mercredi 15 janvier 2025

CHEZ POL 15 JANVIER

 

On se calme et on boit frais

nous sommes le 15 janvier et c'est le bon jour pour ouvrir les yeux.




PEUT BEAUCOUP MIEUX FAIRE • Outre le fond qui n'a clairement pas convaincu grand-monde, la forme de la déclaration de politique générale (DPG) de François Bayrou hier en a aussi laissé beaucoup ~songeurs~. Un discours laborieux, flou et souvent confus, émaillé de digressions plus ou moins hors-sujet, de fiches égarées, de quintes de toux, de réponses à l'arrache aux interpellations venues des bancs et de phrases laissées en suspens... Un comble alors que l'entourage du Premier ministre vantait ces derniers jours un discours prêt dans la tête de son auteur «depuis 40 ans» et soigneusement peaufiné par lui et lui seul depuis son entrée à Matignon. Une intervention «en tout cas looooongue», déplorait auprès de Chez Pol un cadre macroniste alors qu'elle tirait vers la fin. Près d'1h30 au final : dans les standards d'Élisabeth Borne [voir Le chiffre à la con ⤵️], mais bien plus en ressenti pour ceux qui y ont assisté. «Ça tourne un peu en rond en effet», reconnaissait un autre ténor des troupes EPR (ex-Renaissance). «Pas sûr qu'il soit admissible à l'agrégation avec ça», vannait le même alors que le Palois est agrégé de lettres classiques. On vous laisse ainsi juger de la qualité de certaines saillies, pêle-mêle : «Nous sommes passés du monde de la force de la loi au monde de la loi de la force» ; «l'intelligence artificielle, je ne sais pas si elle est intelligente ou artificielle» ; «les enfants ne sont pas des poireaux. Ils ne poussent pas tous à la même vitesse» ; un commentaire de texte sur La poule aux œufs d'or de La Fontaine ou encore un petit cours d'étymologie - encore un - sur la «racine grecque» du mot «laïcité» qui «veut dire ''faire un seul peuple''». Outre cet aspect formel et plus problématique, «je n'ai pas bien compris comment ça bouclait financièrement», s'interrogeait notre second cadre macroniste. Quant à la possible non-censure des députés socialistes, «je pense que Bayrou a gagné du temps, mais on verra au moment du Budget», glissait le même. C'est là que les Athéniens s'atteignirent. Et sachez-le, Bayrou lui-même n’a semble-t-il pas passé un super moment. Pas à cause de sa propre personne, évidemment, mais plutôt du fait des insoumis qui l’ont fortement chahuté. En regagnant sa place après en avoir terminé, il a ainsi lancé à ses ministres Annie Genevard (Agriculture) et Philippe Baptiste (Enseignement supérieur), selon le Figaro : «Franchement, c’est invivable !» On est bien d'accord. 



Nos plus grands hommes : Nicolas Sarkozy qui avait sauvé «la démocratie dans le monde» (selon Henri Guaino) et Macron qui se verrait bien obtenir le prix Nobel de la paix

Ou plutôt p'tet ben qu'oui, p'tet ben qu'non.

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Tu sais comment on écrit «farce» en grec, toi 



On termine avec notre jeu du jour. Selon le porte-parole du Parti républicain en France, pourquoi Marine Le Pen n'a-t-elle pas été conviée à l'investiture de Donald Trump, le 20 janvier prochain ? 

 Parce qu'elle a critiqué les voitures Tesla
• Parce qu'Éric Zemmour, invité lui, s'y est opposé
• Parce que le quota de femmes dans le public est atteint
• Parce qu'elle risque d'être inéligible dans quelques mois
• Parce qu'elle a soutenu la candidature de Kamala Harris
• Parce que qu'elle perdu trois fois à la présidentielle et que Trump n'aime pas les losers


Absolument.

C'est effectivement ce qu'a déclaré le porte-parole de Republicain Overseas France, Nicolas Conquer, cité par le Canard enchaîné.

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Raté.

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