vendredi 30 janvier 2015

SECOUONS LE COCOTIER






"SECOUONS LE COCOTIER"... et surtout les caricatures et poncifs antillais des années 60. humour et franchise de Jean Raspail


Jean Raspail a refait la une de l'actualité avec la réédition de son livre "Le Camp des Saints" (voir post du 4 février dernier ici).
En rangeant les livres de mon père je tombe sur les 2 tomes de chroniques de Jean Raspail sur les Antilles (de la Barbade aux Grenadines). Et là aussi c'est à la fois un voyage dans le temps et une chronique douce-amère d'un auteur qui n'a pas la langue dans sa poche pour donner son avis sur le parler créole ou sur les habitudes des fonctionnaires locaux et des touristes sans gênes...
On y découvre 2 portraits savoureux de personnages locaux et historiques : Maurice Besgneux, anarchiste de coeur et archéologue de marine de profession mais surtout "homme libre" installé à la Désirade (aucunes lignes sur ce superbe personnage sur le net!!!) et de Rémy De Haenen, maire de Saint Barthélémy (décédé en 2008) aventurier, aviateur et maire, personnages incontournables et attachants des Antilles d'hier.
La Seconde chronique "Punch Planteur" prolongera la parcours de Raspail vers les îles d'Anguilla, d'Haïti, des Bahamas et encore de saint Barth... (à suivre dans un prochain post).
15 jours après ma semaine martiniquaise, voilà un savoureux voyage à la rencontre des Antilles d'hier et encore un peu d'aujourd'hui !



EXTRAITS
(Premières pages)
Sous un tropique de banlieue
De l'autre côté de la fenêtre sans vitre, façon coloniale bon marché, devant la table où j'écris, le petit jardin vaguement tropical ressemble à un carré de haricots dont les honnêtes légumes auraient été emportés par la démesure. Ce jardin fait partie d'un groupe de mille « pavillons-jardins » neufs et décrépis, au Raizet, à la sortie de Pointe-à-Pitre, où le génie français de la banlieue s'est donné du bon temps, comme à Antony, Stains ou Pavillons-Sous-Bois. Dieu pardonne aux architectes, bousilleurs du xxe siècle français ! Mais dans ce jardin, un grand lézard vert va et vient sur une branche : mon ami le lézard, fidèle au rendez-vous du soir. Aussi désespérément ponctuel que le crépuscule de 18 h 12 qui l'accompagne, et que le verre de whisky rafraîchissant que je viens de me servir, et qui aide à penser sous le tropique. Je me méfie du punch antillais, s'il laisse le foie en paix, il sonne le cerveau...
Il y a punch et punch, rhum et rhum
Trois mois plus tard, à la vérité, je ne m'en méfiais plus du tout. Le punch m'avait eu. Je suppose qu'en marchant, je laissais dans mon sillage flotter une forte odeur de rhum blanc, et qu'en parlant, ou en soufflant sur les pentes ou dans les escaliers, j'exhalais le remugle de cale des vieilles goélettes à rhum. Le punch, je vais vous dire, c'est sacrement bon ! L'infect baba-grog-rhum, ou « bon rhum des Antilles » — fabriqué dans nos grands ports par des marchands d'alcool criminels, car ces rhums-là sont un crime contre le rhum — qu'on balance aux gogos français dans nos bistrots nationaux, est au vrai rhum de canne ce que la merde est à la rosé. Le punch n'est pas une boisson bête, ni une boisson d'irresponsable. Ce n'est pas un truc que l'ouvrier s'envoie en un coup de coude et un clappement de langue, à 5 heures du matin, dans la brume, parce que ça racle et que ça réveille, et que ça fait avaler la bête journée qui vient. On ne se saoule pas au punch comme au genièvre ou à la fine, avec une pelleteuse à godets, il y faut de la volonté, et la conscience rare du bonheur qu'on éprouve à le boire. Et à le préparer, tout est là. Sirop de canne, rhum blanc ou vieux et pas n'importe lequel, citron vert, un cube de glace, une cuillère à long manche pour remuer le tout, un soin précis dans le dosage tout à fait personnel et qui peut varier selon l'heure, la circonstance et l'humeur... Il faut apprendre soi-même, et personne ne saurait vous y aider. Le verre de punch que l'on va boire, rien qu'à le regarder, parfaitement parfait, la joie vient. Toutes les Antilles tiennent dans ce verre, et l'on pourrait tirer un trait...





«On a enfilé sans pudeur, à propos des Antilles,
les mêmes lieux communs, jusqu'à l'écœurement,
car la civilisation des loisirs a broyé la littérature de voyage
dans la moulinette touristique...» 
Robert Laffont, 1973


  Ce livre est la réédition revue et augmentée, modifiée aussi au fil de l'actualité, des deux célèbres tomes de Secouons le cocotier que Jean Raspail a consacrés aux Antilles. Ouvrage à la fois classique et controversé, best-seller de la Caraïbe depuis plusieurs années, loué sans réserve ou violemment critiqué, ce livre n'a jamais laissé indifférent. Sur le ton, la forme et le fond, Jean Raspail s'en est expliqué :
''On a enfilé sans pudeur, à propos des Antilles, les mêmes lieux communs, jusqu'à l'écœurement, car la civilisation des loisirs a broyé la littérature de voyage dans la moulinette touristique. Et plus récemment, du point de vue social, racial ou politique, on assiste au même rabâchage de lieux communs, mais d'un tout autre genre cette fois. Il n'y a plus qu'à tirer l'échelle, et tout recommencer. C'est ce que je fais... " C'est selon cette volonté de renouvellement que Jean Raspail a effectué de très nombreux voyages aux Antilles, visitant longuement la plupart des îles, en particulier la Guadeloupe, la Martinique, les Bahamas, Haïti, la Jamaïque, Saint-Barthélémy, Anguilla, Saint-Martin, Saba, la Dominique et tant d'autres, s'attaquant à tous les sujets, y compris les sujets tabous. Des personnages étonnants, des idées chocs, un style : cela fait un livre extraordinairement libre.
 

TABLE
 

1. Sous un tropique de banlieue
2. Il y a punch et punch, rhum et rhum
3. Les Antilles... un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout
4. Morceaux choisis de littérature antillaise.
5. Soixante-dix-huit moustiques
6. Hymne à Tintamarre
7. Désirade, l'île oubliée
8. Léproseries
9. Les discours d'un gendarme sur une île.
10. Agrégés s'abstenir
11. La lèpre n'est pas contagieuse, mais...
12. A la mémoire de sœur Marie-Cécile
13. Chez une vieille négresse
14. Aux Antilles, la TV se moque du peuple
15. Et comme s'appelle cette île? demanda la Bégum
16. Saint-Martin, l'île de l'illogisme
17. Juges et forbans s'entendent bien
18. Une bonne affaire : vendons Saint-Martin.
19. Le tourisme antillais, ou la tarte à la crème.
20. Des larbins? Ou des travailleurs?
21. Hélas, les Japonais ne sont pas noirs!
22. Expulsis piratis restitua commercia
23. Un cloître du Périgord
24. Au dîner de Mister Cup, à Paradise Island.
25. Les industries du Banc d'argent
26. Victor Schœlcher, ou l'obsession
27. Les mères saintoises reconnaissantes
28. A l'écoute du créole
29. Bons pour le pédiatre
30. Pour sauver les Blancs-Matignon, deux lettres inutiles
31. Une histoire énigmatique
32. Rapatriement ou métissage: pas le choix!
33. Après le départ des Français

34. Vrais Caraïbes pour mourir
35. Faux Caraïbes pour vivre
36. La mer des Antilles, la nuit
37. Six vierges suédoises sous les cocotiers
38. Deux mille jumeaux jaloux
39. Il est entré quelqu'un
40. Alerte à Saint-Barthélemy
41. Non à la Guadeloupe
42. Les poulets débarquent à l'aube
43. Récit d'un combat de coqs, dédié à la chambre des députés de Léopoldville
44. J'aime, je n'aime pas
45. Dans la bibliothèque d'un riche planteur oisif
46. Le cirque aérien de mon ami D.
47. Les Sabatins de Saba, Hollandais de Hollande
48. Comment, à Saba, on refuse l'utile et l'agréable femme
49. La République d'Anguilla se moque du monde
50. Les mille et une idées du président Webster.
51. Un vieux lion britannique en livrée de portier
52. Vive la République guadeloupéenne, capitales Ottawa, Québec, Toronto... et Pointe-à-Pitre!
53. L'empereur Dessalines dansait, mais le roi Christophe le regardait
54. La peau d'un Blanc pour parchemin
55. Esclaves perdus mais remboursés!
56. Esclaves perdus mais remboursés! Suite et fin: Indemnités pour une fidélité
57. Gouverneurs de la sueur
58. Gouverneurs de la sueur, suite et fin: une réception princière
59. Pour servir à l'illustration de la vie et de l'œuvre d'un Nègre de génie
60. La grande pensée du règne
61. Les haillons de la dignité
62. Peut-être une réponse
63. Le colonel des Marrons
EXTRAITS
(Premières pages)
Sous un tropique de banlieue
De l'autre côté de la fenêtre sans vitre, façon coloniale bon marché, devant la table où j'écris, le petit jardin vaguement tropical ressemble à un carré de haricots dont les honnêtes légumes auraient été emportés par la démesure. Ce jardin fait partie d'un groupe de mille « pavillons-jardins » neufs et décrépis, au Raizet, à la sortie de Pointe-à-Pitre, où le génie français de la banlieue s'est donné du bon temps, comme à Antony, Stains ou Pavillons-Sous-Bois. Dieu pardonne aux architectes, bousilleurs du xxe siècle français ! Mais dans ce jardin, un grand lézard vert va et vient sur une branche : mon ami le lézard, fidèle au rendez-vous du soir. Aussi désespérément ponctuel que le crépuscule de 18 h 12 qui l'accompagne, et que le verre de whisky rafraîchissant que je viens de me servir, et qui aide à penser sous le tropique. Je me méfie du punch antillais, s'il laisse le foie en paix, il sonne le cerveau...
Il y a punch et punch, rhum et rhum
Trois mois plus tard, à la vérité, je ne m'en méfiais plus du tout. Le punch m'avait eu. Je suppose qu'en marchant, je laissais dans mon sillage flotter une forte odeur de rhum blanc, et qu'en parlant, ou en soufflant sur les pentes ou dans les escaliers, j'exhalais le remugle de cale des vieilles goélettes à rhum. Le punch, je vais vous dire, c'est sacrement bon ! L'infect baba-grog-rhum, ou « bon rhum des Antilles » — fabriqué dans nos grands ports par des marchands d'alcool criminels, car ces rhums-là sont un crime contre le rhum — qu'on balance aux gogos français dans nos bistrots nationaux, est au vrai rhum de canne ce que la merde est à la rosé. Le punch n'est pas une boisson bête, ni une boisson d'irresponsable. Ce n'est pas un truc que l'ouvrier s'envoie en un coup de coude et un clappement de langue, à 5 heures du matin, dans la brume, parce que ça racle et que ça réveille, et que ça fait avaler la bête journée qui vient. On ne se saoule pas au punch comme au genièvre ou à la fine, avec une pelleteuse à godets, il y faut de la volonté, et la conscience rare du bonheur qu'on éprouve à le boire. Et à le préparer, tout est là. Sirop de canne, rhum blanc ou vieux et pas n'importe lequel, citron vert, un cube de glace, une cuillère à long manche pour remuer le tout, un soin précis dans le dosage tout à fait personnel et qui peut varier selon l'heure, la circonstance et l'humeur... Il faut apprendre soi-même, et personne ne saurait vous y aider. Le verre de punch que l'on va boire, rien qu'à le regarder, parfaitement parfait, la joie vient. Toutes les Antilles tiennent dans ce verre, et l'on pourrait tirer un trait...
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ET PENDANT CE TEMPS-Là....





Dans les secrets de notre "famille royale"

Jacques, Bernadette, Claude, l'argent, le pouvoir... La journaliste Béatrice Gurrey lève le voile sur le clan Chirac.

Les époux Chirac au mariage de leur fille Claude avec Frédéric Salat-Baroux, en 2011.
Les époux Chirac au mariage de leur fille Claude avec Frédéric Salat-Baroux, en 2011.
C'est l'histoire d'une famille française, nue, sans palais, sans pouvoir : les Chirac. Ils ont dirigé Paris, la France, durant des décennies, et on les découvre, en fait, seulement aujourd'hui. Parce qu'on les découvre, on les aime, on les scrute, on s'identifie. Jacques, c'est ce grand-père dur de la feuille qui ressemble de plus en plus à la caricature qu'en faisait Cabu ; Bernadette, c'est la méchanceté incarnée ; Claude, c'est la fille cool et secrète, dévouée et, quoi qu'elle en dise, éminemment politique. Dans son livre, une véritable fresque de ces dix dernières années, riche en anecdotes...



Ahhh Chirac ! Le président préféré des français...
Mais s'ils savaient tout ces français... Ils reverraient leur jugement. J'avais adoré un livre de J. Montaldo " Mitterrand et les 40 voleurs" (qu'il faut lire mais Mitterrand est mort alors cela n'a plus beaucoup d'intérêt) et j'ai acheté le suivant " Chirac et les 40 menteurs". Je n'ai pas été déçu croyez moi. Lui et sa famille ont vécu au dessus des lois, se gavant sur la bête, vivant sur la République. Tout comme Mitterrand, en deux mandats présidentiels vous avez le temps de bien profiter des petits plaisirs de la vie.
PS : oui, je sais, il est encore vivant, il est le chouchou des français, mais justement, comme le dit si bien @Mandataire, "si les gens savaient" !
PAMPHLET ? BLASPHEME? çA CONTINUE ...

PEUPLE CARAÏBE








Famille d’Amérindiens caraïbe, telle qu’imaginée par John Gabriel Stedman en 1818





Caraïbes (peuple) Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (février 2010). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l'article). Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Caraïbes. Famille d’Amérindiens caraïbe, telle qu’imaginée par John Gabriel Stedman en 1818 Les Kalinagos, Caraïbes, Karibs ou Caribes, sont des populations amérindiennes originaires du nord du Venezuela ayant migré vers les îles des Caraïbes vers la fin du IXe siècle de notre ère1. Le nom international de « Caraïbes » leur a été définitivement attribué après l'arrivée des Européens dans le Nouveau Monde. De ce fait ce peuple préfère l’appellation Kalinago plus proche de leur nom originel tel qu'il a été enregistré par le prêtre missionnaire français Raymond Breton au début du XVIIe siècle, les hommes s'appelaient eux-mêmes Callinago et les femmes Calliponam. Les Caraïbes ont nommé l'actuelle Dominique Wai`tukubuli qui signifie « Grand est son corps » et « Hairoun », non traduit, l'île de Saint-Vincent2. Ils donneront leur nom à la mer de l'Amérique centrale, devenue la mer des Caraïbes. Suite au premier contact avec les Amérindiens, Christophe Colomb note dans son journal qu'on lui a rapporté l'existence : « Des hommes avec un seul œil, d'autres ayant des museaux de chien, se nourrissant de chair humaine : sitôt qu'ils capturaient un ennemi, ils le décapitaient, buvaient son sang et ils lui coupaient la nature ». Il semble que ce soit le résultat de l'imagination des Européens « "Cannibale" a pour origine un terme arawak, caniba, déformation de cariba, mot par lequel les Indiens Carib des Petites Antilles s'auto-désignaient. Dans leur bouche et dans leur langue, le mot signifiait, semble-t-il, "hardi", "homme courageux". En revanche, pour les Arawaks de Cuba, (Grandes Antilles), victimes des incursions répétées et sanglantes de leurs ennemis Carib, qui ne cessaient de remonter d'île en île, toujours plus au nord, le terme de cariba comportait une connotation extrêmement négative. C'est cette dernière qui prévalut, dans le discours prétendument factuel de Colomb, infléchissant d'emblée l'image du Carib, insensiblement transformé en redoutable et pittoresque cannibale. (Natalie Noyaret) »3. La désignation des Caraïbes dans la langue arawak, cariba, a par ailleurs été transposée, via l'espagnol, dans de nombreuses langues européennes, par exemple le français, donnant l'adjectif et substantif « cannibale ». Sommaire 1 Relations avec les Européens 2 Caraïbes et Arawaks 2.1 Thèse de l'absence d'extermination 2.2 Thèse de l'extermination 2.3 Thèse intermédiaire 3 Population actuelle 4 Origine du nom 4.1 Étymologie 4.2 Déformations du nom 5 Voir aussi 5.1 Articles connexes 5.2 Bibliographie 5.3 Liens externes 6 Notes et références Relations avec les Européens Lorsque Christophe Colomb arrive sur l'île de Cuba en 1492, ses habitants sont déjà au nombre de 120 000. Ils sont de différentes nations, mais les Taïnos et les Caribes dominent en nombre. Diego Velázquez de Cuéllar et ses hommes se lancent dans la conquête et le pillage du territoire. Ils s’approprient les terres, réduisent les Karibs en esclavage et accaparent l’or. En moins de dix ans, de 1511 à 1520 la population de l'île est décimée, résistant mal aux nouvelles maladies, aux guerres et au travail imposé par les Conquistadores espagnols. Caraïbes et Arawaks Il était jusqu'à très récemment, couramment admis que les Arawaks avaient été exterminés par les Caraïbes. Cependant il semble que cette affirmation ne soit plus aussi nettement acceptée. Thèse de l'absence d'extermination Cet article ou cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées. Vous pouvez aider en ajoutant des références. Voir la page de discussion pour plus de détails. Gravure faite pour un ouvrage de Charles Edwin Taylor 1888). Les enjeux économiques de la colonisation expliquent en grande partie que se soit forgée une histoire largement légendaire où des populations « caraïbes », terme qui pourrait venir de l'espagnol et ayant donné lieu à notre mot cannibale, sauvages mangeurs d'hommes, auraient exterminé d'hypothétiques populations arawaks pacifiques enlevant et réduisant en esclavage leurs femmes. De nombreux travaux récents tendent à démontrer que ce schéma a souvent été évoqué dans l'histoire pour justifier l'extermination d'un peuple par un autre. Il s'agit en quelque sorte d'une auto-justification : certes les européens ont exterminé les « Caraïbes », mais ce n'est qu'un juste retour des choses, ces populations étant censées avoir fait de même avec leurs prédécesseurs. Ce schéma se retrouve toujours plus ou moins développé par les chroniqueurs et perdure jusque dans de très sérieux ouvrages récents et est encore enseigné dans les écoles. Il n'est pas lieu ici d'entrer dans les détails de la discussion de ces problèmes. Il faut simplement remarquer que la polysémie des termes Arawaks et caraïbes, recouvrant aussi bien des populations amazoniennes, des familles linguistiques et les protagonistes du "pseudo" drame des chroniqueurs, fait que les archéologues évitent de les employer pour se cantonner aux caractérisations purement archéologiques des différentes cultures mises en évidence dans les Antilles. Thèse de l'extermination Cette thèse, longtemps indiscutée, définit deux peuples : les Arawaks et les Caraïbes. Les premiers qui constituent un peuple de marins définissent une société peu belliqueuse et qui nous a légué de nombreuses poteries très ouvragées. Les seconds constituent un peuple aux aptitudes guerrières plus grandes qui par une politique d'expansion a exterminé le peuple arawak, en consommant la chair des vaincus et prenant comme femmes les veuves de ces derniers. En l'absence de tradition écrite, il est impossible de se fier à d'autres sources que celles des premiers explorateurs-colons. Les éléments plaidant en faveur de cette thèse sont : Existence de deux langues, l'une parlée par les femmes et considérée comme 100 % arawak et celle des hommes, mélange de caraïbe et d'arawak. Existence avérée de deux familles culturelles différentes (tradition de poteries très différentes). Écrits des premiers colons et notamment l’Anonyme de Carpentras qui livre un des récits les plus crédibles sur les petites Antilles avant l’installation des puissances coloniales. Thèse intermédiaire Si l'existence de deux « peuples » différenciés ne peut être totalement acceptée (les notions de caraïbes et Arawaks sont des termes polysémiques selon l'interlocuteur qui les emploie), les vestiges archéologiques mettent en évidence, notamment par le style des poteries au moins trois styles archéologiques dont les deux derniers pourraient être appliqués aux termes Arawaks et caraïbes. L'histoire humaine étant riche en épisodes d'élimination de peuples par d'autres, il est possible qu'une vague ait pu chasser la précédente. Cependant, cette élimination a très bien pu se faire de façon culturelle sans prépondérance guerrière. La différence linguistique hommes-femmes peut également s'expliquer par des contacts plus approfondis de la gent masculine avec d'autres tribus. Ainsi l'hybride linguistique parlé par les hommes (structure grammaticale arawak avec du vocabulaire caraïbe) pourrait s'apparenter à un sabir. Enfin il est certain que les traditions guerrières alliés à l'anthropophagie rituelle pratiquée par les Caraïbes ont contribué à créer l'image du sauvage propre à promouvoir le bien-fondé de la colonisation. D'après des historiens dont Deidre Rose, l'origine de cette prétendue anthropophagie serait liée au rituel aux morts, des ossements étaient conservés dans les maisons. Population actuelle Grâce au relief de la Dominique, le peuple Caraïbe put se cacher des forces européennes. De nos jours, au nord-est de l'île, ils disposent d'un petit territoire de 15 km², donné par la Couronne britannique en 1903. Il ne subsiste plus qu'environ 3 000 Caraïbes. En juillet 2003, ils ont fêté la journée du centenaire de leur territoire (100 Years of Territory). Ils élisent leur propre chef, qui était en 2009 Garnet Joseph4. Ils seraient les derniers représentants du peuple originel, cependant des mariages sont célébrés avec la population locale. Il existe également quelques centaines de Caraïbes à Trinidad et un nombre indéterminé à Saint-Vincent. D'autres communautés existent en Amérique du Sud, au Venezuela, en Colombie, au Brésil, en Guyane française, au Guyana et au Suriname. Origine du nom Étymologie Le nom Caraïbe signifiait à l'origine « guerrier ». Déformations du nom Le nom « Caraïbe » a fait beaucoup de chemin. Ce nom, originellement « Cariba », a subi maintes modifications: Cariba Caliba Caniba Cannibale Calina Calinago Kalinago C'est la déformation de leur nom qui a donné, dans la langue française, le terme « cannibale », car ce peuple d'après les Européens mangeait de la chair humaine. Voir aussi Articles connexes Kali'na Bibliographie Joseph Rennard, Les Caraïbes, la Guadeloupe, 1635-1656 : histoire des vingt premières années de la colonisation de la Guadeloupe d’après les relations de R. P. Breton, Paris, Librairie Générale et Internationale,‎ 1929 (lire en ligne) R. Brard, Le dernier Caraïbe, Bordeaux, chez les principaux libraires,‎ 1849, 331 p. (lire en ligne) Lucien Adam, Grammaire Caraïbe composée par Raymond Breton : suivie du catéchisme caraïbe, Paris, Maisonneuve et Cie,‎ 1877, 54 p. (lire en ligne) Liens externes Sur les autres projets Wikimedia : Caraïbes (peuple), sur Wikimedia Commons Texte d'une conférence de Benoît Berard (Université des Antilles et de la Guyane) Site du Musée de Fort de France La perception des aléas naturels aux Petites Antilles par les Amérindiens Kalinagos conférence lors du 24e congrès International de l’Association Internationale d’Archéologie Précolombienne et de la Préhistoire [vidéo] Notes et références ↑ Ile en Ile, « Chronologie précolombienne » [archive], sur lehman.cuny.edu, Ile en Ile,‎ 1999-2009 (consulté le 18 août 2011). ↑ Ile en Ile, « The original names of Caribbean/West Indian regions » [archive], sur lehman.cuny.edu, Ile en Ile,‎ 1999-2009 (consulté le 18 août 2011). ↑ Natalie Noyaret, Le vampirisme et ses formes dans les lettres et les arts [archive]. Actes de la double Journée d'étude « Des confluences et conflits, le vampirisme et ses formes dans les lettres et les arts », Université de Nantes, 16-17 janvier 2009, organisée par le Centre de recherche sur les conflits d'interprétation, CERCI ; textes réunis et présentés par Nathalie Noyaret : XVe ‑ XXIe siècle : 1492-2009, Paris, L'Harmattant,‎ 2009. p. 41.(notice BnF no FRBNF420112222). ↑ The Carib Indians [archive] sur http://www.avirtualdominica.com [archive] Portail de l’Amérique précolombienne Portail de l’Amérique précolombienne Catégories : Peuple amérindien des Antilles Peuple amérindien d'Amérique centrale Hispaniola


 
La population estimée de la Guadeloupe est aujourd'hui de 405 500 habitants (en 2009). Composée essentiellement de noirs ou métisse (près de 80 %), est originaire d'africains en provenance des côtes guinéennes pour les besoins de la culture de la canne à sucre pendant les XVIIème et XVIIIème siècle.
 
Les Indiens des Indes : A ne pas confondre avec les indiens caraïbes, malgré les ressemblances physiques. Ils sont quelques dizaines de milliers en Guadeloupe et en Martinique, principalement en Grande Terre pour la Guadeloupe : région du Moule et de Saint-François. Malgré une certaine créolisation de leur mode de vie, les coolies ont réussi à conserver de nombreux éléments de leur patrimoine culturel. On peut même parler d'échange culturel entre les populations : le colombo d'origine tamoul, par exemple, est devenu le plat national de la Guadeloupe, alors que la langue créole et le catholicisme ont conquis tous les foyers hindous ; ce qui fait nullement obstacle à la pratique simultanée de leur propre religion. Les temples hindous se repèrent aisément dans la campagne par la présence de mats tricolores arborant les drapeaux rouges et bleus et sous lesquels des réceptacles accueillent offrandes, bougies et lampes à huile. Il existe deux catégories de temples hindous en Guadeloupe : les temples de Kalimal et les temples de Mariam mnan. Le temple le plus important, le plus spectaculaire, est celui de Chanzy près de Capesterre belle eau, son architecture est purement indienne.
 
Les Caraïbes : Il a toujours été dit que les derniers caraïbes végétaient "protégés" ou "parqués" dans les limites de la réserve de Qualla River, sur la côte orientale de l'île de la Dominique. Il subsiste encore des traces de leur caractère amérindien sur le visage de certains habitants de la Pointe des Châteaux et surtout de la Pointe de la Grande Vigie, site où était fixée officiellement une réserve indienne jusqu'en 1730.
 
Les Békés : Peu nombreux, ils forment une véritable caste, les noms des grandes familles se retrouvent sur les façades de la majorité des grandes entreprises de la Guadeloupe. Ils contrôlent toujours en grands seigneurs la charpente économique de l'île : la culture et le commerce de la banane, du sucre de canne, du rhum, ils ont su aussi diversifier leurs activités.
 
Les Békés, les Blancs Matignon, les Saintois et les Saint Barth, sont appelés aussi "blancs pays" ou "créoles" et font partie de l'histoire de la Guadeloupe, leurs ancêtres étaient installés dans les îles avant même l'arrivée des noirs aux Antilles.
 
Les Libanais et les Syriens : Ils forment comme partout ailleurs une communauté dont l'activité essentielle est le commerce, et détiennent dans l'île, la majeur partie des magasins de bijoux, de tissus et de vêtements, notamment dans les grandes rues commerçantes de Pointe à Pitre : les rues Nozières, Frébault et Shoelcher.



La Grande Vigie

une vraie côte bretonne

La Pointe de la Grande Vigie est l’endroit le plus au nord de la Grande-Terre, en Guadeloupe.
La Pointe de la Grande Vigie constitue l’extrémité nord de la Grande-Terre, à environ six kilomètres d’Anse-Bertrand. Ses falaises calcaires atteignent 80 mètres de hauteur et rappellent celles de Normandie ou de Bretagne. Exposée au vent et aux embruns, la végétation y est pauvre, xérophile, rappelant celle de la Méditerranée.
En contrebas de ces falaises, il est possible de découvrir des grottes marines creusées par l’océan. Il y aurait également des grottes des indiens Caraïbes, les premiers occupants de cette région. On peut aussi découvrir une pointe en forme de tortue
Par beau temps, il est possible de voir au loin les îles de la Désirade(50km),Antigua(70km)et Montserrat(80km).


Ainsi occuperontils dans un premier temps, les terres comprises entre la Pointe de la Grande Vigie et la Pointe des Châteaux.

 Pointe de la Grande Vigie

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Plus tard, une réserve caraïbe occupera une partie de la paroisse sur une superficie de 2000 hectares
D’un rapport établi en 1787 par le préfet apostolique, nous apprenons que «L’église de l’Ance Bertrand a besoin d’un rituel et de quelques ornements... ».
En 1882, les derniers descendants des Caraïbes se plaindront au gouvernement français de la violation de leurs réserves mais n’obtiendront pas gain de cause.
Un peuple entier va disparaître...





mardi 27 janvier 2015

LILIANE SANS FARD









http://nvx.franceinter.fr/liliane-bettencourt-sans-fard/

dimanche 25 janvier 2015

LA VILLA EIFFEL DE PLOUMANAC'H dite Ker Awel



Une propriété au cadre, à l'emplacement, à l'histoire unique.
Une propriété au cadre, à l'emplacement, à l'histoire unique

Alors que je viens d'apprendre le décès de Françoise Coupérie-Eiffel voici en hommage le récit de cette si belle propriété qui enchanta mon adolescence à Ploumanac'h





On l'appellera toujours « la maison Eiffel »

La propriété Ker Avel à Saint-Guirec =  pour tous, elle restera à jamais liée au souvenir de la famille Eiffel.






Maison de villégiature édifiée en 1903 pour Albert Eiffel, fils de l'ingénieur Gustave Eiffel.

« Propriété unique chargée d'histoire... » 

 Le domaine d'un hectare et demi situé à la pointe nord de la baie Saint Guirec est extraordinaire. Exposée à tous les vents (elle ne s'appelle pas Ker Avel pour rien) et à des paysages marins enchanteurs sur trois de ses façades, la bâtisse principale, de style vaguement écossais, a été édifiée en 1903 par Gustave Eiffel pour son fils Albert.
Elle est adossée à un amoncellement granitique surmonté d'un rocher célèbre en forme de bicorne : le chapeau de Napoléon. Albert, le concepteur du jardin y a fait tracer des chemins labyrinthiques entre les blocs de granit. Les enfants de ses descendants l'en remercient encore pour les parties de cache-cache qu'ils procurent.
De l'autre côté du chaos granitique, une petite maison de pêcheur datant de 1850 et antérieure aux Eiffel, bénéficie d'une atmosphère plus paisible, à l'abri des rochers, des regards, entourée de pelouses piquées de pins géants.

« Famille emblématique, chargée d'histoire... » 
Là encore, c'est vrai. Car Gustave Eiffel y fit plus que des séjours, il y installa dès 1906 une station météorologique, avec des anémomètres et appareils pour mesurer l'aérodynamie. Certaines mesures étaient prises en haut de l'ancien phare de Men Ruz, d'autres directement en haut du Chapeau de Napoléon, bien moins entouré d'arbres qu'aujourd'hui. Ses constructions sont célèbres ; on connaît moins l'apport de Gustave Eiffel à la météorologie et à ses travaux sur la résistance à l'air qui ont servi à l'aéronautique naissante. Merci les vents de Ploum'...
En 1944, ce « Chapeau de Napoléon » servira de nom de code à l'insurrection générale devant empêcher l'arrivée des renforts allemands sur le front de Normandie.
Sur son blog, Philippe Coupérie, l'un des descendants, ne se souvient pas d'Albert, mort en 1945, mais il se rappelle avec bonheur de l'esprit familial entretenu par les séjours ploumanacains.

 « L'unité se renforçait lors de ces séjours. Les plus petits adoraient le club Mickey, sur la plage. Nous partions à la pêche sur le Morgane qui mouillait dans la baie. »
Certaines branches de la famille venaient plutôt en juillet, l'autre en août. Pour une des petites filles de Gustave, ça a toujours été août : « Quel bonheur c'était, toutes ces années, de s'étendre au soleil sur nos transats, toujours près des mêmes rochers, de retrouver les mêmes amis chaque été, tandis que les enfants jouaient à côté. Il y a une sonorité particulière sur cette plage, intime, familiale, sans doute due à tous les rochers qui entourent la baie... »
Les Ploumanacains sont attachés à cette famille emblématique.

Voici encore une maison célèbre que celle que Gustave Eiffel, le célèbre bâtisseur, avait achetée pour l’un de ses fils. Cette maison en front de mer se trouve à Ploumanac’h en plein chaos de roches granitiques.
             Dans le parc d’ 1 ha 1/2 se trouve un rocher qui rappelle le chapeau de Napoléon. Cette maison est restée dans la propriété des héritiers Eiffel.
            La vue y est panoramique donne sur la mer et les îles. L'arrière la maison donne  sur le port de Ploumanac’h.
            Par contre la maison de gardien du XIXème siècle
            Située dans le parc de 1,5 ha de la propriété Eiffel, cette jolie maison ancienne a été construite au XIXème siècle. Le jardin privatif donne directement sur la plage Saint-Guirec et bénéficie d'une exposition sud-ouest, très ensoleillée et à l'abri du vent.



Maison des Eiffel




LA VILLA KER AWEL à  PLOUMANAC'H
 
 
Cette villa a été construite en 1902 par Gustave EIFFEL pour son fils Albert sur la magnifique côte de granit rose proche de Perros Guirec.
De la lande sauvage, Albert Eiffel a su faire un jardin ordonné autour du célèbre bloc de granit connu comme le "Chapeau de Napoléon".
La maison domine la mer avec ses vues exceptionnelles, d'un côté la pleine mer et les Sept îles, de l'autre l'embouchure du port naturel et les eaux calmes de Ploumanac'h.
Au pied de la villa dont les rochers et la couleur de l'eau font penser aux Seychelles stationnaient le "Morgan 1", voilier de plaisir et le "Morgane 2", barque de pêche qui fournissait le poisson juste pêché aux hôtes de la villa.
A la mort d'Albert, sa femme Luce hérita de la maison. Elle se remaria avec le neveu de son premier mari, René Legrain Eiffel, et donna la villa en héritage à sa nièce par alliance Henriette Venot.
Actuellement la villa appartient à ses descendants et reste ainsi la seule propriété Eiffel encore dans la famille.


L AUBE SE LEVE


ALEXIS GEORGIOU CHANTE L AUBE SE LEVE

SALE BETE !

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ça m'a mis K.O. !





La période qui s’écoule entre la piqûre de moustique infectante et l’apparition des premiers signes de la maladie (incubation) est de deux à six jours.
Les personnes infectées peuvent ne présenter aucun symptôme.
Quand le chikungunya est symptomatique, il débute de façon soudaine par une fièvre généralement élevée, associée à des douleurs articulaires (arthralgies) intenses et à une éruption cutanée transitoire.
Ces signes s’accompagnent parfois de douleurs musculaires (myalgies), de céphalées, de troubles digestifs (nausées, vomissements, perte d’appétit), de petites hémorragies et de lésions de la peau (troubles de la pigmentation).
La maladie peut donner des formes sévères. Quelques décès sont même survenus chez des patients infectés.
Le chikungunya est une maladie handicapante non seulement à cause des douleurs mais aussi du fait d’une grande fatigue qui touche près de la moitié des malades. Chez certains patients, les manifestations cliniques, en particulier rhumatologiques, persistent pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.
Le diagnostic biologique du chikungunya repose sur la détection du virus ou de son ADN (technique PCR) et/ou la mise en évidence des anticorps spécifiques dans le sang (sérologie).













http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/chikungunya/quels-symptomesChikungunya