Transquadra : troisième victoire pour Alexandre Ozon !
Jamais 3 sans 3 ! ce vendredi 14 février, le Royannais Alexandre Ozon a remporté sa 3e Transquadra Madère Martinique d'affilée, à la barre de son Bepox 990 rose ‘'Team 2 Choc''. Il boucle sa traversée en 12j 18h 31min 06s, avec 170 milles d'avance sur le premier duo (OSE d'Éric Guigné et Tangi Caron) et 370 milles sur le 2e solitaire, Philippe Benaben (Platypus).
Ce n'est pas la performance qui lui arrache un cri du cœur à l'arrivée, ce vendredi au Marin, mais bien le plaisir qu'il a pris à tirer le meilleur de son bateau, sur une mer pourtant très dure tout du long de ces 12 jours de course où de violents grains ont franchement malmené la flotte de ces marins aussi amateurs qu'aguerris. Le Royannais s'offre aussi le plaisir de battre son propre record entre Funchal et le Marin avec 12j 18h 31min de course, contre ses 13j 1h 18min en 2018, déjà à la barre de son rose Bepox.
Les premiers doubles Performance sont attendus ce vendredi, en soirée, en Martinique. Les grains toujours plus violents (plus de 40 nœuds en rafales) continuent de malmener matériel et marins, mais les conditions météo devraient se calmer cette fin de semaine.
‘'Il n'y a pas de performance sans plaisir''. Cet adage bien connu colle parfaitement à la façon de naviguer d'Alexandre Ozon, si ce n'est que le Royannais va sans doute plus loin car, chez lui, le plaisir passe avant tout... même si la performance reste une cerise sur le gâteau très appréciée et recherchée, avec bonheur !
Aisance en mer
" On n'a pas fait des journées extraordinaires en termes de milles parcourus… mais des nuits, oui. C'est d'ailleurs là-dessus que j'ai gagné la course ", explique-t-il sobrement. Or, c'est la nuit qu'il y avait le plus de grains. C'est aussi la nuit que ces masses nuageuses et rafaleuses sont les plus compliquées à appréhender. C'est enfin la nuit que les manœuvres sont les plus délicates et exigeantes.
La connaissance parfaite de son bateau, la carène planante de son Bepox 990, son aisance en mer, sa capacité – et le plaisir qu'il y prend – à être toujours sur la limite haute des performances possibles du marin comme de sa monture, sans toutefois prendre de risques non maîtrisés. Tout cela a fait la différence : du premier au dernier jour de cette transat express, il a consciencieusement creusé l'écart sur ses camarades de jeu, pourtant tous avec le couteau entre les dents.
Le Royannais bat son propre record de vitesse entre Madère et la Martinique : " Le record, c'est la cerise sur le gâteau ! En 2018, j'avais fini la course avec un seul safran donc je savais qu'il y avait moyen de faire mieux. "
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