dimanche 22 décembre 2013

! EXTRAORDINAIRE XYLOPHONE !


 CLIC SUR LE LIEN :

   http://www.youtube.com/watch?v=C_CDLBTJD4M&feature=player_embedded








Des Japonais ont construit en pleine forêt un xylophone en pente, une boule en bois jouant par gravitation


«Jésus que ma joie demeure » de J.S. Bach.



Une performance extraordinaire lorsque l'on sait que la
longueur de chaque lamelle, taillée en forme de V pour
maintenir la balle, doit être calculée pour jouer la bonne
note et la bonne durée.

   http://www.youtube.com/watch?v=C_CDLBTJD4M&feature=player_embedded

Écoutez, c'est un moment de bonheur et de poésie. Grand Ecran + Son !!!

vendredi 20 décembre 2013

LU POUR VOUS DANS LE TELEGRAMME...

TRÉGASTEL



Et pour ceux qui ont la nostalgie de la Martinique et des Anses d’Arlet :

 


Noël
aux Antilles.

Le soleil des îles au rendez-vous


20 décembre 2013 Le Télégramme


Pierre Balthazar, le Martiniquais, et son épouse trégastelloise Muriel Menguy, installés dans la commune depuis un an, ont souhaité apporter aux Bretons la chaleur des îles en rapprochant les deux régions. Véritable passerelle entre la
Bretagne et la Martinique, Noël aux Antilles apportera une note lumineuse, colorée, épicée et animée pendant trois jours.



Vers un jumelage ?


Au programme de ce week-end avant tout festif organisé avec l'appui de la commune
mais aussi de la Maison de la Martinique, débats, artisanat, concert, bien-être,
mode, dégustation de produits locaux, de quoi en avoir plein les yeux et les
papilles ! La table ronde, organisée demain, sur le thème « Être Antillais en
2013 », permettra également d'aborder la recherche d'identité et le besoin de
reconnaissance d'un peuple à travers son histoire. La musique est également au
programme avec des concerts (Mathieu Bilan, Pom K Nel...).


Une quinzaine d'exposants


Ce marché antillais s'articulera, au Centre des congrès, autour d'une quinzaine
d'exposants qui présenteront les arts, la mode et la cuisine de leur pays, le
tout avec de nombreuses animations.


Pratique
Demain, dimanche et lundi, de 11 h à 19 h, au Centre des congrès. Entrée
gratuite. Organisépar MB Événement.

 
 

La collaboration entre Pierre Balthazar et la commune, ici représentée par Paul
Droniou et Xavier Martin-Le Chevalier, pourrait peut-être déboucher sur un
jumelage entre Trégastel et la Martinique.



vendredi 13 décembre 2013

LU POUR VOUS


international - insolite

Venezuela :
le gouvernement a créé un vice-ministére
pour le "bonheur suprême du peuple"


Par , | Publié le 25/10/2013 à 22h52
 
 
 
lu pour vous dans
 
 


Venezuela : Le vice-ministére du bonheur suprême,

Coca-Cola et la « Happy Meal » de McDonald’s (Aporrea)


 


par Luigino Bracci


 





« Pour les chavistes et pour les gens de gauche il est normal de se moquer du nom choisi pour le nouveau vice-ministére pour le bonheur suprême. Il est normal car nous sommes des vénézuéliens, nous sommes des déconneurs, nous critiquons beaucoup, et il était tout simplement inévitable qu’on se moque d’un nom si pittoresque. Maduro lui-même a dû choisir le nom et penser qu’il allait être charrié.


Comment obtenir un certificat que détermine si l’on est suprêmement heureux ? Faudra-t-il payer un gestionnaire ? Faudra-t-il corrompre quelqu’un ? Faudra-t-il regarder du Stand-Up Comedy pendant des heures ? Peut-être pas. J’ai beaucoup d’amis qui sont gagas avec leurs enfants qui viennent de naître ; j’imagine que leurs enfants sont en quelque sorte leurs gestionnaires de ce certificat. Ou encore la petite copine d’un jeune amoureux, ou la maman qui manque à quelqu’un qui ne l’a pas vu pendant des mois. Ou alors des petits gestes, comme aider une personne âgée ou voir que le travail que l’on a fait bénévolement a permis d’améliorer la vie de beaucoup de personnes. Nous sommes tous des « gestionnaires » de ce vice-ministére, dans la mesure où nous contribuons à améliorer cette société… autrement dit, [dans la mesure où nous contribuons] à CE que nous soyons plus heureux.


Mais vous savez ce qui est vraiment triste ? Voir à un escualido [1] se moquer du nouveau vice-ministére, en disant que le gouvernement à l’air ridicule lorsqu’il emploi le mot « bonheur ».


Ceci peut nous servir d’argument, nous qui critiquons l’industrie publicitaire, motivés par les discours du professeur Roberto Malaver, qui explique qu’actuellement cette industrie ne se focalise sur la présentation des produits, mais plutôt sur la manipulation de nos émotions, pour nous faire croire que le seul moyen d’atteindre le bonheur c’est en achetant ces produits. Beaucoup de personnes, ne font pas cette analyse et au lieu de rejeter l’industrie publicitaire, se laissent manipuler par celle-ci.


Coca-Cola est connu non seulement comme une boisson gazeuse, mais aussi comme un symbole du capitalisme états-unien. Qu’est-ce que nous voyons dans n’importe quelle publicité de Coca-Cola ? Nous en avons un exemple avec le « Coca-Cola Happiness Machine » (ou la machine du bonheur Coca-Cola) : concrètement il s’agit d’un distributeur de [Coca-Cola] qui devient fou et commence à donner des bouteilles dans un restaurant universitaire. Ainsi, les jeunes « atteignent le bonheur » lorsqu’ils ont le plus de bouteilles de Coca.


En Amérique Latine, Coca-Cola a fait sa propre version avec le « Camion du bonheur Coca-Cola ». Nous avons tous regardé à la télé, les pubs où un enfant dit être très fier de son père qui travaille comme chauffeur d’un camion rouge de Coca-Cola qui amène des bouteilles dans le monde entier. Cette pub fini avec le message suivant « Mon père conduit un camion rouge, mais il distribue aussi du bonheur ».


Ces pubs s’adaptent à chaque région, ainsi le camion va dans chaque pays de l’Amérique Latine pour distribuer du « bonheur », ce qui, venant de cette entreprise, pourrait se traduire par : la mondialisation, les caries, le diabète, l’obésité, la privatisation de l’eau, l’exploitation de nous ressources et l’assassinat des syndicalistes. Mais évidemment, nous ne verrons pas cela dans ces pubs, ni dans les médias qui sont sponsorisés par la transnationale.


Dans cette version de la publicité nommée « Le Camion du Bonheur Coca-Cola : Caracas » les spécialistes marketing, font que le camion se déplace dans la capitale vénézuélienne pour offrir des sodas. « L’Avila [ou Guaraira Repano, est le nom de la montagne qui entoure la vallée de Caracas, ndlt] a été témoin de l’arrivée d’un camion plein de bonheur », et devinez ce qu’on voit dans la vidéo : des gens qui font la queue pour qu’on leur offre un soda.


Lorsque les gens font la queue dans un MERCAL [est le nom d’une mission sociale crée par Hugo Chavez pour distribution d’aliments, dans des marchés ambulants constitués en réseaux, qui vendent des produits à des prix très bas, grâce à la subvention de l’Etat, ndlt] ou dans un point de la Misión Identidad [Mission sociale créée afin de faciliter les démarches pour l’obtention de leur carte d’identité et pour réduire le nombre de vénézuéliens qui n’ont pas de papiers, ndlt ], ils [l’opposition] parlent de quelque chose d’ « irréprochable, d’absurde et propre des régimes communistes », mais lorsque les gens font la queue pour avoir un soda, ils le font « pour être heureux ». Vraiment Coca-Cola, vous êtes sérieux ?


Un ami sur twitter m’avait donné un autre exemple beaucoup plus grave et plus dangereux : le happy meal de McDonald’s. Un produit qui est fait pour que les enfants en bas âge deviennent accros à la mal bouffe, en faisant le chantage avec un petit jouet fabriqué dans des terribles conditions d’exploitation, dans le sud-est asiatique.


Ils [McDonald’s] séduisent les enfants, avec des pubs marrantes, avec des dessins animés en forme de petites boites, avec les balles de couleur, avec le clown jaune, le symbole de la franchise, pour donner de l’obésité à nos enfants, mais ils appellent cela « le bonheur ».


Il y a bien d’autres exemples comme les pubs pour Belmont, une marque de cigarettes vénézuéliennes très connue, appartenant au groupe Bigott. [Dans ces pubs] il y avait des belles jeunes filles, et des jeunes gens heureux, en train de profiter de la plage. Généralement, personne ne montrait de cigarette, mais tout le monde était « heureux ». La pub te fait comprendre que si tu fumes des Belmont, tu seras aussi « heureux » qu’eux. Peu importe si quelques années plus tard tu développes un cancer du poumon.


On peut passer des heures à voir des publicités de Coca-Cola sur Youtube et on verra la même chose : on essaye de te convaincre que si t’achètes beaucoup de Coca-Cola, tu seras heureux. Est-ce que tout cela a du sens ? Non. C’est une vulgaire manipulation de nos émotions. Mais je n’ai jamais vu quelqu’un de droite se moquer des pubs de Coca-Cola, qu’essayent de nous convaincre que nous serons heureux si nous consommons en abondance cette boisson bourrée de sucre et d’eau gazéifiée.


Le vice-ministère au nom rigolo, aura pour rôle de superviser et d’améliorer les plans sociaux créés par le gouvernement d’Hugo Chavez, et qu’il a nommé « les Missions ». Ces plans ont appris à lire à des millions de personnes, ont amené des centaines de milliers de cubains pour l’attention sanitaire primaire et gratuite, se sont occupé de distribuer de centaines de milliers de tonnes de nourriture tous les mois, ils opèrent a des milliers de personnes de maladies liées à la vue comme la cataracte.


Nous pouvons discuter sur la pertinence du nom du vice-ministére, nous pouvons même en rire. Mais nous devons reconnaitre quelque chose : ce gouvernement a fait beaucoup plus pour le bonheur des millions de personnes que ces entreprises de gazeuses dont les publicités pleines de bonheur sont rarement questionnées. »


Luigino Bracci

 

Traduit par Victoria Valdez pour Le Grand Soir.
[1] la définition correcte du mot est une personne maigre, cependant ce mot est employé par les chavistes au Venezuela pour désigner les personnes de l’opposition, ndlt
*
http://www.aporrea.org/actualidad/a...
URL de cet article 23191
http://www.legrandsoir.info/venezue...

 

mercredi 11 décembre 2013


Le Venezuela  a fêté la Journée internationale du nettoyage côtier :
Aussi le 21 Septembre, en l'honneur de la Journée internationale de nettoyage des côtes, se sont retrouvés plus de 1300 bénévoles dans l'Etat vénézuélien de Anzoátegui pour nettoyer plus de cinq  kilomètres de côte près de Puerto La Cruz. Des groupes de volontaires venus de corporations  et d’ agences gouvernementales, d’ églises, de groupes de jeunes, de la Croix-Rouge, de
clubs et  boutiques de plongée ainsi que  le personnel du navire des garde-côtes Guanta.
En  environ  quatre heures, ils ont recueilli plus de 14 tonnes de déchets.
L’Ocean Conservancy parraine la Journée internationale de nettoyage des côtes dans le monde entier.


Pour plus d'informations, visitez www.oceanconservancy.org.

vendredi 15 novembre 2013

SMARTPHONE A BORD

Le smartphone à bord pour les nuls

 
 
 
Le smartphone est entré dans nos vies, comme Internet et le téléphone mobile il y a quelques années. De nouveaux opérateurs sont arrivés sur le marché, proposant des forfaits quasiment illimités. Des dizaines de milliers d’applications sont développées partout dans le monde, certaines d’entre elles concernent la plaisance.
Quelles sont les applications marines disponibles à partir d’un smartphone ?
 

 
Je donne ci-dessous les applications les plus connues. Il en existe sans doute bien d’autres. Le lecteur pourra utiliser le forum pour indiquer celles qui n’auraient pas été citées dans l’article. A l’heure où j’écris ces lignes, Apple vient de franchir le cap des 25 milliards d’applications téléchargées, cest dire...

Le lecteur intéressé par les connexions Internet au mouillage consultera avec intérêt l’article suivant :

Le choix du smartphone, son prix :

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Samsung Ace. Ecran 3,5’’
  • Il faut disposer d’un smartphone fonctionnant sous un système d’exploitation (operating system, OS) compatible avec les applications marines, et d’un abonnement 3G, appelé également UMTS : Universal Mobile Telecommunications System.
  • Quels sont les principaux systèmes d’exploitation proposés sur le marché ?
    • IOS d’Apple que l’on ne trouve que sur les iphones et les itabs
    • Android proposé par Google sur les smartphones Samsung, HTC, Sony...
    • Windows Mobile de Microsoft
    • RIM que l’on ne trouve que sur les Blackberry
    • Symbian de Nokia. (Nokia est propriétaire de Symbian mais utilise également Windows Phone 7)
      Ces cinq systèmes d’exploitation couvrent environ 95% du marché.
  • Aujourd’hui il semblerait que deux systèmes d’exploitation se détachent :
    • Celui de Apple avec l’iphone,
    • et Android, utilisé par beaucoup de marques. Cela ne signifie pas que les autres sont moins performants, mais ils ne proposent pas autant d’applications dans le domaine de la plaisance.
      JPEG - 123.3 ko
      Samsung Note. Ecran 5’’
  • Le prix d’un smartphone neuf se situe entre 200 et 600 € à l’achat. Une autre option consiste à le payer par mensualité, en supplément du forfait, pour un montant compris entre 1 et 40 Euros par mois selon les modèles et les opérateurs.
  • Il est certain que le volume de téléchargement durant, par exemple, un mois de vacances à bord, peut être important. Un forfait illimité est évidemment un plus dans ce cas-là.
    • Attention, certains opérateurs proposent de faux forfaits illimités, dans la mesure où le débit est nettement dégradé à partir d’un certain volume de téléchargement.
    • A l’étranger, il vaut mieux prendre garde à la sur-taxation des opérateurs français. Le voyageur aura intérêt, la plupart du temps, à privilégier le forfait d’un opérateur local.
  • Rappelons que les performances de votre smartphone dépendent de sa conception (microprocesseur) et du réseau 3G dont la vitesse de débit peut être différente selon l’endroit où vous vous trouvez.
    • Les smartphones hauts de gamme ne sont pas indispensables aux applications marines, ils sont plutôt recherchés par les geeks qui ont besoin d’un microprocesseur puissant pour leurs jeux.
    • La taille de l’écran et sa résolution sont affaires de budget et de choix personnel ; en résumé, plus l’écran est grand et plus son ergonomie est séduisante, mais plus le smartphone est lourd et encombrant.
  • Les systèmes d’exploitation des smartphones et des tablettes sont-ils différents ? Pour information :
    • L’IOS d’Apple est le même pour les smartphones et pour les tablettes.
    • Pour Android, il existe la version 2.3 pour smartphone sortie en décembre 2010 appelée aussi « Gingerbread », et la version « Honeycomb » pour tablettes. La prochaine version Android 4.0, « Ice Cream Sandwich », a été présentée à Hong Kong le 19 octobre dernier. Elle sera commune aux smartphones et aux tablettes et déployée durant l’année .

A quoi peut bien servir un smartphone à bord ?

Que vous soyez ou non sous couverture 3G, il peut être utilisé comme aide à la navigation partout dans le monde :
  • Il permet l’utilisation de logiciels de navigation et de cartes marines :
    • Navionics, l’un des leaders mondial de la cartographie numérique, propose un logiciel de navigation fonctionnant avec des cartes vectorielles commercialisées par zones de navigation. (La zone Europe, sauf le Royaume Uni, les Îles Anglo-Normandes, l’Irlande et le Danemark coûte moins de 20 Euros HT). Cartes et logiciel une fois téléchargés sont résidents sur votre smartphone. Quelles sont ses principales fonctionnalités ?
      • Visualisation de cartes marines avec possibilités de superposer des images Google Earth.
      • Positionnement du bateau, création de routes et de waypoints, visualisation et archivage de traces.
      • Visualisation de sa position par la fonction GPS.
      • Fonction compas
      • Accès aux « Points Of Interest » (POI)
      • Partage des traces, routes et waypoints avec les réseaux sociaux (Facebook, twiter)
      • Connaissance des courants et marées
      • Où trouver l’application Navionics : https://market.android.com/search?q...
        • Toutes les fonctionnalités sont décrites sur le site Navionics, aller dans la partie « Description », cliquer sur « Plus ». https://market.android.com/details?....
        • Les smartphones compatibles avec le système Navionics sont listés à la fin de cette même page
    • OziExplorer est aussi un logiciel de navigation (gratuit) qui a la particularité de fonctionner avec des cartes raster (cartes scannées)
Dans les zones couvertes par la 3G, le smartphone donne accès aux applications suivantes :
Divers logiciels qui ne nécessitent pas de connexion 3G :
  • Le guide des étoiles : SkyMap (Gratuit) avec son tutoriel :
    • Le smartphone vous montre le ciel tel que vous le voyez. Si vous recherchez une étoile, vous la rentrez dans l’appareil, une boussole vous indique la direction de l’astre : https://market.android.com/details?...

Avantages / Inconvénients :

  • Avantages :
    • Pour un prix et un volume réduit, le smartphone à bord permet d’accéder à de nombreuses applications touchant à la plaisance.
    • Il permet de lever le doute dans le cas d’une navigation à l’estime.
    • Il peut être utilisé du cockpit si le skipper ne dispose pas de répétiteur et qu’il doit rester à la barre.
    • Il peut être un moyen de secours si l’électronique du bord est hors d’usage (GPS, ordinateur)
    • En promenade à pied ou en voiture le long du littoral, il permet d’identifier les points remarquables (île, cap, baie).
  • Inconvénients :
    • Ce n’est pas un appareil marinisé. Il n’est donc pas utilisable à l’extérieur par mauvais temps à moins de le mettre dans une pochette étanche : http://blog.ldlc.com/actu-ldlc/etui... Motorola propose le modèle DEFY vendu comme résistant à l’eau et la poussière.
    • La batterie ne tient généralement pas longtemps. Un chargeur sur allume-cigare ou autre système de charge est indispensable pour certaines applications, (navigation, alarme de mouillage).
    • L’écran est petit et n’offre pas le confort d’un écran d’ordinateur.
    • Selon la zone, la connexion 3G peut être très lente.
    • OpenCpn, logiciel libre de navigation, ne fonctionne pas encore sous les systèmes d’exploitation de smartphone...

En conclusion :

  • Nous l’avons dit, l’emploi du smartphone s’est généralisé dans la vie courante. J’ai voulu approfondir ce que l’on pouvait en attendre en croisière, ne serait-ce que pour « le fun ».
  • Des skippers ne l’utiliseront pas, le considérant comme un gadget inapproprié à la navigation.
  • D’autres verront dans leur smartphone un système de secours, pratique et bon marché, en cas de panne de l’électronique du bord.
  • Quelques uns, au budget limité, considèreront que, finalement, cartes papier, guides nautiques et smartphone sont amplement suffisants pour tirer des bords le week-end et en croisière estivale.
     

dimanche 10 novembre 2013

SAINT PIERRE

Martinique - Saint-Pierre : Histoire
Rade de Saint-Pierre et Mont-Pelée.
"A peine débarqué, on était sur la place Bertin, véritable promenade plantée d'arbres longeant la mer. Aussitôt on avait la sensation de se trouver au milieu d'une cité commerciale à la vie intense, qui paraissait se ressentir du voisinage de la fièvreuse amérique".

(Notes d'un voyageur. Le Pélerin 20 mai 1902).
Le "Petit-Paris" des Antilles : une ville européenne sous les tropiques.

Le "Petit-Paris" des Antilles : une ville européenne sous les tropiques.Première cité édifiée par les français en 1635, Saint-Pierre acquiert dès ses premières années, une importance considérable dans la vie de la colonie. Repère de flibustiers, puis haut lieu du trafic d'esclaves alimentant les plantations, la ville se développe rapidement autour du commerce des denrées exotiques (indigo, café, sucre...) qui fait la fortune de l'île au XVIIIème siècle. Ses négociants enrichis par le monopole commercial dont ils bénéficient à l'import comme à l'export contrôlent l'essentiel de l'économie martiniquaise et étendent bientôt leur domination au reste des Antilles. En quelques années, ils font de Saint-Pierre, le port français le plus important de la région. Sous leur influence, la ville se transforme et s'européanise. Déracinés sous les tropiques, ils tentent, avec succès, de reproduire un mode de vie proche de celui qu'ils connaissaient en métropole. Les cases en bois assemblées par les premiers colons laissent ainsi progressivement la place à de solides maisons de ville en pierre de taille, tandis que les rues sont pavées, et que les nombreux cours d'eau qui jaillissent du Mont - Pelé et des mornes environnants sont exploités pour créer un vaste réseau de caniveaux et de fontaines qui atténuent l'atmosphère pesante des rues inondées de soleil. A la fin du XIXème siècle, la ville se dote d'un éclairage public fonctionnant à l'électricité et découvre l'utilité du téléphone. Un tramway la traverse du nord au sud et relie la place du Mouillage à l'usine Guérin, sise à l'embouchure de la rivière Blanche.

Une ville de labeur mais aussi de plaisirs
Les plaisirs ne sont pas oubliés. La bonne société pierrotine se retrouve au théâtre édifié en 1786 pour servir de scène aux troupes que l'on fait venir de métropole. Le petit peuple qui gravite autour du port, ainsi que les marins et soldats de passage se donnent rendez-vous dans les nombreuses tavernes et maisons de passe installées dans les petites ruelles des hauteurs de la ville. Chaque année, c'est le même rituel, une folie collective s'empare de Saint-Pierre à l'approche du carnaval. Le travail cesse, la population entière danse et chante dans les rues au rythme des tambours et des bouteilles de rhum qu'on débouche, avant de se rendre en bandes joyeuses terminer les agapes au lac des palmistes, en haut du Mont-Pelé.

Le centre de la vie intellectuelle de la Martinique
La ville concentre la plupart des élites de l'île. Aux nombreuses familles békées qui y ont établie résidence s'ajoutent les professeurs des écoles publiques et religieuses, les magistrats, le corps médical, les hauts fonctionnaires et les cadres des industries privées. Tous contribuent plus ou moins au rayonnement culturel de la ville. Un rayonnement bien modeste vu d'Europe, mais important pour les Antilles de l'époque. Saint-Pierre ne compte par exemple que quatre petites librairies, et il faut attendre des mois avant de recevoir les nouvelles du monde extérieur. Des journaux sont bien publiés sur l'île, mais ressemblent plus à des tracts électoraux qu'à une presse digne de ce nom...