mardi 9 juin 2015

Une horloge bien sympa !!!!



Un tableau très sympa.
A CONSERVER ! IMPRESSIONNANT  !!!  
Attendre un petit moment

avant que touts les tableaux se remplissent ; 

>
Rome (Italie)

>
Berlin (Allemagne)

>
Moscou  (Russie)

>
Madrid (Espagne)

>
Bruxelles National
> (Belgique)

>
San Jose (Guatemala)

> Acapulco
(Mexique)

>
Rio (Brésil)
 
>
Hong Kong (Chine)

>
Tokyo (Japon)
Oveda (Israël)

>
Athènes (Grèce)

>
Puerto Plata
> (Rp. Dominicaine)

>
Nassau (Bahamas)

>
Beyrouth (Liban)

>
Budapest (Hongrie)
Zurich (Suisse)
Dublin (Irlande)

>
Strasbourg (France)

>
Tunis (Tunisie)

>
Belgrade (Yougoslavie)

>
Koweït (Koweït)

>
New Delhi (Inde)

>
Paris (France)

>
Québec (Québec, Canada)

>
Ottawa(Ontario,Canada)

>  
Le Caire (Égypte)

>
Casablanca (Morocco)

>
Los Angeles (Californie, USA)

>
Téhéran
>  (Iran)

>
Addis Ababa-Bole
> (Éthiopie)

>
Lublin Radawiec
>  (Pologne)

>
Sydney (Australie)

>
Miami
(Floride USA)

>
Easton Washington
> (USA)

>
Kodiak
(Alaska, USA)

>
Vostok (Antarctique)

>  
La Havane (Cuba)

>
Reykjavik (Islande)

>
Summit (Groenland)

>
Bagdad (Irak)

>
Londres ( Angleterre)

>
Honolulu (Hawa, USA)

>
Las Vegas (Nevada, USA)

>
Montréal
(Québec, Canada)

>
Prague
>  (République Tchèque)

>
San Andres
> (Colombie)

>
Barcelone (Espagne)

>
Saint Denis
> (Ile de la Réunion)
Ankara (Turquie)

>
Lausanne (La Suisse)

>
Jonquière
(Québec, Canada)

>
Polynésie française
> (Tahiti)

>
Niamey (Niger)

>
Shanghai (Chine)

>
Grenade (Espagne)

>
Gatineau
> (Québec, Canada)

>
Amsterdam
(Pays bas)

>
Mexico city
> (Mexique)

>
New York (USA)

>
San Francisco(Californie, USA)

>
Nairobi (Kenya)

>
Brisbane
> (Queensland,Australie)

>
Lisbonne (Portugal)

>
Guatemala (Guatemala)

>
Fredericton (N.B. Canada)

>
Tel Aviv (Israël)

>
Nouméa
> (Nouvelle Calédonie)






   







QUI VEUT LA PEAU DE LA BANANE ?







LE DOSSIER

La banane Cavendish, la plus vendue au monde, fait une jaunisse. Un champignon teigneux s’attaque à elle. Va-t-on en manquer ? Lire l'article



Impressionnant non ?                    
     






































Evitez de laver le linge à 95°

Sinon, voilà ce qui arrive  ....
 
 
 
 
 
LAVEZ VOTRE LINGE A LA MACHINE
FAITES BOUILLIR
ATTENTION LES COULEURS D ORIGINE
PEUVENT PARTIR...

lundi 8 juin 2015

LES OCEANS





























L'océan, un spectacle permanent et fragile

L'océan, un spectacle permanent et fragile
Les océans recouvrent plus de 70 % de notre planète et sont indispensables à la vie sur Terre. Ils sont à l’honneur, ce lundi 8 juin, à l’occasion de la journée mondiale de l’océan. Lire l'article
vue aérienne de la pointe d'En Tal à l'Ile de Houat dans le Morbihan










Quiz : les océans en dix questions
Le 8 juin marque la journée mondiale de l’océan. L’occasion de tester ses connaissances sur la mer et son monde mystérieux. C’est le moment de faire des vagues dans vos méninges ! Lire l'article

dimanche 7 juin 2015

ESCALE AU SUD DE LA MARTINIQUE





Sainte-Anne

Sainte-Anne est la principale zone touristique de l’île. Ce n’est pas étonnant car cette presqu’île située à l’extrême-sud de l’île est proche d’innombrables plages de rêve. Parmi les plus célèbres on peut citer la Pointe Marin, l’Anse Caritan, l’Anse Meunier, les Petites et Grandes Salines, l’Anse Trabaud, la Baie des Anglais, l’Anse Michel et le Cap Chevalier. Vous n’aurez que l’embarras du choix et que vous préfériez les petites plages retirées ou les immenses plages faciles d’accès vous trouverez votre bonheur ! Cette partie de l’île bénéficie aussi d’un patrimoine naturel original, avec l’étang des Salines, la mangrove et la savane des Pétrifications, l’un des rares endroits au monde où l’on peut voir du bois pétrifié.





Plan Anse Caritan
 
 
La plage est composée de nombreux manceliniers, arbres très dangereux à cause de sa sève qui peut procurer de graves brulures. Les indiens Caraïbe utilisaient la sève pour empoisonner leur flèche. D’ailleurs manger un fruit du mancelinier peut être fatal.
 
Mancelinier plage Anse Caritan
 
Au pied de ces arbres on retrouve de nombreux trou de crabes. Il n’est pas rare d’entendre d’ailleurs la course frénétique de ceux-ci parmi les feuilles.

Ce qui est frappant c’est le calme de cette plage. Pas une vague, on a pied jusqu’à 30 mètre du rivage.
 
 
 
Plage Anse CaritanPlus au fond il y a  le camp de vacances des militaires puis on retrouve une aspect de la plage un peu plus sauvage. On y retrouve quelques bancs et table de piques nique. L’idéal pour venir passer la journée en famille. Les manceliniers découpent l’Anse en plein de petites plages privée. Comme de l’autre côté, l’eau ne dépasse jamais 1 mètre de profondeur même à 20 mètres du rivage.
 
 

 
 





Photo Anse Caritan Cliquez sur la photo pour l'agrandir

A propos de la plage

L'Anse Caritan se trouve à 800m après la sortie du bourg de Sainte Anne. Il s'agit d'une plage de sable blanc cachée dans la végétation… A marée haute il est même difficile de la voir tant la bande de sable est ténue. Il est ainsi plutôt délicat d'installer une serviette ici et on ne peut pas dire que les gens s'y bousculent malgré la présence d'une importante résidence de vacances à quelques pas. Un sentier côtier permet de rejoindre facilement, en longeant la mer vers le sud, l'Anse Meunier qui offre nettement plus d'espace.



 
 
La commune de Sainte Anne

Sainte-Anne: A voir ou faire...

Cette plage se trouve sur la commune de Sainte Anne: Découvrez les choses à voir ou faire, l'histoire du lieu ainsi que les monuments ou attractions touristiques à visiter...

samedi 6 juin 2015

6 JUIN










PARCE QU’UN JOUR D’ETE 

ILS SONT VENUS

Paroles du jour J - Lettres et carnets du Débarquement, été 1944 - Jean-Pierre Guéno – Librio n°634
"Alors que nous avançons vers la terre, dans la pâleur grise de l'aube, l'embarcation de fer ressemble à un cercueil de 12 mètres, prenant des paquets d'eau verte qui retombent sur les têtes casquées des hommes serrés épaule contre épaule, dans l'inconfortable, l'insupportable, la dure solitude des soldats allant au combat » (Ernest Hemingway – 6 juin 1944). Il y a si longtemps déjà, que – parfois - notre mémoire nous fait défaut. Presque une éternité pour les générations les plus jeunes. Soixante-sept ans, l'âge de nos parents ou grands-parents qui, enfants ce jour-là, vous ont aperçus ou entendus avec vos drôles d'accent, mi-confiants, mi-méfiants. Ils ne savaient pas encore qui vous étiez, ni d'où vous veniez exactement. Parce qu'ils n'avaient connu que la peur, la guerre, les privations diverses.
Cependant, votre histoire demeure intacte. Elle n'a pas pris une ride. Elle restera éternelle, quoi qu'il arrive. Perfide aussi, l'histoire, qui vous a pris bien plus : votre jeunesse, vos espoirs, vos idéaux, vos illusions, vos rêves d'avenir. En une nuit et un jour, elle a fait de vous - presque encore adolescents, à peine sortis des jupes de vos chères mères - des adultes. Elle vous a envoyés par-delà la vie, le quotidien, le commun et la banalité. Vous avez été catapultés dans la grande histoire ; de celle dont la mémoire s'empare pour ne plus la lâcher, pour la perpétuer au long des générations, de plus en plus lointaines. Par votre désintéressement et votre humilité, l'histoire a fait de chacun de vous des héros.
En traversant les mers et les océans, les continents parfois, vous nous avez offert le plus beau des cadeaux. Par vos frayeurs dissimulées, vos plaintes silencieuses, vos sanglots retenus, vous nous avez rendu notre fierté : le droit de vivre en hommes et femmes libres. Bien sûr, avant d'arriver à ce jour tant attendu, tant espéré, tant rêvé pour des millions d'Européens, il y avait eu des précédents. A commencer par le débarquement de Dieppe en août 1942, ou de l'opération Tigre, ultime répétition du débarquement, en avril 1944. Et à chaque fois, les mêmes mots qui vous reviennent en bouche, comme une éternelle prière destinée à un hypothétique Dieu sensé vous préserver du pire. Ainsi, Robert Boulanger - jeune soldat québécois - qui envoie une lettre à ses parents, leur demandant pardon pour toute la peine et l'angoisse causées par le passé. "J'en profite pour vous demander pardon pour toute la peine que j'ai pu vous causer, sur lors de mon enrôlement. Si je reviens vivant de cette aventure, et si je reviens à la maison, à la fin de la guerre, je ferai tout ce que je pourrai pour sécher tes larmes, maman, je ferai tout en mon pouvoir afin de vous faire oublier toutes les angoisses dont je suis la cause". Robert Boulanger ne reviendra jamais à la maison, laissant ses parents, ses frères et sœurs désemparés, confondus dans la peine et la tristesse. Il repose en paix au cimetière canadien de Dieppe, avec ses camarades. Il était le plus jeune des combattants et venait de fêter ses 18 ans.
Puis vint le jour J. Destination la terre de France. Les plages normandes, avec leurs drôles de nom de code : Sword, Juno, Gold, Omaha, Utah. Que savaient-ils de la France ces GI's, ces tommies, ces canadiens - lointains cousins acadiens ? Sans parler de tous les autres, origines et croyances confondues, associées dans une même communion de pensée : Norvégiens, Hollandais, Belges, Polonais, Tchèques, Australiens, Grecs, quelques Allemands même refusant l'inique, tant d'autres encore ... Et les français. Ceux qui avaient décidé de se battre autrement. "Pour eux, la France n'est pas un drapeau, mais une maison, une lande, une mère, une fiancée ou la barque dans un monde en paix".
Bien sûr, il y a l'angoisse, la peur au ventre, celle qui vous pousse à vomir, qui vous empêche de dormir, de penser à autre chose qu'à la mort, aux siens une dernière fois. Vous vous êtes rattachés à l'espoir de la prière ; vous n'avez jamais autant prié que cette nuit-là. Un dernier Pater, un dernier Ave, avant le grand saut dans l'inconnu, le brouillard, la folie meurtrière. Robert Capa l'a décrit avec justesse avant le débarquement sur Omaha : "Attendant la première lueur du jour, les deux mille hommes se tiennent debout dans un silence total ; et quelle que soient leurs pensées, ce silence ressemble à une prière". Mais il n'est pas seul à vivre cette attente, pire que tout. Alfred Birra, capitaine qui débarquera à Utah Beach l'écrira à sa femme. "Il n'y a pas beaucoup d'hommes qui dorment en cette nuit du 5 juin ... la plupart d'entre nous sommes assis, occupés à parler, à jouer aux cartes, à boire du café et à faire le genre de choses que font les hommes quand ils sont anxieux, un peu effrayés, et qu'ils ne veulent pas le montrer [...]. Comment décrire le sentiment d'angoisse qui vous étreint dans ce genre de situation". Rien que ces deux témoignages nous donnent une idée de la tension qui existait en chacun d'eux.
Et d'un coup, tout explose, tout se rompt, tout saute, tout vole en éclats, tout part en morceaux : les hommes, le matériel, les barges, les âmes, la panique des premiers instants, les angoisses. Tout se mélange, les corps et le sable, le sang, la terre et l'eau. Pour ceux qui ont posé les pieds sur les plages de France cette aube-là, c'est une sensation de fin du monde. Omaha - bloody Omaha - devient un enfer pour ces soldats innocents, jetés par vague dans la nasse. Tous ceux qui ont débarqué sur ce bout de plage ne pourront jamais oublier cette irréalité, ce cauchemar vivant et permanent. William Marshall, futur ingénieur de 19 ans, la décrira comme la pire de toutes les plages. "La boucherie d'Easy Red est pire que tout. Des cadavres, que la mer a rejetés au bord des dunes, [...] abandonnés sans dignité [...]. Ils représentent tous les échelons de service, depuis le simple soldat jusqu'au grade le plus élevé ; ils illustrent l'adage suivant lequel, dans la mort, tous sont égaux. La mort ne fait pas de discrimination, c'est le plus grand niveleur qui soit".
Ce qui peut être paradoxal, c'est que - malgré toute l'horreur et la confusion - la vie reprend toujours le dessus. Plus forte que toutes les dévastations, les anéantissements, certains trouvent le courage, la force de voir le bon côté des événements. Edward Rhodes Hargreaves, des services médicaux anglais, compare le verger dans lequel il se trouve pour la nuit à ceux du Kent. Il trouve le temps de décrire le paysage - presque de carte postale - dans lequel il évolue. "La campagne avoisinante est parsemée de petits villages. Dans chacun d'eux, il n'est pas rare de trouver une ou deux maisons de campagne adorables". Un instant de rêve, dans un monde de haine, de douleurs et de violence. Il ne sera pas le seul à voir l'aspect insolite de ces journées tout à la fois épiques, picaresques et barbares. Jean-Paul Gagnon, soldat canadien, cantonné à Banville apercevra une hirondelle qui lui rappellera son Canada. L'hirondelle, oiseau porte bonheur ! D'autres verront des fleurs sur le bord des routes, parmi les traces d'obus, les maisons détruites. Tout pour retrouver une vie normale, dans un monde chamboulé, tourneboulé, chambardé, désorganisé, désordonné, transformé.
Évidemment, ceux qui tirent leur épingle du jeu, ce sont les enfants. Ils courent après ce qui porte un uniforme allié, en quête de chocolat, de bonbons, chewing gums, cigarettes et autres friandises. Tout le monde sympathise, malgré les destructions. C'est la Libération. La vraie, la seule et unique. Chacun sait que l'autre apporte la Paix dans ses bagages. Cela rapproche et créé des liens, indissolubles. Mais elle aura un coût, cette Paix. Nous le savons tous, par l'histoire racontée dans nos familles, par nos parents, nos grands-parents. Nous savons ce nous leur devons : tout ou presque. La liberté de penser sans risque ; la démocratie retrouvée ; la paix depuis plus de soixante ans. Et surtout, la réconciliation avec les Allemands. Plus de soixante ans que les gens visitent les plages, les cimetières, les lieux des batailles, pour toujours se rappeler qu'un jour - enfin - ils sont venus. "Il est très touchant de voir la façon dont ils prennent soin des tombes de nos soldats [...]. Sur chaque tombe, un vase de fleurs fraîches placé là par un civil ..." (Edward Rhodes Hargreaves - 25 juillet 1944). Il en est ainsi depuis soixante-sept ans !
Il arrive parfois que les blogs suscitent des rencontres qui ne doivent rien au hasard. De toute façon, je ne crois pas au hasard. Je lui préfère - de loin - la destinée. Après une première publication de ce billet sur mon précédent blog, j'ai reçu un mail. L'expéditeur de ce message se prénommait - Denise - et l'objet en était pour le moins sibyllin. J'avoue avoir failli le supprimer sans même l'ouvrir. Ma curiosité naturelle m'a conseillée d'y jeter un coup d'œil. Après hésitation, j'ai ouvert ce message quelque peu étrange. Quelle surprise ai-je eu en lisant ce message ! Celui-ci contenait deux photos qui concernaient un jeune soldat québécois - Robert Boulanger - tué lors du Débarquement de Dieppe en août 1942. Il était le plus jeune soldat et venait de fêter ses 18 ans. Je me suis alors souvenue en avoir parlé dans le billet consacré à cet ouvrage. Je dois reconnaître que l'envoi de ces deux photos - suivies d'autres plus tard - m'a profondément touchée, émue.
Le message expliquait qui était Denise - sa nièce - et pourquoi elle m'envoyait ces photos si personnelles. Elle était arrivée sur mon blog en cherchant des informations sur l'oncle qu'elle n'a jamais connu et avait lu cet article qu'elle avait apprécié. En remerciement de cet humble hommage, elle m'envoyait des photos de celui-ci. Il arrive souvent que l'on écrive des billets sur des livres qui nous marquent pour des raisons strictement personnelles. Tel était le cas pour cet article. Il arrive aussi que des personnes y reconnaissent un des leurs. Cela a été le cas pour Denise. Je la remercie infiniment pour son message et ses envois que je conserve précieusement. Depuis ce jour, je corresponds régulièrement avec Denise.

jeudi 4 juin 2015

LDSD








La Nasa reporte le test du plus grand parachute du monde

 
 
Le parachute a donc été retravaillé de manière à pouvoir supporter de telles forces. Un dispositif similaire (mais à une échelle deux fois plus petite) avait été déployé pour poser le robot Curiosity sur Mars. Avec cette version plus imposante, la Nasa espère pouvoir déposer intactes sur le sol de la planète Rouge des charges deux fois plus massives (3 tonnes au lieu de 1,5 actuellement) et ce, depuis une altitude plus élevée (2 à 3 kilomètres de plus). Cette descente contrôlée depuis une altitude plus importante présente également, selon la Nasa, un autre avantage : améliorer la précision de l'atterrissage. En effet utiliser les forces de frottement plutôt que la poussée mécanique des moteurs permet d'économiser le carburant pour la phase finale d'approche, ce qui permet de faire passer l'incertitude quant à la zone d'atterrissage de plus ou moins 10 km à plus ou moins 3 km. Prévu initialement ce mercredi 3 juin, le test a été reporté d'un jour. il aura donc lieu le jeudi 4 juin à partir de 19 H 30. Deux nouveaux tests sont dores et déjà prévus l'été prochain ainsi qu'en 2016.

http://www.sciencesetavenir.fr/espace/20150603.OBS0060/la-nasa-va-tester-demain-le-plus-grand-parachute-du-monde.html

Le test devait avoir lieu ce soir à 19H30 (heure française), mais l'agence spatiale américaine l'a de nouveau repoussé d'un jour pour des raisons météo.


 
 
 
 
 

Initialement annoncé pour ce jeudi 4 juin 2015, le test de cette grosse soucoupe volante par la Nasa est de nouveau repoussé d'un jour. C'est ce qu'a annoncé l'agence spatiale américaine dans un communiqué. Le test doit maintenant avoir lieu le 5 juin, à une heure pour le moment non précisée. Il se déroulera, comme prévu initialement, au-dessus de l'océan Pacifique. L'opération promet d'être assez spectaculaire, puisque la Nasa va faire décoller un volumineux attelage depuis une base de l'US Navy située à  Kauai, à Hawaï. Un imposant ballon météorologique (140 m de long) de haute altitude va emporter dans les airs une sorte de grosse soucoupe volante pourvue d'un réacteur, et pesant plus de 3 tonnes. Sa mission : tester un dispositif permettant de ralentir de gros vaisseaux avant leur atterrissage sur la planète Mars. Une fois atteinte une altitude de 37 kilomètres, le ballon va larguer cet OVNI qui va, quelques secondes plus tard, mettre ses moteurs à feu. Son puissant réacteur va alors lui faire effectuer un bond jusqu'à une altitude de 55 kilomètres. La limite supérieure de la stratosphère.

La soucoupe volante, baptisée LDSD (Low Density Supersonic Decelerator) va alors entamer une vertigineuse chute libre et accélérer jusqu'à atteindre des vitesses de descente comparables à celles qu'atteignent les vaisseaux (sondes spatiales, rovers...) lors de leur entrée dans l'atmosphère de la planète Mars, c'est-à-dire plus de trois fois celle du son (plus de 4000 km/h). Toute la difficulté pour le dispositif, sera de survivre à sa traversée de l'atmosphère et d'effectuer un amerrissage tout en douceur dans le Pacifique. Pour ce faire, deux dispositifs vont être successivement déployés. Le premier consiste en une sorte d'airbag géant en kevlar baptisé "Supersonic Inflatable Aerodynamic Decelerator" (SIAD). Lorsqu'ils se déclenchent, ces ballons augmentent brutalement le diamètre de la soucoupe volante, la faisant ainsi passer de 4,7 à 6 ou 8 mètres (il y a deux versions de l'airbag).
Légende image : Représentation schématique du Supersonic Inflatable Aerodynamic Decelerator" (SIAD) déployé sous la soucoupe. ©Nasa

En augmentant brutalement la surface en contact avec l'atmosphère, et donc la trainée, ces ballons sont censés ralentir la vitesse de chute de mach 3,5 à mach 2. Puis, le gigantesque parachute, le plus grand du monde, sera déployé de manière à ralentir la vitesse de descente à des vitesses inférieures à celle du son.

Avec son diamètre de 30,5 mètres de toile renforcée au kevlar, ce parachute assure une trainée de 530.000 newtons, chiffre la Nasa sur son site. Ce qui est censé permettre de ralentir la vitesse de descente à des vitesses inférieures à celles du son. Une mission des plus délicates car ce parachute subit, au moment de son déploiement à des vitesses supersoniques, un impact d'une puissance considérable. D'ailleurs, lors d'un précédent test de cet équipement, le 28 juin 2014, le parachute avait été littéralement déchiqueté au moment de son déploiement.

2 ONDES TROPICALES EN VUE ....

 

GEORGES HALLET


Jusqu’au bout de nos rêves à la voile

Pour commander ce livre, cliquez ici.

Extrait :

Confortablement installé sur des coussins à l’intérieur de mon cockpit, je savoure avec modération un délicieux cocktail local à base de jus de fruits exotiques et d’un « doigt » de rhum australien. Mon voilier, « Le Grizzly », se balance nonchalamment, ancré dans trois mètres d’eau turquoise, parfaitement translucide. Aujourd’hui, l’alizé souffle mollement, apportant par intermittence l’odeur pharmaceutique et entêtante des eucalyptus et des niaoulis d’une île voisine. A une vingtaine de mètres, un petit îlot désert en forme de croissant, bordé d’une minuscule plage de sable d’un blanc insoutenable. Une maigre végétation et quelques crabes : voici toute la faune et la flore de ce petit éclat de terre. Oui, mais quel éclat !
Je suis ici, par rapport à la France, de l’autre côté de la planète, loin, très loin… là-bas, au bout de cette immensité nommée Pacifique entre des dizaines d’îles et de terres que l’on ignore presque et des centaines d’autres que l’on imagine à peine. Le soir tombe à pas feutrés , la nuit s’annonce belle, un somptueux coucher de soleil embrase l’horizon, striant de rose tout le couchant. Dans le Sud, un grand vol de frégates s’élève, noires, bruyantes, tourbillonnantes, impatientes de voler aux sternes le produit de leur pêche. Dans cet environnement paradisiaque, sorte de minuscule jardin d’Éden des temps originels miraculeusement préservé des souillures de l’humanité, il n’y a pas d’autres bateaux, ni âmes qui vivent d’ailleurs, à trente kilomètres à la ronde.
La seule chose qui vient troubler ma sérénité, c’est un flot continu et de plus en plus persistant d’effluves alléchants, mélange subtil de parfums de lait de coco, d’ail et de citron, qui monte de l’intérieur du bateau. Mon épouse s’active à la préparation du repas du soir composé en majorité de la pêche du jour. Au menu : poisson cru assaisonné à la tahitienne, queues de langoustes grillées, riz et fruits tropicaux. Heureuses réjouissances en perspective ! Mon matou, probablement affamé, mène une bruyante sarabande sur le pont, manière bien à lui de nous faire comprendre sa ferme intention de participer au festin.
Le nez planté au ciel, je contemple les premiers scintillements de l’Étoile du Sud. Calme et détendu, je laisse mon esprit vagabonder dans l’étrange univers des rêves, surfant au gré de mes fantasmes et de mes chimères habituelles. Comme toujours sous les tropiques, la nuit tombe brusquement, amplifiant le bruit sourd de la mer qui brise au loin, sur la barrière de corail. Soudain, jaillissant de mon inconscient, un flot de souvenirs canalise mon attention, me laissant dérouté et perplexe. Je réalise avec étonnement que, depuis une décennie, je n’avais eu ni le temps, ni vraiment le désir de me soucier ou de me préoccuper de mon passé. Alors que se passe-t-il aujourd’hui ? Une évidence bien simple que chacun a tendance à oublier dans la vie : c’est qu’il y a toujours un temps pour toutes choses ! Ce temps où je dois me retourner pour bien mesurer le long du sillage qui ma mené jusqu’ici semble venu pour moi ce soir. Comme pour le confirmer, une deuxième vague de réminiscences, bien vivantes, me submerge. Bonjour la nostalgie ! Mes souvenirs me rattrapent ici, dans ce mouillage du bout du monde. L’osmose entre le présent et mon passé s’effectue doucement. Alors je me souviens …
Lire la suite



Si vous souhaitez lire des anecdotes inédite jamais éditées tirées du voyage de Georges, cliquez ici.
Avec mots-clefs , , , , , , .Lien pour marque-pages : permalien.