Brigitte Fossey & Yves Henry
15 février 20h30 à la Salle Gaveau
« Une adoration maternelle très vive… »
Fin
1838 Sand rencontre Chopin. Au bout de quelques mois, elle devient sa
maîtresse, entreprend avec lui et ses enfants un voyage à Majorque. Leurs
amours sont discrets, car Chopin craint les réactions de sa famille, et ce
premier été est un été heureux. Ils resteront ensemble près de 10 ans, vivant
une passion trouble qui les verra tantôt amis, tantôt amants.
Chopin malade, leur relation devint chaste, pour finalement s'apparenter à une relation mère-fils. Sand s’expliquera plus tard " J'ai besoin de souffrir pour quelqu'un, j'ai besoin de nourrir cette maternelle sollicitude, qui s'est habituée à veiller sur un être souffrant et fatigué." C’est finalement cet amour qui se sera essoufflé.
Chopin malade, leur relation devint chaste, pour finalement s'apparenter à une relation mère-fils. Sand s’expliquera plus tard " J'ai besoin de souffrir pour quelqu'un, j'ai besoin de nourrir cette maternelle sollicitude, qui s'est habituée à veiller sur un être souffrant et fatigué." C’est finalement cet amour qui se sera essoufflé.
«
La grande question de l'amour est donc encore soulevée en moi ... »
Raconter
la vie de George Sand à travers ses lettres, c’est plonger au cœur des passions
du XIXème siècle, dont la musique de Chopin est également un des miroirs les
plus éclatants. Il ne nous reste qu’une seule lettre de George Sand à Frédéric
Chopin, celle qu’elle lui écrivit au moment de leur rupture, après sept ans de
vie commune. Et nous n’avons aucune lettre de Frédéric Chopin à George Sand.
Mais le parti pris de ce concert est de trouver des affinités et des
correspondances entre les sentiments qui animent les lettres de George Sand, et
ceux qui animent les compositions de Chopin. Brigitte Fossey et Yves Henry ont
essayé de créer un dialogue imaginaire entre les plus belles lettres de George,
et les plus belles pages de Chopin.
Brigitte Fossey,
dont
la carrière cinématographique est internationale (de François Truffaut à Robert
Altman) a également voué sa vie au théâtre (Molière, Marivaux, Prévert…) sans
oublier la musique, aux côtés de Pascal Amoyel, Emmanuelle Bertrand, Michel
Beroff, Yves
Henry et tant d’autres merveilleux musiciens…
Henry et tant d’autres merveilleux musiciens…
Yves Henry,
interprètera Chopin avec cette sensibilité particulière liée à la pratique des pianos de l'époque romantique qui lui vaut d'être invité dans le monde entier, tant comme concertiste que comme pédagogue. Sa passion pour Chopin lui a valu de devenir Président du Festival de Nohant et membre du comité de programme de l'Institut Chopin de Varsovie.
Programme
Brigitte Fossey a choisi une vingtaine de lettres parmi les quelques 20 000 que George Sand a adressées tout au long de sa vie. Un choix rigoureux qui éclaire les grandes périodes de sa vie : sa jeunesse, marquée par la disparition prématurée de son père et par sa vie à Nohant avec sa grand mère, ses débuts d’écrivain et le divorce avec son mari, ses amours avec Alfred de Musset puis avec Frédéric Chopin, et enfin la dernière période de sa vie, celle de la bonne dame de Nohant. Les destinataires de ces lettres sont le plus souvent de grandes figures de l’époque : Alphonse de Lamartine, Liszt, Chopin, Musset, Flaubert; mais aussi des proches auprès desquels elle cherche conseil et auxquels elle se confie plus ouvertement : Albert Gzymala (ami et confident de Chopin), Michel de Bourges (son avocat lors du divorce d’avec son mari), Charlotte Marliani, et aussi Jules Boucoiran, Aurélien de Sèze, Laure Decerfz, Charles Duvernet, sans oublier son mari Casimir Dudevant et son fils Maurice Sand. Au travers de cette correspondance, c’est toute la vie de cette femme qui resurgit, tumultueuse, courageuse, toujours enthousiaste et renonçant rarement à ses convictions, qu’elles soient politiques ou amoureuses.
Brigitte Fossey a choisi une vingtaine de lettres parmi les quelques 20 000 que George Sand a adressées tout au long de sa vie. Un choix rigoureux qui éclaire les grandes périodes de sa vie : sa jeunesse, marquée par la disparition prématurée de son père et par sa vie à Nohant avec sa grand mère, ses débuts d’écrivain et le divorce avec son mari, ses amours avec Alfred de Musset puis avec Frédéric Chopin, et enfin la dernière période de sa vie, celle de la bonne dame de Nohant. Les destinataires de ces lettres sont le plus souvent de grandes figures de l’époque : Alphonse de Lamartine, Liszt, Chopin, Musset, Flaubert; mais aussi des proches auprès desquels elle cherche conseil et auxquels elle se confie plus ouvertement : Albert Gzymala (ami et confident de Chopin), Michel de Bourges (son avocat lors du divorce d’avec son mari), Charlotte Marliani, et aussi Jules Boucoiran, Aurélien de Sèze, Laure Decerfz, Charles Duvernet, sans oublier son mari Casimir Dudevant et son fils Maurice Sand. Au travers de cette correspondance, c’est toute la vie de cette femme qui resurgit, tumultueuse, courageuse, toujours enthousiaste et renonçant rarement à ses convictions, qu’elles soient politiques ou amoureuses.
En contrepoint de ces textes viennent s’intercaler une quinzaine d’œuvres pour piano choisies par le pianiste Yves Henry, parmi les plus belles pages de Frédéric Chopin, dont beaucoup furent composées au moment de sa liaison avec George Sand :
Les Préludes op.28 n°1, 13, 16, 10 et 9
L’écossaise op. posthume 72 n°2
La mazurka de jeunesse en si bémol majeur
Les Etudes, op.10 n°12 « révolutionnaire », op.25 n°7, op. posthume n°3
Le Prélude op.45
Le Nocturne en ut mineur op.48 n°1
La Polonaise op.53 « Héroïque »
L’Impromtu n°3 op.51
La Fantaisie Impromptu op. posthume
La Barcarolle op.60
La Ballade n°4 op.52
Choix musical de l’invitée: Ana Moura –
O fado da procura –
extrait de l’album « para alem da
saudade » chanteuse portugaise de fado.