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dimanche 31 octobre 2010
dimanche 10 octobre 2010
LES ILES CARACAS
Entre
Mochima et le Golfe de Santa Fé, à l’Est de Puerto La Cruz, quelques îles
s’égrènent le long du littoral. Des canaux dessinent des arabesques entre les
collines désertiques des îles et les montagnes de la cordillère des Caraïbes qui
cascadent vers la mer. Paysage saisissant. La déclivité de la sierra est impressionnante. Elle se
présente tel un bouclier vert où seule la forêt est maître des lieux. Elle est
le trait d’union entre la mer des Caraïbes et tout le Continent sud-américain !
Je pense ne jamais avoir vu plus grand espace vierge… La main de l’homme n’a pas
osé insulter la noblesse des lieux !
Seuls
les orages y trouvent leur terrain de jeu quotidien. En effet, sur les montagnes
du continent, se forment des nuages. Dès la fin de la matinée, le combat entre
les masses d’air engendre d’énormes cumulonimbus qui éclatent en orages en début
de soirée. Au pied des montagnes, la mer a découpé des anses profondes. Elles
sont le plus souvent désertes. Pourtant, il est agréable de naviguer dans ce
paysage. La plupart des bateaux n’aiment pas y rester de nuit. Les habitués du
pays y séjournent sans y avoir rencontré de difficulté. .
Mais
il est vrai que l’endroit est si calme, si particulier, qu’il est propice à
s’inventer des histoires de pirates…
Côté Caraïbes, les îles Caracas offrent une tranche de couleur et d’excentricité au décor. Elles ferment le couloir entre la chaîne de montagne et la mer. Elles ne sont pas très hautes, et présentent des sommets d’à peine deux cents mètres. Par contre, c’est un vrai décor de far West. Les roches sont rouges et se laissent sculpter par l’érosion. On devine dans les plissements de terrains des combats sismiques séculaires. C’est magnifique !
Au
pied des collines en bordure de mer, quelques cabanes de pêcheurs. On ne peut
s’empêcher de se demander de quoi ils vivent… De temps en temps une « lancha »
(barque rapide de pêcheurs) vous dépasse. Les pêcheurs sont toujours amicaux
vis-à-vis des navigateurs étrangers et ils ne manquent jamais de répondre d’un
large geste et d’un sourire à vos saluts.
La
plupart du temps, vous êtes tout seul à admirer tant de splendeurs. Seuls ? Non,
bien sûr, ici vous êtes dans le domaine réservé des dauphins. Ils sont des
centaines, et de temps en temps, ils vous font les honneurs de votre
étrave…
L’ambiance tant visuelle que sonore est parfaite. Et l’imagination va bon
train. Au détour d’une crique, une falaise marie ses bariolages d’ocre, de
rouges, d’anthracite et de blancs. Elle s’offre des drapés de roches
extravagants. Et vous rêvez de rencontrer cet artiste grandiose pour qu’il
expose dans le tout nouveau Musée d’Arts … Naturels… Sur le front de la porte
d’entrée une devise universelle : « the world is beautiful ! »
vendredi 1 octobre 2010
je rêve encore aux derniers jours
passés aux îles
Ces paysage silencieux est un
oasis de paix. Parfois, on peut voir quelques voiliers passer au large,
lentement suivant le rythme des vents doux de ces derniers jours. Un après-midi
nous décidons de faire une promenade sur la plage. Nous sommes attirés par le
sable blond près de la rive sur lequel se prélassent des étoiles de mer. Elles
sont nombreuses car le milieu est propice à leur présence avec ces herbages au
fond de la mer à quelques dizaines de mètres du rivage et ce sable qui les
attirent en promenade.
C’est toujours avec grand plaisir que nous
prenons le temps de les admirer.
Notre plaisir est
décuplé avec la découverte de « sand dollars » dont nous ferons cueillette
abondamment. Ces fragiles « sand dollars », beauté de
la nature, sont sans vie lors de la découverte et feront de jolis ornements
selon la fantaisie de chacun. En voici quelques spécimens et je n’ai pu résister à l’envie d’y ajouter ma découverte
sur la plage de trois « crown conchs » ces coquillages
si élégants.
c'est joli, hein?
jeudi 30 septembre 2010
DE PLC PUERTO LA CRUZ (AU SEC)
hier j ai terminé de nettoyer la coque - le blanc - et
c'est très propre : j ai été fécilitée!
maintenant on attend le soudeur pour boucher les trous -
c
'est un bateau en aluminium et il y a eu des trous - tout petits, et au-dessus
de la flottaison mais ça traverse quand même les 8mm d 'épaisseur de coque alu
- lorsque il aura soudé les trous, on mettra de l'enduit (mastic), ponçage de
l'enduit, puis peinture en blanc brillant par dessus
il y a aussi le toit de la cabine et le pont à poncer et à
repeindre : sans doute en fin d'après-midi, à la fraîche : ensuite rinçage
grande eau et ça séchera dans la nuit pour pouvoir être peint par moi ce
week-end
pour le moteur - celui de bâbord - on espère avoir un
neuf par le concessionnaire Yanmar de PLC qui viendra lundi voir si celui don
t-il dispose convient - ensuite, il enlève le vieux et met le neuf (en trois
jours a peu près- et là ce serait super car ça éviterait de passer l 'hiver à St
Martin comme l an passé à attendre un moteur de Miami qui n'est jamais arrivé
bien que payé (on a été remboursé, et comme c'était en dollars on a même gagné
au change!)
tout mon linge a été porté à la laverie - 1,50 euro la
machine - tout est propre de ce côté là (serviettes de bains, essuie-mains,
torchons, draps, housses...)
de toute façon notre visa s'achevant le 12 octobre c'est
la date ultime prévue du départ, en fonction du moteur : ensuite on a ce moment
là moins longtemps à Nice dans le sens aller
samedi 25 septembre 2010
éTé 2010
un petit topo de notre été 2010
sinon tvb
je t embrasse
Barbara
Nous avons passé l’été au
Venezuela…quand même…
Malgré les annonces de
« radio-cocotier » le déconseillant, et, jusqu’ici, tout s’est très bien passé,
sauf qu’il n’y avait personne pour ainsi dire, et chacun dans son coin en
général, souvent les voiliers n’arboraient même pas leur pavillon et ne
semblaient pas avoir fait les formalités (s’ils sont contrôlés il suffit de dire
qu’on est en transit)
Arrivés début juillet aux
Testigos, nous avons été saluer
Chen-Chen et Nelly et sommes restés quelques jours.
Ensuite cap sur
Margarita
Puis c’est
Porlamar, escale obligée pour
faire les formalités lorsqu’on a prévu d’y séjourner trois mois :
Juan n’avait pas la pêche : pense
donc : même pas vingt voiliers en rade ! Imagine le manque à gagner pour lui !
et en plus pas en bonne santé : la goutte, avec un gros orteil qui le fait
souffrir…à cause de l’alcool- Arrivés le jeudi
nous sommes allés d’abord à Sigo dès le lendemain pour acheter à manger tandis
que les autres (nous étions en flottille) commençaient à « ramer » pour les
formalités- on les a laissés faire- et, le lundi, on a déposé nos papiers à
Juan, avec qui ils s’étaient entendus pour le tarif ! On a tous eu nos visas le
jeudi puis encore un tour à Sigo le vendredi- et départ le samedi pour la
Tortuga : là nous étions seuls à faire
route, les autres préférant aller à la Blanquilla-
Nous sommes restés 19 jours aux
Palanquinos, sans voir presque personne, en tout cas pas plus d’un jour ou
deux.
Puis départ pour les
Roques : arrêt à Sebastopol
(Buchiyaco) pour les lambis (trois bateaux) puis Gran Roque, pour
pouvoir téléphoner à ma mère qui venait de se faire hospitaliser, traversée vers
l’ouest de l’archipel, quelques jours à Bequeve dans le chenal entre
Elbert et Caya de Agua (là j’ai pêché trois très beaux « casques » à la
magnifique porcelaine)- puis départ pour les Avès où nous sommes restés 24 jours ! 4 voire 5 voiliers, mais
chacun posé dans sa « mare » (lagon n°1 ou 2 ou 3 ou bien sur le reef) et aussi
Caya Oeste avec sa belle plage de sable blanc.
Puis visite au sanctuaire
commémoratif du passage des voiliers (les noms sont encore là, un peu effacés
parfois, mais témoins du passage…)
Comme les langoustes se faisaient
rares nous avons remis le cap à l’est et retour à Bequeve.
Maintenant nous sommes à nouveau
aux Palanquinos à la Tortuga
Depuis le mois d’août nous écoutons
le bulletin de RFI chaque matin car nous sommes en pleine saison cyclonique :
les cyclones (ouragans ou tempêtes tropicales) Danielle, Earl, Fiona,
Gaston( !), Hermine, IGOR et JULIA en ce moment… s’il y a de la houle qui se
forme-vu qu’il est annoncé une mer grosse à énorme sur nord et sud-Antilles- on
ira dans le trou à cyclone au sud-est de Tortuga, Laguna de Carenero. On va
voir.
Puis, quand il n’y aura plus de
« bêtes à cornes » - une centaine quand même cet été- on songera, en fonction de
la météo aussi, à nous diriger ver PLC, Puerto la Cruz, où nous allons mettre au
sec et caréner, puis laisser le bateau le temps de rentrer en métropole quelques
semaines, à notre villa de Nice et en Bretagne chez maman.
Voila les nouvelles
vendredi 24 septembre 2010
AUX ILES VENEZUELIENNES
Nous avons passé l'été au Venezuela.quand même.
Malgré les annonces de « radio-cocotier » le déconseillant, et, jusqu'ici,
tout s'est très bien passé, sauf qu'il n'y avait personne pour ainsi dire,
et chacun dans son coin en général, souvent les voiliers n'arboraient même
pas leur pavillon et ne semblaient pas avoir fait les formalités (s'ils sont
contrôlés il suffit de dire qu'on est en transit)
Arrivés début juillet aux Testigos, nous avons été saluer Chen-Chen et Nelly
et sommes restés quelques jours.
Ensuite cap sur Margarita
Puis c'est Porlamar, escale obligée pour faire les formalités lorsqu'on a
prévu d'y séjourner trois mois :
Juan n'avait pas la pêche : pense donc : même pas vingt voiliers en rade !
Imagine le manque à gagner pour lui ! et en plus pas en bonne santé : la
goutte, avec un gros orteil qui le fait souffrir.à cause de l'alcool
Arrivés le jeudi nous sommes allés d'abord à Sigo dès le lendemain pour
acheter à manger tandis que les autres (nous étions en flottille)
commençaient à « ramer » pour les formalités- on les a laissés faire- et, le
lundi, on a déposé nos papiers à Juan, avec qui ils s'étaient entendus pour
le tarif ! On a tous eu nos visas le jeudi puis encore un tour à Sigo le
vendredi- et départ le samedi pour la Tortuga : là nous étions seuls à faire
route, les autres préférant aller à la Blanquilla-
Nous sommes restés 19 jours aux Palanquinos, sans voir presque personne, en
tout cas pas plus d'un jour ou deux.
Puis départ pour les Roques : arrêt à Sebastopol (Buchiyaco) pour les lambis
(trois bateaux) puis Gran Roque, pour pouvoir téléphoner à ma mère qui
venait de se faire hospitaliser, traversée vers l'ouest de l'archipel,
quelques jours à Bequeve dans le chenal entre Elbert et Caya de Agua (là j'ai
pêché trois très beaux « casques » à la magnifique porcelaine)- puis départ
pour les Avès où nous sommes restés 24 jours ! 4 voire 5 voiliers, mais
chacun posé dans sa « mare » (lagon n°1 ou 2 ou 3 ou bien sur le reef) et
aussi Caya Oeste avec sa belle plage de sable blanc.
Puis visite au sanctuaire commémoratif du passage des voiliers (les noms
sont encore là, un peu effacés parfois, mais témoins du passage.)
Comme les langoustes se faisaient rares nous avons remis le cap à l'est et
retour à Bequeve.
Maintenant nous sommes à nouveau aux Palanquinos à la Tortuga
Depuis le mois d'août nous écoutons le bulletin de RFI chaque matin car nous
sommes en pleine saison cyclonique : les cyclones (ouragans ou tempêtes
tropicales) Danielle, Earl, Fiona, Gaston( !), Hermine, IGOR et JULIA en ce
moment. s'il y a de la houle qui se forme-vu qu'il est annoncé une mer
grosse à énorme sur nord et sud-Antilles- on ira dans le trou à cyclone au
sud-est de Tortuga, Laguna de Carenero. On va voir.
Puis, quand il n'y aura plus de « bêtes à cornes » - une centaine quand
même cet été- on songera, en fonction de la météo aussi, à nous diriger ver
PLC, Puerto la Cruz, où nous allons mettre au sec et caréner, puis laisser
le bateau le temps de rentrer en métropole quelques semaines, à notre villa
de Nice et en Bretagne chez maman.
Malgré les annonces de « radio-cocotier » le déconseillant, et, jusqu'ici,
tout s'est très bien passé, sauf qu'il n'y avait personne pour ainsi dire,
et chacun dans son coin en général, souvent les voiliers n'arboraient même
pas leur pavillon et ne semblaient pas avoir fait les formalités (s'ils sont
contrôlés il suffit de dire qu'on est en transit)
Arrivés début juillet aux Testigos, nous avons été saluer Chen-Chen et Nelly
et sommes restés quelques jours.
Ensuite cap sur Margarita
Puis c'est Porlamar, escale obligée pour faire les formalités lorsqu'on a
prévu d'y séjourner trois mois :
Juan n'avait pas la pêche : pense donc : même pas vingt voiliers en rade !
Imagine le manque à gagner pour lui ! et en plus pas en bonne santé : la
goutte, avec un gros orteil qui le fait souffrir.à cause de l'alcool
Arrivés le jeudi nous sommes allés d'abord à Sigo dès le lendemain pour
acheter à manger tandis que les autres (nous étions en flottille)
commençaient à « ramer » pour les formalités- on les a laissés faire- et, le
lundi, on a déposé nos papiers à Juan, avec qui ils s'étaient entendus pour
le tarif ! On a tous eu nos visas le jeudi puis encore un tour à Sigo le
vendredi- et départ le samedi pour la Tortuga : là nous étions seuls à faire
route, les autres préférant aller à la Blanquilla-
Nous sommes restés 19 jours aux Palanquinos, sans voir presque personne, en
tout cas pas plus d'un jour ou deux.
Puis départ pour les Roques : arrêt à Sebastopol (Buchiyaco) pour les lambis
(trois bateaux) puis Gran Roque, pour pouvoir téléphoner à ma mère qui
venait de se faire hospitaliser, traversée vers l'ouest de l'archipel,
quelques jours à Bequeve dans le chenal entre Elbert et Caya de Agua (là j'ai
pêché trois très beaux « casques » à la magnifique porcelaine)- puis départ
pour les Avès où nous sommes restés 24 jours ! 4 voire 5 voiliers, mais
chacun posé dans sa « mare » (lagon n°1 ou 2 ou 3 ou bien sur le reef) et
aussi Caya Oeste avec sa belle plage de sable blanc.
Puis visite au sanctuaire commémoratif du passage des voiliers (les noms
sont encore là, un peu effacés parfois, mais témoins du passage.)
Comme les langoustes se faisaient rares nous avons remis le cap à l'est et
retour à Bequeve.
Maintenant nous sommes à nouveau aux Palanquinos à la Tortuga
Depuis le mois d'août nous écoutons le bulletin de RFI chaque matin car nous
sommes en pleine saison cyclonique : les cyclones (ouragans ou tempêtes
tropicales) Danielle, Earl, Fiona, Gaston( !), Hermine, IGOR et JULIA en ce
moment. s'il y a de la houle qui se forme-vu qu'il est annoncé une mer
grosse à énorme sur nord et sud-Antilles- on ira dans le trou à cyclone au
sud-est de Tortuga, Laguna de Carenero. On va voir.
Puis, quand il n'y aura plus de « bêtes à cornes » - une centaine quand
même cet été- on songera, en fonction de la météo aussi, à nous diriger ver
PLC, Puerto la Cruz, où nous allons mettre au sec et caréner, puis laisser
le bateau le temps de rentrer en métropole quelques semaines, à notre villa
de Nice et en Bretagne chez maman.
mardi 31 août 2010
MEDREGAL
Quiétude du bout du monde, Medrégal
Une halte comme on en rêve, au milieu de nulle part. Medrégal propose tous les services attendus par un plaisancier: chantier, piscine, chambre d'hôtes, Internet, bar et restaurant très sympas le tout dans une ambiance éco-village.
Jean-Marc, d'origine belge, a monté tout ce projet et propose un accueil décalé et très authentique. On se sert dans le frigo du bar et on note ses consommations sur un carton portant le nom du bateau.
L'ambiance le soir est vraiment d'enfer, hormis la présence impromptue d'un petit Français au discours pestilentiel qui se souviendra longtemps encore, du couple belgo-polonais (Casimir était déchaîné) qui s'est payé sa tête de crétin fascisant. Nous regrettons amèrement de ne pas pouvoir nous attarder, le courant était vraiment bien passé.
lundi 30 août 2010
LOS PELICANOS
Unchanteur français, ex-patron d'entreprise qui avait largué les amarres, sur un bateau en inox construit par ses soins, est venu à bord avec sa guitare. Il nourrissait une passion pour les pélicans. A vrai dire, là où nous étions c'était obligatoire! Au Venezuela, les pélicans sont particulièrement bien implantés. Il leur a dédié une chanson, jamais je n'ai mieux entendu parler de "Nuestros amigos los pelicanos"... "Ces animaux plutôt pépères qui préfèrent à la guerre leur petit coin d'azur".
J'avoue avoir été fascinée par ces gros oiseaux qui n'ont pas leur pareil de désinvolture et d'ingéniosité à utiliser les airs pour servir leur appétit insatiable.
Voici un album photo en musique que je regarde toujours avec nostalgie... Depuis les Galapagos nous ne voyons plus beaucoup d'oiseaux marins : quelques sternes, des frégates perdues ou des fous qui se posent mais pas de pélicans. http://s121758490.onlinehome.fr/edl/photos_pelicans/index.html
La musique et les paroles sont de "tonton jojo", (nom du bateau de Thomas qui vit dans le golfe de Cariaco)
mercredi 18 août 2010
BARLOVENTO
Barlovento aux Avès, Venezuela
dimanche 1 août 2010
LES PELICANS
Au Venezuela, les pélicans sont particulièrement bien implantés. Il leur a dédié une chanson, jamais je n'ai mieux entendu parler de "Nuestros amigos los pelicanos"... "Ces animaux plutôt pépères qui préfèrent à la guerre leur petit coin d'azur".
J'avoue avoir été fascinée par ces gros oiseaux qui n'ont pas leur pareil de désinvolture et d'ingéniosité à utiliser les airs pour servir leur appétit insatiable.
Voici un album photo en musique, qui date un peu, mais que je regarde toujours avec nostalgie...
La musique et les paroles sont de "tonton jojo", (nom du bateau de Thomas qui vit dans le golfe de Cariaco)
vendredi 30 juillet 2010
VERS LE VENEZUELA
bientôt à nous les îles du Vénézuéla
Après avoir attendu 8j à Margarita dans une
baie qui ressemble davantage à un parking à bateaux en pleine ville, où l'eau à
la couleur du canal Bruxelles-Charleroi, nous pouvons enfin quitter
l'île.
Une attente longue et pénible, d'autant plus que la région n'est pas "secure" et que le moindre déplacement sur l'île doit se faire en taxi, pour des raisons sécuritaires.
1 semaine pour que les autorités effectuent le clearance (formalités administratives d'entrée dans un pays).
Nous avons également du attendre la mise à disposition de la suite des cours des enfants pour le mois d'octobre sur la plateforme internet de la Communauté française.
Ensuite, étant donné que le convertisseur électrique nous a lâché, seul et unique appareil qui permet de faire démarrer l'imprimante à bord, Luc a passé sa journée à chercher une imprimante en ville pour sortir les 2000 feuilles (ce qui représente le travail de 3 enfants pour 1mois, rien que çà), pour la modique somme de 250€. Ce sera la rentrée scolaire la plus coûteuse (achat de l'imprimante, achat du convertisseur, envoi par la poste Belgique/Martinique des premiers cours, impressions au Vénézuéla et ce n'est pas tout car jusqu'à présent, l'imprimante/scanner ne fonctionne toujours pas).
Nous partirons demain matin tôt pour les îles désertes au Nord du Vénézuéla: Blanquilla, Los Roques, Les Aves, Tortuga, ... et sans doute plus d'internet jusque fin octobre où nous remonterons à Grenade.
Une attente longue et pénible, d'autant plus que la région n'est pas "secure" et que le moindre déplacement sur l'île doit se faire en taxi, pour des raisons sécuritaires.
1 semaine pour que les autorités effectuent le clearance (formalités administratives d'entrée dans un pays).
Nous avons également du attendre la mise à disposition de la suite des cours des enfants pour le mois d'octobre sur la plateforme internet de la Communauté française.
Ensuite, étant donné que le convertisseur électrique nous a lâché, seul et unique appareil qui permet de faire démarrer l'imprimante à bord, Luc a passé sa journée à chercher une imprimante en ville pour sortir les 2000 feuilles (ce qui représente le travail de 3 enfants pour 1mois, rien que çà), pour la modique somme de 250€. Ce sera la rentrée scolaire la plus coûteuse (achat de l'imprimante, achat du convertisseur, envoi par la poste Belgique/Martinique des premiers cours, impressions au Vénézuéla et ce n'est pas tout car jusqu'à présent, l'imprimante/scanner ne fonctionne toujours pas).
Nous partirons demain matin tôt pour les îles désertes au Nord du Vénézuéla: Blanquilla, Los Roques, Les Aves, Tortuga, ... et sans doute plus d'internet jusque fin octobre où nous remonterons à Grenade.
vendredi 16 juillet 2010
DE MARGARITA
Ici, nous sommes désormais à T.U.moins 4h30)
la liaison n'était pas très bonne car la connexion wifi à bord fluctue sans arrêt...
la liaison n'était pas très bonne car la connexion wifi à bord fluctue sans arrêt...
Donc le 14 juillet n'est bien sûr pas une fête
nationale ici , si bien que la navette pour le supermarché
SIGO fonctionnait comme d'habitude, mais nous n'étions que trois, une américaine
avec nous.
Car ici la situation est bizarre ; nous sommes
arrivés mercredi soir dernier avec nos amis de Pedro : eux ont commencé dès le
lendemain matin à se préoccuper de faire leurs papiers d'entrée, mais moi j'ai
préféré porter mon linge à laver et aller faire des courses avec la navette ; ce
n'est que lundi que l'on a commencé à faire les papiers = nous en sommes tous
au même point, même nous sommes un peu mieux qu'eux car nous avons récupéré nos
passeports dûment tamponnés comme eux mais aussi notre acte de francisation, et
pas eux, ce qui les préoccupe. En fait le nouveau capitaine de port a l'air d'un
homme honnête et se trouve confronté avec l'état de corruption qui existait
avant sa prise de fonction, en particulier avec l'agent Juan de la marina, à
qui les plaisanciers avaient l'habitude de confier leurs papiers en lui disant
de se débrouiller avec les formalités, moyennant une "commission" au passage, à
la tête du client naturellement!
Demain matin les quatre voiliers ici présents et
en attente des papiers d'entrée (=droit de naviguer dans les eaux
vénézuéliennes) vont aller faire un souk d'enfer à terre (car on avait prévu de
partir demain p pour la Tortuga, avant le passage d'une onde
tropicale)-
sinon c'est sympa : autour de nous, comme il n'y
a pas grand monde, on a vite fait connaissance en entre français, les américains
avec les américains, etc., on s'échange des livres, des films sur ordinateur,
des recettes (de conserves, de pain, etc.)- comme j'ai réussi à avoir la wifi
gratos à bord je m'amuse bien aussi et m'occupe avec Internet-
jeudi 15 juillet 2010
ARRIVéS A MARGARITA
Au sujet de la "clearance" dont je vous parlai :
nous sommes bientôt depuis une semaine à Margarita et attendons depuis trois
jours que le capitaine de port veuille bien signer nos papiers d'entrée et avons
l'impression que ce nouveau capitaine de port est une personne honnête qui ne
supporte plus la corruption qui avait été organisée précédemment par l'agent
Juan que nous chargions de faire les papiers...
Nous vous enverrons un mail pour vous indiquer
s'il n'est pas préférable de ne pas passer par lui
voire de faire les papiers à Puer La Cruz,ce
dont on le menace : nous sommes quatre voiliers français et demain matin ça va
barder
La région semble calme et les "forfaits" que
l'on raconte ici ont une ou plusieurs années...;
Seule la péninsule de Paria est à déconseiller
et serait une "citadelle" de trafiquants de drogue qui défendent leur domaine et
attaquent tous ceux qui passent à proximité...aussi est-il conseillé, si vous
allez à Tobago, de revenir en passant par Grenade et les Testigos pour ne pas
s'approcher de la péninsule de Paria
à faire suivre...
Ici dans le port de Portlamar il n'y a plus
qu'une vingtaine de voiliers étrangers alors qu'il y en avait cent l'année
dernière et 200 l'année avant!
CQFD
Toutefois on se sent parfaitement en sécurité si
l'on prend les précautions d'usage contre les petits larcins (d'annexe, en
particulier)
Dans l'attente vous lire dans la suite de votre
périple nous vous souhaitons "bon vent"
et nous, nous allons nous occuper de "bêtes à
cornes" à Tortuga jusqu'à la fin du mois
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